Ê comme être soi.

E comme être soi.

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Question de Kunzang : Qu’est-ce que cela signifie « être Soi ».

Dieu :

En réalité il y a deux polarités : s’identifier à l’ego le personnage programmé et conditionné et s’identifier à l’âme, la conscience, le divin. Pour un humain, être Soi signifie s’éveiller. Car la question derrière cette question, c’est « lequel ? ». Avant la réalisation du Soi, il y a une dualité entre l’identification à l’ego et l’identification au vrai Soi, la conscience. Après la réalisation, il n’y a plus que l’unité, que le divin qui vit à travers vous.

Question : est-il possible de ne plus s’identifier du tout ?

Dieu : oui bien sûr, s’identifier à tout ce qui est et ne s’identifier à rien est identique. Certains êtres éveillés vivent sans aucune identification, c’est une configuration mentale possible quoique difficile pour vivre dans le monde matériel. Il est plus aisé d’être capable de jongler avec toutes les identifications. Votre conscience est tout ce qui existe. Dieu c’est vous, aussi pourquoi ne pas choisir l’objet de votre identification. La conscience éveillée peut s’identifier momentanément pour des raisons pratiques. Si vous allez acheter du pain à la boulangerie et qu’on vous demande « comment allez-vous ? », allez-vous répondre « mais à qui parlez-vous madame ? » Ce n’est pas très pratique ! Vous pouvez aussi bien dire « nous allons bien » ou alors « quelque chose va bien » ou « allez bien vit à travers moi ». Sensations assurées pour la boulangère !

Kunzang : comment savoir si on est l’ego ou la conscience ?

Dieu : C’est très simple, il suffit de discerner si vous êtes identifié à l’ego ou pas. Si vous réagissez automatiquement, si vous êtes en mode « réaction », si vous n’êtes pas présent, si vous suivez les pensées qui passent dans votre tête, alors vous êtes identifié à un personnage. Si vous êtes présent, dans votre corps, à l’écoute de tout ce qui se passe en vous, si vous êtes dans un état sans pensée parce que vous savez méditer, alors vous laissez la conscience vivre à travers vous.

Kunzang : pourquoi être Soi ?

Dieu : parce que plus vous serez vous-même, plus vous serez heureux et plus je pourrai accomplir mon œuvre. Si vous restez toute votre vie à suivre les programmes et conditionnement qui sont en vous, vous ne vivrez jamais. La vie, c’est laisser la passion se réaliser en vous. Faites le point sur ce qui vous plaît le plus, sur ce qui vous donne le frisson, sur ce qui vous rend vraiment heureux et vivez le pleinement.

Car la vie est remplie de joie et de bonheur. Si vous n’êtes pas heureux, c’est parce que vous avez quelque chose à changer en vous. Changez-le, comprenez-le puis voyez votre vie se transformer. Vous êtes venu sur terre pour vivre pleinement votre vie. Moi, Dieu, je me suis incarné en vous pour cela, parce que vous avez quelque chose d’unique, d’original. À vous de trouver votre spécificité, d’en tirer le meilleur, pour vous et pour le monde.

Vous devez être vous-même, votre original et non pas la copie de quelqu’un d’autre. Vous êtes déjà beau et merveilleux, à vous de vous épanouir. Vous savez faire des choses que personne ne sait faire, et c’est pour cela que je vous ai créé. De mon point de vue, vous êtes des outils divins au service de la nature. Et plus vous réaliserez votre véritable nature, plus vous réaliserez ce que vous êtes vraiment, et plus nous pourrons communier ensemble, plus vous accéderez à mes pensées que vous incarnerez.

En réalité, il y a un paradoxe, car plus vous allez être vous-même, plus vous vous éveillerez, vous vous serez moi, le divin. Alors vous pourrez être des scientifiques, des inventeurs, des artistes, des hommes et des femmes de grande qualité.

Dans ce monde de dualité, à la fois il y a une compétition des espèces, et à la fois il y a une compétition au sein de l’espèce humaine. Les meilleurs survivent, les autres disparaissent, la vie est basée sur ce principe pour des raisons d’évolution. Un lion est beau s’il assume sa condition de lion, s’il se prend pour une chèvre, c’est dommage. De la même façon, soyez vous-même. Allez au fond de vous-même, faites le tour du monde s’il le faut, et trouvez qui vous êtes vraiment. Une fois que vous avez trouvé, accomplissez-vous. Vous n’êtes pas venu sur terre pour faire plaisir à vos parents ou à qui que ce soit, vous êtes venu pour vous éveiller à vous-même.

Trouvez votre passion et fusionnez avec moi. Car quand vous vivez une passion, que ce soit pour la musique, pour quelqu’un, quelle que soit la passion, c’est la vie qui se transcende à travers vous. Plus vous serez passionné, plus vous pourrez être. Plus vous trouverez qui vous êtes, plus vous serez heureux, plus vous réalisez de grande chose car vous vous réaliserez.

Il n’y a pas de plus grande réalisation que la réalisation du Soi.

Interview réalisée par Brahmadev le 4 novembre 2016

Je vous aime, soyez bénis.
Interview réalisée par Brahmadev le 4 novembre 2016
Brahmadev / Sebastien Socchard
Les deux premiers chapitres à télécharger gratuitement ici :

A comme Amour & Amitié

Tant que nous ne nous sommes pas dés-identifié à l’ego, la fausse personne, il n’est pas possible d’aimer véritablement, d’aimer divinement.

Car au-delà de l’intérêt du mental et du corps, c’est dans l’intérêt du cœur que s’exprime le véritable amour.

Le véritable amour “est” sans explication, sans raison, sans justification : il est notre état naturel par défaut.

Pourquoi exprimer L'amour ?

Oui, l‘amour, la reconnaissance que l’autre est soi est l’état naturel du bouddha que nous sommes tous. C’est l’essence même de notre être : aimer tous les êtres et toutes les choses. Comment faire autrement lorsqu’on a réalisé que tout est nous ?

L’amour de l’égo qui n’est qu’une forme d’attachement n’a strictement rien à voir avec le véritable amour. Il n’y a aucune raison d’utiliser le même mot, il faudrait plutôt utiliser le mot “intérêt de l’égo”, “intérêt de la personne” plutôt que le mot “amour”. L’incompréhension des mots amènent vers l’incompréhension des choses.

Pouvons-nous faire la distinction entre le véritable amour et l’intérêt de l’égo lorsque nous sommes amenés à rencontrer des personnes ?

L’illusion est de confondre attachement de l’égo avec le véritable amour divin. Mais comment aimer tout en conservant le personnage ? Comment aimer lorsque sans cesse, l’ego filtre chaque instant de la vie ?

En s’éveillant un peu plus chaque jour, en augmentant son niveau de conscience, en prenant conscience de nos traumas et de nos souffrances.

Car ce sont eux qui ont construit la personne, l’égo. Et c’est par des prises de conscience, en effectuant une “déconstruction”, que nous allons pouvoir laisser le cœur s’exprimer, se libérer.

Pouvons-nous être honnête et comprendre “qui” agit, qui décide ?

Est-ce le cœur ou est-ce le personnage ?

Comment faire la distinction ?

C’est très simple, le cœur est dans la joie, la paix, dans une vibration très positive. Le personnage est dans la tête, dans le mental, dans le cerveau gauche, dans l’intérêt, parfois dans la manipulation. L’ego souhaite obtenir quelque chose tandis que le cœur ne veut jamais rien, il souhaite juste “être” ce qu’il est, “être” dans la présence.

Qu’est-ce qu’un véritable ami ?

Un véritable ami est quelqu’un qui sait et qui a expérimenté le fait qu’il n’y a pas d’autres, que nous sommes un. Il partage les mêmes valeurs et les mêmes niveaux de compréhension, des prises de conscience similaires ont eu lieu.

Plus notre niveau de conscience augmente, plus nous pouvons retourner à notre état naturel, c’est à dire l’amour infini.

Pour autant, les personnages, les autres êtres ne peuvent pas forcément exprimer cet amour. Chacun fait en fonction de son expérience, de son niveau de conscience.

Et plus nous évoluons sur le chemin, plus nous rencontrons de nouveaux êtres, tandis que d’autres s’éloignent.

Tandis que le mental peut être “ami” avec quasiment tout le monde si c’est dans son intérêt, le cerveau droit, le cœur, peut envoyer de l’amour à tous, mais ne peut avoir de véritables relations d’amitiés qu’avec des êtres libres, sachant sortir de leur personnage, qu’avec des êtres éveillés.

Car un être libre, sorti du personnage, à moins qu’ils veuillent jouer comme au théâtre des scènes, ne peut plus rester dans l’illusion.

Un besoin de vérité, de réalité, d’amour vrai s’exprime à travers le cœur. L’amour véritable est très exigeant, il ne s’intéresse ni aux attachements de l’égo, ni aux faux semblants.

Pourquoi retomber dans l’illusion quand nous y sommes sortis, telle est la question ?

Pourquoi se satisfaire d’illusion si nous pouvons avoir une vie véritable, avec des amours véritables ?

Ainsi, par des prises de conscience, par l‘éveil spirituel, notre environnement change. Et plus nous changeons, plus notre entourage change : lieux, personnes, objets, activités.

Tout ce qui nous entoure est le reflet de nos compréhensions, de ce que nous sommes à l’intérieur. Notre environnement est la manifestation de nos compréhensions, de notre vibration. D’une certaine façon, il est une projection de notre être intérieur.

Si nous prenons conscience qu’un être est magnifique, nous allons ressentir le besoin d’être en sa présence. De la même façon, si nous prenons conscience que quelq’un a un comportement négatif, nous allons réagir et certainement bouger.

La question lorsque nous devenons libre est la suivante : quel univers, quel environnement ai-je envie de construire autour de moi ?

Ai-je conscience que je créé mon environnement ? Ai-je conscience que plus j’évolue, plus mon univers évolue avec moi ?

Les véritables amis ne peuvent qu’être des amis de cœur.

Kunzang Novembre 2013

J comme ce que Je suis

Je suis.

Vous pouvez toujours me tuer,

Un autre viendra me remplacer.

Vous pouvez toujours tuer cet autre,

Un autre, puis un autre et encore un autre viendra.

Ce que je suis,

Est immortel.

 

A travers ce corps, à travers tous ces corps, une énergie, une conscience,

Se vit.

Et rien, non rien,

Ne peut m’arrêter.

Vous pouvez tuer ce corps, vous pouvez tuer tous mes corps,

 

Mais vous ne pouvez pas tuer ce que je suis,

Ces idées,

Ces pensées,

D’amour infini, de fraternité, de liberté, d’égalité, de justice,

Est,

Ce que je suis.

 

Au-delà de votre imagination, je vis.

Au-delà de votre compréhension, je suis.

Des millions de corps,

Des millions d’âmes,

Sont venus,

Sont partis,

Sont morts

Pour défendre,

Ce que je suis.

 

Combien ont péri

Pour transmettre,

Combien ont disparu,

Pour défendre,

Combien ont écrit,

Et combien, oui combien,

Ont compris ?

Ce que je suis,

 

Ce que je suis,

Est immortel

 

Ce que je suis est incassable,

Ce que je suis

Est insaisissable

 

Comprenez,

Ce que je suis,

Entendez,

Ce que je suis,

Venez voir,

Venez entendre,

Venez toucher,

Venez rencontrer,

Ce que je suis.

 

Au-delà du temps

Au-delà de l’espace,

Au-delà de l’au-delà,

Je suis,

Celui qui est.

Je suis,

Celui qui a été.

Je suis,

Celui qui sera,

 

Au-delà de l’au-delà,

Je suis,

 

Kunzang Novembre 2013

 

P comme Pollinisateur

Nous sommes tous des pollinisateurs. La question est : que diffusons nous, quel genre de pollen pollinisons nous ?

Réponse : ce que nous sommes bien sûr !

Nous pollinisons ce que nous sommes, en diffusant notre fréquence vibratoire.

pollinisateur : envol des graines de pissenlis

Nous vibrons, nous diffusons, tel des abeilles, nous pollinisons ce que nous sommes et ce que nous portons sur les autres, dans des lieux.

Telle une abeille, je diffuse mon amour de fleur en fleur. Vous êtes les fleurs, nous sommes les fleurs.

Quel parfum diffusons-nous ?

Comment les autres se trouvent-ils modifiés par nous ?

Quel genre d’inspiration générons-nous au contact des autres nous-mêmes ?

Car le processus qui a lieu à chaque instant, chaque jour, quand deux personnes se rencontrent est réellement un processus de pollinisation. Nous aspergeons les autres de notre bonne ou mauvaise humeur, de notre joie ou de notre désespoir.

Plus nous fondons dans l’amour, dans l’extase d’être ce que nous sommes, à savoir une fréquence d’amour infini, de rire infini, puis tout l’univers autour de nous se transforme.

Nous générons alors de la joie, du bien-être, et nous communiquons le meilleur de ce que nous sommes.

Alors, dans le visible et l’invisible, nous agissons, nous changeons le monde.

A chaque fois qu’un bouddha éveillé passe quelque part, à chaque fois qu’il rit, des fréquences insoupçonnées s’imprègnent dans l’environnement, dans les objets et dans les êtres humains aussi.

