C comme Cigarette

Cigarette est un synonyme de : « je veux mourir plus tôt », « je veux me détruire. »

Pourquoi ?

Fumer est l’expression d’une envie consciente ou inconsciente de disparaître.

Masochisme envers le corps, négation de la vie, fumer est un affront à l‘intelligence et en même temps la démonstration que l’univers nous laisse la liberté la plus absolue de tout expérimenter, même sa propre destruction physique.

Heureusement, l’âme est immortelle, mais pourquoi ne pas jouir profondément de la matière, pourquoi ne pas vivre sainement avec un corps en pleine santé ?

Réponse : à cause de l’égo, des conditionnements

Oui, c’est vrai, certains ne sont pas libres, ils ont perdu le contacte avec leur âme.

certains ne sont pas libres, ils ont perdu le contacte avec leur âme

Emprisonnés par des conditionnements sociétaux, comme des robots, ils n’ont pas encore la force de sortir de certains conditionnements. Tels des robots, ils vivent leur vie de personnage sans jamais se demander qui ils sont véritablement ni pourquoi ils sont là.

C’est ce que j’appellerai l’enfer. Mais l’enfer ne peut être l’enfer que si l’on souffre, d’un cancer du poumon par exemple, ou d’une maladies cardio-vasculaire.

Du point de vue de l’absolu, cela ne pose aucun problème puisque fumer est un apprentissage comme un autre : celui de la mort à petit feu.

Que c’est drôle et triste de voir tous ces personnages s’auto-détruire. Par le mécanisme de la loi de cause à effet, les conséquences du tabac sont dramatiques.

Le plus extraordinaire est de voir à quel point l’égo, le personnage est prêt à sacrifier son corps physique plutôt que d’accepter de changer. Symptomatique d’un conditionnement, l’âme est soumise à l’égo, au personnage et va vers une destruction physique.

La cigarette est géniale dans la mesure où elle met le personnage devant son miroir : mais qui décide ?

Est-ce l’égo ou le cœur ?

D’après vous, qui a envie de se détruire ?

Bien sûr, ce texte sera perçu de façon choquante par les fumeurs, il sera peut-être aussi perçu sans amour. Mais finalement, ne faut-il pas choquer pour faire prendre conscience ? Et le véritable amour n’est-il pas d’essayer de sauver l’autre par une prise de conscience ?

Bien évidement l’égo a plusieurs cordes à son arc et peut trouver pleins d’autres façons pour souffrir. L’ego reproduit à la fois les traumatismes qu’il a reçu, mais les fait aussi subir aux autres. Par un effet miroir il voit le monde à son image et nourrit son personnage en rendant vrai toutes les croyances dont il est constitué.

C’est tout le travail du chemin spirituel de s’éveiller, de se déprogrammer afin de devenir libre. Libre de choisir ses habitudes, que ce soient des habitudes alimentaires ou comportementale.

Libre de choisir son univers, libre de choisir les êtres autour de nous, les lieux, les activités.

Le bonheur ne peut exister que dans la liberté. La liberté se trouve dans l’éveil de la conscience, l’éveil se trouve dans la libération, et la libération se trouve grâce à l‘amour. Célébrons l’amour, la vie, la santé,

I love you !

Kunzang Septembre 2013

La présence

La présence, éblouie par sa propre beauté, entre dans la gratitude et le bonheur, lorsque à travers nos yeux, son reflet, elle touche.
Ivre de sa propre lumière, elle peut alors, à travers nous, simple véhicule de sa magnificence, jouir de sa propre présence.
Folle d’elle même, la vie s’écoule à travers la vie. Elle se sent, s’écoute, se touche, se joue. Sauvage, envahissante, exubérante, elle se propage, se développe, se découvre, se vit.
Laissons la agir, intelligente, aimante, elle seule,
sait.

Poème de Kundun 1er janvier 2013

A comme Amour

 

Avant de parler d’amour, posons nous la question : « Qui aime en nous ? ».

Si on considère que nous sommes des êtres constitués d’un corps physique, d’un corps mental et d’une âme, alors nous comprenons immédiatement qu’il y a plusieurs formes d’amour. En réalité, il y a trois « nous capable d’aimer, chacun à leur manière. Et ces trois façons d’aimer sont très différentes que ce soit le corps physique, le corps mental ou l’âme qui aime.

A comme Amour, Kundun 2012

A comme Amour, Kundun 2012

L’amour des sens physique

L’amour des sens physique passe par le bien être et la jouissance des sens : la vue, l’odorat, l’ouïe, le toucher, le goût. En réalité l’amour physique ne peut exister que par la conscience des « sens physique ». En gastronomie par exemple, plus on élève son niveau de conscience gastronomique, plus on prend un plaisir infini à goûter les meilleurs plats, et ce dans tous les domaines de la gastronomie.

