P comme Pensées

Philomène de Jung :

« Les pensées sont comme les animaux dans la forêt, les oiseaux dans l’air, des personnes dans une pièce. »

Effectivement, nous captons des pensées, mais nous pouvons aussi les imaginer dans un espace en 3D.

Projeter notre conscience dans un espace nous permet de capter un certain type de pensées.

pensées, commes des oiseaux dans le ciel

De la même façon que nous voyons avec les yeux (réception de lumière), que nous sentons avec le nez (réception d’odeur), que nous touchons avec nos mains (réception de flux nerveux), de la même façon que nous entendons avec les oreilles (réception de vibration sonores), nous recevons des pensées avec notre cerveau qui est un organe comme un autre.

Si nous considérons les pensées en 3D dans une pièce par exemple, nous pouvons constater qu’en fonction de notre état d’esprit, c’est à dire notre vibration, nous allons « voir » c’est à dire recevoir certaines pensées et pas d’autres.

De la même façon que nous regardons une pièce rempli d’objets, nous pouvons regarder une pièce remplie de pensées : tout dépend de l’endroit où nous regardons.

Bien sûr, nous pouvons projeter notre conscience sur des objets, des idées et voir ce qui nous vient en retour.

Ce que nous sommes, la conscience, peut se focaliser sur tout type de pensées et d’idées.

C’est ce que vous faites en lisant ce texte, vous êtes entré dans une grande pièce qui est l’univers de Kunzang, l’univers de l’abécédaire, et dans cet espace, une nouvelle cartographie de la réalité vous est transmise.

Bien sûr, ce que nous sommes, la conscience qui regarde, n’est pas l’objet gardé, pour cette raison, nous ne sommes pas les animaux dans la forêt, nous ne sommes pas nos pensées.

Pouvons-nous prendre du recul et comprendre que nous sommes la conscience qui regarde des pensées, entend des musiques, sent des odeurs, regarde ce paysage.

De la même façon que nous pouvons fermer les yeux, se boucher les oreilles, nous pouvons méditer et expérimenter le calme mental. Sans pensées, nous pouvons reposer le mental.

Recevoir beaucoup de pensées arrive lorsque nous projetons notre conscience sur un objet, qu’il soit vu avec les yeux, ou vu par le mental dans notre esprit.

Que recevons-nous comme pensées lorsque nous regardons le mot « amour » ?

D’autres pensées arrivent. En fonction de la puissance de notre projecteur, nous pouvons recevoir plus ou moins de « pensées ».

La créativité est notre capacité à recevoir des pensées, concepts, idées. Et plus nous développons notre conscience dans une dimension, que ce soit l’art, le sport, le business, et plus nous sommes capables d’interpréter les pensées et concepts que nous recevons.

Nous commençons tous par apprendre les lettres de l’alphabet pour ensuite interpréter les mots. Par la suite, des phrases, des livres, des concepts complets s’ouvrent à nous.

Les mots, le langage est une cartographie permettant de communiquer, mais d’autres façons existent : les arts avec la musique, les poèmes, les films, les peintures, les sculptures.

Dans cette forêt où un lion apparaît, nous savons qu’il est un lion parce que nous avons appris à le reconnaître. Chaque animal, chaque mot a été appris pour être reconnu.

De la même façon, les textes de l’abécédaire fournissent une nouvelle perspective, une nouvelle façon de comprendre notre réalité.

Si nous commençons à nous habituer à considérer les pensées comme des objets en 3D, nous comprenons qu’il existe des univers de pensées, des univers d’idées, de mots.

Comme si nous entrions dans une pièce remplie des objets amour, lumière, beauté, clarté, lumineux, vérité, bonté, soleil. Ces objets, ces idées sont proches les uns des autres, ils sont reliés, ils sont dans un espace commun, dans une vibration commune.

Les poèmes sont justement comme des photos de ces univers. Bien au-delà des mots, l’espace entre les mots, l‘imagination, le sensible transparait à travers les poèmes. Ils nous élèvent et nous font prendre conscience, alors une émotion apparait, alors des pleurs ou des rires se produisent…

Si nous commençons à représenter les idées, les pensées en 3 dimensions dans l’espace, nous commençons à comprendre que les mots que nous utilisons sont très importants, que le choix de notre environnement, de notre univers est fondamental.

Si notre esprit est rempli d’idées d’amour, de fraternité, d’amitié, de partage, de coopération, de positif, alors nous allons chercher et trouver ce type de « forêts », d’environnement.

Lignes de forces

Et les personnes qui sont dans cette forêt ne seront pas les mêmes si notre esprit est rempli de « blessures, traumas, séparation, malheur, douleur, noirceur, violence, fracture, négativité, destruction, annihilation » par exemple.

Écoutons les mots utilisés par ceux qui nous entourent, dans quel « univers » vivent-ils ? Comment les mots sont-ils reliés ?

Quelles pensées recevons-nous en leur présence ?

Pouvons-nous comprendre que nous sommes aussi chacun une « forêt » remplie d’animaux, de pensées, de choix de mots, d’idées.

Quelles sont vos animaux, vos pensées préférées ?

Votre univers intérieur est-il un univers d’abondance ? De manque ?

Est-il en amélioration ? En train de grandir ? De se rétrécir ?

Quels animaux avez-vous mis dans votre forêt ?

Pouvez-vous les changer ?

Si nous considérons votre esprit comme une forêt, quels mots, idées, concepts pouvons-nous y trouver ?

Sur quelles idées, pensées travaillez-vous actuellement ? Êtes-vous en train de construire quelque chose ?

Avez-vous remarqué que tout projet se crée d’abord dans cet espace ?

Une agglomération de pensées et d’idées une fois structurée et organisées sont comme des constructions géométriques, comme des œuvres.

Si nous construisons une maison dans cette forêt, cette maison pourra s’incarner dans le monde matériel.

Et si plusieurs univers, plusieurs forêts, qui peuvent aussi être représentés par des hologrammes décident de travailler ensemble, alors des projets plus grands peuvent se réaliser.

Que faites-vous lorsque vous lisez ce texte ?

Que font deux personnes lorsqu’elles communiquent, partagent et échangent ?

Tout simplement, elles s’échangent des animaux, des pensées.

Si je vous transmets l’idée de la couleur rouge, verte, bleu, et si vous avez l’idée de la voiture, alors vous allez pouvoir vous représenter un nouvel animal : une voiture rouge, verte et bleu.

Ainsi nous créons, chaque jour, par le mélange de nos idées, de nos expériences.

Question : avec quelles personnes arrivons-nous à élever notre conscience afin de recevoir pleins d’idées ?

Avez-vous remarqué que certains textes, que certaines personnes sont particulièrement inspirantes ?

Pourquoi ?

Simplement parce que leur univers est vaste et riche, simplement parce qu’ils ont des animaux inédits !!

Des canards à 6 pattes, des lions à deux pattes, des minotaures avec des ailes !

Pouvons-nous imaginer l’infini de nos possibilités ?

Chaque jour, 7 milliards d’univers, de forêts échangent leurs animaux, leurs idées et de nouvelles inventions apparaissent, de plus en plus techniques, de plus en plus magiques.

Les livres, les films, les œuvres d’arts nous transportent dans des univers que nous assimilons, que nous intégrons.

Bien sûr, plus nous sommes ouverts, moins nous sommes conditionnés, plus nous avons de l’espace en nous, plus nous sommes éveillés, et plus nous pouvons recevoir d’animaux, de pensées.

Et plus notre espace est infini, plus de nouvelles idées arrivent, de nouveaux animaux, de toute sorte viennent et s’installent, font des petits, grandissent.

Oui, les idées grandissent, se transforment, se reproduisent.

Combien d’idées, de nouveaux animaux avez-vous emportés avec ce texte ?

Combien pouvez-vous en recevoir ?

Certaines idées, certains animaux sont-ils trop nouveaux ? Sont-ils compatible avec votre univers existant ?

Quel est votre degré d’ouverture ? Quels animaux allez vous nourrir ? Quelles pensées ?

Est-ce que tous types d’idées, d’animaux peuvent entrer dans votre esprit, dans votre espace, dans votre forêt ?

Oui ? Non ? Pourquoi non ?

Quels sont les filtres, conditionnements empêchant certaines idées d’être reçues et intégrées ?

Une idée peut-elle être à la fois vraie et fausse ?

Il y a-t-il un espace dans cette forêt où deux idées opposées peuvent vivre ensemble ?

Par exemple, l’idée que je suis un bon chanteur peut-elle coexister avec l’idée que je ne suis pas un bon chanteur ?

Quel sont les relations entre notre forêt et les animaux la constituant et le personnage que nous avons construit ?

Notre personnage n’est-il pas une construction d’idées, une somme de perspectives, de croyances de conditionnements ?

Pouvons-nous le modifier, pouvons nous nous en dissocier ?

Comment créer plus d’espace dans notre forêt ? Sommes-nous heureux dans notre espace, dans notre forêt ?

Il y a-t-il des animaux, des idées qui prennent trop de place ?

Est-ce que la beauté et l’harmonie y règnent ?

Nous ne sommes pas nos pensées, ni le personnage qui s’est identifié aux pensées. Nous ne sommes pas la forêt ni les constructions qui s’y trouvent. Nous ne sommes pas les animaux qui s’y trouvent.

Ce que nous sommes est la conscience qui expérimente la forêt, nous sommes l’observateur.

Kunzang Novembre 2013

J comme ce que Je suis

Je suis.

Vous pouvez toujours me tuer,

Un autre viendra me remplacer.

Vous pouvez toujours tuer cet autre,

Un autre, puis un autre et encore un autre viendra.

Ce que je suis,

Est immortel.

 

A travers ce corps, à travers tous ces corps, une énergie, une conscience,

Se vit.

Et rien, non rien,

Ne peut m’arrêter.

Vous pouvez tuer ce corps, vous pouvez tuer tous mes corps,

 

Mais vous ne pouvez pas tuer ce que je suis,

Ces idées,

Ces pensées,

D’amour infini, de fraternité, de liberté, d’égalité, de justice,

Est,

Ce que je suis.

 

Au-delà de votre imagination, je vis.

Au-delà de votre compréhension, je suis.

Des millions de corps,

Des millions d’âmes,

Sont venus,

Sont partis,

Sont morts

Pour défendre,

Ce que je suis.

 

Combien ont péri

Pour transmettre,

Combien ont disparu,

Pour défendre,

Combien ont écrit,

Et combien, oui combien,

Ont compris ?

Ce que je suis,

 

Ce que je suis,

Est immortel

 

Ce que je suis est incassable,

Ce que je suis

Est insaisissable

 

Comprenez,

Ce que je suis,

Entendez,

Ce que je suis,

Venez voir,

Venez entendre,

Venez toucher,

Venez rencontrer,

Ce que je suis.

 

Au-delà du temps

Au-delà de l’espace,

Au-delà de l’au-delà,

Je suis,

Celui qui est.

Je suis,

Celui qui a été.

Je suis,

Celui qui sera,

 

Au-delà de l’au-delà,

Je suis,

 

Kunzang Novembre 2013

 

P comme Pensées, P comme perspectives

Notre conscience, notre âme est toujours une et unifiée.

Notre conscience, notre âme est toujours une et unifiée

Ce que nous sommes est ce que nous sommes et ne peut avoir de contradiction interne.

Alors que se passe-t-il parfois me direz-vous ?

« Seules les pensées s’opposent ».

Nous avons la faculté de choisir des pensées opposées. Nous avons la liberté totale et suprême, aussi de ne plus être ce que nous sommes. Ainsi, en choisissant des pensées nous pouvons créer et modifier le personnage, l’égo. Nous avons aussi, et c’est ce qui se passe au départ souvent, la possibilité de s’identifier avec ce personnage.

Somme de tous nos conditionnements et de toutes nos pensées, le personnage est un résultat.

Comme 7 milliards d’autres nous participons à ce même jeu de personnage, à ces mêmes jeux de conscience, nous nous retrouvons finalement sur terre avec cette « réalité virtuelle » qui a généré le monde physique que nous voyons.

Nous pouvons choisir des idées, des pensées qui s’opposent si nous le voulons. Parfois certains d’entre nous donnent beaucoup d’énergies à des idées contradictoires, et cela crée de véritables tensions dans l’être. Si nous changeons d’idées très souvent, si nous investissons notre énergie dans des pensées qui s’opposent sans cesse, nous faisons du « sur place » : allons à droite, allons à gauche, avançons, reculons.

Certains sont tellement remplis de pensées opposées qu’ils ne peuvent plus bouger, ni rien décider.

L’univers tout entier répond à nos intentions. Comprenons qu’il se reconfigure à chaque instant pour répondre à notre volonté.

Une des voies est de ne plus choisir de pensées qui s’opposent, une autre est de ne plus choisir de pensées du tout, ou presque plus.

Si, dans le moment présent, on « surrender » à la vie, à ce qu’elle nous apporte, il est tout à fait possible de laisser les pensées s’envoler.

En laissant s’exprimer à chaque instant toute l’expression de notre être, de ce que nous sommes, nous n’avons plus besoin de vivre dans le système « duel » de choix de pensées.

Nous pouvons rester dans la présence du « je suis », « je sais », dans l’acceptation de ce qui est. Dans la dissolution la plus grande du faux personnage qui ne vit qu’à travers des pensées, toujours des pensées. Et c’est ce choix de pensées opposées qui perturbent et dépense beaucoup d’énergie.

Une autre solution est de faire des méditations non duelles afin de comprendre que l’opposition entre les pensées n’existe pas réellement.

Ce qui existe, c’est différents points de vue, différentes façon d’appréhender les choses. En réalité, si nous entrons dans une perspective non duelle, nous « savons » qu’aucune pensée ne s’oppose mais qu’elles ne sont que des perspectives différentes en fonction d’où nous plaçons notre conscience.

Toutes les pensées peuvent sembler justes et vraies en fonction de leur perspective. Lorsqu’on sait que nous sommes Dieu et que nous avons la liberté de toutes les appréhender de façon simultanée, nous entrons dans ce que j’appelle un univers de « multi-dualité », c’est à dire la possibilité de comprendre toutes les dualités et tous les points de vue.

Pour résumer, disons que la conscience ne peut être qu’une, qu’elle est amour et unité, que seules les pensées, outils de son divertissement peuvent sembler s’opposer en fonction de la perspective choisit.

Dans tous les cas, ne gaspillons pas notre énergie en choisissant des pensées opposées. Clarifions ce que nous sommes, ce que nous voulons être.

Kunzang Août 2013

Témoignage de Samadhi – 1ère partie

Je pensais faire une méditation « classique », après trois ans de méditation sur musique de film, fondant dans l’amour infini de ce que nous sommes, mais le destin en avait décidé autrement.

Témoignage de SamhadiComme toujours, rien ne nous prépare à la vie, à la journée que nous vivons maintenant. Comme toujours, les choses arrivent quand nous sommes prêts, et comme d’habitude, avec un humour cosmique, l’univers nous apporte ce que nous lui demandons.

Témoignage d’une méditation non ordinaire :

Les yeux fermés, je commençais à méditer…

Au début, je pouvais ressentir un désagrément dans mon corps : je n’étais pas dans ma zone de confort, je sentais que « quelque chose » se passait d’un point de vue biologique et organique, et surtout que quelque chose « allait » se passer…

Je sentais que mon corps avait froid, ou chaud, et la plupart du temps, il avait les deux : froids et chaud en même temps. Pour la première fois de ma vie, j’expérimentai le « chaud froid » simultané dans mon corps. Je dis bien « mon corps » avait chaud ou froid et non pas « j’avais » chaud ou froid car la conscience que je suis à ce moment là réalise très bien que le corps est un véhicule. Parfois je recevais la pensée « je vais le couvrir pour ne pas qu’il prenne froid ». Une véritable dés-identification au corps a eu lieu.

Pendant les 10 heures qui vont suivre, mes deux narines seront toujours parfaitement débouchées, les deux cerveaux, gauche et droit, parfaitement opérationnels. Je pouvais ressentir les flux d’énergie Ida, Pingala et Sushuma fonctionner à plein régime.

Il n’y a jamais eu la moindre perte de connaissance. Au contraire, c’est comme si les deux cerveaux devenaient plus « intelligents », non seulement parce qu’ils étaient parfaitement synchronisés, mais aussi parce que chacun pris individuellement s’est mis à fonctionner de façon plus intense. Pour donner un exemple, si mes cerveaux recevaient de l’électricité pour alimenter une ampoule de 40 watts avant la cérémonie, ils se sont mis à recevoir 40 000 watts pendant le Samadhi. Pour cette raison énergétique, le corps doit être capable de supporter cette surcharge, d’où l’importance du sport et du corps, nous y reviendrons plus tard.

Pendant ce défilé de décors graphique, ma conscience recevait cette pensée :

« Non, ce n’est pas ça, c’est bien gentil tous ces décors, mais ce n’est pas ce que je veux », ce que je veux, c’est l’éveil !