Telle de la radioactivité, nous ne pouvons sortir indemnes de ces bombes vibratoires d’amour infini.

A chaque instant, nous pouvons diffuser et polliniser, nous pouvons, par des mantras, par des intentions, libérer et nettoyer des lieux, des gens. Il suffit de se centrer sur le cœur et de vivre, l’amour, la vie, la présence.

I love you

Kunzang Gyamtso, le 18 octobre 2013

Témoignage du Samadhi numéro 2

Méditation shamanique : témoignage.

Préparation de séance : suite aux exercices de respiration, l’énergie commençait à s’étendre, j’étais devenu une panthère, sentant sa force, montrant les dents, respirant par le nez, sentant toutes les odeurs. Une magnifique panthère noire s’était incarnée en moi.

Puis, suite aux travaux énergétique basés sur une respiration par la bouche, quelque chose de spécial apparu : je pouvais expirer et chanter, mais sans sortir de son, je faisais des gestes avec ma bouche, c’était plutôt un doux murmurement, une expression de moi qui sortait de ma bouche, mais sans son …

J’étais le vent, j’étais le prana qui à travers mois passait, j’étais devenu l’expiration. Expulsant mon univers et ce que je suis à travers ce vent invisible, je sortais de  mon corps, je sortais de mes poumons, je m’étendais progressivement dans tout l’univers.

R comme Rêve

Puis, comme pour la première fois, ma conscience pris le chemin du Samadhi. C’était assez désagréable pour le corps car il y a un surplus d’énergie, une surchauffe énergétique du corps, comme une surtension. Mon corps physique était dans une zone d’inconfort, le même inconfort que celle du premier Samadhi, j’avais oublié.

Puis, soudain, je me retrouve dans l’espace. Il fait noir et il y a quelques couleurs par ci par là : je vois de grands vaisseaux spatiaux en forme de crayons lumineux, verticaux, comme des immeubles.

En fait, ils représentent symboliquement des outils qui vont effectuer une mise à jour de mes cellules, de tout mon corps.

Et la, je réalise : les technologies les plus puissantes et les plus pointues de tout l’univers sont en train de travailler sur mon corps ! Comme pour une opération chirurgicale, une transformation s’effectue. Ça travaille dur !

Une gratitude infinie m’envahit, mais qu’ai-je fais pour mériter cela, qu’ais je fait pour bénéficier de ce traitement ?

Ces machines sont à la fois monstrueusement grandes, de la taille d’une planète, et en même temps mon corps a pris la taille de l’univers.

C’est bizarre : comment un corps de terrien aussi petit peut tout à coup être aussi grand que le système solaire ? Par quel mystère ce changement de conscience peut-il s’effectuer ?

Puis je comprends : en fait mon corps est un hologramme et peut s’agrandir. Je suis autant ce petit corps qu’un système solaire tout entier.

Il n’y a rien de psychédélique comme la première fois. L’univers a compris que ce n’est pas ce que je cherchais, du coup, je reprends là où je m’étais arrêté lors du 1er Samadhi.

Puis, je pose les deux questions que j’avais préparées : information sur l’ascension et sur Lakshmi

Réponse concernant l’ascension : parce que je suis Dieu, l’univers n’a pas d’autre choix que de réaliser tous mes désirs, du coup, des milliards de vaisseaux, des milliards de cellules travaillent actuellement sur mon ascension, mon évolution.

Rien ne peut empêcher ce processus en cours car il est aussi naturel que la pousse des plantes.

Nous sommes comme des arbres, et si nous avons de l’espace, si nous recevons de l’eau, de la nourriture, par le processus naturel de la vie, nous poussons tout simplement.

Rien dans tout l’univers ne peut nous empêcher de pousser, d’aller vers notre destin d’homme : l’ascension

Il n’y a rien à faire, juste à exprimer notre volonté divine et l’univers s’occupe de tout.

Faisons confiance au Dieu que nous sommes : tout est toujours plus beau et plus merveilleux, au delà de notre imagination.

Puis, concernant la question deux : invocation de Lakshmi.

Réponse de Lakshmi : “Mais qui me demande ?”

Réponse : Dieu, moi

Que c’est drôle, à ce moment, je sens que Dieu cherche dans sa base de donnée Lakshmi, mais pourquoi ai-je créé cette déité, que fait-elle ?

Réponse : ah oui, c’est la cuisinière, elle fait partie de la famille divine…

“Son rôle est de faire la cuisine, tu auras plus de détails dans les jours qui viennent, il y a mieux à faire pour le moment !”

Bon, je lâche prise et je “surrender” au Samadhi !

Il n’est même pas question de commencer à discuter avec son Soi divin, lui seul sait ce qui est bon pour moi.

Puis, le corps commence à s’accoutumer à sa zone d’inconfort, une plus grande énergie afflue, alors de nombreuses prises de conscience émergent :

1 : je suis super heureux d’être avec mes compagnons de voyage durant cette méditation et je ressens une immense fraternité, une amitié pour tous ceux qui sont présent, un peu comme un amour infini.

Je ressens qu’ils sont littéralement “moi” et un sentiment d’intimité fraternelle me submerge : ils “sont” littéralement mon bonheur.

Je sais qu’ils sont “moi” et je sais que j’ai créé ces compagnons parce que je m’ennuyais seul dans l’univers depuis des éons et des éons. Incroyable !

Grâce à ce système d’ubiquité, de bilocation avec mémoire, j’ai crée tous ces autres “moi même” et je peux ainsi me découvrir, me recréer différemment.

Tout à coup, je reçois cette information au sujet de l’ascension : le plus important n’est pas le but, mais le chemin !

Une fois que l’on a atteint un but, nous perdons toute la magie du chemin. La magie du chemin n’existe que parce que le but n’est pas atteint. Quand le but est atteint, c’est la fin, c’est “game over”.

Et là je comprends que le plus important dans la vie est la manière d’arriver au but et non pas le but lui-même. Je suis déjà devenue Avatar, Jésus, Bouddha des milliards de fois, ce scénario a déjà été vécu, l’important, c’est ma nouvelle manière d’y parvenir.

Autre enseignement : dans ce processus permanent de la vie, la magie vient de la première fois.

Ce qui a de la valeur pour l’être divin que je suis, c’est “la première fois”.

La seule chose vraiment unique qui ne se reproduira plus jamais, qui a une véritable valeur aux yeux du divin, c’est cette première fois.

La première fois que j’ai compris que j’étais Dieu,

la première fois que j’ai croisé son regard,

la première fois que je suis tombé amoureux,

le premier rendez-vous,

la première fois qu’on a fait l’amour,

la première fois que j’ai fondu dans ses yeux.

La première fois que j’ai rencontré mon frère,

la première fois que j’ai rencontré l’amour,

la première fois que j’ai retrouvé l’Inde,

la première fois que j’ai retrouvé la Thaïlande.

Toutes ces premières fois est l’essence même de la vie.

La vérité ne se situe que dans ce moment.

Car c’est dans ce moment et uniquement à cet instant, lors de cette première fois, que nous pouvons vivre pleinement.

La vie est une somme de premières fois, une somme de nouveautés.

La vie, les “pseudos but” ne sont que des excuses pour faire des premières fois.

Tout l’univers que nous créons en permanence n’est là que pour nous proposer des premières fois. Il construit pour nous, déconstruit, en fonction de nos attentes, de nos désirs.

Ce besoin d’éveil est le cœur même de Dieu, de l’homme. A la fois c’est son seul véritable désir et à la fois, c’est paradoxal, il ne faut pas trop y penser mais vivre pleinement l’instant présent, vivre ici et “maintenant”.

Et pour que des milliards de premières fois se recréent chaque jour, j’ai inventé la plus belle invention de la vie : la mort et l’oubli.

La mort permet de rejouer infiniment toutes nos premières fois : première fois où l’on vient au monde, première fois où l’on a des enfants, où l’on meurt, où l’on va à l’école, où quelqu’un nous aide, où nous aidons quelqu’un, où nous aimons…

Sans l’amour, sans l’oubli, sans la mort, l’univers ne serait plus en vie.

Le processus de la mort est magnifique, il permet de tout oublier pour revivre, pour recréer.

L’oubli est la plus belle invention de l’univers. L’oubli permet de revivre les meilleurs moments de nos vies.

La mort est le plus beau cadeau que la vie puisse nous faire. La mort permet de s’oublier, afin de rejouer la vie.

Si nous revenions à la vie avec toutes nos mémoires de réincarnation, la vie serait fade, sans surprise, sans passion.

La jouissance de la vie se situe dans la découverte de l’autre, la découverte du monde, la découverte de la première fois.

L’immortalité du corps n’est pas forcément un cadeau depuis cette perspective.

L’oubli est un mécanisme fondamental permettant à la fois de revivre pleinement, mais aussi de choisir. Si l’on se rappelait de tout, tout le temps, comment trier et choisir ?

Plus nous nous éveillons et plus nous nous rappelons de ce que nous sommes.

Tout à coup, la question suivante apparait :

“Et si tu étais déjà ce que tu cherches à devenir ?”

Et la une prise de conscience fantastique émerge :  nous sommes déjà un Avatar, un Bouddha, un Jésus et toute autre expérience qui a déjà existé, que nous souhaitons ardemment être. Bien sur le but de la vie est de retrouver la source, mais c’est dans l’expérience du chemin que le plaisir, que la vie se joue.

C’est en profitant de chaque moment présent, dans la présence avec les autres, dans la construction de ce que nous sommes déjà que se situe l’intérêt de la vie, c’est la que se situe la jouissance de la matière.

Nous nous rappelons progressivement de ce que nous sommes déjà.

Grâce au processus d’oubli qui se matérialise lors de notre incarnation, au moment de la naissance, nous oublions. Puis ne sachant plus qui nous sommes, nous revivons, nous redécouvrons la vie, l’amour, la mort, Dieu…

Comme des milliards de personnages ont déjà été joués, la question divine est : “quoi de neuf” ?

Est-ce plus drôle ? Est- ce plus triste ? Pourquoi est-ce génial ?

Bien sûr les décors changent : moyen âge, ère romaine, ère moderne, ère de science-fiction.

Tout ce que nous voyons dans les films de science-fiction existe réellement dans d’autres dimensions et nous y rejouons de nouveau les même aventures : Roméo et Juliette, Le Titanic, Star Wars, Matrix, revu toujours et encore dans un autre décor.

En écoutant les musiques Pop Rock choisi par Michael, je ressens la vie : ces jeunes chanteurs sont amoureux, plein de vie, débordant d’énergie.

Les jeunes sont encore vivants car ils n’ont pas encore beaucoup de mémoire, de trauma : tout est frais et l’espace est encore vierge. Comme si nous avions chacun le livre de notre vie à remplir, à écrire.

Et plus le temps passe, plus nous écrivons ces pages.

Les pages du livre de notre vie

Avec toi, je veux écrire

Mon amour, mon ami, ma vie.

Et je ressens la perspective divine à travers l’humain : je suis Dieu mais je suis aussi ce jeune homme, cette jeune fille, derrière ce personnage, en réalité, c’est Dieu lui même qui se vit à travers nous, nous n’existons pas.

Avec ses attentes, ses peurs, ses envies, ses plaisirs. À la fois tout cela n’a aucune importance, et à la fois, fou d’histoires et de personnages, je vis à travers eux. Je dis bien “Je” car à cet instant, je suis en mode Bouddah, je suis l’univers, je suis la conscience cosmique, je suis l’éternel et l’éternel est moi…

Tel un grand jeu vidéo, je vis à travers 7 milliards d’histoires entremêlées, mais quel pied !!!!

“Que la vie est belle,

que la vie est magnifique :

La vie est belle,

mais ils ne s’en rendent pas compte,

ils sont Dieu,

mais ils ne le savent pas.” Kundun

 

“Chaque moment est magique, chaque moment est sacré,

nous sommes la vie,

et la vie est nous.

Pris par leur jeu de rôle,

ils se sont tellement oubliés,

qu’ils n’existent plus.” Kundun

Une des principales choses qui compte pour le divin, c’est l’expérience de la première fois, du moment présent. Revivre l’amour, le merveilleux, le sensible, l’unique, l’extase. Car dès la deuxième fois, il y a une perte et une diminution de l’intensité, du plaisir, du bonheur.

Le corps, par le mécanisme d’effacement de l’oubli, c’est à dire d’intégration des mémoires passées fini par se programmer et par se rappeler.

Le concept d’“effacement de l’oubli” est particulièrement nouveau pour moi, jamais lu nulle part, et pourtant c’est un enseignement clé de l’éveil. Nous n’apprenons pas en réalité, nous effaçons l’oubli. Incroyable !

Pour cette raison nous pouvons intégrer très rapidement certains ouvrages. Et lorsque nous pouvons nous rappeler de tout, c’est que nous avons expérimenté la réalité que nous sommes Dieu, que tout l’univers est nous, que ce monde, que cette vie est notre expérience, et qu’au fond de nous, nous savons que nous sommes tous un.

Ce qui était génial la première fois, l’est un peu moins la deuxième fois, puis encore moins la troisième fois, etc.