L’amour physique crée des « orgasmes », et ceci pour les cinq sens. Les réactions se situent ensuite au niveau du corps émotionnel qui résonne. On aime cette texture, ce goût, cette vue, cette musique, cette odeur. En réalité, l’amour physique, c’est l’amour des sens et du bien être généré par notre capacité à les « ressentir » à « jouir » de la matière. Plus on s’éveille, plus notre conscience « grandit », et plus elle grandit, plus nous avons conscience du bonheur, des bienfaits et du bien être que ces sens nous génèrent. En réalité, ce ne sont pas nos sens qui augmentent lorsqu’on s’éveille, c’est notre conscience qui est plus « consciente » car plus vaste, plus expérimentée. Par exemple, si vous faîtes un jeune d’au moins 7 jours, vous verrez tous vos sens démultipliés de façon très spectaculaire.

Il y a aussi l’amour des corps physique, le coté « animal » de l’homme : c’est l’amour charnel, c’est celui qui est le plus partagé sur terre, c’est aussi le plus simple à partager. Le corps a des besoins et il ne faut pas hésiter assouvir pour le rendre heureux. L’équilibre corps/esprit/cœur passe par là. Cet amour a été parfaitement bien intégré dans la voie tantrique de l’éveil spirituel. Certaines religions, pour des raisons obscures ont rejeté cet amour, créant ainsi des culpabilités non justifiées. Pour équilibrer le corps, le mental et le cœur, ces trois parties doivent chacune s’exprimer et s’éveiller.

L’amour du corps mental

Ici, le « corps mental » signifie corps intellectuel, somme de toutes nos programmations mentales, conditionnements, psychés, c’est notre définition de l’Ego. Il fait référence au cerveau gauche, celui qui calcule, qui prévoit qui analyse. Nous avons vu la définition du corps mental, de l’Ego.

Cet amour est en réalité un pseudo-amour très partagé, ce pseudo-amour est celui de l’Ego.

C’est le corps mental qui sépare sans cesse, qui labellise, met dans des cases, découpe en petits morceaux de façon à pourvoir analyser. Le rôle de ce corps est très bénéfique s’il ne devient pas le maître de l’homme car c’est lui qui nous permet de payer nos factures et d’agir de façon ordonnée dans le monde physique.

Son amour est conceptuel, intellectuel, mental. Peut-on vraiment parler d’amour ? Non !

En réalité il s’agit d’attachement et non d’amour. Osho (le livre des secrets) et d’autres maîtres spirituels l’ont très bien décrit car beaucoup d’être humain confondent l’attachement de l’Ego avec l’amour du cœur.

L’Ego a toujours peur de perdre quelque chose, il s’attache aux objets, aux gens. Cela le rassure de posséder car cet attachement lui permet d’exister, de contrôler son univers. Jamais assouvi, il a toujours besoin de plus, de mieux. Insatiable, il périra avec ce besoin.

Cette confusion entre l’amour et l’attachement de l’Ego est très fréquente. Elle rend les couples malheureux puisqu’ils confondent le « je t’aime » avec le « tu m’appartiens ».

En réalité, l’amour, c’est laisser l’autre libre. Libre d’être ce qu’il est, libre d’expérimenter son soi divin. Tandis que l’Ego veut contrôler l’autre et l’attacher, l’âme le laisse « vivre » ses expériences.

Lorsqu’on aime quelqu’un, on peut lâcher prise et « surrender » à l’autre, mais attention à ne pas « surrender » à l’Ego de l’autre, sinon, cela peut être catastrophique. Bien faire la différence entre l’Ego de l’autre et son amour divin est essentiel si on veut des relations équilibrées.

Poème sur ce sujet : « There is love »

L’amour du cœur, de l’âme

Voila le véritable « amour » de l’homme, nous touchons là à l’essence même de l’homme, à sa partie divine. L’homme est une projection de la conscience divine, incarnée dans un corps matériel.

L’âme, la conscience est par définition de l’amour infini. Elle se projette sur les choses, les objets, les idées, sur les autres êtres humains. Cette projection lui permet de prendre conscience de l’autre. Alors apparaît « L’Amour ».

L’amour est en réalité la reconnaissance que l’autre « EST », littéralement un autre soi-même.

Plus on aime et plus on comprend que l’autre est soi. Et plus on comprend que l’autre est soi, plus on l’ « aime ». Dans ce cycle infini, l’amour est la reconnaissance de ce lien divin. Plus notre degré de conscience augmente, plus notre capacité à aimer augmente et tend vers l’infini. On comprend alors que nous sommes Dieu, que nous sommes cet « Infinite love ».

On peut se poser les questions suivantes :

Qui aime ?

C’est l’âme qui aime, c’est ce que nous sommes réellement qui aime. Comme nous ne sommes que de l’amour infini, c’est cet amour infini qui se reflète à travers les autres, à travers les objets, à travers les choses et les idées.

Carte postale Infinite Love, "Je suis l'amour infini"

Carte postale Infinite Love, « Je suis l’amour infini »

Et qui aime quoi ?

Nous même bien sur ! Car nous sommes la conscience infinie incarnée dans 7 milliards d’êtres humains et dans tout ce que nous voyons, que ce soit cet homme, cette plante, cette pierre, cette idée aussi, c’est toujours nous mêmes que nous aimons.