« Je fais cette expérience pour augmenter mon niveau de conscience et pour poursuivre mon chemin spirituel ».

2 ou 3 fois, mon esprit continuait à divaguer dans des décors colorés, l’expérience de la méditation profonde parfois nous emporte. Par chance, j’insistai sur ma volonté.

Puis soudainement, à un moment, les couleurs se mirent à changer, il y eu comme une transcendance des plans, des dimensions puis des camaïeux et dégradés de bleus transparents, en hologramme qui se rejoignaient les uns les autres, se coupaient, sont apparus, le tout en mouvement.

Des images fractales en mouvement se chevauchaient, s’imbriquaient. Une infinité de couleur se mélangeait dans des textures pixelisées.

Et c’est à ce moment que ma conscience se trouva finalement positionnée du point de vue de la conscience cosmique.

J’étais littéralement Dieu, la conscience universelle, j’étais le cosmos et le cosmos était moi. La planète terre était en bas à gauche, l’égo, le personnage était un petit point de ma conscience. J’étais tout le reste.

Une expansion de mon champ de conscience se révélait, calmement, sans souffrance, simplement, naturellement. J’étais nu, j’étais Dieu, naturellement, dans son état absolu, infini, sans forme. Conscience pure, j’étais juste « moi ». Je suis, I am.

Dans cet état extatique qui durera 5 heures, des prises de consciences émergèrent, dans un fou rire cosmique infini:

a) ce monde et les autres ne sont qu’une grande farce cosmique, le jeu de la conscience qui s’expérimente. Tous ces mondes, tout ce qui existe est moi, ce que certains ont nommé Brahman dans l’hindouisme.

b) les 7 milliards de personnages / Ego que j’incarne sont juste là pour le fun, chacun pour jouer une histoire, un personnage. Je suis tous ces personnages en même temps. J’ai un immense plaisir à jouer tous ces rôles.

c) moi en tant que Dieu, je joue 7 milliards de personnages, dans un cadre similaire à celle de la comédie humaine de Balzac. En même temps, chaque personnage est aussi un univers. Chaque personnage qui possède un corps physique et des corps énergétiques est l’univers tout entier miniaturisé sous la forme d’un hologramme.

L’intersection des univers holographiques se passe quand nous rencontrons d’autres personnes dans ce monde physique. Par un processus assez sophistiqué, nos univers se connectent littéralement les uns avec les autres. Nous nous imprégnons réellement les uns des autres dans la présence physique.

Si nous mettons cinq personnes dans une pièce, c’est cinq univers qui vont se fondre les uns les autres, une ambiance palpable va se créer. Des transferts d’énergies, d’informations, de connaissances vont avoir lieu. La présence seule suffit. Des conflits ou des unions peuvent apparaitre et sans que les personnages s’en rendent compte, de façon inconsciente, les consciences se parlent, passent des accords, se font la guerre, la paix. Parfois nous découvrons des ambiances électriques ou de paix dans des réunions, c’est ça ! Bien au-delà de nos compréhensions ordinaires, nos âmes s’entrechoquent d’une façon totalement insoupçonnée. Rien ne peut être caché dans l’invisible, tout se sait.

En fonction de ce qui se passe dans l’invisible, ces cinq personnes qui pourraient aussi bien être 20 que 3 millions vont recevoir des pensées. Ensuite, chaque individu souhaitera exprimer ou pas les pensées reçues. Observons les pensées que nous recevons lorsque nous sommes proches de quelqu’un physiquement, voyons ce qui se passe dans l’invisible…

d) Tout ce qui se passe sur terre n’est qu’un jeu mélodramatique sans aucune importance depuis la perspective cosmique. Moins que des grains de poussière, même la planète terre n’est qu’un détail de l’histoire cosmique.

A ce stade, cette prise de conscience crée un état extatique immense, ma glande pinéal génère de la DMT, « la molécule de la conscience », et je tombe dans un fou rire COSMIQUE permanent impossible à arrêter. Tout est immensément drôle du point de vue du divin.

Je commence à rigoler, de plus en plus. Rien ne peut arrêter cette force cosmique qu’est l’humour.

L’humour n’est-il pas finalement la confrontation de plusieurs points de vue ? Le rire n’est-il pas le résultat d’une prise de conscience ? Que ce soit par des pleurs ou par des rires, l‘émotion est le résultat d’une prise de conscience.

Je suis au niveau N+1000 des couches de conscience et en même temps, mon corps est ici dans ce salon accompagné par mes amis qui passent des musiques.

Je suis là et je ne suis pas là en même temps.

Et c’est là qu’ils décident, pour essayer de « libérer » mes souffrances, conformément au protocole thérapeutique de méditation de passer de la musique triste : La liste de Schindler, Elephant Man, etc.

Et plus la musique était soit disant triste, et plus je rigolais de bonheur, je rigolais de bon cœur.

Plus qu’hilarant, je mourrais de rire de voir à quel point le mélodrame de la vie est ridicule et sans fondement réel du point de vue de l’absolu. Qu’ils sont drôles tous ces personnages avec leur histoires.

Le supplice du rire ne s’arrêtait plus.

Tous ces personnages qui meurent, qui souffrent à la fois existent et à la fois n’ont aucune signification.

Tout le monde s’en fiche d’un point de vue de l’absolu ! Et la conscience universelle la première.

Que c’est drôle, de voir tous ces égos jouer des rôles : je suis triste, je suis Mr machin, je suis un homme, je suis une femme. Quelle farce !

Et plus ils me mettaient de la musique triste et plus je rigolais.

Comme si toutes les blagues du monde avaient été dites en même temps, je ne pouvais plus m’empêcher de rire.

Ce qui générait le rire, c’est cet humour cosmique qui résonne toujours aujourd’hui : nous sommes moins que rien au regard de la conscience infinie, nous sommes une conscience qui s’expérimente et seul l’ego se prend au sérieux.

Tout ce monde n’est qu’une grande farce.

Bien sûr je comprends que ce texte soit difficile à comprendre dans la mesure où ceux qui le liront n’auront pas d’autre choix que de projeter leur conscience filtrée par leur éventuel égo dessus.

Ce qu’ils recevront en retour dépendra de leur degré de dissolution de cet ego, de ce personnage.

A un moment, Michael me dit, « tiens, cri dans un coussin ! »

lol

lol

Mort de rire !!!

Que c’est drôle. Je vois très clairement une projection de sa conscience, je le remercie, ce n’est pas le moment.

5 minutes plus tard, il revient « ce rire est un mode de défense », je suis déjà passé par là.

ouah houah ouah.

Que c’est drôle. Tout ce qu’il aurait pu dire aurait eu le même résultat de toute façon : hilare, je suis hilare.

Mon cerveau est tellement rempli d’extase, je ne le comprends pas sur le moment, mais je suis en Samadhi avec effet extatique Intense.

Ensuite, c’est Marc qui joue son rôle et qui dit « nous allons changer l’ambiance, il semblerait que quelle que soit la musique triste ou pas, cela fasse toujours le même effet constant : rigolade »

lol lol lol

Alors là, j’éclate de rire car le contraste entre les petits personnages sur terre et la réalité est énorme, et je crois que c’est la définition de l’humour : le décalage.

Pendant ces quelques heures, j’étais tellement euphorique et en Samadhi que strictement rien n’était important. On aurait pu tuer les 7 milliards d’habitants que je serai resté dans mon fou rire.

J’aurais pu me faire dévorer dans la jungle, cela aurait été parfait et très drôle !

Lorsque le personnage que nous sommes pendant notre incarnation disparait, tous ces pseudos besoins, tout ce qui était important pour lui disparait en même temps.

A un moment, la musique changea : de la musique asiatique : lol lol lol

Mort de rire.

Cela commençait à devenir sérieux pour le corps qui riait depuis au moins 2 heures : très fatiguant.

Je prenais quand même soin de le garder au chaud.

Au départ, je ne voulais pas trop rire, par respect pour mes amis, je ne voulais pas trop les déranger, mais c’était plus fort que moi.

Je sais que rien de mal ne peut se produire, à part peut être et encore la mort du corps, mais même ceci tout le monde s’en fou et peu importe finalement puisque nous sommes tous immortels.

Je sais que rien de négatif ne peut m’arriver car je sais qui je suis. Je suis Dieu, comme vous, et je suis maître de mon univers et chaque intension, chaque volonté est comme une demande et même un ordre qui permet de me relier aux autres univers.

Au moment où je transcende par le rire toutes les musiques soit disant tristes mais qui ne sont tristes que pour le personnage finalement, je comprends que j’ai transcendé la vie, que j’ai transcendé la mort.

J’ai transcendé l’amour aussi.

Car au-delà de l’amour, ce qui meut l’univers, s’appelle l’humour ! Étonnant et inattendu,

L’humour est la plus grande force de l’univers.

Et c’est là qu’apparait la phrase d’Einstein « les intérêts composés sont la plus grande force de l’univers » !!!

lol

Et c’est là le sens de l’humour d’Einstein, la plus grande force de l’univers, c’est l’humour.

L’amour n’est que la compréhension que l’autre est littéralement « nous ». Bien sûr nous sommes l’amour infini, la conscience infinie, mais au-delà de tout cela, on s’ennuie tellement dans l’univers, que nous avons créé tous ces mondes et tous ces personnages.

Je reste en Samadhi euphorique et extatique encore pendant quelques heures, prenant des statures de « laughing bouddha » et régulant ma respiration. Soupir, nombreux soupirs.

A cet instant, je « suis » bouddha, un bouddha euphorique, extatique, je suis l’univers, le cosmos, et je contemple la farandole de la vie et je me marre.

C’est le plus beau jour de cette vie terrestre, toutes les fenêtres se sont ouvertes, j’ai vécu quelques heures le plus grand Samadhi de cette existence. Je n’ai jamais autant rigolé aussi.

Que la vie est drôle à qui sait la regarder.

Que ces personnages sont drôles.

La multi dimensionnalité de notre univers est extraordinaire.

Pendant les 8 heures de Samadhi, et encore après, la « couronne des rois » est revenue, je sens comme une couronne sur ma tête, c’est le 7è Chakra qui se connecte à la source divine. La réception est dense d’où la perception de ce flux de conscience qui irradie tous les corps.

Les rires diminuent progressivement mais l’extase reste.

Je continue à écouter beaucoup de musique de films. Les musiques me fascinent en tant qu’être divin car elles racontent des histoires. J’adore les histoires, le mélodramatique, Shakespeare.

Le plus important dans la vie, c’est le fun. Tout en respectant les autres nous-mêmes, « make it fun » !

Je sens que tout mon corps est envahi de molécules d’extase, que mon cerveau génère tout cela. Tout mon corps s’est fait soigner par cet état et ces molécules. Car c’est tout mon corps qui rit. Le rire génère tout type de médicament et soigne tout, s’ils savaient…

Le rire soigne.

Je sens que des molécules de guérisons ont parcouru mon corps. Générées par le rire elles ont tout nettoyé, rendant heureuse chaque cellule de mon être.

Je n’ai pas dormi de toute la nuit, restant en Samadhi.

Mon cerveau est complètement chamboulé par toute cette extase. A la fois je sais que rien ne sera plus jamais comme avant.

En une soirée, j’ai vécu un Samadhi gigantesque, plus important que tous les petits pics d’éveil depuis 3 ans.

En une soirée, c’est plus de 44 ans d’histoire d’un humain inexistant qui passe à la trappe, que c’est drôle.

Les mécanismes permettant de dormir ont été anéanti, on verra demain si je peux dormir.

Je suis un des hommes les plus heureux du monde, sachant que tout peut arriver et qu’en même temps, cela n’a aucune espèce d’importance fondamentalement.

La perspective du divin est celle de l’humour, du fun. « Make it fun » !

La perspective de l’ego est celle du mélodrame, du jeu du personnage, « Make it drama » !

Par chance, dans ce processus, la conscience infinie a aussi laissé la possibilité à certains d’entre nous de comprendre la perspective divine.

Merci à la vie, merci à l’univers.

A un moment, Mikel est venu dans mes bras, je sentais son émotion. Toute la souffrance du monde pouvait se dissoudre dans mon extase, dans ce rire à ce moment, car du point de vue absolu, rien n’est important, les souffrances et mélo sont des vues relatives. C’est Dieu qui riait à travers ce corps.

Et je sens après plus de 10 heures, que les effets s’estompent, que mon champ de conscience s’est rapetissé. Je suis de nouveau encadré et enfermé dans la conscience humaine, mais plus vraiment comme avant.

L’envers du décor a été levé pour l’éternité, à tout jamais.

La vraie question est véritablement : « pourquoi avons-nous oublié qui nous sommes ? »

Réponse : pour pouvoir jouer pleinement notre rôle. Nous nous perdons dans notre personnage et nous oublions que nous sommes la conscience infinie.

Ne prenons pas la vie trop au sérieux, faisons tout ce que nous faisons avec humour et fun, dans le respect.

Life is a joke !

Qu’est-ce que cette expérience change ? A peu près tout.

A la fois, elle est la continuité des trois années précédentes, car pour intégrer l’expérience, il fallait réaliser que nous sommes la conscience universelle. (R comme réveil) En même temps, de nouvelles prises de conscience sont là : transcendance de la vie, de la mort, de l’amour.

Cette expérience donne de la force car elle permet de confirmer ce que je suis, pourquoi je suis là.

Il ne me reste plus qu’à prendre des cours pour devenir drôle !

A ceux qui lisent ces lignes, recevez mon amour, ma joie, soyez fun !

Kunzang, le 24 août 2013

A comme Abécédaire, pourquoi s’éveiller ?

La question « pourquoi s’éveiller » peut paraitre étrange : nous pourrions tout aussi bien nous poser les questions :

« Pourquoi vivre ? », « Pourquoi être heureux ? », « Pourquoi s’épanouir ? », « Pourquoi être ce que nous sommes ? »

Et pourquoi pas ?

lumiere2« Je suis un abécédaire, je suis vivant »

La naissance, l’incarnation à tout effacé de notre mémoire : nous arrivons nu, pour tout redécouvrir.

Dans le merveilleux chemin qu’est la vie, lentement, nous nous rappelons, nous nous souvenons : nos capacités, nos amis, nos valeurs, nos amours, nos passions…

Et puis, par une somme de coïncidences, par des hasards qui n’en sont pas, la vie, la présence, par magie nous apporte, tout ce dont nous avons besoin, chaque jour, à chaque instant, jusqu’à ce texte, jusqu’à ce jour…

Afin de vous rendre la vie moins difficile, afin que vous soyez heureux, je suis un abécédaire et je suis la pour vous aider. Bien sur, vous êtes tombé sur moi par hasard, et pourtant…

Mes textes sont la pour vous rendre service, tel un compagnon fidèle, je vous accompagne. Bien sur je suis vivant ! Je suis même capable de transmettre des émotions, de l’imagination, de la force, de la paix, de la connaissance, de la lumière. Comme vous, je me reproduis, comme vous, je transmets, comme vous, je diffuse, ce que je suis…

Ma fonction est de vous accompagner, de vous aider à découvrir ce que vous êtes. Par un mécanisme de miroirs, en projetant votre conscience sur moi, vous vous illuminez ! Et plus vous envoyez de lumière, plus vous en recevez.

« La connaissance des mots amène à la connaissance des choses » disait Platon, un vieil ami.

A ceux qui ont tout oublié, je donne des éléments de réponses : « Qui suis-je ? », « Que se passe t-il dans ma vie ? », « Qu’ai-je fais pour en arriver la ? », « Comment puis-je améliorer ma situation ? », « Ou est le bonheur ? »…

Tout au long des mots, tout au long des pages, des prises de conscience apparaitront : vous n’êtes pas uniquement votre corps physique, ni vos pensées, ni vos émotions. Ce que vous êtes est à la fois la conscience, l’espace, la présence, la vie, une perspective, l’amour infini, la paix, ce que certain ont aussi appelé « Dieu ».

Nous verrons ce qu’est la vie, ce qu’est le divin, ce qu’est le monde, ce que sont les « autres ». Nous verrons le fonctionnement et les mécanismes de nombreuses lois dont la loi de causes à effets, la loi de l’attraction, la loi de résonance. Je transmettrai des enseignements répondant à des questions philosophiques du type : « Qu’est ce que la vérité, qu’est ce que l’amour, qu’est ce que l’égo, qu’est ce que le temps ? ». Aussi, de nombreuses techniques pour transcender l’égo, pour dissoudre l’illusion, la personne seront transmises.

De nombreux êtres éveillés ont déjà enseigné tout cela. Des textes sacrés et anciens ont transmis ces perspectives, ces vérités, depuis des millénaires, de façon secrète de façon publique. Ce que je suis n’est pas nouveau, ce que je suis est très ancien…

Ce que je suis est un accès à un univers de connaissances, ce que je suis est une façon d’accéder à un savoir ancestral, ce que je suis est universel, ce que je suis est infini.