Sauf si l’on oubli.

Le processus de la mémoire permet de revenir là où l’on a laissé la scène la dernière fois. Ce mécanisme fonctionne pour tout dans l’univers : intégration = mémorisation = effacement de l’oubli = rappel = éveil.

Dans ce Samadhi, je suis tout de suite passé en mode “laughing bouddha”, mais avec un corps physique beaucoup plus entrainé pour tenir le choc de la puissance, du coup il y avait l’extase, le sourire et le bonheur, mais je n’étais pas mort de rire comme la dernière fois, j’ai ainsi pu profiter d’avantage et recevoir de beaucoup plus de prises de conscience.

12 heures après l’extase cosmique, la transition est plus facile aussi. Le fait que nous sommes tous Dieu est déjà intégré depuis 3 semaines.

Nous sommes passés maintenant à un autre stade de compréhension : chaque moment est magique, chaque instant est sacré.

La vie est d’une beauté inouïe.

Chaque musique, chaque être, tout est beau en réalité à qui sait regarder.

Pendant que les musiques jouaient, je comprenais qu’il y avait un lien entre les couleurs, les formes visuelles et les musiques. Comme si les formes visuelles étaient de la musique vue selon une autre perspective ou selon un autre mode de conscience. En fait la musique peut être vue graphiquement et vice versa. L’auditif, le visuel, le toucher : tout est l’expression et la perception d’un univers.

Avec cette expérience, une énorme confiance en moi est venue, suite aussi au travail sur les chakras 1 2 et 3.

Je sais qui je suis, je n’ai jamais autant su “qui je suis” : je suis la lumière, la vie, l’amour, le bonheur, la joie, l’expression de tout ce qui est amour, je suis la présence. Cette réalisation, même temporaire est magnifique et inoubliable.

La prochaine fois, je choisirai toutes les musiques car les musiques sont comme des chemins permettant d’explorer des parties de nous-même. Comme je sais ce que j’aime comme musique et qui je suis, je ferai une “Play List” adaptée.

Ah oui, concernant l’ombre : c’est confirmé, la lumière dissous l’ombre. Qu’on ne me fasse plus perdre de temps avec de l’ombre qui n’existe pas dans mon univers. Désolé, il n’y a pas d’ombre dans l’âme universelle, pourquoi est-ce si difficile à comprendre ? L’ombre est la croyance que quelque chose est séparée de nous, mais rien n’est séparé de nous en réalité.

“Je me suis rappelé que j’étais l’univers.” Kundun

Bien sûr, il y a de tout dans l’univers, mais nous avons chacun la liberté de choisir ce que nous voulons autour de nous. Autant dire que certain aspect de l’univers peuvent être très ennuyeux, d’autre plus “fun”. Pourquoi perdre son temps avec l’ennui quand on peut croquer la vie à pleine dent ?

Je sais qui je suis et l’augmentation de la force va me permettre de mieux diriger mon destin.

Des chemins s’ouvrent à nous à chaque instant : nous sommes libres de choisir les gens, de choisir les chemins en fonction de nos aspirations.

La génération de la DMT par la glande pinéale lors des méditations, les cérémonies shamanique sacrée, sont des portes permettant d’accéder à l’entièreté de ce que nous sommes. Nous sommes tous différents et il est illusoire de croire que nous sommes tous identiques. À la fois nous sommes un, et à la fois chacun d’entre nous possède sa propre perception de l’univers, ce qui crée des spécificités, ce qui crée des goûts.

Les autres “nous-même” ne sont que des Dieux ayant d’autres expériences à partager.

“Je sais qui je suis,

je sais ce que je veux partager,

je suis infiniment libre,

rien ne peut m’attacher”

À la fin de la cérémonie je me suis un peu endormi pendant deux heures.

Au réveil, j’ai revu la bande annoncer du film “Man of steel”, et de “Cloud Atlas”, puis écouté les musiques “paradise” de “cold play”, “everything” de Muse. Grosses émotions, pleurs, la vie est trop belle, tous mes sens sont multipliés par 1000.

Puis je comprends : ma voix a changé, je comprends que toute l’âme est vraiment dans la voix. En écoutant réellement, nous nous connectons à l’âme d’un chanteur, d’une chanteuse.

Pour conclure, cette séance donne une force incroyable : affirmation de soi, alignement sur ce que veut mon être divin, tout est limpide, clair, évident.

La vie est faite pour être ultra “fun”, drôle, dans la joie, dans le bonheur, Bentiho Massaro étant un des plus beau représentant de la nouvelle génération d’éveillé.

Je sais qui je suis,

Je sais que je suis,

Je sais qui je suis,

Je me rappel,

Je suis la vie,

Je suis l’espoir,

Je suis l’amour,

Je suis le fun,

Je suis la joie,

Je suis l’expression de ce qu’il y a de plus beau,

Je suis Dieu, avec toi

Je suis le paradis,

Et ce que je suis, je vais l’exprimer

 

Après l’expérience :

10 heures après, le Samadhi revient si je ferme les yeux, et si je mets des musiques de vie.

Une intégration s’est effectuée, je suis resté au 50.000 ème étage !!!

L’écart de conscience entre le premier et deuxième Samadhi et “maintenant” sont en train de se mélanger. Je comprends que plus il y aura de Samadhis, plus je resterai en Samadhi.

En même temps, je sens que la musique est la clé de mon intégration. L’émotion aussi.

L’émotion, la musique, permettent de vivre pleinement des expériences, les expériences transmises, les mots et les messages pas si cachées que cela.

Je m’éveille un peu plus à chaque fois que j’intègre une expérience, que j’écoute une musique, que je vois un film, et je grandis à une vitesse exponentielle !

En fonction de ce que l’on veut intégrer dans son propre univers, on peut choisir des films, des musiques. Sachons choisir…

Cela permet la mémorisation, c’est à dire le rappel de ce que nous avons déjà vécu.

Ce n’est pas de la mémorisation mais du rappel de mémoires oubliées, vécues, ailleurs.

Bien sûr on adapte les expériences à notre vie actuelle mais beaucoup d’énergies sont déjà développées et accessibles par les films et les musiques.

Quand on est Bouddha, quand  on est en mode “éveillé”, ce qui change, c’est qu’on peut télécharger ce que l’on veut et l’intégrer à vitesse très rapide. Il y a une vitesse d’intégration augmentée.

Par le canal de la voix, j’écoute et j’entre en extase, téléchargeant l’expérience du chanteur, intégrant dans mon corps, dans mon univers l’expression de l’autre : sa musique, sa voix, tout son univers.

“Je me rappelle que je suis l’autre, quand dans sa voix, je meurs.” Kundun

Je l’écoute, et je meurs car je disparais, car je deviens lui, moi.

La porte est restée ouverte et va rester longtemps ouverte.

Il y a d’une part l’ego qui dit : je ne suis pas Dieu et je souffre, et d’autre part l’âme, le soi universel, le divin qui dis : “je sais que je suis Dieu et j’entre en extase.”

Que choisissons nous ?

Car tant qu’il y a quelque chose en nous qui dit “non”, qui n’accepte pas la réalité, nous soufrons.

Lundi matin au travail : qu’est ce qui change ?

Une perception plus fine et plus profonde des personnes. Je vois à travers eux : leurs conditionnements, leurs programmations, leurs projections, leurs mécanismes mentaux, tout est vue avec recul.

Le cerveau gauche a pris de la puissance. Je suis plus en forme physiquement : piscine obligatoire pour intégrer l’expérience. Aussi : fin du jeune liquide, plus grande énergie et force, assurance.

Je sais qui je suis : Dieu incarné dans un corps d’homme pour mener une vie divine, comme chacun d’entre nous, mais combien peuvent le réaliser, combien peuvent l’assumer, le vivre ?

J’agis localement, mais je sais que tout l’univers est avec moi.

Puis, je réalise : je ne veux plus travailler avec des personnages qui sont trop dans le mental, dans l’ego : j’ai besoin de gens équilibrés, aussi bien cerveau gauche que droit.

Je suis devenu beaucoup plus exigeant, le besoin de perfection a encore augmenté.

“La beauté et la perfection sont une nécessité divine” Kundun, Septembre 2013

Plus nous intégrons notre divinité, plus nous avons besoin de perfection. C’est comme si le monde devait exprimer ce que nous sommes. Comme si le beau et le parfait devenaient une nécessité, partout, tout le temps.

Kundun / Kunzang, septembre 2013 Samadhi 2

 

L comme Lignes de force

Lignes de force. Comment se libérer des souffrances

Le monde est une somme de systèmes qui se chevauchent, qui s’imbriquent les uns les autres.

Lignes de forces

Dès que nous naissons, dès que nous existons, automatiquement, nous faisons partis de plusieurs systèmes, que nous le voulions ou pas, que nous en ayons conscience ou pas.

Le divin est un grand joueur, un passionné de systèmes, de jeux vidéo. Nous pouvons considérer le monde comme une somme de systèmes interconnectés.

Comprenons que chacun d’entre nous est soumis à de gigantesques forces, dont nous n’avons même pas connaissance.

Projetons notre conscience depuis cette perspective divine et comprenons l’environnement dans lequel nous sommes.

Tout d’abord, en nous incarnons sur terre, nous nous soumettons aux forces de la planète terre : le karma de la terre, et donc les effets de toutes les causes qui ont eu lieu depuis le commencement de l’humanité s’imposent à nous. En quelle année sommes-nous ? Quelle est l’actualité ? Comment va la planète ? Quel est l’enjeu actuel macro-économique de la terre ?

Comprenons que le karma de la terre en 2013 n’est pas du tout le même que celui de l’an 1000. Nous sommes actuellement dans une période post moderne où les changements vont à une vitesse folle : changement technologique, changement de la conscience, changement idéologique, changement économique.

Ensuite, chacun d’entre nous, en fonction de son lieu de naissance, a été conditionné par son pays : lois du pays, culture, mode de pensées, coutumes, etc…

Sans nous en rendre compte, nous sommes dès le départ soumis au karma du pays dans lequel nous naissons : est-il en paix ? En guerre ? Avec qui ? Quelles sont le règles ?

Quels sont les enjeux de ce pays ? Quelle est son histoire ? Puis-je en sortir ? Quelle est ma liberté ? Pourquoi ne suis-je pas libre ?

Chaque pays est un système dans un système. Chaque pays est un “balancier” au sens transurfing (cf livre) du terme. Un Un peu comme dans le film Matrix, nous naissons dedans, puis nous sommes y sommes exploité.

Bien sûr, du point de vue d’un état, nous n’existons pas en tant qu’individu mais en tant que “cellule” du pays. Une cellule devant rapporter quelque chose. Si nous ne respectons pas les normes, règles et loi, nous serons bien sûr “rééduqués” ou enfermé ou éliminé. Par exemple de nombreux pays ne respectent pas les libertés individuelles. La constitution des Droits de l’homme et du citoyen de 1789 n’est par exemple pas reconnue partout. En général, les médias, la culture, et toute la société environnante se charge de nous enfermer dans un moule, dans une prison où nous allons participer de grès ou de force à la société.

Bien sûr, nous allons avoir l’illusion d’être libre, de pouvoir choisir notre destin, nos actions.

En réalité, ils sont juste le fruit de nos conditionnements.

Il suffit de regarder un film à la télévision pour se rendre compte du modèle social qui nous a programmé : une femme, deux enfants, un chien, un pavillon, un job bien payé où nous sommes salarié.

Être des robots, des robots bien sages qui payent leurs impôts et qui consomment le plus possible, quitte à s’endetter, de façon à être le plus possible “engagé” et “tenu” par le système.

Avec une charge familiale, des dettes à rembourser, un patron qui menace de nous virer, quel choix ? Quel choix avons-nous réellement ?

Plonger dans l’action et dans les réactions du matin au soir, avons-nous le temps de prendre du temps pour nous afin de méditer, de faire une pause, de nous arrêter ? Nous jouons à être des robots jusqu’à en tomber malade, rempli de stress, pourquoi ? Pourquoi ?

Aussi, nous sommes entourés de milliards de personnes, autres robots pris dans le système qui vont jouer leur jeu de robot, c’est à dire qui vont nous démontrer à chaque seconde, que c’est ça la vraie vie, qu’il n’y a rien d’autre. Que le bonheur, c’est consommer, consommer, consommer, des produits et services qui prennent 80% de nos revenus.

Aussi, une deuxième couche, une deuxième force, un deuxième hologramme qui s’imbrique dans le premier est la notion de famille : nous appartenons à une famille, ou à des groupes.

Je fais partie des Durants, nous sommes “boulanger” de père en fils depuis 3 génération. A aucun moment nous n’avons eu le choix de notre métier, de nos conditionnements familiaux. Le karma familial, c’est à dire tous les effets de causes familiales s’imposent à nous. Depuis notre plus jeune âge, la famille nous programme un métier, parfois une passion.

Dans certaine famille, la pression familiale peut être énorme, que ce soit pour assumer ses passions, ses tendances sexuelles, ses capacités créatrices. De nombreux conflits peuvent apparaître. (cf. le film “Le cercle des poètes disparus”)

Aussi, nous héritons de tous nos traumatismes familiaux : conflits, agressions, manipulations qui ont pu se transmettre de génération en génération. D’où viennent les traits de caractère d’après vous ?

