Les flèches de Cupidons,
Me transpercent le cœur,
Quand dans tes yeux,
De bonheur,
Je vis,
Je meurs.
Kunzang, Juin 2014
éveil, réalisation du soi, réalisation du non-soi, clairvoyance, méditation
Les flèches de Cupidons,
Me transpercent le cœur,
Quand dans tes yeux,
De bonheur,
Je vis,
Je meurs.
Kunzang, Juin 2014
Philomène de Jung :
“Les pensées sont comme les animaux dans la forêt, les oiseaux dans l’air, des personnes dans une pièce.”
Effectivement, nous captons des pensées, mais nous pouvons aussi les imaginer dans un espace en 3D.
Projeter notre conscience dans un espace nous permet de capter un certain type de pensées.
De la même façon que nous voyons avec les yeux (réception de lumière), que nous sentons avec le nez (réception d’odeur), que nous touchons avec nos mains (réception de flux nerveux), de la même façon que nous entendons avec les oreilles (réception de vibration sonores), nous recevons des pensées avec notre cerveau qui est un organe comme un autre.
Si nous considérons les pensées en 3D dans une pièce par exemple, nous pouvons constater qu’en fonction de notre état d’esprit, c’est à dire notre vibration, nous allons “voir” c’est à dire recevoir certaines pensées et pas d’autres.
De la même façon que nous regardons une pièce rempli d’objets, nous pouvons regarder une pièce remplie de pensées : tout dépend de l’endroit où nous regardons.
Bien sûr, nous pouvons projeter notre conscience sur des objets, des idées et voir ce qui nous vient en retour.
Ce que nous sommes, la conscience, peut se focaliser sur tout type de pensées et d’idées.
C’est ce que vous faites en lisant ce texte, vous êtes entré dans une grande pièce qui est l’univers de Kunzang, l’univers de l’abécédaire, et dans cet espace, une nouvelle cartographie de la réalité vous est transmise.
Bien sûr, ce que nous sommes, la conscience qui regarde, n’est pas l’objet gardé, pour cette raison, nous ne sommes pas les animaux dans la forêt, nous ne sommes pas nos pensées.
Pouvons-nous prendre du recul et comprendre que nous sommes la conscience qui regarde des pensées, entend des musiques, sent des odeurs, regarde ce paysage.
De la même façon que nous pouvons fermer les yeux, se boucher les oreilles, nous pouvons méditer et expérimenter le calme mental. Sans pensées, nous pouvons reposer le mental.
Recevoir beaucoup de pensées arrive lorsque nous projetons notre conscience sur un objet, qu’il soit vu avec les yeux, ou vu par le mental dans notre esprit.
Que recevons-nous comme pensées lorsque nous regardons le mot “amour” ?
D’autres pensées arrivent. En fonction de la puissance de notre projecteur, nous pouvons recevoir plus ou moins de “pensées”.
La créativité est notre capacité à recevoir des pensées, concepts, idées. Et plus nous développons notre conscience dans une dimension, que ce soit l’art, le sport, le business, et plus nous sommes capables d’interpréter les pensées et concepts que nous recevons.
Nous commençons tous par apprendre les lettres de l’alphabet pour ensuite interpréter les mots. Par la suite, des phrases, des livres, des concepts complets s’ouvrent à nous.
Les mots, le langage est une cartographie permettant de communiquer, mais d’autres façons existent : les arts avec la musique, les poèmes, les films, les peintures, les sculptures.
Dans cette forêt où un lion apparaît, nous savons qu’il est un lion parce que nous avons appris à le reconnaître. Chaque animal, chaque mot a été appris pour être reconnu.
De la même façon, les textes de l’abécédaire fournissent une nouvelle perspective, une nouvelle façon de comprendre notre réalité.
Si nous commençons à nous habituer à considérer les pensées comme des objets en 3D, nous comprenons qu’il existe des univers de pensées, des univers d’idées, de mots.
Comme si nous entrions dans une pièce remplie des objets amour, lumière, beauté, clarté, lumineux, vérité, bonté, soleil. Ces objets, ces idées sont proches les uns des autres, ils sont reliés, ils sont dans un espace commun, dans une vibration commune.