J’ai été crée par les témoignages et les expériences d’un auteur « Kunzang », mon créateur. Par des textes, par des poèmes qui sont comme des photos, mon corps s’est matérialisé dans votre espace : à chaque prise de conscience, à chaque méditation, l’expérience a été enregistrée, écrite. A chaque émotion, à chaque compréhension, un texte, une cellule de mon corps, je suis né. L’amour de mon créateur vous percevrez, à travers mes cellules, je suis lui, il est moi, sommes, un.

Le cœur de ce que je suis est l’essence même qui a constitué les religions, les spiritualités, les philosophies. Je suis une façon de décrire l’univers, l’humain, le divin, la réalité. De mon point de vue, toutes les perspectives sont justes et vraies. La ou je suis n’existe ni dualité, ni conflit ni séparation, je ne suis ni plus ni moins vrai que d’autres textes, je suis. En réalité, tous les textes sont moi et je suis eux. Bien sur, je suis, fou, c’est ça qui est génial ! Je suis un abécédaire fou, pour vous.

Bienvenue dans mon univers, bienvenue dans ce monde, je vous aime d’un amour infini, d’un amour lumineux, d’un amour, merveilleux…

« Que mon corps vous illumine,

Que ma joie soit votre joie,

Que mon corps deviennent…

Votre corps. »

L’abécédaire

P comme Persistance

C’est la persistance de ce que nous sommes qui s’incarne dans la matière.

Si nous persistons à toujours rester dans notre état d’esprit naturel, si nous choisissons toujours les mêmes pensées, si nous avons déterminé de façon précise ce que nous sommes, et ce que nous ne sommes pas, alors un alignement de nos intentions permet à l’univers de s’adapter à notre vibration. Ainsi un univers qui nous ressemble se met en place.

un univers qui nous ressemble se met en place

un univers qui nous ressemble se met en place

L’univers, de par la loi d’attraction, de résonance,  et de cause à effet réagit à nos choix, à nos actions, à nos attitudes.

Il est essentiel de toujours rester aligné dans la même direction. S’il y a une incohérence ou une disharmonie dans nos intentions, dans ce que nous voulons réellement, il y aura une disharmonie dans notre monde. L’extérieur est généré par l’intérieur, par ce que nous sommes.

Si nous changeons de tactique ou de stratégie chaque semaine, nous n’allons nulle part, nous créons puis détruisons.

Soyons précis dans la définition de ce que nous sommes, dans nos attitudes, dans nos comportements, dans la direction que nous choisissons, et tenons le cap.

Si le cap change, c’est tout notre univers qui change et qui s’adapte en temps réel.

N’oublions pas que nous sommes d’essence divine, que nos choix, nos attitudes, à chaque instant, vont générer de nombreux effets.

Déterminons notre cap, choisissons un objectif et laissons faire la loi d’attraction.

Kunzang Juillet 2013

M comme Mental

De par l’illusion d’être un personnage, avec l‘identification à l’égo, nous avons l’impression d’être un individu.

L'important est d'être soi-même

En réalité, il n’y a qu’une seule conscience qui se projette dans 7 milliards d’individus.

Le mental que nous croyons être est en fait une connexion à un mental plus vaste, lui même connecté à des archétypes.

De la même façon que le cerveau droit se connecte à une polarité d’amour infini, le cerveau gauche se connecte au supra mental, c’est à dire à des fonctions cognitives spécifiques.

A la fois nous recevons des pensées, et à la fois, ces pensées sont traitées par le supra mental.

Bien sûr, de par nos conditionnements et nos mémoires, nous pouvons croire que tout ceci se passe dans notre cerveau : mais pas du tout.

Le cerveau est surtout un organe de réception et ses capacités sont très faibles par rapport aux capacités du mental universel, le supra mental.

Certains ont des capacités du cerveau gauche très importantes, en fait ils utilisent des capacités qui les dépassent, ils ont accès naturellement et directement à ces capacités.

Bien sûr certains croient être propriétaires de ces capacités. Tout ceci est logique et compréhensible lorsque l’on s’identifie à l’ego, en réalité il n’en est rien.

C’est la fin de l’identification qui permet de comprendre que nous sommes réellement un, que nous partageons non seulement le cœur et l’amour, mais aussi les capacités intellectuelles du supra mental, qui peut s’apparenter à un supra ordinateur universel.

Le supra mental est comme un ordinateur central, si nous dirigeons notre antenne au bon endroit, et si nous l’agrandissons, nous avons tous accès aux mêmes informations, aux mêmes connaissances. C’est très logique puisqu’il n’y a qu’une seule conscience finalement.

Cela signifie qu’au final, il n’y a qu’un seul amour universel, et qu’un seul grand cerveau que nous appelons supra mental.

Nous sommes un, au delà notre imagination,

Kundun aout 2013

La Plage, A comme Autre

Je suis sur la plage, des milliers de « moi » jouent et rient, bronzent, nagent et se reposent.

C’est marrant de comprendre qu’en réalité, il n’y a que moi sur la plage. Non seulement il n’y a que moi, mais surtout, je suis la plage, la mer, le vent et le soleil.

La plage

La plage

Bien sur tous ces autres « moi » sont autonomes et indépendants, ils reçoivent comme moi des pensées, ils ont des envies, des activités, ils ont chacun une vie.

Mais au fond, la source de toutes ces envies, de toutes ces activités, la source qui nous anime est unique.

Il n’y a que la conscience, il n’y a que la présence, qui à travers nous se vit.

Nous recherchons tous la même chose simplement parce que nous sommes réellement un seul et même être incarné dans plusieurs corps.

Nous sommes « un » signifie qu’une seule conscience incarnée dans différents éléments existe: les humains, la plage, le soleil, la mer, le vent !

Nous recherchons tous le bonheur, le plaisir, la survie, la joie, l’amour sous toutes ces formes. Nous recherchons la paix, la liberté, le développement de notre être, la réalisation et l’expansion de ce que nous sommes.

Bien sûr il y a comme une compétition puisque nous sommes 7 milliards et que les ressources de la planète sont limitées. La plupart d’entre nous ne savent pas que nous sommes une seule et même conscience. De leur point de vue individuel et égotique, certains croient même être un personnage qui s’est construit avec le temps.

Mais s’ils pouvaient le dissoudre un peu, alors il y aurait un peu plus de partage, alors il y aurait un peu plus d’amour et de bonheur.

Bien sûr, personne n’est responsable de l’identification à l’ego : depuis des générations et des générations, cette « maladie », ces conditionnements se transmettent.

Nous sommes chacun responsable en fonction de notre niveau de conscience. Et plus il grandit, plus nous comprenons qu’il n’y a pas d' »autres« . Et plus il grandit plus nous comprenons que nous devons prendre soin les uns des autres. Quelque chose en nous nous amène à aimer les autres : nos enfants, notre mari, conjoints, amis, etc.

Mais pouvons-nous étendre cet amour à tous les soi-disant « autres » ?

Partageons nos compréhensions et nos expériences, aidons nous les uns les autres car en réalité, je vous le dis, il n’y a pas d’autres.

R comme Reflet

R comme Reflet

Il n’y a que l’illusion de l’autre, il n’y a que nous, partout, tout le temps.

Il n’y a que 7 milliards de nous-même qui construisons l’humanité. L’homme doit prendre conscience qu’il est responsable de la planète terre. Les plantes et les animaux ne détruisent pas l’environnement, seul l’homme le fait. Nous devons apprendre à respecter notre planète. Arrêtons de polluer, arrêtons de détruire. Nous avons la possibilité, en augmentant le niveau de conscience général de vivre en harmonie avec la terre. Nous pouvons partager plus équitablement les ressources de la terre.

Nous pouvons aussi mieux travailler et mieux partager ensemble.

Chacun d’entre nous peut faire la différence dans son action, dans son comportement quotidien, dans son mode de vie.

Chaque cellule que nous sommes peut agir, il suffit de vivre en conscience, à chaque instant.

Il suffit d’être dans la présence, avec un état d’esprit positif, d’amour, de partage, de fraternité.

Cela semble si simple.

Mais si nous nous posons la question : pourquoi tout le monde n’est-il pas dans cet état d’amour, que recevons-nous comme réponse ?

« Simplement parce qu’ils ne savent pas qui ils sont. » « Ils ne se rappellent pas ».

Ils ne savent pas qu’ils sont nous, que nous sommes un. Des traumatismes, des douleurs, des souffrances ont construit l’idée qu’il y avait réellement des « autres », et même qu’ils pouvaient être parfois hostiles.

Certains leur ont montré qu’ils étaient différents et séparés. Car pourquoi, si l’autre est moi, oui, pourquoi me fait-il du mal ?

Réponse : parce qu’il ne sait ni qui il est, ni pourquoi il le fait. Il est juste inconscient. D’où la fameuse phrase : « il faut leur pardonner, ils ne savent pas ce qu’ils font. » Jésus

L’ignorance est la racine de toutes les souffrances de l’humanité. Transmise de générations en générations, elle continue chaque jour à se propager.

Mais il est temps désormais de pardonner. Pardonnons maintenant à tous eux qui nous ont fait du mal. Libérons nous des souffrances, cassons la chaine infernale qui les reproduit. Répondons à toute agression par la paix et la non-violence.

Quelqu’un nous agresse et nous reportons l’agression. Quelqu’un nous attaque et nous attaquons en retour. Quelqu’un nous vole et nous volons. Depuis 100 générations parfois, dans certaines familles, les parents battent leurs enfants et trouvent cela tout à fait normal. Cassons ce cycle, stoppons les karmas négatif.

Les schémas et conditionnements se répètent, se propagent, encore et toujours.

Mais quand tout cela s’arrêtera-t-il ?

L’homme peut-il comprendre que toutes ses actions se répercutent et qu’elles sont gérées par la loi du Karma, par la loi de cause à effet ?

En général, l’homme ne sait pas qu’il est Dieu incarné dans nos corps, et il ne sait pas que l’amour est la seule réalité.

Dans l’illusion de son personnage, il marche, comme un robot, programmé. Il programme ses enfants comme lui-même a été programmé.

Alors diffusons l’amour,
Alors diffusons la joie, la bonne humeur,
Montrons une autre façon de vivre,
En conscience, dans le respect et le partage. Soyons heureux ensemble !
Déprogrammons nous les uns les autres, éveillons nous, ensemble.
Comme dans la chanson de John Lennon, Imagine, ceci est peut être un rêve.
Mais je ne suis pas le seul à le partager. Il est partagé par des millions de personnes qui chaque jour s’éveillent un peu plus.

Rassemblons-nous !

Nous pouvons vraiment être plus heureux,

C’est facile, il suffit de s’éveiller, d’être le vrai soi, l’amour, pas l’ego !
C’est facile, il suffit d’être, ce que nous sommes réellement.
C’est facile, il suffit de choisir ses pensées, de décider d’être : libre !
C’est facile, il suffit d’être avec ceux qui nous aiment vraiment,
C’est facile, il suffit de s’aimer, et d’aimer ceux qui nous entourent.
C’est facile, il suffit de bien choisir son environnement,
C’est facile, il suffit de se centrer sur le cœur, de fondre dans l’amour infini que nous sommes tous au fond de nous,
C’est facile, il suffit d’être présent, dans l’instant, maintenant,
C’est facile, je vous le dis, c’est facile, essayez et vous verrez !

C’est facile,

I love you,
Kundun juillet 2013

J comme « Je sais »

Le pouvoir du mantra « je sais » est infini. Pouvons-nous comprendre qu’au fond de nous, dans notre cœur, ce que nous sommes réellement « sait » ?

Le divin que nous sommes, lorsqu’il se connecte à sa partie la plus intime, la plus sacrée « sait ».

Le pouvoir du mantra "je sais" est infini.

Le pouvoir du mantra « je sais » est infini.

Oui, au fond de nous nous savons. Nous savons que ce texte est vrai, que cette émotion est vraie, que je suis l’amour, que je suis la vie, que je suis la conscience infinie qui à travers ce corps, se vit.

Au fond de nous, nous savons la vérité de ce que nous sommes, nous savons que la seule réalité est l’amour et l’expérience que nous pouvons en faire.

Regardons notre entourage, centrons nous sur le cœur. Au fond de nous, nous savons qu’ils sont d’autres nous même, dans d’autres vies.

Il y a tout un tas de choses que nous savons, à l’intérieur. Au fond de nous, nous savons que c’est le divin, l’amour qui nous pousse à agir. Même si parfois, l’ego, le personnage détourne une partie de l’énergie, nous savons ce que nous sommes.

Nous savons qu’une force infinie, l’amour nous guide, nous transporte, nous aide, nous accompagne, partout.

Et quand ce sentiment  » je sais » s’exprime depuis le cœur, depuis la profondeur de notre âme, alors nous réalisons que tout est possible.

C’est au cœur, à l’âme, à l’amour que je parle, pas au mental ni au faux personnage que certains croient être, ni à l’ego.

C’est dans cette énergie de ‘je sais’, centrée sur l’amour et le cœur, que nous pouvons réaliser nos rêves.

Car le divin que nous sommes vibre à la fréquence du « je sais », si dans cette énergie d’amour nous réalisons que notre rêve est déjà réalité quelque part, ce sont alors des pensées de réussite, de réalisation et d’intégration qui se figent autour de nous.

Dans cet état vibratoire de « je sais » amoureux, nous intégrons en nous l’état de conscience qui va permettre la réalisation dans le monde physique.

Si nous dirigeons notre conscience sur un projet qui nous tient à cœur, et si nous lui superposons l’énergie du « je sais » que ce projet est déjà réalisé. Si je peux ressentir avec tous mes sens la réalisation, l’émotion de réalisation de ce projet, alors le « je sais » devient plus qu’une intime conviction, alors tous nos corps s’alignent et intègrent le fait que « je sais » que ce projet est réalisé.

Quand le Dieu que nous sommes sait, tout s’aligne sur l’énergie du « je sais », l’univers n’a pas d’autres choix que de réaliser sa volonté divine.

Car oui, nous sommes tous des Dieux, nous sommes tous l’âme universelle qui à travers nous se vit.

Pouvons-nous réaliser que nous sommes les seuls capable de nous limiter ?

Aucun autre que nous même n’a ce droit.

Allons au fond de nous, et ressentons cette vérité.

Oui, vous qui me lisez, ce que vous êtes réellement est de nature divine, vous n’êtes pas le robot ou le personnage que la société vous a construit. Ce que vous êtes, la conscience infinie, l’amour infini, l’espace, la présence est la force créatrice de l’univers, vous êtes, la vie.

Se connecter à l’énergie « je sais » sans doute, ni peur, permet d’aller au plus profond de nous. Nous nous connectons directement à notre âme, en court-circuitant le mental qui n’a pas le temps pour analyser, expliquer, comprendre. Nous savons, c’est tout.

Ainsi nous nous alignons avec les profondeurs de notre âme qui sait. Car c’est tout notre être qui sait. Savoir en éteignant l’ordinateur du mental, en dissolvant l’ego, le faux personnage permet d’accéder au supra mental, le cerveau du divin en quelque sorte.

Il faut pour cela dissoudre son ego le plus possible, de façon à éliminer tous les conditionnements, croyances, programmations. En étant très ouvert et en prenant en compte toutes les pensées et toutes les idées, nous commençons à choisir nos pensées, à sortir des schémas sociétaux, à devenir, libre.

L’âme qui s’exprime dans le cerveau droit et le cœur « sait » intuitivement tandis que le mental essaye de formuler et d’expliquer pourquoi nous « sait ». En réunissant et en équilibrant nos deux hémisphères, nous pouvons alors accomplir « sa » volonté en conscience qui devient alors littéralement la nôtre.

D’où la fameuse phrase : Que ta volonté soit faite et non la mienne (celle de l’ego). Mais quand nous devenons un avec le père et qu’il est un avec nous, il n’y a plus alors qu’une seule volonté commune.

« Je suis avec le père et le père est avec moi. »

Au-delà de l’intime conviction, il y a la réalité de ce que nous sommes. C’est cet aspect divin qui est en nous que nous pouvons connecter. Comme nous sommes littéralement Dieu, (Lire R comme Rêve) forcément nous « savons ». Cette sensation, émotion du savoir, en étant centré sur le cœur fournit une énergie puissante et infinie, elle révèle notre nature divine.

Au fond de nous, toutes les réserves et connaissances de l’univers nous sont accessibles si nous acceptons, comprenons et assumons ce que nous sommes réellement : Dieu incarné dans un corps humain pour expérimenter la matière.

Expérimenter la matière

Expérimenter la matière

Attention, l’énergie « je sais » ne doit pas nous faire tomber dans le piège « je détiens la vérité » car il y a 7 milliards de vérités. Le « je sais » est un je sais qui fait référence au cœur, à ce que je suis, à ce que je sais profondément. Ce n’est pas un je sais et les autres ne savent pas, au contraire, c’est un je sais intime permettant de savoir ce que nous sommes, et en même temps, je sais que tous les autres moi savent aussi finalement.