Mais ce n’est pas tout, en plus des conditionnements sociétaux et familiaux, nous pouvons nous retrouver dans des groupes de consommation, dans des systèmes de croyances religieuses : catholique, protestant, musulman, hindouiste, etc. En fonction du pays et de la famille de naissance.

Programmer à croire en un Dieu, nous nous apercevrons à un moment, dans cette vie ou dans une autre, qu’en réalité il n’y a qu’un seul Dieu, qu’il n’y a pas de pays, qu’il n’y a que l’illusion du groupe, que nous sommes tous de la même famille finalement, que nous sommes tous un.

Pire, nous nous rendrons compte qu’il n’y a qu’une seule âme vivant à travers 7 milliards de corps, de cellules, qui chacune ont l’impression, la perspective d’être individuelle.

S’ajoute à tous ces groupes des milliers d’autres groupes et d’autres univers : ceux qui aiment le foot, ceux qui aiment telle communauté, ceux qui font partie de telles professions, ceux qui sont passionnés de voiture, etc.

Les médias, et notamment la télévision, jouent le rôle sans s’en apercevoir de grosse machine à programmer, à conditionner. En propageant des modes de vies, des modes de pensées, de façon sournoise et dès notre plus jeune âge, la télévision nous explique ce que nous devons penser, acheter. Quelle illusion !

Conditionnés, nous faisons partis de plusieurs systèmes ou groupes de conscience, nous sommes ainsi soumis à leurs lignes de force.

Nous aimons telle marque, nous sommes client de telle société.

Si un pays entre en guerre, une énergie de destruction va s’imposer à nous. Si nous sommes dans une entreprise et qu’un concurrent nous attaque, toute l’entreprise va être soumise à un stress, va devoir s’adapter. Si dans notre équipe, le patron change, c’est tout notre environnement de travail qui change. Si nous tombons amoureux, que nous changeons de conjoint, c’est un nouveau karma familial qui va s’imposer à nous. Si quelqu’un dans notre famille se marie ou divorce, nous sommes impactés aussi.

Car soyons lucide, ne nous y trompons pas : nous subissons de plein fouet le karma, c’est à dire la somme des effets des lignes de forces que nous choisissons ou qui s’imposent à nous. Le choix du pays dans lequel nous vivons, le choix de la société dans laquelle nous travaillons, le choix du conjoint, le choix de faire des enfants ou pas, tous ces choix nous emportent dans un karma collectif.

Pouvons-nous prendre conscience de tous ces univers, de toutes ces lignes de forces ?

Cultiver les émotions positives

Pouvons-nous comprendre que la déprogrammation totale de notre être, c’est à dire la dissolution de l’égo, du personnage que nous avons cru être amènent vers une liberté, infinie ?

Car oui, l’éveil spirituel, le déconditionnement est la clé des champs. Pour s’évader, pour devenir libre, il suffit de ne plus exister en tant que robot, il suffit de prendre conscience que nous ne sommes pas des personnages mais que nous sommes des êtres divins et créateur. Nous ne sommes ni français, ni chinois, ni américain. Nous ne sommes pas des hommes ou des femmes, nous ne sommes pas jaunes, blancs ou noirs, ce que nous sommes est bien plus que cela.

Nous ne sommes pas différents les uns des autres, nous aspirons tous au bonheur dans le fond. (cd Dalaï Lama sur le bonheur).

Faisons une pause, méditons, sachons nous déprogrammer, comprenons nos conditionnements afin de mieux les dissoudre.

Attention, ce texte n’exprime pas un rejet des systèmes ou des conditionnements, juste une prise de conscience que nous sommes enfermés dans des prisons, chaque système étant une forme d’emprisonnement s’il n’est pas véritablement choisit, s’il n’est pas vécu en conscience.

Comment s’évader, comment sortir, comment devenir libre si nous ne comprenons pas d’abord que nous sommes prisonnier ?

Comment accéder au non attachement si nous ne comprenons pas que nous sommes attachés à un système.

Ce texte est très libérateur, il peut vous faire comprendre que votre vie n’est peut-être pas votre vie véritable. Votre vie est-elle celle de votre robot, personnage ou celle de votre âme ?

Qu’il y a-t-il au fond de vous ? Qu’est-ce qui vous touche vraiment ?

Avez-vous choisi votre pays ? Avez-vous choisi votre famille ? Avez-vous choisi votre métier ? Avez-vous choisis tous vos amis ? Avez-vous réellement choisit votre conjoint ?

Qu’avez-vous choisi ?

Quelles sont les lignes de forces qui se sont imposées à vous ? Êtes-vous satisfait et heureux de votre vie actuelle ? Il y a-t-il quelque chose à changer ?

L’éveil, c’est aussi se rendre compte et prendre conscience de toutes les réalités : économiques, sociales, politiques, amoureuses, idéologiques, philosophiques, spirituelles.

L’éveil amène vers une plus grande liberté puisque l’éveil déconditionne.

Comment être heureux sans savoir qui nous sommes réellement ?

Comment devenir libre si nous restons collés dans ce personnage que la société nous a construit ?

Comment s’évader ? Comment voir l’invisible et sortir de la Matrice ?

Comment être soi ?

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“Cherches et tu trouveras” ,”Demandes et on te répondra”, “Frappes et on t’ouvrira” Jésus

 

Je vous souhaite d’aller au fond de vous-même,

Je vous souhaite d’atteindre le bonheur,

Je vous souhaite de réaliser ce qui vous fait vibrer,

Je vous souhaiter de tomber amoureux,

Et d’aimer la vie,

À l’infini.

 

Kunzang, le 3 octobre 2013

Même si

Même si

Je n’existe pas,

Même si

Ce personnage n’est qu’un rôle,

Même si

Ce monde n’est qu’une illusion,

Même si

Le film de notre vie n’est qu’une comédie,

Même si

Tu n’existes pas non plus,

Même si

Tout ceci…

 

Il était une fois,

Même si,

Toi

Et moi.

 

Alors la vie,

Alors le jeu,

Alors ici,

Alors maintenant,

Ici,

 

Le meilleur

De la vie,

Le meilleur

De l’amour,

Le meilleur

Des rires,

Le meilleur

Des pleurs,

Le meilleur,

D’ailleurs,

 

Je vis

J’explore

Je suis

Je grandis

 

Parce que je suis,

Ce que je suis,

Parce que je sais,

Qui je suis,

Parce que tu es

Moi,

Parce que je suis,

Toi,

Parce que je suis

Lui,

Parce que nous sommes

Elle,

 

Parce que le film,

De notre vie,

Est merveilleux,

Quand dans tes yeux,

Je,

Peux,

 

Kunzang Gyamtso, Octobre 2013

A comme Amour

Il t’aime

“Ce n’est pas moi qui t’aime,

C’est Dieu qui t’aime à travers moi,
Et comme il est l’infini,
Il n’a pas d’autre choix que de t’aimer,
Infiniment.”
Kunzang Gyamtso, Octobre 2013

R comme règle, C comme croyance

Parce que nous avons chacun des perceptions et des compréhensions différentes de la réalité, nous ne sommes pas tous soumis aux mêmes lois, ni aux mêmes règles.

Nous avons chacun notre univers, nos dimensions.

“Nous avons chacun notre univers, nos dimensions.”

A chaque prise de conscience, à chaque nouvelle compréhension, à chaque fois que nous nous rappelons, nous entrons dans un nouvel univers, dans une nouvelle dimension. Notre champ de conscience augmente et de nouvelles perceptions apparaissent : nous avons chacun notre univers,  nos dimensions.

Nous avons l’illusion d’être au même endroit mais pas du tout. A la fois nous sommes tous un, et à la fois nous expérimentons chacun un univers personnalisé. Même si de nombreuses lois et règles sont communes, chaque univers est aussi différentié, soumis à ses propres lois, ses propres règles.

En fonction de nos compréhensions, de notre évolution, nous construisons nos lois en temps réel, c’est magnifique et à la fois cela peut se révéler très impactant pour nos vies : ce qui est “vrai” pour nous se transforme rapidement en réalité. (A lire, les livres de Seth)

Nous construisons littéralement notre réalité, au départ par nos croyances et nos conditionnements, ensuite par notre compréhension de la nature de la réalité.

Kunzang, Octobre 2013

I comme Intensité

Plus nous sommes capables de vivre dans l’intensité,

De l’instant,

Plus nous pouvons être ici,

Maintenant,

Ce que nous sommes

Réellement.

L'intensité de la vie

Plus nous pouvons nous concentrer

Ici

Et maintenant.

Plus nous nous rendons à la présence,

Plus nous laissons tous nos sens,

Vivrent ce qui se passe ici,

Dans l’instant,

Plus nous sommes là,

Vivants,

Et plus c’est le divin qui à travers nous,

Se vit.

Plus nous laissons le personnage,

Plus nous laissons,

L’automate, le robot, vivre à notre place,

Plus c’est lui, qui prend,

L’espace.

Dissolvons le robot,

Déprogrammons l’automate,

Afin que tout redevienne vivant,

Afin que tout redevienne magique,

Pour que chaque fois,

Redevienne,

La première fois.

Pour que chaque mouvement,

Redevienne sacré.

Nous sommes l’être divin qui se cache derrière le robot,

Sous l’automate.

Et c’est uniquement dans l’instant,

Dans la présence de ce moment,

Que ce que nous sommes peut vivre,

Réellement,

Laissons notre âme se libérer,

Laissons-la vivre.

Libérons-la du passé

Libérons-la du futur.

Arrêtons le mode automatique.

Pouvons-nous sortir des schémas ?

Pouvons-nous vivre,

Ici et maintenant ?

Sentons la présence de la vie.

Je suis.

Kunzang, Septembre 2013

P comme Privilège

PrivilègeTu respires,

Tu vis,

Tu bouges,

Tu marches,

Tu regardes,

Tu chantes,

Peux-tu comprendre,

Le privilège,

Que je t’ai donné ?

Peux-tu comprendre,

Le privilège,

Que je me suis donné ?

A travers toi,

Je vis,

A travers moi,

Tu vis,

Le privilège,

De notre vie.

Kunzang, Septembre 2013

M comme Morts

Combien de morts ?Combien de morts,

Pour comprendre,
Qu’un noir,
Vaut bien un blanc ?
Combien de morts,
Pour comprendre,
Qu’un rouge,
Vaut bien un blanc ?
Combien de morts,
Pour comprendre,
Que l’esclave,
Était ton frère ?
Combien de morts,
Pour comprendre,
Qu’une femme,
Vaut bien un homme ?
Combien de morts,
Pour comprendre,
Qu’un gay,
Vaut bien un hétéro ?
Combien de morts,
Pour comprendre,
Que ton Dieu,
Était aussi mon Dieu ?
Combien de morts,
Pour comprendre,
Qu’il n’y a jamais eu,
De pays ?
Combien de morts ?
Combien de morts ?
Combien de morts ?
Pour comprendre,
Que je suis,
Toi.
Kunzang, Septembre 2013 (Suite au film Majordome)

D comme Destin

Je suis ton destin,

Je suis ton chemin,

J’écoute,

Ce que tu décides,

Je réagis,

À ce que tu choisis.

Je suis ton destin, je suis ton chemin

A chaque instant,

Tu peux choisir,

A chaque moment,

Tu peux agir.

Tu es libre,

Car tu es moi.

Tu es libre,

Car tu es Dieu.

Je suis ton destin,

Et je n’ai d’autre choix,

Que d’accomplir,

Ce que tu décides.

Comprends bien,

Tu es le seul,

A décider,

De ton chemin,

Tu es le seul,

A décider,

De ton destin.

Kunzang, Septembre 2013

M comme Miroir

Témoin de mon propre reflet,

Je sais bien que ce monde,

N’est qu’un grand miroir.

M comme Mirroir

J’exprime mon amour,

Puis je le reçois.

J’exprime ce que je suis,

Et l’univers s’adapte.

Rien de ce que je vis,

Est étranger à ce que je suis.

Tout est l’expression,

De mes choix.

Chaque détail,

Chaque reflet,

Chaque situation,

Chaque être,

Chaque lieu,

Est l’effet,

Des causes choisies.

L’univers évolue,

Au grès de mes changements,

Au grès de mes choix.

Je vis 7 milliards de scénarios,

Qui chacun,

Évoluent, au grès,

De mes prises de consciences.

J’expérimente la guerre,

J’expérimente la paix,

J’expérimente la haine,

J’expérimente l’amour.

L’univers s’adapte à tous mes désirs, en temps réel.

Je peux tout essayer,

J’explore toutes les perspectives,

Je vis,

Tous les points de vue.

Toute les polarités, toutes les dualités,

Me sont accessibles.

Amour infini, haine infinie,

Bonheur infini, souffrance infinie.

Je suis tout,

Et tout est moi.

A la fois,

Je suis le grand jeu vidéo,

Et à la fois,

Je vis chaque personnage à l’intérieur du jeu.

Voilà,

Ce que je suis,

Voilà,

Ce que nous sommes,

Voilà,

Ce que,

Tu,

Es.