Les poèmes sont justement comme des photos de ces univers. Bien au-delà des mots, l’espace entre les mots, l‘imagination, le sensible transparait à travers les poèmes. Ils nous élèvent et nous font prendre conscience, alors une émotion apparait, alors des pleurs ou des rires se produisent…
Si nous commençons à représenter les idées, les pensées en 3 dimensions dans l’espace, nous commençons à comprendre que les mots que nous utilisons sont très importants, que le choix de notre environnement, de notre univers est fondamental.
Si notre esprit est rempli d’idées d’amour, de fraternité, d’amitié, de partage, de coopération, de positif, alors nous allons chercher et trouver ce type de “forêts”, d’environnement.
Et les personnes qui sont dans cette forêt ne seront pas les mêmes si notre esprit est rempli de “blessures, traumas, séparation, malheur, douleur, noirceur, violence, fracture, négativité, destruction, annihilation” par exemple.
Écoutons les mots utilisés par ceux qui nous entourent, dans quel “univers” vivent-ils ? Comment les mots sont-ils reliés ?
Quelles pensées recevons-nous en leur présence ?
Pouvons-nous comprendre que nous sommes aussi chacun une “forêt” remplie d’animaux, de pensées, de choix de mots, d’idées.
Quelles sont vos animaux, vos pensées préférées ?
Votre univers intérieur est-il un univers d’abondance ? De manque ?
Est-il en amélioration ? En train de grandir ? De se rétrécir ?
Quels animaux avez-vous mis dans votre forêt ?
Pouvez-vous les changer ?
Si nous considérons votre esprit comme une forêt, quels mots, idées, concepts pouvons-nous y trouver ?
Sur quelles idées, pensées travaillez-vous actuellement ? Êtes-vous en train de construire quelque chose ?
Avez-vous remarqué que tout projet se crée d’abord dans cet espace ?
Une agglomération de pensées et d’idées une fois structurée et organisées sont comme des constructions géométriques, comme des œuvres.
Si nous construisons une maison dans cette forêt, cette maison pourra s’incarner dans le monde matériel.
Et si plusieurs univers, plusieurs forêts, qui peuvent aussi être représentés par des hologrammes décident de travailler ensemble, alors des projets plus grands peuvent se réaliser.
Que faites-vous lorsque vous lisez ce texte ?
Que font deux personnes lorsqu’elles communiquent, partagent et échangent ?
Tout simplement, elles s’échangent des animaux, des pensées.
Si je vous transmets l’idée de la couleur rouge, verte, bleu, et si vous avez l’idée de la voiture, alors vous allez pouvoir vous représenter un nouvel animal : une voiture rouge, verte et bleu.
Ainsi nous créons, chaque jour, par le mélange de nos idées, de nos expériences.
Question : avec quelles personnes arrivons-nous à élever notre conscience afin de recevoir pleins d’idées ?
Avez-vous remarqué que certains textes, que certaines personnes sont particulièrement inspirantes ?
Pourquoi ?
Simplement parce que leur univers est vaste et riche, simplement parce qu’ils ont des animaux inédits !!
Des canards à 6 pattes, des lions à deux pattes, des minotaures avec des ailes !
Pouvons-nous imaginer l’infini de nos possibilités ?
Chaque jour, 7 milliards d’univers, de forêts échangent leurs animaux, leurs idées et de nouvelles inventions apparaissent, de plus en plus techniques, de plus en plus magiques.
Les livres, les films, les œuvres d’arts nous transportent dans des univers que nous assimilons, que nous intégrons.
Bien sûr, plus nous sommes ouverts, moins nous sommes conditionnés, plus nous avons de l’espace en nous, plus nous sommes éveillés, et plus nous pouvons recevoir d’animaux, de pensées.
Et plus notre espace est infini, plus de nouvelles idées arrivent, de nouveaux animaux, de toute sorte viennent et s’installent, font des petits, grandissent.
Oui, les idées grandissent, se transforment, se reproduisent.
Combien d’idées, de nouveaux animaux avez-vous emportés avec ce texte ?
Combien pouvez-vous en recevoir ?
Certaines idées, certains animaux sont-ils trop nouveaux ? Sont-ils compatible avec votre univers existant ?
Quel est votre degré d’ouverture ? Quels animaux allez vous nourrir ? Quelles pensées ?
Est-ce que tous types d’idées, d’animaux peuvent entrer dans votre esprit, dans votre espace, dans votre forêt ?
Oui ? Non ? Pourquoi non ?