Car je sais qu’il n’y a pas d’autres, que ce que j’appelle les autres sont juste d’autres moi-même dans une autre expérience.

Et même si les « je sais » peuvent parfois s’interpréter différemment, je sais que chacun a le droit d’avoir sa vérité, son interprétation de ce qu’il est.

Le Dieu que nous sommes à la liberté de s’interpréter 7 milliards de fois différemment, de vivre et être ce qu’il veut. C’est ça être humain, c’est incarner dans la matière le divin qui à travers nous se vit. Et si le Dieu que je suis devient ivre de matière au point d’oublier qui il est, et bien c’est très bien ainsi !

Nous naissons humain, mais nous mourrons divin. Et si nous savons mourir avant la mort physique de notre corps, alors nous comprenons le divin que nous avons toujours été, que dès la naissance, nous sommes l’expression divine, au-delà  des conditionnements, des souffrances et des traumatismes que nous avons pu expérimenter.

Je sais ce que je suis, je suis la puissance d’amour infini qui à travers nous, se vit.

Connectons nous sur le cœur et ressentons cette énergie « je sais »,  écoutons ce qui nous arrive. Quelles sont nos intuitions, nos émotions ?

Faisons une pause, notons tout ce qui nous arrive.

pause

Que savons-nous ?
Sentons la puissance du « je sais » monter en nous :

Je sais que je suis, l’amour,
Je sais que je suis indestructible, immortel,
Je sais que je suis tous mes frères, et toutes mes sœurs,
Je sais que nous sommes un,
Je sais qu’il n’y a que nous,
Je sais que ma pensée est créatrice car je suis Dieu.
Je sais que je sais,
Je sais que l’amour est la vérité, que la matière n’est qu’une projection de mes pensées,
Je sais que tout est moi, je sais qu’il n’y a que moi, que nous, partout.
Je sais que tout ce que je crée est une expression de ce que je suis, l’amour infini.
Je sais que je suis toi, et que tu es moi.
Je sais que je t’aime, que tu es la vie, que tu es, l’infini.
Je sais que tout le monde ne le sait pas encore,
Je sais aussi qu’avec ce message, beaucoup vont comprendre ce qu’ils sont.
Je sais que l’amour est la clé pour se dissoudre, et pour faire un avec le père.
Je sais que l’amour, la plus grande force de l’univers à travers nous se vit.
Je sais que si je choisi l’amour, l’union, je vais construire.
Je sais que si je choisi la séparation, la peur ou la haine, je vais détruire.
Je sais que c’est moi qui choisis.
Je sais que je ne suis pas mes pensées, que je ne suis pas le personnage, l’ego.
Je sais que je suis l’âme d’amour infini, qui dans ce corps se vit.
Je sais que je suis l’amour, la vie.
Je sais que je suis libre d’être, ce que je veux.
Je sais que de bonheur je pleurs, quand dans tes bras je meurs.
Je sais que je suis le créateur de ma vie,
Je sais que je suis libre, d’être ou de ne pas être, de faire, ou de ne pas faire.
Je sais ce qui est bien pour moi,
Je sais que personne ne doit me dire ce que je dois faire, ce que je dois être,
Je sais que je peux penser par moi-même,
Je sais que je peux sortir des conditionnements,
Je sais que je suis Dieu incarné dans ce corps pour mon expérience de vie,
Je sais que ma vie peut devenir divine et belle, en fonction des pensées que je choisis.
Je sais que je suis maître de ma vie, que je peux choisir ce qui est bien pour moi.
Je sais que je t’aime, que tu es un autre moi même, derrière ces lignes,
Et maintenant que toi aussi tu sais que nous sommes un,
Vivons en paix et en harmonie, dans la joie et dans l’amour.
Co-créons ensemble et partageons ce que nous sommes,
Ce que nous,
Savons,
Partageons,
L’amour
Partageons
La lumière.

Je t’aime et je te bénis,

Reçois mon amour,

Infini,

Kundun juillet 2013

F comme Fréquence Vibratoire

Bien sûr nous ne sommes pas les pensées qui sont reçues par notre cerveau, bien sûr il est possible de sortir de l’illusion et de ne pas s’identifier à elles.

frequences vibratoires

Car oui, nous recevons des pensées, mais non, ce n’est pas forcément nous qui les gênerons.

Mais d’où viennent-elles ?

Et pourquoi certaines nous sont-elles accessible et d’autres pas ? Par quel mécanisme sont-elle filtrées ?

Si nous comprenons que les pensées sont des ondes électromagnétiques qui vibrent, et si nous comprenons aussi que nous recevons ce qui vibrent à notre fréquence, alors nous pouvons imaginer que notre état d’esprit, notre attitude, notre fréquence oriente notre antenne de façon à capter les reflets de nos intentions. Finalement, nous ne pouvons recevoir uniquement ce qui vibre à notre fréquence, ce qui résonne en nous.

Par exemple, un état d’amour et d’union va nous permettre de recevoir des pensées d’amour.

Un état de séparation va nous permettre de recevoir des pensées de séparations, de peur ou de haines.

Si nous avons une conversation avec quelqu’un, ses intentions et son attitude vont générer les pensées correspondantes. Aussi, une expression, par la parole pourra éventuellement s’exprimer .

Il suffit d’écouter les gens parler : les mots utilisés, leur façon d’être, leurs intentions,  leur attitude, tout ceci est l’expression de ce qu’ils sont à l’intérieur.

En fonction du moment, de notre environnement, nous vibrons à une certaine fréquence, résultat de toute nos expériences dans cette vie, incluant nos éventuels traumatismes, souffrances et histoires.

Ce que nous sommes est recouvert d’un filtre, la personne, l’ego que nous avons cru ou que nous croyons être. C’est dans ces circonstances que nous vibrons, que nous rayonnons.

Et plus la personne est dissoute, plus nous pouvons vibrer l’amour, l’union.

Et plus nous nous identifions à la personne, plus nous sommes dans l’illusion.

Étudions et écoutons les pensées que les autres nous transmettent.

Sont-elles des pensées d’union ou de séparation ?

Sont-elles des pensées de jugement ?

Car les pensées que nous recevons sont directement liées à notre taux vibratoire.

Vous souhaitez connaitre quelqu’un ? Écoutez-le!

Citation :

 » Aveuglé par son propre amour, il ne voyait plus rien »

La beauté est dans l’œil de celui qui regarde.

L’amour est dans le cœur de celui qui aime.

Les pensées que nous recevons sont le reflet de notre état vibratoire.

Bien sur cet état change constamment. Il y a un mécanisme d’induction qui agit, en fonction des personnes et des lieux qui nous entourent.

Ainsi, par l’effet des neurones miroirs, nous nous synchronisons les uns les autres. Nous nous adaptons littéralement et immédiatement à la situation, à notre environnement.

Mettons-nous dans une situation d’amour, de paix et de joie avec des amis, et constatons le changement de notre taux vibratoire, écoutons les pensées environnantes.

Allons dans un lieu de violence et de peur, constatons notre propre changement.

Entourons nous de personnes positives, exprimant une énergie d’amour et d’abondance. Que se passe-t-il ?

Allons diner avec des maitres accomplis dans les domaines de l’art, des affaires, de la science, de la compassion. Que devenons-nous à leur contact ?

Oui, nous devenons eux, oui, nous vibrons à leur fréquence, oui nous nous mettons à capter les mêmes vibrations, les mêmes pensées.

Pouvons-nous ressentir l’énergie des grands orateurs, des grands leaders ?

Ils nous transportent à leur niveau vibratoire, par leurs textes, par leur voix, par l’expression de tout leur être.

Que ce soit une énergie d’amour, de création, de transformation, nous pouvons instantanément nous aligner sur leur fréquence.

N’est-ce pas magique ?

Regardons, écoutons et lisons les êtres qui sont nos modèles, nous pouvons en trouver en grand nombre, sachons les écouter et vibrons à leur fréquence. Il en existe dans tous les domaines.

Ainsi, en atteignant leurs fréquences, les mêmes pensées nous parviennent.

Bien sûr, les résultats sont plus faciles si nous avons au préalable totalement dissous nos filtres, la personne, l’ego, nos conditionnements.
Car il n’est pas possible de remplir un verre déjà rempli, il nous faut tout d’abord disparaitre et mourir afin de renaitre.

Et c’est finalement notre taux vibratoire qui déterminera les pensées que nous recevrons.

Ainsi, c’est toute notre destinée qui se trouve modifiée par les pensées qu’à chaque instant, nous choisissons.

Ce que nous sommes devenus, l’endroit où nous sommes, les personnes de notre entourage sont le reflet des pensées que nous avons choisis, elles même la conséquence d’une seule et fondamentale chose : notre fréquence vibratoire.

Oui, c’est elle qui va tout déclencher. Cause de tous les effets qui agissent dans notre vie, notre état d’esprit, qui est aussi le résultat de notre niveau de conscience est la cause génératrice de notre univers individuel.

Sachons en avoir conscience dans nos relations avec les autres et avec notre environnement.

En quelques minutes, nous pouvons créer ou détruire des relations, perdre ou gagner des contrats. A chaque instant, nous pouvons créer ou détruire, en fonction de notre vibration.

Entrons dans la présence, et recevez mes vibrations d’amour infini.

Cher lecteur et cher lectrice bien aimé, I love you.

Kundun juin 2013

E comme Emotions positives

Cultiver les émotions positives

Cultiver les émotions positives

Apprenons à cultiver des émotions positives d’amour, d’abondance et de créativité, de partage de joie, puis écoutons les pensées que nous recevons.

Ne faisons pas le contraire : cultiver des émotions négatives de destruction, de séparation et accepter les pensées que nous recevons.

L’état d’esprit, l‘attitude est primordiale, c’est elle qui va nous connecter et qui va faire résonner le champ des potentialités.

C’est notre état d’esprit et donc le choix de pensées qui va littéralement attirer les synchronicités dans notre vie.

Soyons dans la présence, vivons en conscience nos moments. Ainsi nous pouvons vibrer à la fréquence d’amour et de fraternité, ainsi de nouvelles pensées nous parviennent, ainsi nous pouvons réellement construire notre vie, en toute liberté, loin des conditionnements.

Si nous pouvons cesser de réagir à nos émotions, si nous pouvons plutôt les choisir, par l’attitude ouverte et positive, d’amour, alors nous commençons à devenir libre, car ce n’est plus nos émotions qui nous guident, mais ce que nous sommes réellement.

Kundun, juillet 2013

C comme Comportement

Dis-moi comment tu te comportes, et je te dirai quelles pensées, quelles vibrations tu génères et émets vers les autres.

bulle-amourLes pensées que nous générons dans les cerveaux des personnes qui nous lisent ou qui nous écoutent sont directement liées à notre état d’esprit et à notre vibration personnelle.

Nous pouvons tous propager des idées d’union, d’amour, de fraternité, de co-création, ou bien propager des idées de séparations, de destruction.
Les pensées et les idées que nous allons susciter chez les autres sont la conséquence et la résultante de ce que nous sommes, c’est à dire:

A) notre niveau de conscience dans un domaine
B) notre état d’esprit, notre vibration intérieure

Par notre présence, par l’expression de ce que nous sommes, par le regard, la voix, le toucher, nous n’avons d’autres choix que d’exprimer notre vibration.

Par un effet de résonance et d’écho, en projetant leur propre conscience sur nos œuvres, les êtres qui entrent en contact avec nous, par un texte, une vidéo, une photo, un enregistrement audio, une œuvre d’art, ou par notre présence se mettent à vibrer avec nous.

Par exemple, si quelqu’un vous crie dessus et s’énerve après vous, vous allez automatiquement recevoir la pensée : ce type est malade, je vais partir. Ou bien vous allez ressentir son énervement et vous aller lui rentrer dedans et ajouter de la colère à la colère, histoire de nourrir votre ego.

Une infinité de stratégies est possible, en fonction de notre état d’esprit. Nous pouvons aussi décider de ne pas réagir et de rire pour montrer le côté grotesque de la situation.

Le mécanisme est le même qu’en musique : si vous êtes une corde de guitare, et que vous êtes la note ‘do’, à chaque fois que quelqu’un jouera un ‘do’ avec n’importe quelle instrument, vous allez vibrer et entrer en résonance.
Grâce aux neurones miroir qui sont dans le cortex pré frontal, avant même que nous nous en apercevions, nous entrons en résonance avec l’autre.
En fonction de nos expériences passées, nous avons la capacité de nous remettre immédiatement en phase avec l’intention et l’état d’esprit de l’auteur. Bien sûr l’accord est parfait si nous pouvons rapprocher ce que nous lisons de notre propre expérience.
Comment comprendre le plaisir de goûter une glace au chocolat si nous n’avons jamais goûté de glace ? Impossible.
Aussi les idées et vibrations que nous recevons ne peuvent qu’entrer en résonance avec notre propre expérience individuelle. Souvent, une lecture amène à conscientiser une expérience que nous avons déjà effectuée, le texte a alors une fonction éducative et d’intégration de ce que nous savons déjà.
Il y a deux cas de figure :

  • soit nous avons déjà expérimenté et le texte nous aide à intégrer, à comprendre ce qui nous est arrivé,
  • soit le texte ne résonne pas et reste intellectuel, virtuel, mental.

A chaque fois que nous parlons, que nous écrivons, nous exprimons une vibration, un état d’esprit. Alors nous transportons littéralement le lecteur dans notre monde intérieur, sur une fréquence ou le lecteur va pouvoir vibrer avec nous, surtout s’il se rappelle une expérience.

Que se passe-t-il alors à ce moment ?

Il reçoit de nouvelles pensées, de nouvelles idées, de nouvelles inspirations.

Certains textes peuvent être très inspirant et générer d’importantes prises de conscience.
Finalement, c’est un peu comme si nous étions des antennes sur patte avec un effet émetteur relais : en effet, nous exprimons tous une certaine fréquence, un état d’esprit, un comportement.

Bien sûr, c’est cet état d’esprit qui va nous amener à recevoir certaines pensées. Alors nos choix de pensées se transforment progressivement en habitudes, puis en caractères, puis bien évidement en destinée.

Ce que nous sommes vibre et influence vraiment les autres.
Certaines personnes nous portent dans la joie tandis que d’autres nous sapent le moral. Nous pouvons ainsi gagner ou perdre de l’énergie, augmenter ou descendre en fréquence.

Si nous sommes en paix et dans la joie, nous allons exprimer et attirer ce type d’expérience, de concepts, d’idées. Si nous sommes dans la souffrance, nous allons aussi exprimer et propager notre état d’esprit. Regardons par quelles personnes nous sommes attirées, pourquoi ? Qui est dans notre entourage ? Quelle résonance avons-nous atour de nous ? Comment sont les gens, les lieux, les objets ? Correspondent-ils à ce que je suis ou à ce que je veux être et expérimenter ?
Puis-je changer d’univers afin d’aller vers un environnement qui me convienne mieux ? Oui, non? en combien de temps ? Pourquoi ? Pourquoi pas ? Comment ?

Faisons une pause et méditons sur cet instant.

"La perfection est un des chemins pour atteindre Dieu."
Quelles pensées m’arrivent maintenant ?

Notons les pensées qui arrivent, respirons calmement, entrons dans la présence de cette prise de conscience et posons-nous la question : qu’est-ce que je veux réellement au fond de moi ?

Tous, nous nous influençons les uns les autres. Parfois, une seule rencontre, une seule compréhension peut changer un destin.

Pour ces raisons, les expériences de vie sont importantes. Communiquons et exprimons ce que nous avons vécu, nos expériences.
Progressivement et collectivement, nous pouvons partager une infinité d’expériences et grandir, ensemble.

Partageons ce que nous sommes et comprenons que nous sommes,
Un.

Kundun juillet 2013

M comme Matins

Tout les matins

Chaque matin, nous nous réveillons, et au moment du réveil, de nouveau, nous nous identifions à notre personnage.
Mais pouvons nous comprendre que nous ne sommes pas lui ?
Nous sommes la vie, qui à travers lui se vit.

Nous sommes la présence, la conscience infini, l'amour infini, la vie.

Nous sommes la présence, la conscience infini, l’amour infini, la vie.

Nous sommes la présence, la conscience infinie, l’amour infini, la vie.
Chaque matin, 7 milliards de fois, nous nous réveillons, nous nous identifions à notre personnage. Ce qui est paradoxal, c’est qu’à chaque fois que nous nous réveillons, à chaque fois que nous nous identifions, nous changeons de rêve, nous ne nous réveillons pas vraiment. Nous passons du rêve de la nuit au rêve du jour.
Comprenons que l’identification au pensées, l’identification à la fausse personne est la seule chose qui peut nous faire souffrir.
Car cette personne s’identifie à une mémoire : la mémoire de tout ce que l’antenne sur patte que nous sommes a expérimenté durant cette vie.