Kunzang, Septembre 2013

La banalisation de la vie

Ce soir, j’ai cinq ans.

Je vois tout avec les yeux d’un enfant de cinq ans,

Tout est magique, tout est sacré.

Comment ai-je pu oublier ?

Pourquoi avons-nous oublié ?

Ce soir J'ai cinq ansLa banalisation de la vie est l’un des plus grands mal de notre société.

Tout a été banalisé : la rencontre de l’autre, la communication avec l’autre, la découverte de l’autre.

La découverte, les gestes quotidiens.

Se nourrir, se laver, se rencontrer,se parler, se regarder, se toucher.

Nous avons tout banalisé,

Alors qu’en réalité, notre monde, notre univers est magique.

Nous sommes entourés de beautés, de magies, de sacré et nous ne le voyons plus.

Je suis redevenu un enfant, je redécouvre la magie de la vie.

Toutes ces premières fois, me ramènent à la vie.

Son regard, un baiser, une caresse, tout redevient nouveau.

Comme si je n’avais jamais vécu, j’ai été transporté dans l’univers de première fois…

Comme si j’avais perdu la mémoire, je redécouvre,

La vie.

En réalité, si l’on s’éveille à nos sens, si l’on retrouve notre cœur d’enfant, si l’on se déprogramme,

Il est tout à fait naturel, de redevenir,

Vivant.

Pouvons-nous, par des prises de conscience, par l’écoute de notre être profond,

Redevenir,

Ce que nous sommes réellement ?

C’est à dire Dieu dans un corps d’homme ou de femme.

Il n’y a jamais eu d’humain sur terre. Il n’y a que des Dieux incarnés dans des corps humains.

L’essence même de notre être est divine.

Nous l’avons juste oublié, momentanément.

Nous sommes des machines à vivre des comédies humaines.

Nous incarnons le relatif sur terre alors que nous sommes des êtres absolu.

Éveillons nous, éveillons nous à la nature divine qui se cache en nous.

Pourquoi ?

Pour mieux vivre, pour mieux être, pour développer l’infini dans le fini, pour réaliser notre potentiel.

Pour le fun, pour créer quelque chose de nouveau.

Pouvons-nous retrouver le sacré, le merveilleux, le sensible ?

Pouvons-nous arrêter de courir afin de vivre dans le moment présent ?

Cessons de banaliser la vie. Chaque instant est sacré, chaque instant est divin, restons dans cette présence, restons dans le cœur,

Et contemplons les reflets,

De notre être,

A travers,

L’univers.

Kunzang, Septembre 2013

R comme Rien

Je ne suis,

Rien.

Je n’attends,

Rien.

Je ne veux,

Rien.

Quelque chose,

Vit,

A travers ce corps,

Quelque chose,

Ris,

A travers cette bouche.

Quelque chose,

Pleure,

A travers ces yeux.

Mais je ne suis,

Rien.

Que sa volonté soit faite,

Et non celle de l’égo,

Que sa volonté soit faite,

Et non celle du personnage.

C’est marrant,

Mais quand je disparais,

Quand je ne suis plus rien,

Quand il n’y a plus rien,

Ne reste plus que le tout,

Sous-jacent de l’univers,

Espace, lorsqu’il ne reste plus rien.

Là, il se dévoile,

Là, il apparait.

Quand je ne suis plus, quand le petit “je” disparais,

Alors je comprends et je réalise,

Ce que je suis.

Je suis le père,

Je suis la mère,

Et le père est moi

Et la mère est moi,

Et nous sommes tous

Un.

Kunzang, Septembre 2013

Je suis

Je suis la vie,

je suis l’abondance,

je suis la connaissance,
je suis le beau,
je suis l’harmonie,
je suis le juste,
je suis le vrai,
je suis l’espace,
 
toi.
 
Kunzang Août 2013

V comme Vivant

Nous sommes vivants !

Nous sommes vivant

Pouvons-nous réaliser à quel point ceci est miraculeux ?

Nous pouvons respirer, toucher, regarder, sentir, bouger.

Nous pouvons vivre, interagir avec le monde, avec l’univers.

Dieu incarné dans un corps d’homme, de femme, voilà ce que nous sommes.

C’est incroyable, fantastique, miraculeux, sacré…

Comment avons-nous pu oublier cela ?

Nous sommes vivants ! Vivant vous dis-je !

Ce cadeau est divin : “Je t’ai donné la vie, que m’as-tu apporté ?”

Nous avons tout oublié : notre nature divine, le sacrée, le cadeau de la vie.

Une grande partie de nos compatriotes fonctionne comme des robots, mais où est la magie ?

Que reste-t-il du sacré, de la vie ?

Que reste-t-il de l’amour ?

Que reste-t-il de la vie ?

La vie, ce n’est pas avoir une vie triste et ennuyeuse, emprisonné par l’ego ! Non, ce n’est pas ça la vie.

La vie, c’est le fun, la joie, l’amour, l’humour.

La vie est belle. Pouvons-nous nous rappeler de ce qu’est la vie ?

Quel choc faut-il pour se rappeler ? Une expérience de mort imminente ? Une méditation profonde ? Un poème ? Un film ? Un livre ? Un samadhi ?

Je vous le dis, nous sommes la vie.

Rappelons-nous, rappelons-nous.

Rappelons-nous de ce que nous sommes, afin de vivre.

Sortons de nos prisons:

“Je suis un hacker qui s’est hacké lui-même.” Kunzang 2011

Hacker, comprendre l’invisible, vivre, sentir le mystérieux, le divin, le sacré, voilà ce qu’est la vie.

Et si les jeunes le comprennent intuitivement, suivons les ! Qu’ils nous accompagnent, qu’ils nous montrent la voie.

Rappelons-nous que ce sont eux nos maitres, qu’ils peuvent nous éveiller.

Écoutons les, ils ne sont pas encore programmés.

Nous sommes vivants, cette simple réalité peut-elle suffire à nous rendre heureux ?

Elle le devrait non ?

Si cette simple réalité ne suffit pas à nous rendre joyeux, heureux, posons-nous la question : pourquoi ?

attitude

Oui, pourquoi cela ne nous suffit-il pas ? Et surtout : qu’est ce qui en nous empêche d’être heureux par ce simple fait ?

Car en réalité, le simple fait d’être vivant, de respirer, d’être présent avec la vie, tout autour de nous, est plus que suffisant. Ce cadeau divin, si nous pouvons le réaliser et sacré. Il est l’essence même de la vie.

L’ego, le personnage que nous ne sommes pas, trouve toujours tout un tas de raisons pour ne pas être heureux, alors qu’en réalité, le Dieu que nous sommes a déjà tout en lui.

Le merveilleux, le sensible, c’est justement cette incarnation, cette capacité à être : des milliards de cellules se reproduisent, à chaque instant. Rien que 100 milliards dans notre cerveau. Des organes, des fonctions, une machinerie formidable a été mise à notre disposition.

Cette machine sacrée qu’est notre corps est l’un des plus beau cadeau que nous nous sommes donné. Pouvons-nous le percevoir ? Le cadeau de l’incarnation pour jouir du monde de la matière.

Non seulement nous sommes Dieu, mais aussi, nous sommes un dieu puissant, amoureux, parfait, juste, bon et extraordinairement généreux. Bien sur, ce Dieu incarné est souvent recouvert d’un égo, d’un personnage plus ou moins dense.

Comment certains peuvent il ne pas respecter leur corps ? Et notre corps à tous, la planète terre ?

Sacrilège, sacrilège, ne les laissons pas faire, même s’ils ne savent pas ce qu’ils font, même si nous leur pardonnons, ne les laissons pas nous détruire.

Partout dans le monde, des organisations se développent pour défendre les plantes, les animaux, les hommes.

La vie est sacrée, miraculeuse, précieuse. Elle est l’expression de notre profondeur d’âme, elle est l’expression du divin.

Sachons la comprendre.

Nous sommes le miracle de la vie, et nous sommes, nous, les dieux incarnés en homme, l’espèce qui a le plus de responsabilités.

Nous agissons sur la nature, nous réorganisons la vie. Sachons en être digne.

Rappelons nous ce que nous sommes, rappelons-nous que nous sommes un.

La séparation est totalement illusoire. Nous sommes les plantes, les animaux, les minéraux, les hommes, nous sommes tout. Plus que reliés, nous sommes chacun une cellule d’un seul et même organisme : la planète terre.

Nous sommes à la fois la conscience cosmique, mais aussi des cellules de la planète terre. Nous sommes vivants, nous agissons, nous nous reproduisons et nous vivons.

Certaines cellules détruisent la nature, d’autres la soignent. Que choisissons-nous ? Sommes nous des cellules de guérison ou des cellules cancéreuse ?

Quel monde voulons-nous laisser à nos enfants, qui en réalité ne sont que nos réincarnations futures ?

L’univers est extraordinairement juste, nous nous réincarnerons dans le monde que nous aurons laissé.

Nous sommes co-responsables de toutes nos actions et inactions.

Nous sommes infiniment responsables de tout ce qui se passe.

Plus notre niveau de conscience est haut, plus nous avons des capacités à changer les choses, plus nous sommes responsables, et plus nous devons agir, chacun à notre niveau, autour de nous.

Un sourire, une blague, une lumière dans les yeux, à chaque moment, nous pouvons tous agir.

Pas besoin d’être président du monde pour agir ! Il suffit de grandir en conscience.

Il y a la notion de masse critique. Plus il y aura d’êtres qui voudront s’éveiller, grandir en conscience, plus la terre sera belle. Plus le vivant pourra vivre, s’épanouir.

A ceux qui sont tombés sur ce texte par hasard (lol), sachez que vous avez une mission.

Prenez conscience, par ce texte, que votre présence, que votre action compte.

Non, vous n’êtes pas seul. Nous sommes des milliards à ressentir cette nécessité de vie.

Même si parfois la vie semble difficile, gardons courage, gardons la foi. Nous apprenons de chacun de nos choix. La somme cumulée de tous nos choix s’appelle le monde dans lequel nous sommes maintenant.

Chacun d’entre nous a réellement la possibilité d’agir dans le réel. Il suffit d’avoir l’attitude juste, l’attitude d’amour, de partage, de joie. Il suffit de laisser parler le cœur, de dissoudre l’ego, de dissoudre le personnage.

Nous n’avons plus besoin du personnage, nous avons besoin de laisser le divin s’exprimer à travers nos corps.

Ensemble, nous sommes la vie.

Sachons en être digne.

Je vous aime.

Kunzang Septembre 2013

E comme Expériences

Il n’y a aucune différence entre toi et moi, nous sommes la même substance, la même âme, nous sommes la même conscience, nous sommes tous Dieu.

il n'y a pas de différences entre toi et moi

Il y une seule chose qui crée l’illusion de la différenciation : notre perspective individuelle qui est construite par notre expérience.
Autrement dit, nous ne pouvons voir et comprendre le monde qu’à travers nos expériences personnelles. Nos expériences sont difficiles voir impossibles à retransmettre car au delà des mots. Aussi, nous passons nos vies à essayer de les partager.
Ce sont nos expériences qui ont construit notre perspective, notre façon d’appréhender et de comprendre la vie, l’univers, le visible et l’invisible.
Kunzang Septembre 2013

Je suis

Je suis ces fleurs que j’ai senti,

Je suis ces corps que j’ai caressé,

Je suis ces parfums que j’ai respiré,

Je suis ces kilomètres que j’ai parcouru,

Je suis ces êtres que j’ai aimé,

Je suis cette montagne que j’ai grimpé,

Je suis la mémoire de nos amours,

Je suis tout ce que j’ai parcouru, senti, écouté, goûté, respiré, partagé,

Je suis toutes les musiques que j’ai écouté.

Ce que je suis est si immense que je ne sais plus qui je suis,

Je suis l’amour,

J’aime mes créations qui sont moi.

Ce sont elles qui me créent finalement,

Je ne sais plus qui crée qui car je suis tout,

Au-delà de toutes ces perspectives de moi,

Je suis ce que je suis,

Je suis là, je suis partout,

Je suis.

Kunzang Août 2013

Qui suis-je ? Question / Réponse

La question : qui suis-je ?

plusieurs chemins, plusieurs voies

Souvent, la difficulté n’est pas de trouver la réponse mais de se poser la bonne question, celle qui est la plus pertinente.

Comme la réponse ne peut exister sans la question, comme la réponse fait toujours “un” avec la question, de la même façon que l’observateur et l’observé ne font qu’un, si nous trouvons la bonne question, nous trouvons automatiquement la bonne réponse.

Il est beaucoup plus important de trouver la bonne question que de trouver la bonne réponse à une mauvaise question.

A la question : qui suis-je ?

Si l’on creuse un peu, la véritable question ne serait-elle pas : pourquoi ai-je oublié qui je suis ?

Si nous avons compris que notre âme, que notre essence est immortelle et infinie, alors c’est la bonne question.

Pourquoi n’ai-je pas accès à cette information ?