L’amour, c’est quand Dieu tombe amoureux de Dieu. L’être divin que nous sommes se voit à travers le miroir de l’autre. L’amour nous éblouis, telle de la lumière projeté sur un miroir, nous sommes éblouis par tant de lumière et de beauté.

Pourquoi le fait de tomber amoureux nous éveille-il ? Tout simplement car c’est la façon la plus formidable de voir la beauté de l’âme, d’expérimenter ce que nous sommes.

C’est notre propre amour, projeté sur le miroir de l’autre qui nous illumine, lorsqu’il nous revient. En se concentrant sur l’amour que nous avons dans notre cœur, nous nous illuminons, nous nous éveillons.

A chaque fois que nous tombons amoureux d’une personne,  nous pouvons nous fondre en elle et disparaître totalement. L’Ego meurt, d’où parfois au départ ce mélange douloureux « d’horreur et de bonheur ». Certains disent qu’ils sont « horriblement heureux ». Une fois que l’Ego est dissous, il ne reste plus que du bonheur, plus que de l’amour.

L’Ego, est comme de la poussière sur le miroir, moins il y en a et plus on reflète la lumière, plus on devient amoureux.

L’éveil spirituel, c’est quand nous n’avons plus de poussière. Alors on tombe amoureux en permanence, de tout, partout, alors, dans l’instant présent, on « vit » l’autre, alors, on « sait » qu’il « est » réellement nous.

Bien sur, ce sentiment est impossible à décrire avec des mots. L’amour n’est pas « mental », l’amour est poétique, l’amour est artistique. L’amour est la partie la plus indescriptible de l’homme.

Poèmes :

Carte postale, Je t'aime à L'infini, 2012

Carte postale, Je t’aime à L’infini, 2012

M comme Mort

 

La mort n’existe pas, seule la transformation existe. Ce qu’on appelle la mort peut s’appliquer à la fin de vie d’un corps, d’un organisme vivant. Mais l’essence même de tout ce qui existe, l’essence même de ce que nous sommes, c’est-à-dire la conscience, ne peut mourir.

La conscience, la vie, l’âme est Dieu. Elle est ce qui est, ce qui a été et ce qui sera. Elle ne peut disparaître. Dieu ne peut se tuer, il ne peut pas ne plus « être ». Il ne peut mourir car il n’est jamais « né ». Il est celui qui « est », à été, et sera.

A travers nous, il vit, il ressent, il jouit de la matière qu’il a créé qui est Lui aussi.

Dieu s’expérimente à travers nous, s’incarnant dans l’homme, dans tout ce qui existe. En réalité, l’homme c’est « LUI » incarné dans la matière. Notre conscience, notre âme est son âme car au final, il est le seul à « exister » réellement. Nous ne sommes que des projections de lui. Nous sommes une idée, une pensée de l’univers.

Seul l’Ego a peur de la mort car il est le seul à pouvoir disparaître. Il n’est qu’illusion, il n’est que virtualité. Il n’est qu’une somme de pensées. Il est l’ombre de lui-même : un peu de lumière et il se dissout.

Finalement, seule l’ombre peut disparaître lorsqu’on y projette de la lumière. Bien sur, la lumière c’est l’amour. L’amour qui transforme, l’amour qui illumine, l’amour qui donne.

« L’amour, c’est de la lumière en mouvement. »

Kundun Août 2012

Il faut mourir pour renaitre. A chaque fois que l’Ego meurt, ce que nous sommes réellement apparaît un peu plus. Dans notre vie, on n’arrête pas de mourir puis de renaitre. Plus on s’éveille, plus on meurt, plus on renait. On se transforme, on « est », puis, on est plus. On meurt, et la seconde d’après, un autre nous même renait, plus grand, plus éveillé, plus beau, plus lumineux. Plus nous mourrons, et plus la conscience d’amour infini que nous sommes apparait. Finalement, la mort, c’est la vie. C’est la mort psychologique de l’égo, de la fausse personne qui amène la vie. En réalité, tant que la fausse personne n’est pas morte, nous ne vivons pas. On peut dire que la mort est l’étape qui permet de naître véritablement.

Qui souffre de la mort ?

L’Ego qui s’attache, l’Ego qui pense que l’autre lui appartient. En réalité, l’âme, le cœur, l’amour infini, ce que nous sommes réellement ne peut souffrir. Car l’âme, sait qu’il n’y a pas de séparation. Elle sait que nous sommes un. Il n’y a pas de souffrance dans l’amour infini. Il n’y a pas de séparation dans Dieu. Car Dieu n’est qu’unité. Dieu n’est pas dans la dualité.

En réalité, il n’y a rien à souffrir car il n’y a rien de séparé. Il y a des corps qui terminent leur mission, et des âmes qui en commencent une autre. L’illusion de la séparation crée de l’attachement, et c’est cet attachement de l’Ego qui crée une souffrance.

Il n’y a plus rien qui souffre s’il n’y a plus rien qui s’attache.

Kundun, Septembre 2012