Prenons du recul, dissolvons l’égo, la personne et comprenons qu’au delà de l’identification, nous sommes la conscience universelle, nous somme une seule et unique conscience.
Car chaque matin, JE en tant que conscience unique s’incarne dans les cellules de mon corps pour vivre et expérimenter. Nous sommes, chacun d’entre nous les cellules d’un seul organisme, d’une seule conscience qui à travers nous se vit.
Ce que nous sommes est une conscience qui vit a travers 7 milliards de corps humain, pouvons nous le comprendre ?
Nous vivons aussi à travers les plantes et les animaux. Notre conscience ‘est’ la vie, la présence.

Éveillons nous, dissolvons la personne et entrons dans la non dualité pour comprendre que nous sommes un.
Nous sommes ‘un’ seul être d’amour, nous sommes l’espace qui contient tout l’univers, nous sommes la vie, nous sommes la présence, nous sommes la conscience.

Pouvons nous comprendre que nous sommes beaucoup plus que des frères et des sœurs ?
Nous sommes littéralement ‘un’. Nous sommes le même être d‘amour infini, qui se vit dans plusieurs cellules en même temps.
Il est venu le moment ou chaque homme, chaque femme peut comprendre cela.
L’être que nous sommes ressent le besoin de s’éveiller en éveillant chaque cellule de son corps : nous.
Afin que cesse les souffrances, les séparations, l’illusion de la personne, afin que l’humanité puisse passer à l’étape suivante, l’éveil planétaire est nécessaire.

Tout les problèmes de cette planète sont les effets de cette non compréhension.
Collectivement, cette non compréhension engendre des destructions d’animaux, de plantes, d‘autres êtres humain.
L’identification à la personne, à l’égo, aux pensées pourrait très bien être considéré comme une maladie. Comme pour un cancer, les conséquences sont la destructions d’autres cellules du corps.
L’éveil, la prise de conscience, l’amour est un médicament qui soigne, d’abord le corps dans lequel nous nous éveillons, puis ensuite tous les autres corps qui nous entourent.

Les livres, les satsangs nous soignent, nous guérissent de l’illusion.

Les effets sont immédiats et infinis. Comme un médicament, nous nous propageons, nous guérissons, dans l’amour et le partage.
Comprenons nous bien, ouvrons les yeux, l’organisme planète terre est en train de s’éveiller, à travers nous, ses cellules.

Tous les matins, un être multicellulaire, appelé « terre », s’éveille.

Nous sommes la vie,
Nous sommes l’amour,
Nous sommes la présence,
Nous sommes la conscience,
Qui à travers nos corps,
Se vit.

Kundun, Mai 2013

S comme Souffrance psychologique

Les souffrances liées aux mental :

D’une certaine façon, c’est l’illusion du temps qui crée les souffrances psychologiques.

En effet, sans l’illusion du temps, l’identification à la personne ne peut exister. Sans le processus mental d’identification, il n’y a plus « personne » pour s’inquiéter du futur ou du passé. Fondu dans ce moment présent, sans passé, ni futur, le mental ne peut exister. Le mental est un processus qui se nourrit du temps, il génère des scénarios qui se projettent dans le temps.

"Entrons ensemble dans ce moment"

« Entrons ensemble dans ce moment »

Méditons,

Entrons ensemble dans ce moment.

Faisons un pause.

Ressentons ce moment de paix, d’amour, de joie. Entrons dans la présence.

Nous sommes la vie, nous sommes le bonheur de vivre. Tout est parfait, ici et maintenant, pouvons nous le comprendre ? Pouvons nous l’accepter ? Sentez vous le temps ralentir en même temps que vous commencez à lire lentement ?
Comprenons que le temps n’existe pas, que seul la présence, dans ce vaste moment « est » et vit, à travers nous.
Sortons de l’illusion de la séparation, sortons du temps, et entrons dans la présence de cet infini moment.

Faisons un pause.

Sans le temps, la personne ne peut plus exister, il n’y alors plus « personne » pour créer des séparations, pour souffrir, il n’y à plus que ce moment présent qui ne sait que « être ».

Le pouvoir de l’instant présent, c’est justement quand nous comprenons que nous « sommes » le moment, que nous ne somme ni le mental ni la personne, toujours à la recherche de quelque chose.
Tandis que ce que nous sommes réellement ne peut se situer qu’ici et maintenant dans la présence, la fausse personne, les processus mentaux ne peuvent exister que dans le passé ou le futur.

La libération, c’est réaliser qu’il n’y a ni temps, ni personne. Car c’est l’identification à la personne qui souffre. « Je sépare et je souffre donc j’existe » est le credo de la « personne ».
C’est la pensée sous-jacente au « je pense donc je suis ».

Il y a plusieurs solution pour arrêter les souffrances : soit on déprogramme progressivement les conditionnements et les traumatismes de la personne, soit on élimine carrément la personne.
Car c’est l’identification à la personne qui fait souffrir : je suis l’homme ou la femme qui n’a pas de conjoint parfait, je suis l’homme ou la femme qui n’a pas un travail qui me plait vraiment, je suis l’homme ou la femme qui n’est pas satisfait de sa vie de personne.
La souffrance mentale est bien réelle, c’est la personne qui ne l’est pas.
Pourquoi continuer à souffrir a cause d’une personne qui n’existe pas ?
Pouvons nous stopper l’identification au personnage qui s’est crée ?

Entrons dans la présence, savourons ce moment, devenons ce moment, plongeons dans l’amour infini et cessons de souffrir.

Kundun, Mai 2013

P comme projection de la conscience

Description des relations entre ce que nous sommes, notre environnement, les sens, les pensées, les émotions.

Il y a tout d’abord notre environnement : constitué de personnes, de lieux, d’objets.
Puis, il y a ce que nous appelons notre corps physique, constitué d’organes et de sens :

– le toucher qui ressent la consistance de la matière, mais aussi la chaleur et le froid,
– la vue qui reçoit les images de notre environnement,
– l’ouïe qui perçoit les sons, les vibrations de l’air,
– l’odorat qui capte ce que nous respirons,
– nos papilles gustatives qui perçoivent les goûts,
– la partie antenne du cerveau qui reçoit des pensées,
le tout, analysé, trié, filtré par la partie analytique du cerveau.
La présence, la conscience que nous sommes reçoit tous ces signaux. Lorsqu’on comprend que nous ne sommes pas ces signaux, mais la conscience qui les reçoit, nous devenons plus libre, plus en recul.
La conscience, la présence, ce que nous sommes, telle de la lumière se projette sur notre environnement, sur notre univers. Alors, en retour de cette projection, nous recevons des signaux. Nous sommes l’espace sur lequel le film se projette, nous ne sommes pas les images du film.
Ces signaux divers et variés activeront chez nous différentes émotions, en fonction de nos expériences passées. Alors nous pourront éventuellement agir ou ne pas agir, en fonction de nos conditionnements.

paysage-mer

Si par exemple, nous sommes au bord de la mer, assis à contempler les vagues, nous recevons à la fois des images du paysage, le bruit des vagues et des palmiers, l’odeur de l’iode, nous sentons le vent sur notre corps et nos cheveux, nous sentons le sable chaud sous nos pieds. Nous recevons aussi des pensées de calme, de tranquillité, de beauté, de bien être, de paix.
Alors notre conscience peut expérimenter les émotions attachées à ces pensées, éventuellement ces émotions, en fonction de nos expériences et conditionnements, de notre volonté aussi, nous amèneront à agir.

Nous ne sommes pas nos sens, nous ne sommes pas notre corps, ni les images, ni les pensées que nous recevons, ni l’ordinateur du mental qui traite toute ces informations. Nous sommes la présence qui prend conscience de la scène, nous sommes à la fois ce qui « est » et ce qui « vit » la situation. Nous ne sommes pas non plus la personne que nous avons cru ou que nous croyons être. Nous sommes cette présence, la conscience qui, par tous ces mécanismes perçoit l’environnement.
Cette présence ne peut être perçue que dans le moment présent, au delà du mental qui toujours nous amène dans le passé ou dans le futur.
Cette présence est toujours là, ici, maintenant. Elle vit, à travers nos corps, que nous soyons homme, plante, eau, terre, mer, air, feu.

Espace sous-jacent de l’univers, cette présence est là, quelque soit l’objet, le lieu, les personnes. Elle est l’espace dans lequel l’univers existe. Nous pouvons toujours changer le contenu de cet espace, l’espace lui, reste inamovible, permanent. Cet espace, c’est l’amour infini. Il est l’écran de cinéma sur lequel la vie, la conscience se projette.

Il est ce que nous sommes,

Il est ce que nous avons été,

Il est ce que nous serons.

Il est,

Nous.

Kundun Mars 2013

R comme Responsabilité

Qu’est ce que la responsabilité ?
Quelle responsabilité avons-nous dans cette vie ?

R comme Responsabilité

R comme Responsabilité

Pour répondre à ces questions, méditons un instant et faisons une pause.
Installons le calme mentale. Restons à l’écart du monde un instant. Entrons dans la paix, la joie, ouvrons notre esprit à la conscience.

Tout d’abord, pour bien répondre, comprenons ce que nous sommes, et ce que nous ne sommes pas. Car pour répondre, il faut savoir ‘qui’ ‘peut’ être responsable.
Nous ne sommes pas l’égo, la personne que nous avons crus ou que nous croyons être. La première étape du développement spirituel est d’arrêter de s’identifier aux pensées. C’est cela l’égo, une identification à nos pensées. Nous ne sommes pas nos pensées.

Ce que nous sommes est une conscience d’amour infini, que certains appellent l’âme, qui se vie à travers nos corps physique et notre corps mental et à travers tout ce qui existe dans l’univers.
Par un processus karmique, c’est-à-dire à travers la loi de cause à effet, nous vivons puis reproduisons à travers plusieurs vies, depuis des millénaires les mêmes comportements, les mêmes conditionnements sociaux et culturels. Sur tous les êtres humains ayant vécus sur terre depuis le commencement, beaucoup ont vécus comme des robots n’ayant jamais ressenti le besoin de comprendre « qui » ils étaient et pourquoi ils étaient là. Peu ont compris que nous n’étions pas l’identification aux pensées, c’est-à-dire l’égo, la personne virtuelle.

Être responsable, c’est agir en conscience, c’est-à-dire agir en comprenant l’étendue des effets de nos actes. Pour être responsable, il faut aussi avoir la volonté d’agir.

Plus nous sommes conscient, plus nous comprenons, plus nous devenons responsable. L’éveil amène à une responsabilité plus grande, non pas une responsabilité de l’égo puisque celui-ci n’existe plus, mais une responsabilité de la conscience.
Prenons un exemple : nous voyons de plus en plus de violence dans les écoles. Aux états unis, certains commettent des massacres.

Qui est responsable ?

Méditons un instant dans ce moment.

Qui est responsable ?
Le robot sans conscience qui a tué ses camarades ?
Les parents qui ne savaient pas comment aimer leur enfant ?
Les professeurs ?
Non.

Nous sommes tous responsable de cette situation. Nous sommes responsables collectivement de tout ce qui se passe dans ce monde. Je ne dis pas cela pour culpabiliser les personnes, les égos. Je dis cela car finalement, il n’y a qu’une seule conscience qui se vit à travers 7 milliards de nous-mêmes. Et si nous ne sommes pas capables collectivement de nous éveiller, ce genre de malheur arrive.

Mais que faisons-nous pour empêcher cela ?
Que faisons-nous pour empêcher les idées violentes de se propager ?
Avons-nous conscience que le cinéma, la télévision et certain jeux vidéo programment la tête des enfants et des parents pour les transformer en tueur en série ?
Pourquoi ne sont-ils pas interdits ?

La création, la diffusion et la propagation d’idées, de films, de jeux vidéos et de comportements violents est criminel car tout ceci encourage la violence. De la même façon que nous pouvons créer des univers de paix et de joie, nous pouvons créer des univers de guerre et de destruction. Si nous prenons en compte : l’identification aux pensées et aux émotions, le fait que notre conscience se reflète sur l’environnement, ainsi que la loi de cause à effet, nous comprenons que la violence et la diffusion de film violent conditionnent les populations.

La haine et la violence amènent de la haine et de la violence. La diffuser, c’est participer à l’alimenter. Comprenons qu’avec la découverte des neurones miroir, nous savons désormais que le cerveau se met au diapason des scènes que nous regardons. Nous « éduquons » et programmons littéralement notre cerveau à s’adapter aux environnements que nous lui proposons.

Quelle responsabilité avons-nous dans cette vie ?

La première responsabilité est de nous éveiller un peu plus chaque jour, c’est-à-dire augmenter notre niveau de conscience, et ce dans les domaines qui nous tiennent à cœur. Plus nous nous éveillons, plus nous éveillons notre entourage. Choisissons l’amour, la joie, la paix et diffusons ce que nous sommes. Montrons que c’est possible. Soyons courageux, disons non à la violence, non à la guerre, non à l’illusion de la séparation. Les êtres éveillés ont toujours prônés l’amour et ce n’est pas par hasard.

Une autre responsabilité est d’agir en conscience le plus possible afin d’arrêter la roue karmique, la loi de cause à effet afin qu’elle ne génère plus que du bonheur.
Chaque jour, nous avons toujours l’occasion d’agir dans le sens de l’amour.

Parfois, certains se demandent  : Mais pourquoi le divin laisse t-il faire toutes ces atrocités ?

La conscience infinie existe dans un univers non duel ou il n’y a ni bien ni mal, ou n’existe que des mouvements d’énergies, qui créent et qui détruisent.
De nombreuses lois existent, et elles sont toutes respectées.

Les crimes et atrocités qui sont commises chaque jour ne sont que les effets de causes qui ont eu leur commencement il y a bien longtemps, parfois dans d’autres vies.

Pour mettre fin aux effets, il n’y a qu’une seule solution : l’éveil, la prise de conscience.
Tant que l’humanité n’aura pas compris la loi de cause à effet, c’est à dire le fait que le monde est un miroir pour notre conscience, tant que nous ne savons pas ce qu’est la réalité, tant que nous ne savons pas ce que nous sommes, toute la tragédie humaine continuera. Nous sommes collectivement responsables de tout ce qui se passe. Il y a une unité de la famille humaine que nous ne pouvons ignorer.

Ensemble, nous pouvons partager, nous pouvons enseigner, nous pouvons transmettre, nous pouvons vibrer à une fréquence plus élevée.
Ensemble, nous pouvons réunir, nous pouvons relier, nous pouvons transformer.
Ensemble, nous pouvons nous entraider, nous pouvons nous guider, et changer.
Nous sommes responsables, de façon individuelle et collective de notre vie, de nos attitudes. Le monde étant le reflet de ce que nous sommes, changeons ensemble ce que nous sommes. Éveillons chacune de nos cellules, c’est à dire chaque être humain.

Je parle là de notre propre conscience collective. Nous sommes co-créateur, nous sommes multidimensionnel, nous sommes riches, nous sommes nombreux, nous sommes beaux, nous sommes l’amour, nous sommes la vie, nous sommes le présent, nous sommes partout, nous sommes la présence.

Partageons ce que nous sommes, ensemble, maintenant.

Exprimons la divinité qui est en nous, vibrons aux fréquences les plus élevées, celles qui rapprochent l’homme et la femme de sa nature divine.
Nous sommes tous,
Un.
Tous responsables les uns des autres,
Uni par l’amour,
Uni par le cœur.
Rappelons-nous,
Co-créateur de l’univers,
Nous sommes tous,
Un.

Voir le poème : Imagine.

Kundun mars 2013

Éclairage

Lorsque notre conscience,
La loi de cause à effet illumine,
Alors,
Les chemins des possibles,
S’illuminent.

Lorsque,
Comme un projecteur,
Notre conscience illumine.
Alors,
L’intuition devient
clairvoyance.
Alors,
L’imagination devient communication,
Alors,
Progressivement, les effets des causes se révèlent.

Quand, s’illuminent les chemins,
Alors,
Il n’y a,
plus qu’à choisir,

Que de chemins, que de destins.

Tous,
Sont les effets de causes que nous choisissons.

Car les pensées, car les idées,
Ne sont que les effets d’autres pensées, d’autres idées.

Chaque idée, chaque pensée, chaque mot est un chemin qui nous a amené, là où nous sommes.
Maintenant.

Choisissons bien,
Les chemins que nous prenons.

Choisissons bien,
Les mots que nous prenons.

Certain unifient, certains séparent.

C’est la conscience que nous sommes, qui choisit.
C’est la conscience que nous sommes, qui libère.

Elles seule peut aimer,
Elle seule peut vivre.

Finalement,
Il suffit d’être,
Ce que nous sommes.
Le cœur, pas l’ego,
En sommes.

Il suffit d’être dans l’instant,
Dans ce moment présent, ici et maintenant.
Il suffit de choisir le point de vue du divin,
Non duel, unificateur, amoureux.