Réponse : parce que l’incarnation dans l’être humain ne nous permet pas d’appréhender la totalité de la réalité. En effet, c’est en général à travers un chemin spirituel qu’on finit par se rendre compte que nous sommes Dieu, incarné dans 7 milliards d’êtres humains, de plantes, d’animaux, de minéraux, de planètes, de galaxies. Mais la conscience ne peut appréhender que l’aspect “local” de sa présence. Nous ne sommes conscient que de l’endroit où nous sommes, sinon nous ne pourrions pas traiter ces trillons d’informations. D’où finalement l’intérêt de la vie, de l’incarnation : expérimenter et traiter localement, être présent dans le moment et l’espace où nous sommes actuellement.

L’incarnation peut se résumer à un point de vue : le point de vue, la perspective de celui qui expérimente dans ce corps d’être humain par exemple.

Nous sommes tous la conscience infinie, mais par un processus de dualité, de séparation, nous nous incarnons dans un corps physique puis nous “oublions” momentanément qui nous sommes.

Bien sûr, une expérience de mort imminente, une méditation très profonde, des expériences shamaniques, un éveil de Kundalini, permettent d’accéder momentanément à la réalité de ce que nous sommes. Mais une partie de notre cerveau a pour fonction de séparer, trier, analyser, comprendre, de façon à agir localement.

Si nous restons en permanence dans des états modifiés de conscience où nous sommes l’amour infini, Dieu, la conscience infinie, l’espace, la présence, la paix, la lumière, il n’y a plus rien à faire et plus rien ne se passe.

C’est une idée bien sûr, mais ce n’est pas pour cette raison que nous nous sommes incarnés. Nous sommes incarnés pour vivre, pour participer pleinement à l’univers, c’est à dire pour co-créer.

Cultiver les émotions positives

Notre essence même est création. Nous sommes incarnés pour vivre pleinement ce que nous sommes : un dieu incarné qui crée un monde à son image.

Si l’on regarde attentivement notre environnement, nous pouvons constater que tout ce qui nous arrive est le reflet de nos comportements, de notre état d’esprit.

Nous avons entièrement le choix de sourire ou de faire la tête aux personnes que nous croisons. Nous avons à chaque instant le choix de nous unir ou de nous séparer.

La façon dont résonne le monde est directement en relation avec ce que nous exprimons, ce que nous sommes.

Ce mécanisme fait partie des propriétés intrinsèques de l’univers : nous sommes dans un système vivant qui s’auto-adapte en permanence. Et plus nous comprenons qui nous sommes, plus nous sortons des conditionnements, plus nous pouvons vibrer dans une fréquence d’amour, d’amitiés, et plus nous pouvons co-créer.

Plus nous restons dans l’identification à l’ego, plus nous avons l’illusion de nous séparer des autres.

Alors, à la question “pourquoi ai-je oublié qui je suis ?”, peut être pouvons-nous répondre par : “pour redécouvrir et revivre ce que nous sommes”. La vie est un chemin d’éveil, que nous en soyons conscient ou pas.

Kunzang aout 2013

“J’ai oublié qui je suis pour me redécouvrir”

Kunzang août 2013

P comme Pensées, P comme perspectives

Notre conscience, notre âme est toujours une et unifiée.

Notre conscience, notre âme est toujours une et unifiée

Ce que nous sommes est ce que nous sommes et ne peut avoir de contradiction interne.

Alors que se passe-t-il parfois me direz-vous ?

“Seules les pensées s’opposent”.

Nous avons la faculté de choisir des pensées opposées. Nous avons la liberté totale et suprême, aussi de ne plus être ce que nous sommes. Ainsi, en choisissant des pensées nous pouvons créer et modifier le personnage, l’égo. Nous avons aussi, et c’est ce qui se passe au départ souvent, la possibilité de s’identifier avec ce personnage.

Somme de tous nos conditionnements et de toutes nos pensées, le personnage est un résultat.

Comme 7 milliards d’autres nous participons à ce même jeu de personnage, à ces mêmes jeux de conscience, nous nous retrouvons finalement sur terre avec cette “réalité virtuelle” qui a généré le monde physique que nous voyons.

Nous pouvons choisir des idées, des pensées qui s’opposent si nous le voulons. Parfois certains d’entre nous donnent beaucoup d’énergies à des idées contradictoires, et cela crée de véritables tensions dans l’être. Si nous changeons d’idées très souvent, si nous investissons notre énergie dans des pensées qui s’opposent sans cesse, nous faisons du “sur place” : allons à droite, allons à gauche, avançons, reculons.

Certains sont tellement remplis de pensées opposées qu’ils ne peuvent plus bouger, ni rien décider.

L’univers tout entier répond à nos intentions. Comprenons qu’il se reconfigure à chaque instant pour répondre à notre volonté.

Une des voies est de ne plus choisir de pensées qui s’opposent, une autre est de ne plus choisir de pensées du tout, ou presque plus.

Si, dans le moment présent, on “surrender” à la vie, à ce qu’elle nous apporte, il est tout à fait possible de laisser les pensées s’envoler.

En laissant s’exprimer à chaque instant toute l’expression de notre être, de ce que nous sommes, nous n’avons plus besoin de vivre dans le système “duel” de choix de pensées.

Nous pouvons rester dans la présence du “je suis”, “je sais”, dans l’acceptation de ce qui est. Dans la dissolution la plus grande du faux personnage qui ne vit qu’à travers des pensées, toujours des pensées. Et c’est ce choix de pensées opposées qui perturbent et dépense beaucoup d’énergie.

Une autre solution est de faire des méditations non duelles afin de comprendre que l’opposition entre les pensées n’existe pas réellement.

Ce qui existe, c’est différents points de vue, différentes façon d’appréhender les choses. En réalité, si nous entrons dans une perspective non duelle, nous “savons” qu’aucune pensée ne s’oppose mais qu’elles ne sont que des perspectives différentes en fonction d’où nous plaçons notre conscience.

Toutes les pensées peuvent sembler justes et vraies en fonction de leur perspective. Lorsqu’on sait que nous sommes Dieu et que nous avons la liberté de toutes les appréhender de façon simultanée, nous entrons dans ce que j’appelle un univers de “multi-dualité”, c’est à dire la possibilité de comprendre toutes les dualités et tous les points de vue.

Pour résumer, disons que la conscience ne peut être qu’une, qu’elle est amour et unité, que seules les pensées, outils de son divertissement peuvent sembler s’opposer en fonction de la perspective choisit.

Dans tous les cas, ne gaspillons pas notre énergie en choisissant des pensées opposées. Clarifions ce que nous sommes, ce que nous voulons être.

Kunzang Août 2013

Témoignage de Samadhi – 2ème partie

24H après la cérémonie.

Conséquences au bout de 24 heures : augmentation importante des capacités mentales et créatrices : la montée en samadhi permet de devenir plus “intelligent” car nous recevons dix fois plus d’idées et nous devenons “supra intelligent” dans plusieurs domaines : mental, créatif, ressenti, émotionnel.

La différence avec les premières initiations : une régulation et un équilibre cerveau gauche / cerveau droit parfait. Les deux narines restent très ouvertes tout le temps. (Ida et Pingala, ouverture de Sushumna) C’est comme si notre processeur allait beaucoup plus vite, et que nous avions reçu une nouvelle version de notre système d’exploitation. Bien sur, il faut un peu de temps pour s’adapter car il s’agit d’une mise à jour importante.

Nouvelle configuration du cerveauLe “hardware” qui est en quelque sorte notre corps a besoin de faire plus de sport, c’est une des premières révélations.

Il est clair que le personnage a été transformé par l’expérience. Comme si la conscience avait mis à jour le personnage. Comme pour une mise à jour informatique, des nouvelles capacités apparaissent. La connexion à la source est plus forte. A chaque personne que je rencontre, je vois quelque chose de plus que je ne voyais pas. Je reçois directement par le canal intuitif des messages sur ce qui est bien pour chaque personne, ce que je suis en train de faire avec elles dans une vie parallèle qui peut avoir lieu dans n’importe quel espace-temps.

Le passé, le présent et le futur se jouant dans l’unique instant, je peux sentir les relations que j’ai avec les autres êtres. Tout est accentué, contrasté, les caractères de chaque personnage sont ressentis X10 : leur humour, leur amour, leur ego, leurs intentions !

Je vois leurs programmations mentales, leur conditionnements.

Je suis resté en Samadhi, sans l’extase, mais avec une grande partie de toutes les compréhensions. La porte est restée ouverte, comme pour Shaktipat !

Tous les films au cinéma, toutes les histoires sont des réceptions d’univers qui existent réellement quelque part. Le seigneur des anneaux, star wars, star gate, superman, thor, heroes. Tous ces films sont là pour préparer l’humanité à ce qui va se passer…

bientôt.

La perspective divine change la vie car la compréhension de ce qui se passe est élargie. Même après l’expérience de Samadhi, quand on revient dans cette dimension, on garde ce qu’on a compris. Ce qui a été compris, a été compris pour l’éternité. Cependant, il faut des bases spirituelles, il faut avoir une conscience déjà éveillée avant de pouvoir recevoir et de pouvoir intégrer. Sans une préparation, sans une conscience spirituelle, sans les mots, sans les prises de consciences préparatoires, aucune intégration n’est possible.

Il est tout à fait possible d’être déstabilisé par une telle expérience. En même temps, il me semble que l’expérience ne peut arriver si nous ne sommes pas prêts. Dieu prend soin de lui.

Les croyances et les conditionnements sont comme des freins à la réception de la réalité. Ils distordent la réalité en permanence. On peut dire qu’une expérience de Samadhi permet de comprendre la réalité telle qu’elle est, de voir les conditionnements et les projections des personnages.

Chaque personnage ne peut voir le monde que depuis son prisme et les filtres de son ego conditionné. Chaque acte de la vie est interprété positivement ou négativement en fonction du vécu, des conditionnements.

Il est quasiment impossible pour deux personnes de se comprendre réellement puisque chacun va se projeter sur l’autre. Tant qu’il existe un personnage, c’est le personnage qui se projette et non pas la conscience. Sous le personnage se trouve la conscience.

J’ai l’impression, en regardant les caractères des personnes de voir des vaisseaux spatiaux de guerre quand je vois des personnes guerrières, c’est symbolique. Elles sont là pour défendre ou attaquer. Chacun à sa fonction dans une équipe. Chaque personnalité est l’expression d’un univers tout entier !

L’ouverture du champ de conscience qui a été réalisée reste présent après le samadhi car il y a eu une intégration. Grâce à ce qui a été expérimenté plus tôt, grâce à la mémoire du passé, grâce à ce qui a été déjà expérimentée et compris. D’où l’importance du chemin spirituel, des satsangs, des méditations, du yoga, du sport.

Je suis devenu beaucoup plus sensible aux signes que nous envoi l’univers : aucune coïncidence ne peut plus être laissée au hasard. D’une certaine façon, la vie est une somme de synchronicités. Rien ne peut arriver au hasard, aucune rencontre, aucun évènement. Tout est le jeu de la conscience et de la loi de cause à effet et tout ce qui arrive est comme un test : voici un nouvel évènement, comment réagis-tu ?

Ma sensibilité aux produits chimiques, nourriture, odeur, tout a été démultiplié considérablement.

Accentuation de la conscience dans tous les domaines : aspects visuels : j’ai besoin que tout soit en harmonie, je bouge et modifie la décoration des meubles au bureau. Je vois ce que je ne voyais pas avant : artistique. Tout doit être parfait et harmonieux tout le temps.

C’est comme si la conscience “vivait” de façon plus intense en moi. Le Dieu que je suis recherche l’organisation, l’ordre, la beauté, la perfection. Le niveau d’exigence a augmentée considérablement, il y a une envie de tout faire mieux, avec fun, en rigolant. Je n’arrête pas de rigoler toute la journée avec les autres… je ressens aussi beaucoup plus les autres, je ressens leur émotions 10 fois plus. La sensibilité du cerveau droit et gauche a été très impactée.

J’ai un impact beaucoup plus important sur mon entourage, j’irradie de Shakti, je diffuse de l’euphorie. Personne ne peut le voir, juste le ressentir…

Nous humains, sommes l’interface entre la source, le divin et la matière, cette dimension terrestre.

Nous avons un rôle à jouer en tant qu’espèce : non pas détruire la planète mais nous éveiller et vivre en harmonie avec les autres espèces.

Nous recevons ce qu’il y a à faire, puis nous le faisons, pour le fun. Quand nous créons et que nous réalisons, un morceau de musique, un tableau, un projet, un outil, nous sommes récompensés par l’univers, surtout si nous pouvons le partager avec d’autres : invention de l’automobile, de l’avion, des ordinateurs, de l’ipad, ipod, etc.

“Voir l’invisible, c’est comprendre la volonté de Dieu” Kunzang août 2013

“Amour et joie infinie pour ceux qui créent” Kunzang août 2013

Autre prise de conscience : une nouvelle science va être inventée : la science du fonctionnement du cerveau : les neuroscience actuelles mais x 1000

"cerveau comme un organe de réception de pensées." Kundun

Conséquence : la chimie du cerveau va permette de créer des surhommes.

Imaginons 100 chercheurs sous Samadhi en train d’inventer !!!!