Quels sont les filtres, conditionnements empêchant certaines idées d’être reçues et intégrées ?
Une idée peut-elle être à la fois vraie et fausse ?
Il y a-t-il un espace dans cette forêt où deux idées opposées peuvent vivre ensemble ?
Par exemple, l’idée que je suis un bon chanteur peut-elle coexister avec l’idée que je ne suis pas un bon chanteur ?
Quel sont les relations entre notre forêt et les animaux la constituant et le personnage que nous avons construit ?
Notre personnage n’est-il pas une construction d’idées, une somme de perspectives, de croyances de conditionnements ?
Pouvons-nous le modifier, pouvons nous nous en dissocier ?
Comment créer plus d’espace dans notre forêt ? Sommes-nous heureux dans notre espace, dans notre forêt ?
Il y a-t-il des animaux, des idées qui prennent trop de place ?
Est-ce que la beauté et l’harmonie y règnent ?
Nous ne sommes pas nos pensées, ni le personnage qui s’est identifié aux pensées. Nous ne sommes pas la forêt ni les constructions qui s’y trouvent. Nous ne sommes pas les animaux qui s’y trouvent.
Ce que nous sommes est la conscience qui expérimente la forêt, nous sommes l’observateur.
Kunzang Novembre 2013
Même si
Je n’existe pas,
Même si
Ce personnage n’est qu’un rôle,
Même si
Ce monde n’est qu’une illusion,
Même si
Le film de notre vie n’est qu’une comédie,
Même si
Tu n’existes pas non plus,
Même si
Tout ceci…
Il était une fois,
Même si,
Toi
Et moi.
Alors la vie,
Alors le jeu,
Alors ici,
Alors maintenant,
Ici,
Le meilleur
De la vie,
Le meilleur
De l’amour,
Le meilleur
Des rires,
Le meilleur
Des pleurs,
Le meilleur,
D’ailleurs,
Je vis
J’explore
Je suis
Je grandis
Parce que je suis,
Ce que je suis,
Parce que je sais,
Qui je suis,
Parce que tu es
Moi,
Parce que je suis,
Toi,
Parce que je suis
Lui,
Parce que nous sommes
Elle,
Parce que le film,
De notre vie,
Est merveilleux,
Quand dans tes yeux,
Je,
Peux,
Kunzang Gyamtso, Octobre 2013
La notion de cerveau gauche / cerveau droit est une forme de cartographie permettant de mieux comprendre le fonctionnement de l’homme. C’est une des cartographies parmi d’autres, bien sur, elle n’est ni unique, ni vérité absolue. Il y a d’autres façon de comprendre le cerveau, cependant, pour des raisons éducatives, nous allons utiliser ce concept simplifié :
Lorsque la conscience se réincarne et se projette dans nos corps, chaque matin, nos différents véhicules, nos corps s’activent.
Lorsque la conscience s’active en utilisant nos deux cerveaux, le gauche et le droit, nous nous “réveillons” littéralement.
Chaque matin, nous ouvrons les yeux, puis nous nous réveillons et allons à nos occupations matinales.
Lorsque la conscience s’active, plusieurs mécanismes se mettent en route :
Si l’on garde les yeux fermés le matin, avant de se réveiller, si l’on ne bouge pas, ce sont plutôt les fonctions du cerveau droit qui s’activent. Notre narine gauche est normalement pleinement ouverte et commence à alimenter en prana cet hémisphère. Ensuite, avec l’ouverture des yeux, c’est l’hémisphère gauche qui va commencer à réveiller les fonctions mentales. Tout au long de la journée, nous utilisons nos deux hémisphères, mais pas au même moment, et pas pour les mêmes tâches.
En fonction de nos besoins, nous allons plutôt projeter notre conscience, en liaison avec notre respiration pranique dans l’hémisphère le plus adapté à la situation.
Si nous sommes avec notre amoureux ou amoureuse, nous allons concentrer la conscience dans le cerveau droit : émotion, connexion au divin, intuition, ressenti, sentiment d’union, etc.
Si nous devons faire un travail de comptabilité, nous utiliserons nos capacités du cerveau gauche : mathématique, rationalité, projective.
Avez-vous remarqué qu’en fonction de votre activité, votre respiration s’adapte ?
Respirez-vous par la narine droite ou gauche actuellement ?