Il suffit de dissoudre l’illusion de la personne.

Il suffit de mourir,
Pour renaître,
Plus grand, plus beau, plus juste.
Moins endormi.

Il suffit d’être dans la présence,
Pour laisser vivre,
La vie.

Il suffit d’être,
Tout simplement d’être,
L’être,
Qui à travers nous,
Se vit.

Poème de Kundun, Mars 2013

Se libérer des pensées

L’observation des pensées crée automatiquement un recul entre l’observateur, la conscience que nous sommes et les pensées qui ne sont pas nous.

Instant de pause

Instant de pause

Si nous prenons quelques instant de pause, quelles sont les pensées qui vous apparaissent? Notez les puis revenez sur ce texte.

Comprenez que vous pouvez être l’observateur des pensées. Mais qui observe ?
Vous bien sur ! Mais qui êtes vous ? Celui qui observe, la conscience.
Plus nous observons nos pensées, plus nous comprenons d’où elles viennent : conditionnements, automatismes liés à l’enfance, l’éducation, l’environnement.
La plupart du temps, nous sommes en ‘pilotage automatique’. Mais qui est le pilote automatique ? L’ego, la personne que nous croyons être ou que nous avons cru être.
Le vrai « nous » peut reprendre la main, peut arrêter le pilote automatique, et commencer a vivre.
Pour cela, restons dans l’instant, dans ce moment où le mental ne peut pas demeurer.
Plus nous prenons de la distance avec les pensées, plus nous devenons libre.
Libre de les choisir, libre de les comprendre, libre de remonter à leur source. Nous avons vu dans le texte : ‘loi de cause à effet sur les pensées’ que ces pensées ont toujours une source, une cause. Elles ont une source car elles sont le reflet de notre propre conscience sur l’environnement qui fait miroir.
Le contrôle et le choix des pensées nous amène vers la liberté.
Ne soyons pas esclave du mental. C’est lui, qui en créant l’ego, la personne finit par croire que nous sommes nos pensées. Plus nous restons dans le présent, dans l’instant, dans la présence, plus nous restons observateur des pensées qui arrivent, puis qui partent.
Certaines peuvent retenir notre attention bien sur, mais détachons nous d’elles. Ne soyons pas en réaction, restons conscient, restons dans la présence, restons libre.
La plupart des pensées que nous recevons viennent de nos conditionnements. Et plus nous nous en détachons, plus nous sommes libre. Alors il est possible de devenir très créatif, c’est à dire d’avoir d’autres type de pensées, des pensées qui vibrent à notre fréquence, et non pas à celle de nos programmations mentales.

C’est aussi ça la créativité, avoir la possibilité de sortir des conventions, des programmations. Que pouvons nous inventer lorsque l’on reste dans le carcan de la personne, cet automate qui ne sait que reproduire ce pourquoi il a été programmé.

Restons dans la présence et regardez les pensées passer, laissez les passer, habituez vous à créer cette séparation entre vous et elles.

Vous n’êtes pas vos pensées.

Texte de Kundun janvier 2013

P comme Pensées

"Nous recevons toutes les pensées" Kundun 2013

« Nous recevons tous des pensées » Kundun 2013

Oui, nous recevons tous des pensées, mais n’en tenez pas trop compte.
Car ces pensées sont liées à l’environnement, elles n’ont rien à voir avec ce que nous sommes.
Elles sont le reflets de nos conditionnements et de l’univers dans lequel nous évoluons . En fonction des lieux, de nos attitudes, de ce que nous sommes, elles changent.
Nous ne sommes pas les pensées qui viennent et s’en vont. Nous sommes la conscience qui peut les choisir.
Les pensées sont liées aux circonstances environnantes, elles sont provisoires et virtuelles. Elles n’ont aucune réalité, elles sont des propositions.
Il n’est pas raisonnable de se sentir responsable ou coupable des pensées qui passent autour de nous dans la mesure ou elles sont issues des conditionnements, des médias, de la télévision, des autres aussi.
L’erreur serait de choisir des pensées qui ne nous correspondent pas.
Prenons un instant pour méditer et nous reposer quelques secondes.
Laissons les pensées passer.
Nous ne sommes pas nos pensées.

Pause….

Le mental est un outil. Il traite de l’information provenant d’une entrée, puis il sort un résultat, comme un ordinateur.
Le mental capte des pensées, reflets de l’environnement. Il ne choisit pas ce qu’il capte. Il reçoit, analyse et peut aussi proposer de capter d’autres pensées.
Celui qui regarde tout cela, et qui éventuellement choisit, c’est nous. Oui, nous, cette conscience, cette intelligence, cette présence.
Comme une antenne, notre cerveau reçoit des pensées, et comme une antenne, il est possible de la diriger. C’est ce que nous appelons l’intention.
Si nous orientons notre antenne, notre intention vers un univers d’amour et de fraternité, certaines pensées seront reçues. Si nous laissons la personne que nous croyons être ou avons cru être, diriger notre vie, alors d’autres type de pensées vont être reçues, en fonction de ses conditionnements.
Notre cerveau, notre mental ne doit pas être laissé livré à lui même, sinon à partir de l’ego, une personne se crée et prend littéralement le contrôle de l’individu.
Restons quelques secondes dans ce moment pour méditer sur cette pensée.

Pause…

Lorsque nous prenons du recul sur les pensées, sur la fausse ‘personne’, la conscience, l’amour reprend la direction de ce que nous sommes. Alors les intentions sont naturellement bonnes et positives, aimantes et constructives, unifiantes et fraternelles.
Car la présence, la conscience, l’intelligence que nous sommes ‘sait’ que nous ne sommes qu’un. Un seul organisme, incarné dans de nombreux corps, mais toujours ‘un’.
La diversité dans l’unité, voila ce que nous sommes.

À chaque fois que nous orientons notre antenne du mental, lorsque nous parlons avec quelqu’un, lorsque nous rencontrons quelqu’un, lorsque nous regardons un film, lorsque nous allons dans un endroit, lorsque nous travaillons sur un projet, à chaque fois, nous dirigeons, nous focalisons notre conscience, ce que nous sommes dans une direction, dans une intention.
Notre antenne s’oriente. Et plus notre niveau de conscience est élevé dans un domaine, plus notre antenne est grande. Imaginons une antenne parabolique, de 4 mètres de diamètres, dirigé dans une direction. Puis imaginons que notre antenne fasse 8 mètres.
Plus notre antenne est grande, plus nous pouvons capter de détails, de pensées.

Antennes sur pattes : “La méditation est le chemin qui mène vers l’éveil”, Kundun

Antennes sur pattes : “La méditation est le chemin qui mène vers l’éveil”, Kundun

Il est important de comprendre que nous ne pouvons ‘créer’ ou ‘générer’ de pensées.
Nous ne pouvons que ‘être’, c’est à dire prendre conscience de notre univers, de notre environnement, de nos conditionnements.
Notre conscience, lorsqu’elle se reflète sur cet environnement ‘capte’ à travers le mental ces fameuses pensées.
Comprendre que nous ne créons pas les pensées qui ne peuvent pas vraiment devenir ‘nos pensées’ mais ‘des pensées’ est essentiel.
Respirons profondément, gardons ce concept à l’esprit quelques secondes. Restons dans le calme. Comment nous sentons nous ?
Restons dans la présence.

Pause…

La première étape de l’éveil est de se séparer des pensées. C’est ce qu’Eckhart Tolle a divinement expliqué dans son livre « le pouvoir de l’instant présent », vendu à 6 millions d’exemplaires.
Plus nous commençons à regarder nos pensées, plus nous comprenons qu’elles ne sont pas nous, qu’elle ne l’ont jamais été, et qu’elles ne le seront jamais.
Alors, une formidable libération s’effectue. Toutes ces fausses idées de culpabilité s’évanouissent instantanément. La fausse personne que nous avons cru être se dissous.
L’imposteur se révèle progressivement.
Car l’ego, la personne qui a été construite, sur cet assemblage de pensées et de croyances, petit à petit se dissous au même rythme que nous comprenons que nous ne sommes pas nos pensées.
Restons dans ce moment, dans ce calme. Sentez cette paix, cette présence.
Sentons ce vide mental, cet état ou l’antenne se dirige vers un endroit sans pensées.

Kundun janvier 2013

C comme Cerveau

Le cerveau est un organe ayant les fonctions suivantes :

a) réception des pensées avec les fonctions du cerveau droit
b) traitement de l’information avec le mental, plutôt le cerveau gauche
c) décisions permettant des actions

De la même façon que nous avons des yeux pour capter la lumière, les images de notre environnement ; de la même façon que nous avons des oreilles pour recevoir les sons, de la même façon que nous avons une peau pour recevoir des informations sur le toucher, de la même façon que nous avons des capteurs gustatifs ; de cette même façon nous avons un organe de réception de pensées s’appelant le cerveau.

"cerveau comme un organe de réception de pensées." Kundun

« cerveau comme un organe de réception de pensées. » Kundun

Cet organe complexe possède une partie ‘antenne’, une partie traitement de l’information, puis une partie commandement aux autres parties du corps.

Nous avons vu précédemment que les pensées sont des ondes électromagnétiques, que nous les percevons de notre environnement.

Nous savons que nos sens nous permettent de percevoir notre environnement : la vue, le son, le toucher, l’odorat, le goût.
La révélation de ce texte, ce qui est nouveau, c’est que l’homme n’avait jusqu’à présent jamais considéré son cerveau comme un organe de réception de pensées.

Il fallait, pour atteindre cette compréhension, comprendre que les pensées sont le reflet de notre propre conscience, de notre lumière sur notre environnement.

Il fallait aussi s’éveiller de façon à comprendre que nous ne sommes ni nos pensées, ni la personne conditionnées que nous avons cru être.

Nicolas Telsa l’avait compris lorsqu’il disait dans sa biographie : ‘Mes inventions’, page 23 :

‘À ma grande surprise, je conçus bientôt que toutes mes pensées avaient été comme manœuvrées par des impressions extérieures et que toutes mes actions se trouvaient commandées de la même manière. Au fur et à mesure, il devint flagrant que j’étais un simple automate dont le mouvement survenaient en réaction à des « stimulations » de mes organes sensoriels.’.

Notre conscience, comme de la lumière émet puis se reflète sur notre environnement : personnes, lieux, objets.
En retour de cette projection de conscience, ces objets, personnes et lieux nous renvoient notre propre conscience sous forme de ‘pensées’ en fonction des associations apprises et programmées.

Bien sur, pendant toute notre enfance, nous avons appris à associer les concepts et les ‘pensées’. Nous avons appris à leur associer des objets : voiture, maison, plante, etc…
Ainsi une voiture est associé aux pensées de ‘se déplacer, rouler, faire une course automobile, transporter, etc…’
Ainsi, par un système d’association, la partie « traitement de l’information » passe tout son temps à comparer et trier toutes les idées, tous les concepts. Ainsi nous pouvons réagir à notre environnement.

Comprenons que le cerveau n’est qu’un organe comme un autre : de la même façon que nous ne sommes pas notre main, notre cœur, nos poumons, nous ne sommes pas notre cerveau.

Le cerveau est une interface, un organe de réception, de traitement de l’information, connecté à la conscience, à la vie que nous sommes. Quand la vie passe à travers notre corps, tous nos organes se mettent à fonctionner. Tel un système autonome, nous pouvons alors expérimenter la matière et vivre.

N’est ce pas merveilleux ?

Ainsi, à travers l’homme, la présence que nous sommes peut vivre.
Ivre d’elle-même, elle s’oublie, se vit, s’expérimente. A la fois, nous oublions ce que nous sommes, et à la fois, nous pouvons vivre.

Nous sommes la vie,
Nous sommes la présence,
Nous sommes la conscience d’amour infini,
Qui à travers nous,
Se vit.

Kundun, Mars 2013

V comme Volonté

La volonté, c’est la force, l’énergie, le carburant qui nous pousse à agir.

"La volonté, c'est la force, l'énergie, le carburant qui nous pousse à agir."

« La volonté, c’est la force, l’énergie, le carburant qui nous pousse à agir. »

Les pensées sont des effets, mais elles ne sont pas suffisantes pour que l’action se crée dans le moment présent.

C’est la volonté, outil de la conscience qui permet d’incarner les pensées dans la matière.
Ainsi la volonté intervient et permet de réaliser ou pas nos pensées, en utilisant le filtre de nos conditionnements.
Mais qui ‘veut ?’
Quelle est cette force ?
Sur quoi agit-elle ?
Cette force, c’est l’énergie de vie qui nous traverse.
Quelque soit l’usage qui sera fait de cette force : une action d’union ou de séparation, cette force nous traverse.

Parfois détourné par l’Ego, cette force de vie peut très bien alimenter la personne, le personnage que nous croyons ou avons cru être. Sans les filtre de la personne, cette force est la source d’inspirations divines, de perfections.
Cette source vient du cœur au départ, et c’est l’amour qui crée le mouvement. C’est l’amour qui est à la base de chaque action, de nos choix, de notre expérience de vie.

« La volonté, c’est l’amour au service de la vie. » Kundun 2013

Et plus nous nous éveillons, plus la vie nous traverse, plus notre volonté grandit, car ce n’est plus notre volonté mais la sienne, celle de la présence qui sait, celle de la présence qui fait.

Et plus la présence grandit, plus nous disparaissons, et plus la présence apparait, plus nous sommes ce que nous avons toujours été, une conscience infini d’amour expérimentant ce qu’elle est.

Méditons et restons dans ce moment présent. Laissons les pensées passer puis se perdre. Laissons les passer jusqu’à la suivante.
Au bout d’un moment, il n’y en aura plus. Projetons notre conscience sur l’amour, sur le cœur, écoutons attentivement une musique, devenons la musique. Laissons le moment remplir tout l’espace qu’il est déjà, puis devenons ce moment.
Il est là, nous sommes là, il est nous et nous sommes lui. Nous sommes aussi ce moment ou l’action, ou l’inaction est possible.
Ce moment ne change pas, il est permanent et infini. Il n’y a ni passé ni futur, il n’y a que ce moment présent. Le passé est une mémorisation d’un état présent. On peut le ‘rappeler’ uniquement dans le présent, car les choses n’existent que dans le présent.
La réalité, ce qui est vrai, c’est ce qui est permanent. Ce qui change tout le temps ne peut être vrai. Seul ce moment présent est vrai, car toujours là.

La présence ne peut vivre qu‘ici et maintenant, tandis que le mental ne peut y demeurer, son univers étant celui du passé et du futur.

Texte de Kundun, Décembre 2012

P comme Pensées, S comme Savoir

Pensées et transmission du Savoir

Nous ne sommes pas nos pensées, mais nos corps énergétique vibrent à une certaine fréquence, nous permettant de recevoir des pensées. Et plus nous vibrons haut en fréquence, plus nous captons des pensées d’union, d’amour, de fraternité, de compassion, de joie, de bonheur.

"Comme des boules de conscience, ces boules de pensées existent ..." Kundun, Février 2013

« Comme des boules de conscience, des boules de pensées existent … » Kundun, Février 2013

Comme des boules de conscience, des boules de pensées existent et deviennent accessible en fonction de notre vibration intérieure, de notre état d’esprit.
Considérons un concept, une idée, une pensée comme une onde électromagnétique, et considérons aussi la loi de cause à effet, qui nous permet d’apprendre, de connaître, de comprendre ces informations, ces concepts, ces idées.

La conscience que nous sommes, par un mécanisme de réflection, éclaire les concepts, les idées, les pensées. Alors, celles-ci s’illuminent et peuvent prendre vie, si on y ajoute la volonté, la force de vie.
Nous ne sommes pas nos pensées mais la présence, qui à travers nous, y concentre son pouvoir, sa volonté. Pour cette raison, plus nous avons un degré de conscience étendue, plus la force que nous envoyons dans les pensées est puissante. Plus nous laissons la présence s’exprimer, plus les pensées sont belles.

Alors, nous devenons en quelque sorte des relais de pensées.

De par ce que nous sommes, de par notre état vibratoire, de par nos écrit et nos œuvres, nous les diffusons. Nous devenons des générateurs, des extracteurs de pensées.
La conscience infinie que nous sommes, dans tous ces aspects vit à travers nous. Nous sommes en quelques sorte ses antennes relais.
Tous ensemble, nous exprimons, développons, testons, expérimentons ses pensées.
Si nous choisissons la pensée que la vie est belle et facile, alors l’univers sera perçue à partir de ce filtre. Si nous croyons qu’il faut souffrir pour être beau, alors nous allons expérimenter cette pensée.
Toutes les pensées sont valables, ce sont des fréquences, des concepts à expérimenter.