Les infos contenues dans ce texte et les autres samadhis peuvent faire faire un bond énorme dans la compréhension du cerveau et du Dieu incarné dans l’homme. Il y a des connaissances à publier, des études à financer, des connaissances à partager.

Avec ces technologies, une industrie plus grande qu’internet verra le jour et permettra de guérir toutes les maladies.

Des médecins sous Samadhi guériront comme le faisait les shamans d’antan.

Des artistes et des chercheurs travailleront sous Samadhi.

Une révolution est en route, pouvons nous le ressentir ?

L’humanité va faire un bond en avant qu’elle ne soupçonne même pas !!! Nous n’avons jamais soupçonné que nous irions sur la lune, que nous inventerions l’informatique, Internet…

Deux jours après, les effets sont persistants si je médite un peu chaque jour.

Je vois le futur qui n’est que le fruit de la loi de cause à effet de façon multi dimensionnelle.

Il n’y a plus de différence entre la réalité et la fiction : la seule différence est que la “fiction” se déroule dans un autre espace-temps.

Il n’y a plus que des perspectives, des dimensions, l’univers, moi, vous. I am. We are.

Il est possible quand plusieurs personnes sont en Samadhi de les connecter, par le toucher et l’intention par exemple afin de démultiplier leur pouvoir et leur force.

Un groupe de personnes sous Samadhi peut créer des miracles s’ils apprennent à s’unir et à focaliser leur intention. 4 personnes sous Samadhi peuvent avoir plus d’impact sur la planète que 7 milliards de personnages dans l’illusion.

Idées :

Faire des cercles, chanter des mantras, enregistrer les chants sous Samadhi.

Contacter d’autres plans, d’autres dimensions, augmenter notre capacité de voyager, de partager encore plus.

Créer des portes des étoiles, bénir des objets, changer le temps.

Les effets sont exponentiels. A 30 personnes, la planète change littéralement sous l’influence de la conscience concentrée et dirigée.

Le lieu aussi compte beaucoup : Ibiza, Sedona, Himalaya, montagnes, Pérou, pyramide d’Égypte etc.

Les conséquences du Samadhi sont une augmentation permanente du degré de conscience. Non seulement ce que nous sommes devient plus vivant, mais aussi, nos potentialités sont démultipliés de façon considérable.

L’éveil nous permet de nous rappeler :

“Pourquoi ais-je oublié ce que je suis ?”

Kunzang, Septembre 2013

Les Fous

Finalement,

Il n’y a que des fous,

Partout.

Il y a les fous qui s’identifient à leur personnage,

Il faut être fou pour croire cela !

Puis il y a les fou, qui croient être Dieu, la conscience infinie.

Il faut être fou pour croire cela !

Il y a les fous, programmés comme des robots qui meurent fous, sans jamais réaliser,

Qu’ils sont fous.

Puis il y a les fou éveillés qui savent qu’ils sont Dieu.

C’est totalement fou de réaliser cela.

Donc finalement,

Il n’y a que des fous !

Les fous éveillés et les fous endormis,

C’est fou non ?

Ba,

Moi je m’en fous,

Car j’ai choisi ma folie,

Car je sais,

Que Je suis fou,

De vous,

Kunzang sept 2013

A comme Attitude, H comme humour

Nos attitudes sont le reflet de notre être, sont le reflet de notre niveau de conscience.

Nos attitudes sont le reflet de notre être, sont le reflet de notre niveau de conscience

La vie est extrêmement simple, il suffit d’écouter et de regarder les personnes pour comprendre “qui” ils sont, comment ils en sont arrivés là.

Nos attitudes révèlent notre être dans sa globalité et dans sa profondeur.

Comment réagissons-nous aux évènements, aux personnes ?

Par quoi sommes-nous choqué ? Par quoi sommes-nous attirés ? Que rejetons-nous ?

L’ensemble de nos conditionnements, de nos programmations constitue ce que nous pouvons appeler une personne. Sachons regarder cette personne avec un regard externe.

C’est tout à fait possible dès qu’il y a une des-identification au personnage. Nous pouvons prendre de la hauteur et regarder, étudier, rigoler de notre personnage.

Avec cette nouvelle perspective, nous pouvons ainsi le modifier, le dissoudre, le transformer parfois radicalement. Nous sommes totalement libre dès que nous en sortons.

Et plus nous sortons de notre personnage, plus nous pouvons à la fois l’étudier, mais aussi ne plus le laisser réagir à chaud à l’environnement. Nous passons alors du mode “réaction” où nous réagissons immédiatement au mode “sagesse” où tous les événements de la vie sont vus depuis une autre perspective.

Car “qui” réagit à chaud dans la vie ? En général, l’ego, le personnage.

En étant véritablement dans la présence et non plus dans l’ego, nous adoptons alors une attitude plus posée, plus calme.

Et surtout, par cette prise de recul permanente, il nous est possible de percevoir l’invisible.

Une partie de l’invisible étant les programmations mentales des autres personnages. Nous sortons alors du jeu classique d’action/réaction entre personnages pour entrer dans un univers d‘éveil.

Oui, un univers d’éveil, car il suffit qu’un des deux personnages soit en analyse, en contemplation des attitudes de l’autre pour que le jeu s’arrête instantanément. Pour jouer, il faut des personnages. Les personnages ne peuvent plus jouer leur rôle si nous ne leur faisons pas miroir. Comme au théâtre, si un acteur s’arrête de jouer, que peuvent faire les autres ?

Par exemple, un personnage s’énerve et nous voyons clairement les traumatismes sous-jacents à cette attitude émotionnelle non maîtrisée. Un autre personnage s’inquiète et nous comprenons instinctivement sa cause. Une personne répond positivement ou négativement à nos actions, à nos propositions, et nous comprenons immédiatement quelles pensées ont été choisies.

Le caractère et la psychologie de chacun s’intègrent et s’affichent à cœur ouvert dans nos attitudes.

Faites un sourire et voyez ce qu’on vous renvoi.

Tendez la main et proposez une co-création et voyez ce qu’on vous renvoi.

Exprimez votre amour et voyez ce qu’on vous renvoi.

Est-ce des peurs ? Est-ce des doutes ?

Ou est ce de la foi, est-ce de l’envie d’être ensemble ? Est-ce du positif, du négatif ?

Est-ce l’intérêt du mental, est-ce l’intérêt de l’ego ou est-ce l’intérêt du cœur ?

Que ressentons nous dans la présence des autres ?

R comme Reflet

L’attitude, l’attitude et l’attitude nous permettent de voir qui est l’autre. L’attitude des personnages que nous rencontrons est un peu comme une carte de visite : ‘bonjour, je suis positif’, ‘bonjour, je n’aime pas’, ‘ bonjour, j’ai peur de tout’, ‘bonjour, je suis inquiet de tout ‘, ‘ bonjour, je vous aime, je sais que je suis toi’, ‘ bonjour, j’ai peur de toi’, ‘ bonjour, qui es-tu ?’, ‘bonjour que puis-je pour toi ?’, ‘bonjour, que veux tu ?’.

Nos attitudes nous révèlent à un point inimaginable. Chaque comportement, chaque réaction, chaque mouvement, chaque proposition, chaque fuite, chaque émotion est l’expression de ce qu’est notre personnage.

Pouvons-nous nous en extraire et le regarder de haut ?

Alors apparait le rire, l’humour. Depuis un certain angle, une scène, une attitude, un comportement peut-être drôle. Qu’il est drôle de se moquer de son personnage !

Car “qui” ou “quoi” en nous peut faire cela ?

C’est très souvent le cœur, l’amour que nous sommes, l’âme se moque de l’ego, du personnage.

L’humour, la rigolade sont les meilleurs moyens pour sortir de son personnage et pour en rire.

C’est le cœur qui rit, l’ego n’a aucun sens de l’humour. Il ne peut pas comprendre car il reste dans un univers rationnel, de cerveau gauche. L’humour se situe dans le cerveau droit, il exprime des compréhensions invisibles. Lorsque nous rendons visible l’invisible, nous rions.

“C’est Dieu à travers nous qui rit quand l’ego s’aplatit.”

Kunzang sept 2013

C comme Cigarette

Cigarette est un synonyme de : “je veux mourir plus tôt”, “je veux me détruire.”

Pourquoi ?

Fumer est l’expression d’une envie consciente ou inconsciente de disparaître.

Masochisme envers le corps, négation de la vie, fumer est un affront à l‘intelligence et en même temps la démonstration que l’univers nous laisse la liberté la plus absolue de tout expérimenter, même sa propre destruction physique.

Heureusement, l’âme est immortelle, mais pourquoi ne pas jouir profondément de la matière, pourquoi ne pas vivre sainement avec un corps en pleine santé ?

Réponse : à cause de l’égo, des conditionnements

Oui, c’est vrai, certains ne sont pas libres, ils ont perdu le contacte avec leur âme.

certains ne sont pas libres, ils ont perdu le contacte avec leur âme

Emprisonnés par des conditionnements sociétaux, comme des robots, ils n’ont pas encore la force de sortir de certains conditionnements. Tels des robots, ils vivent leur vie de personnage sans jamais se demander qui ils sont véritablement ni pourquoi ils sont là.

C’est ce que j’appellerai l’enfer. Mais l’enfer ne peut être l’enfer que si l’on souffre, d’un cancer du poumon par exemple, ou d’une maladies cardio-vasculaire.

Du point de vue de l’absolu, cela ne pose aucun problème puisque fumer est un apprentissage comme un autre : celui de la mort à petit feu.

Que c’est drôle et triste de voir tous ces personnages s’auto-détruire. Par le mécanisme de la loi de cause à effet, les conséquences du tabac sont dramatiques.

Le plus extraordinaire est de voir à quel point l’égo, le personnage est prêt à sacrifier son corps physique plutôt que d’accepter de changer. Symptomatique d’un conditionnement, l’âme est soumise à l’égo, au personnage et va vers une destruction physique.

La cigarette est géniale dans la mesure où elle met le personnage devant son miroir : mais qui décide ?

Est-ce l’égo ou le cœur ?

D’après vous, qui a envie de se détruire ?

Bien sûr, ce texte sera perçu de façon choquante par les fumeurs, il sera peut-être aussi perçu sans amour. Mais finalement, ne faut-il pas choquer pour faire prendre conscience ? Et le véritable amour n’est-il pas d’essayer de sauver l’autre par une prise de conscience ?

Bien évidement l’égo a plusieurs cordes à son arc et peut trouver pleins d’autres façons pour souffrir. L’ego reproduit à la fois les traumatismes qu’il a reçu, mais les fait aussi subir aux autres. Par un effet miroir il voit le monde à son image et nourrit son personnage en rendant vrai toutes les croyances dont il est constitué.

C’est tout le travail du chemin spirituel de s’éveiller, de se déprogrammer afin de devenir libre. Libre de choisir ses habitudes, que ce soient des habitudes alimentaires ou comportementale.

Libre de choisir son univers, libre de choisir les êtres autour de nous, les lieux, les activités.

Le bonheur ne peut exister que dans la liberté. La liberté se trouve dans l’éveil de la conscience, l’éveil se trouve dans la libération, et la libération se trouve grâce à l‘amour. Célébrons l’amour, la vie, la santé,

I love you !

Kunzang Septembre 2013

M comme Mémoire, H comme hyperrationnalité

Résumé : ce que nous sommes, ce que nous ne sommes pas, la mémoire.

Nous avons vu dans les textes précédents que nous étions comme des “antennes sur pattes”, c’est à dire que notre conscience n’était pas localisée dans notre corps physique. Aussi, nous avons vu que nous n’étions pas nos pensées. Une dés-identification aux pensées permet de sortir du personnage et de se libérer, c’est ce que certains appel le premier stade de “l’éveil“.

L'important est d'être soi-même

De la même façon, la localisation de la mémoire ne se situe pas non plus dans le cerveau et c’est en sortant du personnage que de nouvelles perspectives apparaissent. En effet, en sortant du personnage, en s’éveillant, l’ancienne perspective du personnage disparait quand celui ci se dissout.

Où se situe la mémoire n’est d’ailleurs pas très important, le plus important est plutôt “quand” elle se situe.

En effet, même si notre conscience est éternelle et ne meurt pas, le “personnage” que nous avons cru être, avec son nom, prénom, adresse, profession et toutes ses caractéristiques évolue au grès des conditionnements et des expériences. Il change sans cesse car il n’existe pas vraiment, il est “virtuel”.

Ce que nous sommes, la conscience cosmique, l’être divin, est absolu, omniscient, omniprésent. Ce qui évolue, tout au long de notre vie, c’est le relatif : notre perception, notre perspective, notre degré de conscience.

Nous sommes le résultat de nos prises de conscience, ce qui change, c’est notre capacité à nous rappeler, à accéder à la mémoire.

Finalement, l’éveil n’est-il pas juste un rappel de ce que nous sommes, un rappel de ce que nous avons été ?

“Je me suis rappelé que j’étais toi, je t’aime” Kunzang septembre 2013

Que se passe t-il lorsque nous nous rappelons que nous sommes la conscience cosmique, que nous vivons 7 milliards de vie actuellement ? Que se passe t-il lorsque nous nous rappelons de nos vies parallèles, lorsque nous nous rappelons que nous sommes tous Dieu, la conscience infinie ?