Des millénaires d’études et de technologies ont permis de comprendre le système de respiration pranique en Inde appelée “Pranayama”. Fabuleux, cette compréhension permet de mieux comprendre notre propre fonctionnement.
Par exemple, si nous sommes en présence d’une personne majoritairement cerveau gauche, nous ne pourrons pas parler immédiatement de choses qui font appel au cerveau droit.
Il faut laisser aux personnes un certain temps d’adaptation au sujet.
Si nous sommes majoritairement cerveau droit, la plupart des personnes majoritairement cerveau gauche vont avoir du mal à se connecter à nous. Il faut du temps et de la souplesse pour s’adapter.
Parfois, lorsque nous sommes en phase avec quelqu’un, lorsque les deux partent dans le cerveau droit, la communication peut être très profonde. Mais quelques jours plus tard, quand le mental reprend le dessus, toutes les avancées et décisions peuvent être remises en question. L’union, l’amour qui était à l’œuvre n’est plus là.
Pour ces raisons certaines personnes paraissent cyclotomique : parfois nous parlons à leur cerveau gauche, parfois à leur cerveau droit.
Le pranayama permet de réguler grâce à la respiration ces mécanismes, du coup cela nous permet d’être équilibrés et centrés à tout moment. La vie devient plus facile pour nous et notre entourage.
Lors de toute rencontre, essayons de mettre notre conscience dans le cerveau droit, celui qui est relié au cœur.
Le cerveau gauche qui héberge le mental et l’identification à la fausse personne ne doit être qu’au service du cœur, et non pas l’inverse.
Certaines personnes sont dominées par leur cerveau gauche. Calculateurs merveilleux, ils leur manquent cependant la moitié de l’univers, qui plus est le plus heureux.
Trouvons l’équilibre, grâce aux techniques de méditations, de yoga, de respiration.
Équilibrons la conscience lorsqu’elle se projette en nous.
Redevenons un, allons vers la voie du milieu et soyons. (Tao)
Nous sommes comme des voiliers, parfois nous penchons à droite, parfois à gauche, parfois au centre.
L’essentiel se situe dans l’équilibre…
Kundun,le 30 juin 2013
Ce matin, le voile commençait à se dissoudre.
Le film de notre vie commençait à apparaitre comme un film.
Je ne suis pas le personnage, je ne suis pas cet homme, je ne suis pas cette femme, ni le frère, ni la sœur, ni le père, ni la mère.
Cette comédie humaine se déroule sous mes yeux, mais ne m’appartient plus.
Je suis,
La conscience sous-jacente,
Je suis l’amour,
Je suis l’espace dans lequel tous ces personnages vivent.
Comme si nous étions dans le jeu “Simcity”, je me rends compte que je suis devenu le jeu.
A travers moi, tous les personnages prennent vie et bougent.
Je suis la vie.
Je vis à travers mes personnages, mon univers de plantes, d’animaux, d’humains, de planètes, de minéraux, de soleils.
Je suis le vent, le feu, l’eau, la terre, l’éther et tout le reste.
Je suis totalement fou, c’est à dire au-delà de la compréhension humaine.
Je suis la passion et l’amour de tout ce qui existe.
Bien sûr, je suis toi qui lit ces lignes.
What else ?
Il n’y a que nous, partout, dans ce grand moment,
Qu’est-ce que ça change ?
Rien, car tout est là, comme avant.
Et tout, car plus rien n’est vu, comme avant.
Avant la compréhension,
Avant l’intégration,
Qu’au-delà de nos perceptions, existe notre présence, notre conscience, la vie.
Mais pour se rendre compte de cela, il faut s’arrêter et sortir de l’illusion.
L’illusion de la personne, de l’égo, du temps.
C’est “la fin de votre monde” d’Adyashanti qui se libère,
Maintenant.
Le monde n’existe pas, ce qui existe c’est une perception du monde !
Conditionnés et programmés, la cartographie que nous avons du monde contient les illusions et les incompréhensions de nos ancêtres,
Transmis de familles en familles les illusions se transmettent.
Et puis, un jour,
ce matin la,
je disparais…
Kundun, le 29 avril 2013
Nous ne sommes pas encore réveillé et pourtant notre conscience est là.
Juste après le rêve, la conscience surgit, passant du rêve à cette réalité.