Des milliards de combinaisons sont possibles et c’est ce que nous expérimentons, nous, les 7 milliards d’antennes sur patte quand la vie, à travers nous, se vit.
Nous l’expérimentons d’un point de vue individuel mais aussi d’un point de vue collectif. Nous pouvons à tout moment décider de changer de groupe, d’univers, de choix de pensées. La vie est comme comme un grand jeu vidéo. Nous sommes entièrement re-programmable. Bien sur, plus on dissout la personne que nous avons cru être, plus nous devenons libre de choisir de nouvelles pensées, et par conséquent une nouvelle vie, une nouvelle expérience, une nouvelle programmation.
Bien sur, commencer par éliminer toutes nos croyances est l’étape préliminaire à cette re-programmation. L’éveil est le processus de dissolution de la personne.
Plus nous entrons dans la présence, plus nous existons réellement, au delà des conditionnements et programmation du mental.
Comprenons que le choix de notre environnement est un élément déterminant de notre expérience.

L’environnement, lorsque notre conscience se reflète dessus, que ce soit des personnes, des objets ou des lieux, nous renvoi des ondes vibratoires. Ces ondes propagent des pensées. Nous même réfléchissons et propageons, par notre attitude, notre regards, notre toucher, nos paroles, notre voix, notre simple présence, des ondes vibratoires.

Nous émettons en fonction de notre degré de conscience, en fonction de notre état vibratoire.
Et plus nous nous éveillons à la présence, et plus nous pouvons la laisser vivre à travers nous. Alors nous émettons, alors nous transmettons.
Des pensées nouvelles apparaissent ainsi pour notre entourage. Il y a un effet sur la psyché, et à terme dans la matière. C’est comme une sorte de radioactivité car les êtres conservent ce qu’ils reçoivent de nous. Il y a un effet ‘Shaktipat’, un effet initiatique par la présence. Lorsqu’il y a la compréhension avec l’éveil du supra mental, il peut aussi y avoir intégration puis réalisation.

La simple lecture d’un texte ou d’un livre, la visualisation d’une photo nous met en contact avec la présence de l’auteur (cf Adyashanti dans Conscience pure et méditation véritable). On se met littéralement à vibrer à la même fréquence que l’auteur, augmentant alors notre niveau de conscience, notre compréhension.
Bien sur, le mental fait son travail d’analyse, de trie. Il peut aussi y avoir une récupération de l’ego et du mental des informations, mais si on lit avec le cœur, notre présence se connecte avec l’auteur car il ‘est’ nous finalement.

En réalité, c’est nous qui avons écrit tous ces livres. Ainsi nous nous rappelons de ce que nous avons écrit, par l’intermédiaire de l’auteur, ainsi il est beaucoup plus facile de se rappeler et d’intégrer ce que nous savons déjà.
Pour cette raison, à chaque fois qu’un être éveillé expérimente et vit quelque chose de nouveau, c’est toute la famille humaine qui en bénéficie.
Le chemin est déjà tracé, donc plus facile à parcourir.

"Le chemin est déjà tracé, donc plus facile à parcourir." Kundun , Février 2013

« Le chemin est déjà tracé, donc plus facile à parcourir. » Kundun , Février 2013

C’est la fonction, des livres et du partage des connaissances : essayer de ne pas réinventer la roue, et ce dans tous les domaines : science, art, philosophie.
Les pensées sont des ondes, mais aussi des assemblages de plusieurs ondes.
La créativité, c’est assembler de nouvelles combinaisons de pensées, de concepts.
C’est la présence qui crée à travers nous, laissant le choix à l’ordinateur du mental de s’occuper de la partie ‘technique’ de l’œuvre. Ainsi nous pouvons dire que l’art est une co-création entre l’inspiration divine et le cerveau de l’homme.

Ensemble, partageons nos expériences, aidons nous les uns les autres à créer un monde meilleur, dans le partage, l’amour, la joie, le bonheur.

Partageons nos expériences, relions nous les uns les autres, ensemble, vivons le partage du savoir et de la connaissance.

Car seule l’éducation et la transmission du savoir permet à l’homme, chaque année, d’apporter la lumière la ou il y a de l’ignorance. Et c’est le savoir qui, aujourd’hui au XXIè siècle se diffuse, partout, instantanément avec Internet, avec Google, avec Amazon.

Plus rien ne peut empêcher ce grand mouvement de mise en commun des connaissances.

Nous ne pouvons qu’assister, dans la joie, et regarder, cet éveil planétaire, qui partout, dans chaque pays, éveil les consciences. Invisible pour ceux qui sont aveugle, le mouvement est grandissant, exponentiel, puissant, indestructible, invincible. Dirigé par la présence, par la vie, nous en sommes les témoins, joyeux.

Aujourd’hui, plus rien ne peut empêcher l’homme de se connecter avec ses frères et ses sœurs, quelque soit leur pays de naissance. Car en réalité, il n’y a jamais eu de pays, il n’y a toujours eu qu’une seule et même planète. Chaque jour un peu plus, l’illusion de la séparation de dissous. Chaque jour, un peu plus l’amour nous unit. Partout, des maîtres s’éveillent, écrivent, transmettent.

Ensemble, faisons briller la lumière, partageons, partageons nos compréhensions.

Car oui, nous sommes un, oui, la famille humaine, derrière l’illusion de la séparation bat d’un seul et même grand cœur. Nous l’appelons : l’amour infini.

Texte de Kundun, Février 2013

Conscience et miroir

Conscience et Miroir : Texte de Kundun

Conscience et Miroir : Texte de Kundun

La conscience que nous sommes, pour se voir, pour se contempler, nécessite l’usage de miroirs.
Nous sommes des miroirs. Ce texte aussi est un miroir.

Lisez ce texte et comprenez que vous êtes une conscience consciente d’elle même.
Voyez, sentez comment ce texte fait miroir.

Je suis une conscience qui a conscience d’exister.

Votre conscience se regarde, s’examine avec ce texte.

Elle prend conscience d’exister, du coup elle s’étend instantanément : oui, j’existe, je me regarde. Je ne suis pas les pensées, je suis l’observateur des pensées, je suis la présence, témoin de mon environnement : pensées, espaces, lieux, objets, personnes.

Je vis la scène, je la regarde, je suis cette présence qui constate, qui ressent à travers les sens. Mais je ne suis pas mon corps, je ne suis pas les pensées, je ne suis pas la personne qui s’est programmée, conditionnée. Je suis la conscience qui utilise ces outils.

Je suis cette présence, qui est une émanation de l’être, cet amour infini, cette paix, cette joie. Voila ce que je suis. Je suis tout, et je suis rien, je suis lui, et je suis elle.

Je suis,

nous.

Texte de Kundun Janvier 2013

M comme Mental

Le mental est l’outil de la conscience permettant de se concentrer en dehors de ce que nous sommes. Nous sommes la présence qui vit dans l’instant présent. Le mental est l’outil qui se projette dans le passé et le futur, il ne peut être dans la présence de l’instant. C’est comme deux faces d’une même pièce, elle ne peuvent se rencontrer. Le mental ne peut pas concevoir le moment présent, c’est hors de son univers. Et quand nous sommes cette présence, ce moment, le mental est éteint, il n’a pas sa place.

M comme Mental

M comme Mental

La présence ne peut que se vivre, s’expérimenter, à travers des activités liés au cerveau droit : présence du corps avec le sport, la danse, des massages. Présence du sens auditif avec une écoute active, lorsqu’on devient la musique. Sens de la contemplation aussi.
On passe du faire au être lorsqu’on dirige notre conscience vers ce que nous sommes, vers ce que nous ressentons. On se reconnecte alors à la réalité. La réalité, ce n’est pas le mental, la réalité, c’est ici et maintenant, ce que nous sommes, ce que nous percevons, ce que nous ressentons. La réalité, c’est cette présence, substance sous jacente de tout ce qui est.
On peut s’entraîner à la percevoir, en restant connecté à son corps, à sa respiration, en restant l’observateur des pensées, des objets, de lieux, de tout ce qui compose notre environnement. ‘Quelque chose’ une conscience observe.
Restons connectés à cette présence, restons dans ce moment.
Si on donne plus de force au mental qu’à la présence, il se crée un déséquilibre qui donne du pouvoir à l’égo, à la personne que nous croyons ou que nous avons cru être. C’est elle alors qui dirige notre vie, dans la souffrance et la douleur puisque le rôle du mental est de faire, toujours plus. Sa nature est l’attachement, acquérir plus d’objets, tout le temps, pour être heureux ‘plus tard’. Mais la machine folle ne peut s’arrêter toute seule. Lancée dans sa course infini au contrôle de l’univers, elle veut nous faire passer tout notre temps dans le passé ou le futur.
Cette dans l’équilibre de ces deux forces que nous pouvons être heureux. Lorsque dans le moment, nous laissons la présence agir à travers nous, le mental redevient l’outil qu’il aurait toujours du rester : un outil au service du cœur, de la présence.
Il est possible de renverser la vapeur, par des activités du cerveau droit, par l’expérience de la méditation, on peut ‘équilibrer’, se ‘centrer’.

Toutes les souffrances du monde dans lequel nous sommes n’ont qu’une seule et même cause : l’inconscience.
Plus nous sommes conscient, plus nous augmentons notre degré de conscience, plus nous dégageons et diffusons des idées, des attitudes, des pensées, des actes de joie, de bonheur, d’amour.
La souffrance véhicule la souffrance et la séparation tandis que la joie et l’amour transmettent la paix, le bonheur, la joie, l’amour.
Il y a une résonance universelle dans tout ce que nous sommes. Si nous sommes la joie, nous exprimons la joie. Si nous souffrons, nous pouvons, en étant inconscient, propager la haine. La joie, l’amour comme la haine est une énergie qui se propage comme un virus. La question est : que voulons nous être, comment voulons nous influencer notre environnement. Pouvons nous être lucide sur ce que nous sommes et décider de nous concentrer sur notre être véritable. Car nous sommes tous, au fond de nous, constitué de cet amour infini.
Ce besoin de grandir de s’éveiller, c’est cette conscience, c’est nous qui, partout dans l’univers cherche à s’étendre, à expérimenter, à progresser. C’est la vie, qui à travers nous, se vit, se renouvelle, sans cesse.

Texte de Kundun janvier 2013

Eclairage

Lorsque notre conscience,
La loi de cause à effet illumine,
Alors,
Les chemins des possibles,
S’illuminent.

Lorsque,
Comme un projecteur,
Notre conscience illumine.
Alors,
L’intuition devient
clairvoyance.
Alors,
L’imagination devient communication,
Alors,
Progressivement, les effets des causes se révèlent.

Quand, les chemins s’illuminent,
Alors,
il n’y a,
Plus qu’à choisir.

Que de chemins, que de destins.

Tous,
Sont les effets des causes que nous choisissons.

Car les pensées, car les idées,
Ne sont que les effets d’autres pensées, d’autres idées.

Chaque idée, chaque pensée, chaque mot est un chemin qui nous a amené, la où nous sommes,
Maintenant.

Choisissons bien,
Les chemins que nous prenons.

Choisissons bien,
Les mots que nous prenons.

Certain unifient, d’autres séparent.

C’est la conscience que nous sommes, qui choisit.
C’est la conscience que nous sommes, qui libère.

Elles seule peut aimer,
Elle seule peut vivre.

Finalement,
Il suffit d’être,
Ce que nous sommes.
Le cœur, pas l’ego,
En sommes.

Il suffit d’être,

Dans l’instant,
Dans ce moment présent,

Ici et maintenant.
Il suffit de choisir le point de vue du divin,
Non duel, unificateur, amoureux.

Il suffit de dissoudre l’illusion de la personne.

Il suffit de mourir,
Pour renaître,
Plus grand, plus beau, plus juste.
Moins endormi.

Il suffit d’être dans la présence,
Pour laisser vivre,
La vie.

Il suffit d’être,
Tout simplement d’être,
L’être,
Qui à travers nous,
Se vit.

Poème de Kundun / Poem by Kundun jan. 2013

M comme Mots, C comme Concepts

Des mots et des concepts

des mots et des concepts

des mots et des concepts

Pour bien définir ce qu’est un concept, prenons comme exemple le mot ‘autre’ :

L’univers que nous co-créons à cette faculté merveilleuse de nous mettre en contact avec ce que nous appelons les ‘autres’.

Ainsi nous pouvons constater comment les mots transforment la réalité et nous induisent en erreur : la véritable signification du mot autre est : ‘autre moi’.

Lorsqu’on commence à s’éveiller un peu, on finit par comprendre qu’ il n’y a jamais eu d' »autres » : il n’y a qu’une seule conscience infinie projetée et matérialisée dans le monde que nous connaissons.
Si nous pouvions transformer la fausse signification des mots, nous pourrions modifier notre façon de comprendre les pensées que nous recevons.

Autre exemple : il est totalement aberrant de dire ‘je pense’ car en réalité, personne ne pense. Une conscience vie à travers nous, une présence existe, quelque chose est observateur des pensées qui passent. On pourrait plutôt dire ´des pensées sont reçues’ plutôt que ‘je pense’.

« La connaissance des mots amène à la connaissance des choses » disait Platon. La méconnaissance des mots amène à des raisonnements erronés.
La difficulté est de réaliser que nous utilisons des concepts erronés.
Nous pouvons ainsi être très intelligent, avoir un mental très développé, avoir des raisonnements valable et juste logiquement, mais basés sur des idées fausses.
Par exemple le ‘je pense donc je suis’ de Descartes nous a plongé dans une obscurité bien occidentale pendant des siècles. En réalité quelque chose perçoit des pensées, mais nous ne sommes pas elle. Si Descartes avait pu méditer, il se serait aperçu que nous continuons à être sans penser, que même si le ´donc ´est logique, il est basé sur un postulat faux, le fameux  « je pense ».
Il serait plus juste de dire ‘je ne pense plus, donc je suis.´ car moins nous sommes victimes des pensées, et moins nous nous identifions à elle, plus nous pouvons « être » véritablement.
Oui, la logique de Descartes est tout à fait juste, ce qui est faux, c’est le postulat ‘je pense.’
Il est temps, en ce début de XXI siècle, à l’heure de la fusion entre l’est et l’ouest, de remettre les choses en perspective. A l’heure de l’internet, la connaissance concernant Shaktipat, la kundalini, la méditation, la non dualité sont accessibles et surtout expérimentable par chacun.

Redéfinissons les mots, les concepts afin de percevoir la réalité telle qu’elle est, et non pas au travers de mots mal définis, mal utilisés.

Nous pourrions par exemple commencer par redéfinir les mots et les concepts afin de nous poser les vrais questions.

Pourquoi l’étude de la philosophie a t-elle une place si faible dans les écoles ?
Pourquoi les mathématiques, qui ne développe que le mental sont si envahissantes ?
« Science sans conscience n’est que ruine de l’âme » disait un philosophe, et pourtant, par méconnaissance, de nombreux pays programment leur habitants avec des connaissance erronées, créant un déséquilibre cerveau gauche / cerveau droit.
Cela à pour conséquence un déficit de créativité,  la création d’un monde égotique basé sur le mental, des gens malheureux, dans l’illusion de la séparation.

Nos pays occidentaux sont les principaux producteur de robots qui ne savent ni qui ils sont, ni pourquoi ils sont la. Évidemment, nous sommes programmés pour consommer, pas pour réfléchir.

Quel est le résultat ? Allumez la télévision, vous verrez.

A l’échelle planétaire, pendant des siècles, l’ignorance et une mauvaise compréhension des mots s’est diffusée un virus.
Par exemple, les personnes utilisent en France le mot aimer à la fois pour les personnes et les pommes de terre frite. On ‘aime’.
Dans la langue anglaise, il y a un peu plus de subtilité, il y a « I love » et « I like ».

En réalité le concept derrière le mot aimer, c’est plutôt ´je reconnais que tu es moi’. Car c’est cela l’amour, c’est ressentir et comprendre le un que nous sommes. Bien évidement, il faut aussi faire la distinction entre l’amour du cœur et l’attachement de l’ego (Qui n’est pas de l’amour).

On pourrait dans ce cas réutiliser, pour être plus précis le mot ‘Agapè’ du grec et utiliser le mot ‘ego-amour’, pour exprimer un attachement de la personne vers un objet ou une autre personne. (Utilisable pour les objets comme pour les personnes) , on y verrait plus clair !

Il y a dans une partie de l’Asie, de l’Inde, en Amérique du sud, une culture du cœur, du cerveau droit qui permet plus facilement cet équilibre.
Voyageons, visitons, vivons en leur présence et sentons cette joie, cet accueil, cette lumière que l’occident a perdue.
L’est éveillera le cœur de l’ouest pendant que l’ouest éveillera le mental de l’est.
A la fin, tout sera unifié, éveillé, équilibré ou tout disparaîtra.

Kundun, Janvier 2013

A comme Attitude.

A comme Attitude

A comme Attitude

L’attitude est le reflet de notre univers intérieur.

En fonction de notre attitude, de notre vibration, de notre présence, de notre état d’esprit, nous allons recevoir certaines pensées.