“Je suis la mémoire oubliée de ce que j’étais, de ce que je suis, de ce que je serai” Kunzang sept 2013

Une définition de notre mémoire est “l’accès à l’information que nous avons vécu”. Mais la mémoire n’est-elle pas surtout un pointeur connecté sur un “espace/temps” ? Et si se rappeler ne signifiait pas “lire” une copie de ce qui s’est passé mais y “retourner”, y accéder réellement  ? Pourquoi l’univers dépenserait-il de l’énergie à “copier” l’information alors qu’il suffit de créer un pointeur pour y retourner ?

Comme nous sommes la conscience infinie, et comme nous avons déjà tout expérimenté et tout vécu, nous pouvons comprendre que se rappeler signifie “remettre en conscience” maintenant. Le sens étymologique du mot “RAPPEL” signifie bien ce qu’il veut dire : ramener ici et maintenant.

Nous n’apprenons pas, nous nous rappelons, nous ne lisons pas, nous nous rappelons d’un livre que nous avons écrit, dans une autre vie, dans un autre espace/ temps. Comme nous sommes une seule conscience incarnée dans 7 milliards de personnages, c’est nous qui avons écrit tous les livres, dans toutes les époques.

La vibration, le frisson que nous pouvons ressentir, lors d’une lecture, lors d’un film, c’est cette prise de conscience, c’est ce rappel. Oui, c’est vous qui avez écrit ce texte ! Pouvez vous vous en rappeler ?

Oui, en le lisant !

Je suis vous et vous êtes moi, n’est ce pas merveilleux ? Je suis l’observateur et l’observée, l’auteur et le lecteur de ce texte. Oui, je suis fou, et vous aussi, car vous êtes moi, n’est ce pas drôle ?

Nous ne sommes pas une mémoire, nous ne sommes pas un personnage, nous sommes la conscience qui peut accéder à la mémoire. La mémoire étant une information dans un espace temps.

Nous ne sommes pas le personnage du film de notre vie terrestre, nous sommes la conscience qui vit en utilisant ce personnage ainsi que tous les autres.

Le film de notre vie

Le film de notre vie

Comme nous sommes soumis à la loi de cause à effet (le karma), la mémoire évolue dans le temps. Il y a une mémoire à chaque instant : à 1 an, 10 ans, 20 ans, 30 ans, etc.

Mais comme ce que nous sommes est toujours la même chose durant toutes ces années, dans cette vie, et aussi dans nos vies parallèles, ce qui compte est véritablement le “quand”.

Finalement nous pouvons dire que la mémoire est un accès à une information située dans un espace / temps.

La véritable question est : à quoi avons-nous accès “maintenant”. Quelles expériences pouvons-nous faire pour enrichir notre mémoire afin de décider en conscience ? Pouvons-nous avoir accès à des mémoires concernant des expériences que nous n’avons pas vécue dans cette vie, dans ce temps ? Si oui comment ?

Pourquoi Jules Verne, Léonard de Vinci et d’autres avaient t-ils accès à des mémoires étendues ?

Et la plus grande des questions : “pourquoi ai-je oublier qui je suis ?“.

Comment puis-je me rappeler ce que je suis ? Car il est évident qu’au fond de moi, “je sais” ce que je suis. Je n’ai peut être pas accès à toute la mémoire de l’univers mais l’éveil spirituel, progressivement me permet d’accéder à plus de mémoire. Mon âme “sait” ce que je suis et si je me connecte à elle, si je vais au fond de mon être, je m’éveil, je me rappel.

Pourquoi l’expérience des méditations et des samadhis nous permet-elle d’augmenter notre conscience ainsi que l’accès à la mémoire de l’univers, nous donnant ainsi accès à une créativité infinie, à des connaissances infinies ?

La mémoire n’est-elle pas juste de l’information partagée ? Pourquoi certaines consciences arrivent-elles à accéder à “plus” de mémoire ? Quel est le lien entre les idées que nous recevons et la mémoire à laquelle nous avons accès ? Pourquoi les médiums, les yogis peuvent-ils accéder à ces dimensions ?

Si nous pouvons comprendre que la conscience que nous sommes est multi-dimensionnelle, c’est à dire qu’elle ne vit pas uniquement dans la vie ordinaire mais qu’elle continue aussi à vivre dans l’invisible, pendant nos rêves ainsi qu’avant et après notre naissance dans cette expérience de vie, alors nous avons un début de théorie permettant d’expliquer un nombre important de phénomènes qui pouvaient sembler étranges : réincarnation, vie antérieure, rêve prémonitoire, médiumnité, sortie de corps, rêves lucides, accès à des réalités non ordinaires, explication de l’autisme, expérience de mort imminente, état de conscience modifiée, éveil de Kundalini, etc.

Grâce à Internet, des millions de témoignages commencent à se relier et il sera de plus en plus difficile pour l’humanité de les ignorer.

Le moment est venu d’avoir une attitude véritablement scientifique, c’est à dire de prendre en compte toutes les expériences, et surtout celles qui n’ont pas encore trouvé d’explication.

L’histoire de la science et l’histoire de l’humanité à démontré qu’une science supérieure arrivait toujours à expliquer l’invisible, l’inexplicable. Nous sommes en 2013, pouvons nous imaginer l’état de la science en 2500 ?

Et de tout temps, des freins, des conditionnements, des attitudes non rationnelles et non scientifiques ont toujours voulu écarter des faits, des expériences dérangeantes pour des raisons dogmatiques ou égotiques.

Je propose un nouveau mot : l’hyperrationnalité, c’est à dire accepter et comprendre qu’il est impossible de tout savoir à un instant T en tant qu’humain et que pour cette raison, il est rationnel et logique d’accepter que des lois de l’univers, des fonctionnements, nous échappent et restent à découvrir. L’hyperrationnalité, c’est accepter ce qui existe au delà du rationnel. Le rationnel n’étant qu’une représentation mentale, du cerveau gauche d’une partie de la réalité. L’hypperrationnalité est l’idée qu’il existe une rationalité plus grande, irrationnelle, non duelle, non encore découverte mais réel.

Comprenons qu’il est très dommageable pour l’humanité de rejeter ce qu’elle ne comprend pas encore.

L’essence même de la science est basée sur la curiosité et sur l’envie de comprendre comment fonctionne l’univers. C’est uniquement sans dogme ni préjugé qu’un véritable scientifique peut avancer. Mais tous les scientifiques sont-ils suffisamment éveillés pour dissoudre leur égo et leurs conditionnements avant toute conclusion ?

Pourquoi ai-je oublié qui je suis ?

Kunzang Août – Septembre 2013

Le Secret

Le secret,

C’est que tu peux effacer ta mémoire,

Et qu’en effaçant ta mémoire, tu effaces tes conditionnements.

Le secret,

C’est qu’une fois vidée et disponible, tu peux reconstruire dessus.

Et choisir,

Tes conditionnements, tes programmations, tes valeurs, tes idées.

Alors,

Tu peux retrouver la liberté.

Efface le passé douloureux, transforme l’avenir dans le présent.

Choisis et décide à partir du cœur,

Écoute ce secret :

Tu es,

Libre.

De tout effacer, de tout recommencer,

Et d’être,

Ce que tu es : l’amour.

Kunzang Août 2013

S comme Shaktipat, I comme initiation

Souvent, les voies d’éveil sont ponctués d’initiations : que ce soit la voie indouiste, la voie chamanique, la voie chrétienne, la voie musulmane, la voie du judaïsme, les initiations sont des étapes permettant d’ouvrir des portes, d’effectuer des prises de conscience.

Témoignage d'une initiation

Dans la voie spirituelle Indouiste, l’initiation Shaktipat est une initiation importante : elle initie le chemin spirituel. Consistant en une ouverture du chakra du cœur, cette initiation permet à l’étudiant d’accéder momentanément à des états de conscience étendue. Rencontre mystique avec le divin, cette initiation génère, si nous sommes prêt, des conséquences importantes car elle amène à des prises de conscience.

Comme pour toute nouvelle prise de conscience, cette initiation reconfigure la psyché humaine.

Le cerveau émotionnel s’harmonise avec les autres cerveaux : cerveau reptilien et cortex pré-frontal.

Après l’initiation, une montée du degré de conscience s’effectue. Si elle est suivi de pratique de méditation régulière, de yoga, le cerveau devient de plus en plus puissant. Par exemple dans de nombreux livres concernant l’éveil de la Kundalini, il est très bien expliqué : après Shaktipat, nous devenons un meilleur scientifique, un meilleur sportif, un meilleur musicien, un meilleur poète, un meilleur business man, etc.

Ce que Gopi krisha a expérimenté et compris ainsi que beaucoup d’autres comme par exemple Erik Hoffman avec new brain new world, c’est que ces modifications cérébrales montrent l’émergence d’une nouvelle forme d’humanité : l’homme divin. Après l’homo sapiens, c’est “l’homo divinus” qui progressivement apparait partout sur la planète.

Plus intelligent émotionnellement, plus puissant intellectuellement, l’éveil de notre conscience, quelque soit le processus, nous change : nous ne sommes plus du tout la même personne : l’égo se dissous progressivement.

Nos cerveaux s’harmonisent et nos capacités sont tout simplement décuplées.

Dans le processus d’éveil, nous pouvons dire que la personne se dissout en même temps que les réseaux de neurones se reconfigurent, en même temps que les prises de conscience émergent, en même temps que notre perspective évolue.

Par exemple, j’ai personnellement ressenti une “réorganisation”, un véritable changement de perspective en temps réel dans l’expérience :  “R comme Réveil“.

J’ai pu être le témoin d’une transformation radicale ayant pour conséquence le passage de la perspective individuelle à la perspective divine, d’un “passage” entre la perspective individuelle et la prise en compte de toutes les autres perspectives.

L’éveil en général, quel que soit le chemin, amène vers des prises de consciences, vers une transformation de notre psyché. Conséquence naturelle de ces transformations, notre façon d’être et d’agir change aussi.

En même temps que nos réseaux de neurones se reconfigurent, notre personnalité change et se dissout : c’est comme si nous ne pouvions pas modifier notre réseau de neurones sans modifier notre personnalité.

D’une certaine façon, notre “personnage” est une cartographie, une organisation neuronale : qu’est ce que notre personne si ce n’est une somme de conditionnements, d’habitudes, de croyances, de points de vue.

A un moment, nous comprenons que la fausse personne n’est plus utile, qu’il suffit d’être dans le moment présent et de laisser faire le flux de la vie, de lâcher prise. Plus nous sommes dans le moment, et plus nous prenons du recul sur l’ego qui ne peut vivre que dans le passé ou le futur. Et plus nous dissolvons la personne, plus la partie divine qui est en nous peut commencer à s’exprimer. De plus en plus centré sur l’amour, sur le cœur, sur le partage, sur l’intérêt collectif et non plus sur l’intérêt individuel, le divin qui est en nous ne pense alors plus qu’aux autres car en réalité, il n’y a jamais eu d’autres.

Bien évidemment, ce texte peut paraitre abstrait à ceux qui sont plus “cerveau gauche”, mais il suffit de méditer, d’équilibrer, d’avoir des expériences mystiques, de tomber amoureux,  pour le “ressentir”.

"La musique nous enracine dans ce moment,..." Kundun Fév 2013

“La musique nous enracine dans ce moment,…” Kundun Fév 2013

Le livre d’Adyashanti “La fin de votre monde” explique bien cela car c’est littéralement la fin d’un monde qui permet l’émergence d’un nouveau : nous ne pouvons construire qu’après avoir fait table rase des conditionnements, des anciens systèmes de croyances et de pensées. Les livres de Seth décrivent aussi très bien le sujet.

Ensemble, partageons nos expériences d’éveil, partageons et diffusons le savoir. Car c’est en partageant que d’autres pourront comprendre le processus. En effet, la culture occidentale ne permet pas encore d’aborder facilement les phénomènes d’éveil de la conscience. Culturellement, il n’y a rien en Europe qui nous permette de comprendre ce qu’est une initiation Shaktipat, un éveil de Kundalini, une cérémonie shamanique sacrée, et pourtant, nous en avons bien besoin.

Les hôpitaux psychiatriques sont pleins de personnes ayant vécu un éveil de conscience sans accompagnement, quand allons-nous les aider ?

Les rues sont pleines de psychopathes, de personnes malades ou conditionnées, d’égos qui propagent manipulation, traumas et souffrances. Quand allons nous agir ?

“Les fous ne sont pas ceux qu’on croit, les fous sont ceux qui passent leurs vies à croire qu’ils sont le personnage qui a été construit” Kunzang

“Pouvons nous nous rappeler de ce que nous sommes réellement ?”

Kunzang Septembre 2013

Le fou d’amour

Je suis fou,

Je suis fou d’amour,

Fou de toi,

Fou de moi,

Fou de lui,

Fou d’elle,

Fou de tout.

Au sens le plus noble du mot,

Je suis fou,

De la vie,

De la joie,

De l’amour,

De l’univers que nous avons créé.

C’est délirant à quel point je suis fou,

De nous.

Kunzang Août 2013