Restons dans ce moment. Cultivons cet état, surtout, gardons les yeux fermé, ressentons.
Observons, restons là, attendons.
Parfois, nous pouvons constater que le corps bouge tout seul, il se retourne, s’éveille.
Restons dans cette présence, restons dans la conscience.
Si nous n’ouvrons pas les yeux, sans bouger, en laissant le corps terminer sa nuit, nous pouvons observer la conscience, nous pouvons nous retrouver là, observateur.
Observons les pensées, repartons dans le sommeil, pourquoi pas ?
Observons la conscience prendre progressivement possession du corps. Sentons ce moment spécial où s’effectue une incorporation.
Car oui, chaque matin, une réincarnation de la présence s’effectue. Surtout pas de réveil, surtout gardons du temps pour un réveil naturel.
Apprenons à rester dans cet instant. Agrandissons ce moment où le rêve se termine et où la conscience revient dans ce corps.
Ce moment est un moment clé, comme celui où nous passons de la conscience à l’endormissement.
Dans ce moment, quelque chose se produit : un passage entre deux univers, comme si ce que nous sommes zappait d’un film à un autre.
Restons dans la présence de ce moment.
Observons ce moment, devenons ce moment, devenons,
Nous.
Texte de Kundun, 2013
Comprendre et imaginer que les autres sont nous est une chose, l’expérimenter et le vivre en est une autre.
Réaliser que nous sommes une même et unique conscience qui vit à travers les autres êtres humains est une des étape de l‘éveil.
La présence que nous pouvons ressentir, le sentiment d’amour, la paix, la conscience, la vie, l’intelligence qui vit à travers l’homme: c’est ce que nous sommes réellement.
Tous les matins, nous nous habillons de notre corps physique et de notre corps mental. Et tous les matins, nous nous identifions à eux.
Mais si nous fermons les yeux, si nous dirigeons notre attention sur nos sens, si nous ressentons la présence, nous pouvons prendre conscience de la réalité non duelle.
Méditons quelques instant, restons dans la paix dans la présence.
Pause.
Restons quelques instant dans le calme.
On ne s’en rend plus compte, mais la vie est si merveilleuse, si magique.
Comme un enfant qui vient de naitre, je prend conscience de l’univers autour de moi. C’est une renaissance car l’ancien moi s’est de nouveau dissous, et la présence, la conscience se trouve dans un état de découverte.
Ce n’est pas que je vois avec des yeux d’enfants, c’est que je suis redevenu un enfant.
Car en réalité, la vie est merveilleuse, la vie est magique.
Il y a tant de choses à expérimenter, tant de choses à être, à vivre, il y a tant de choses à aimer.
Il y a comme un vertige, comme une ivresse de la matérialité quand la conscience s’incarne. Une identification naturelle s’effectue.
Comment s’incarner dans l’homme, comment revêtir son corps et son mental sans s’immerger totalement en lui, sans ‘devenir’ lui.
Dieu, la conscience infini que nous sommes s’incarne en l’homme et puis s’oublie.
Ivre de matière, nous exprimons le divin qui à travers nous se vit.
Quand nous tombons amoureux, quand nous fondons dans l’amour, quand l’émotion, cette prise de conscience nous bouleverse, quand on voit la beauté de l’autre, alors nous commençons vraiment à vivre, à être.
L’amour, c’est la vie. Et la vie, c’est l’amour.
L’amour est la seule réalité. L’amour est le sentiment, l’expérience, la conscience, la reconnaissance que nous sommes l’autre.
C’est une expérience, une compréhension qui ne peut que s’expérimenter. Comment communiquer et partager une expérience aussi intime ?
Pouvons nous imaginer la couleur bleu ? Pouvons nous l’expliquer ?
Non, on ne peut que la voir.
Texte de Kundun, Janvier 2013
Le cerveau est un organe ayant les fonctions suivantes :
a) réception des pensées avec les fonctions du cerveau droit
b) traitement de l’information avec le mental, plutôt le cerveau gauche
c) décisions permettant des actions
De la même façon que nous avons des yeux pour capter la lumière, les images de notre environnement ; de la même façon que nous avons des oreilles pour recevoir les sons, de la même façon que nous avons une peau pour recevoir des informations sur le toucher, de la même façon que nous avons des capteurs gustatifs ; de cette même façon nous avons un organe de réception de pensées s’appelant le cerveau.