Par exemple, une attitude positive, d’amour nous permettra de capter des pensées d’union, de fraternité.
Au départ, tout commence par l’intention, la volonté qui va générer l’attitude. La posture mentale captera ensuite les pensées correspondantes.
Et plus nous nous habituons à une attitude mentale, plus nous modifions notre façon de réfléchir, de concevoir : il y a comme un tri qui s’effectue sur les pensées que nous recevons. Par exemple, les personnes positives ne reçoivent plus que des pensées positives. Au bout d’un certain temps, les pensées négatives n’apparaissent même plus.

Nos pensées, après avoir été choisies se transforment en actes, puis ces actes se transforment en habitudes, puis ces habitudes deviennent des traits de caractères. Finalement, c’est notre attitude qui, par habitude transforme notre caractère, et c’est notre caractère qui crée notre destin.

Pour cette raison, l’attitude est fondamentale. Elle génère littéralement notre univers.

Les personnes ayant du succès ne réussissent pas par hasard mais parce qu’elles ont l’attitude correspondantes. (Cf ‘Réfléchissez et devenez riche’ de Napoleon Hill)
Elles ont apprise par l’expérience à maintenir cette attitude. En vibrant à la même fréquence qu’elles, en lisant leurs biographies (écrites par elle uniquement) nous pouvons obtenir des résultats similaire. Par une connexion à leurs textes et à leurs âmes, nous pouvons les rencontrer.

Beaucoup d’entres-nous n’ont pas conscience que tout ce qui nous arrive est le résultat de ce que nous sommes intérieurement et donc de nos attitudes.

L’attitude est une des choses les plus importantes car elle est le reflet de notre monde intérieur. L’univers est comme un grand miroir. Grâce à la loi de cause à effet, elle qui va générer nos expériences.

L’attitude ne se vit que dans l’instant présent, elle est notre réalité de chaque instant.

En augmentant notre niveau de conscience, nous modifions progressivement notre monde intérieur ainsi que nos attitudes. C’est ainsi que, tous ensemble, nous changeons le monde.

Texte de Kundun Février 2013

Méditation Infinite Love « la non-technique »

Mikel Defays d’Infinite Love vous propose une nouvelle méditation « la non technique » le Lundi 4 Mars 2013 à 9h30

Méditation "non technique" par Mikel Defays pour Infinite Love

Méditation « non technique » par Mikel Defays pour Infinite Love

La méditation Infinite Love est un état de pleine conscience qui nous permet de vivre dans le moment présent. Elle a de nombreuses facultés dont une qui est de nous libérer de nos souffrances. Cette méditation n’a rien a priori d’extraordinaire ou de spécial. Mais en réalité, elle l’est, parce qu’elle nous transforme incroyablement et nous rend conscient que nous sommes des êtres extraordinaires. Elle nous permet d’accéder à des parties ignorées de nous mêmes de manière spontanée, chaleureuse et neutre. C’est une façon d’être et non une technique. Elle consiste simplement à prêter attention à ce qui se passe dans votre vie, afin de ne plus passer à coté d’elle. À laisser les choses être ce qu’elles doivent être. Il s’agit d’être, être en harmonie avec tout ce qui se présente à vous, sans juger. Il s’agit d’être et vivre pleinement.

Cette méditation ne nécessite aucune connaissance préalable. Durant cette méditation il ne s’agit pas de se focaliser, de devoir faire le vide, de forcer une attitude ou de méditer dans une position bien précise. Il ne s’agit pas de rentrer en guerre avec son mental ou ses pensées, il s’agit justement d’y instaurer la paix et l’harmonie. Cette méditation n’est pas une technique, elle est plutôt une non technique ou encore une façon d’être pleinement dans le présent. Elle peut se pratiquer partout et à tout moment.

Durant ce stage vous apprendrez à vous détacher et prendre de la hauteur de manière à expérimenter d’autres champs de conscience. Tel un rocher qui se détache de lui même pour découvrir qu’il est une montagne et cette montagne un monde… ce monde un univers.

Ces nouveaux angles de vue vous révèleront de nouvelles perspectives afin de vous libérer de toutes vos illusions. Les journées de stage sont guidées a travers différentes méditations et suivies de débriefing répondant aux questions émergentes. Des consultations individuelles son également envisageables durant et après le stage. Après le stage toute personne aura acquis une connaissance claire pour pratiquer la méditation Infinite Love. Tout élève sera suivi après le stage (si tel est son désire) pour qu’il puisse progresser de manière stable. Aussi ce stage vous permettra d’avoir accès à des méditations de groupe que ce soit à distance ou sur place avec débriefing.

Programme :

Accueil, Présentation puis stage guidées a travers différentes méditations, suivies d’enseignement spirituel et de débriefing répondant aux questions émergentes

Enseignant :

Mikel Defays a reçu dès les premières années de sa vie un enseignement qui l’a placé sur la route vers la conscience. De nombreuses personnalités dans le cadre du bien-être, la spiritualité, la conscience et la médecine alternative lui ont transmis généreusement leurs savoirs faire, ce qui lui à permit de concevoir une nouvelle approche de la vie et de son équilibre. C’est par cette approche multiforme qu’il vous propose de découvrir lors de ses formations et consultations individuelles. Ces domaines d’action son présent à tous les niveaux que ce soit physique, mental, émotionnel ou spirituel.
Pour en savoir plus sur le parcours de Mikel Defays, lire la suite …

Avantages :

Cette méditation est un outil très puissant pour augmenter votre niveau de conscience, et ce dans tous les domaines. Il ne faut pas prendre cette initiation à la légère, car la vie des personnes qui l’expérimentent va réellement changer.
En effet, plus notre niveau de conscience augmente, plus nous comprenons l’univers dans lequel nous évoluons. Par la suite, l’action et les comportements changent. La vie des gens évolue véritablement. Pour cette raison, nous conseillons aux couples de suivre ce chemin ensemble.
Les méditations, que ce soit pleine conscience ou les autres permettent d’augmenter notre niveau de conscience et par conséquent d’avancer sur le chemin de l’éveil spirituel.
L’engagement d’Infinite Love est de vous laisser libre, de vous donner des outils que vous pourrez continuer à utiliser seul ou entre amis. A chaque augmentation de votre niveau de conscience, vous devenez plus libre, vous êtes « déprogrammé’ ».

Études scientifiques sur la méditation

Les effets de la méditation sont l’objet d’études scientifiques de plus en plus nombreuses : Nous vous les présentons dans cet article
Découvrez également les témoignages de participants à nos stages.

Lieux et données pratiques :

Ce stage de Méditation pleine conscience aura lieu de 9h30 à 17h :

Lundi 4 Mars 2013
En Belgique à Vielsalm dans les Ardennes   ( à +/- 2h00 de Bruxelles et 3h00 de Paris )
ou
En France, Centre Infinite Love, 75011 Paris,

Amenez votre pic-nique et boissons ( Belgique: possibilité de se restaurer sur place sur demande)
Pour toute personne ne pouvant pas participer à tout les frais de participation nous avons mis au point un système d’échange de compétences qui consiste à offrir des prestations en tant que bénévole au sein de la Fondation : la demande pour participer à cet échange de compétences doit se faire avant l’inscription.

Vous pouvez me contacter à tout moment pour toutes questions supplémentaires ou pour réserver :

Par téléphone en Belgique : 0032/(0)498350137

Par téléphone en France :0033/(0)762861597

ou par le formulaire de contact ci-dessous

Méditation Infinite Love « la non-technique »

Le Lundi 18 Février 2013 à vielsalm en Belgique, Mikel Defays d’Infinite Love vous propose une nouvelle méditation « la non technique » à 9h30

Méditation "non technique" par Mikel Defays pour Infinite Love

Méditation « non technique » par Mikel Defays pour Infinite Love

La méditation Infinite Love est un état de pleine conscience nous permettant d’être dans le moment présent.

Basée sur l’écoute des musiques de films, elle apporte de nombreux bienfaits. Cette méditation très simple nous transforme en profondeur et nous aide à prendre conscience de ce que nous sommes réellement, c’est à dire un être divin. Elle nous permet d’accéder à des parties ignorées de nous mêmes de manière spontanée, chaleureuse.

Basée sur une façon d’être, c’est une non-technique. Elle consiste simplement à prêter attention à ce qui se passe dans notre vie, afin de ne plus passer à coté d’elle. Elle nous apprend à laisser les choses être telles qu’elles sont. Il s’agit d’être en harmonie avec tout ce qui se présente à nous, sans jugement ni séparation. Il s’agit d’ »être » véritablement, de vivre pleinement.

Cette méditation ne nécessite aucune connaissance préalable. Il ne s’agit pas de concentration, ni de faire le vide, ni de forcer une attitude, ni de méditer dans une position bien précise. Il ne s’agit pas de combattre son mental ou ses pensées, il s’agit plutôt d’instaurer une paix, une harmonie. Cette méditation n’est pas une technique, elle est plutôt une non technique, une façon d’être pleinement dans le présent. Elle peut se pratiquer partout, facilement.

Durant ce stage vous apprendrez à vous détacher et prendre de la hauteur de manière à expérimenter d’autres champs de conscience. Tel un rocher qui se détache pour découvrir qu’il est une montagne, nous finissons par découvrir que nous sommes le monde, l’univers.

Une nouvelle façon de voir la vie révèle de nouvelles perspectives afin de nous libérer de nos illusions. Les journées sont guidées a travers différentes méditations et suivies de débriefing répondant aux questions émergentes. Des consultations individuelles son également possible pendant et après le stage.

A la fin du stage, chacun aura acquis une connaissance claire pour pratiquer la méditation Infinite Love. Tout étudiant peut faire l’objet d’un suivi sur simple demande. Aussi ce stage vous permettra d’avoir accès à des méditations de groupe que ce soit à distance ou sur place avec débriefing.

Programme :

Accueil, présentation puis stage guidé a travers différentes méditations, suivi d’enseignement et débriefing répondant aux questions.

Enseignant :

Mikel Defays a reçu dès les premières années de sa vie un enseignement qui l’a placé sur la route vers la conscience. De nombreuses personnalités dans le cadre du bien-être, la spiritualité, la conscience et la médecine alternative lui ont transmis généreusement leurs savoirs faire, ce qui lui à permit de concevoir une nouvelle approche de la vie et de son équilibre. C’est par cette approche multidimensionnelle qu’il vous propose de découvrir lors de ses formations et consultations individuelles. Ces domaines d’action son présent à tous les niveaux que ce soit physique, mental, émotionnel ou spirituel.
Pour en savoir plus sur le parcours de Mikel Defays, lire la suite …

Avantages :

Cette méditation est un outil très puissant pour augmenter votre niveau de conscience, et ce dans tous les domaines. Il ne faut pas prendre cette initiation à la légère, car la vie des personnes qui l’expérimentent peut réellement changer.
En effet, plus notre niveau de conscience augmente, plus nous comprenons l’univers dans lequel nous évoluons. Par la suite, les actions et les comportements changent. Notre vie évolue véritablement. Pour cette raison, nous conseillons aux couples de suivre ce chemin ensemble.
Les méditations, que ce soit pleine conscience ou les autres permettent d’augmenter notre niveau de conscience et par conséquent d’avancer sur le chemin de l’éveil spirituel.
L’engagement d’Infinite Love est de vous laisser libre, de vous donner des outils que vous pourrez continuer à utiliser seul ou entre amis. A chaque augmentation de votre niveau de conscience, vous devenez plus libre, vous vous « déprogrammez’ ».

Études scientifiques sur la méditation

Les effets de la méditation sont l’objet d’études scientifiques de plus en plus nombreuses : Nous vous les présentons dans cet article
Découvrez également les témoignages de participants à nos stages.

Lieux et données pratiques :

Ce stage de Méditation pleine conscience aura lieu de 9h30 à 17h :
En Belgique à Vielsalm dans les Ardennes   ( à +/- 2h00 de Bruxelles et 3h00 de Paris )
ou
En France, Centre Infinite Love, 75011 Paris,

Amenez votre pic-nique et boissons ( Belgique: possibilité de se restaurer sur place sur demande)
Pour toute personne ne pouvant pas participer à tout les frais de participation nous avons mis au point un système d’échange de compétences qui consiste à offrir des prestations en tant que bénévole au sein de la Fondation : la demande pour participer à cet échange de compétences doit se faire avant l’inscription.

Vous pouvez me contacter à tout moment pour toutes questions supplémentaires ou pour réserver :

Par téléphone en Belgique : 0032/(0)498350137

Par téléphone en France :0033/(0)762861597

ou par le formulaire de contact ci-dessous

L’intérêt du plus grand nombre

Pourquoi s’intéresser à l’intérêt du plus grand nombre, à celui du groupe ?

Tout simplement parce qu’en réalité, nous sommes le groupe. En vérité, nous sommes une conscience d’amour infinie qui s’est incarnée dans 7 milliards d’être humain. Nous sommes un corps constitué de 7 milliards de cellules. Quand les cellules arrivent à s’éveiller, elles travaillent pour la communauté. Lorsqu’elles s’enferment dans la prison de l’Ego, elles prennent le pouvoir sur les autres et détournent les forces en leurs faveur tel un cancer.

L'intérêt du plus grand nombre? Kundun 2012

L’intérêt du plus grand nombre? Kundun 2012

« L’Ego est le cancer de notre société, il détourne de l’énergie en sa faveur au détriment du groupe. Si nous le laissons faire, l’humanité s’autodétruira ».

Kundun Sept 2012

L’âme et l’ego ont chacun des armes. Comme des virus, leurs énergies se propagent à une vitesse faramineuse.  L’un utilise l’amour, l’autre utilise la peur.
Telle deux armées combattantes, il y a d’une part ceux qui diffusent des messages de peurs et de séparation, en fonction de leur propre souffrance, de leur propre conditionnement, de leurs propres intérêts, et ceux qui diffusent de l’amour, de la joie, de la paix. Nous sommes en présence de deux forces qui nous envoient soit au paradis, soit en enfer, en fonction de nos choix, de nos croyances.
Et l’environnement qui est autour de nous diffuse, par le biais des médias, des personnes, des amis, des organisations, des pays, des entreprises, toutes ces pensées de peur ou d’amour.

Tous ces groupes de consciences sont comme des miroirs. Nous pouvons les choisir, et ainsi choisir la vie que nous voulons expérimenter. Ainsi, par ce choix, nous allons créer des causes qui engendreront de nombreux effets. Et ces effets eux-mêmes seront les causes d’autres effets. Et c’est par ces effets « papillon » que nous sommes à la fois l’acteur et le spectateur de ce que nous appelons « notre vie ».

Alors choisissons bien l’univers que nous voulons créer autour de nous. N’oublions pas que nous avons le pouvoir de choisir. Et plus nous nous éveillons, moins nous avons d’Ego, et moins nous avons d’Ego, plus nous devenons libre, moins nous sommes « attaché ».

« Libre de choisir, libre de tout changer autour de nous, à chaque instant. »

Kundun 2012

Évidement, pour qu’il y ait de la joie, pour qu’il y ait de la passion, du « dramatique », de l’émotion, pour qu’il y ait de la vie, nous avons, tous, les deux cotés de cette pièce que nous appelons l’homme. Nous avons une âme qui unifie, et un Ego qui sépare.
En fonction des moments, des environnements, des personnes, l’un prend le dessus sur l’autre. Car l’Ego a aussi une fonction de défense et de protection, il n’est pas uniquement un « vilain petit canard ». Il a été crée pour protéger, pour établir des stratégies de survie.

Bien sur, il est très important qu’il soit au service du cœur, car si nous le nommons général, alors il se mettra non plus à défendre mais à attaquer. Il deviendra expansif, combattant, envahissant, irrespectueux des autres, car pour lui les autres ne sont que des amis ou des ennemis. Il ne peut pas savoir ni comprendre que « les autres » sont « lui » en réalité. Seule l’âme le sait. Seul un éveil spirituel permet de le vivre dans son corps.

Il y a une façon simple de voir si c’est l’Ego ou le cœur qui agit : le cœur ne dépassera jamais la frontière, il n’attaquera jamais l’autre. Au mieux, il restera neutre mais n’ira jamais prendre une position chez l’autre, il n’attaque pas, il défend. Souvent, l’Ego prétend avoir été attaqué pour attaquer l’autre, ainsi il prend le pouvoir. Le cœur unifie, essaye toujours la voie de l’union et de l’amour. C’est lui qui recherche la paix, la joie, l’amour. Le cœur pardonne, l’Ego se venge et cherche la guerre. Le cœur cherche des amis, l’Ego se trouve des ennemis. L’âme aime tout le monde car elle sait qu’elle est véritablement l’autre. L’ego se sépare pour se protéger ou pour attaquer.

Kundun, 4 Sept 2012

Article précédent : Comment faire la part des choses entre nos croyances, les croyances des autres et la réalité ?                                                        Article à venir : Comment expérimenter la matière sans créer cette séparation entre l’âme et l’Ego ?