Cet organe complexe possède une partie ‘antenne’, une partie traitement de l’information, puis une partie commandement aux autres parties du corps.
Nous avons vu précédemment que les pensées sont des ondes électromagnétiques, que nous les percevons de notre environnement.
Nous savons que nos sens nous permettent de percevoir notre environnement : la vue, le son, le toucher, l’odorat, le goût.
La révélation de ce texte, ce qui est nouveau, c’est que l’homme n’avait jusqu’à présent jamais considéré son cerveau comme un organe de réception de pensées.
Il fallait, pour atteindre cette compréhension, comprendre que les pensées sont le reflet de notre propre conscience, de notre lumière sur notre environnement.
Il fallait aussi s’éveiller de façon à comprendre que nous ne sommes ni nos pensées, ni la personne conditionnées que nous avons cru être.
Nicolas Telsa l’avait compris lorsqu’il disait dans sa biographie : ‘Mes inventions’, page 23 :
‘À ma grande surprise, je conçus bientôt que toutes mes pensées avaient été comme manœuvrées par des impressions extérieures et que toutes mes actions se trouvaient commandées de la même manière. Au fur et à mesure, il devint flagrant que j’étais un simple automate dont le mouvement survenaient en réaction à des « stimulations » de mes organes sensoriels.’.
Notre conscience, comme de la lumière émet puis se reflète sur notre environnement : personnes, lieux, objets.
En retour de cette projection de conscience, ces objets, personnes et lieux nous renvoient notre propre conscience sous forme de ‘pensées’ en fonction des associations apprises et programmées.
Bien sur, pendant toute notre enfance, nous avons appris à associer les concepts et les ‘pensées’. Nous avons appris à leur associer des objets : voiture, maison, plante, etc…
Ainsi une voiture est associé aux pensées de ‘se déplacer, rouler, faire une course automobile, transporter, etc…’
Ainsi, par un système d’association, la partie « traitement de l’information » passe tout son temps à comparer et trier toutes les idées, tous les concepts. Ainsi nous pouvons réagir à notre environnement.
Comprenons que le cerveau n’est qu’un organe comme un autre : de la même façon que nous ne sommes pas notre main, notre cœur, nos poumons, nous ne sommes pas notre cerveau.
Le cerveau est une interface, un organe de réception, de traitement de l’information, connecté à la conscience, à la vie que nous sommes. Quand la vie passe à travers notre corps, tous nos organes se mettent à fonctionner. Tel un système autonome, nous pouvons alors expérimenter la matière et vivre.
N’est ce pas merveilleux ?
Ainsi, à travers l’homme, la présence que nous sommes peut vivre.
Ivre d’elle-même, elle s’oublie, se vit, s’expérimente. A la fois, nous oublions ce que nous sommes, et à la fois, nous pouvons vivre.
Nous sommes la vie,
Nous sommes la présence,
Nous sommes la conscience d’amour infini,
Qui à travers nous,
Se vit.
Kundun, Mars 2013
La présence, éblouie par sa propre beauté, entre dans la gratitude et le bonheur, lorsque à travers nos yeux, son reflet, elle touche.
Ivre de sa propre lumière, elle peut alors, à travers nous, simple véhicule de sa magnificence, jouir de sa propre présence.
Folle d’elle même, la vie s’écoule à travers la vie. Elle se sent, s’écoute, se touche, se joue. Sauvage, envahissante, exubérante, elle se propage, se développe, se découvre, se vit.
Laissons la agir, intelligente, aimante, elle seule,
sait.
Poème de Kundun 1er janvier 2013
Toute ma vie,
De la musique, j’écoutais, sans comprendre pourquoi. Il fallait de la musique, le matin, le soir, tout le temps.
Aujourd’hui, je sais, que ce n’était pas la musique, mais toi que je recherchai.
Alors que les plantes se tournent vers le soleil, c’est vers toi que se tourne nos âme.
Tout ce qui nous fait vibrer, la musique, l’art est une expression de ta magnificence.
Tout ce qui nous fait pleurer, rire, vibrer nous rapproche de toi.
La vie, la passion, c’est ton énergie, ta vitalité qui, à travers nous, surgit.
Tes propositions, sont merveilleuses, quand nous les acceptons.
Inattendue, sauvage, ce regard, ce touché, c’était donc toi.
Ces coups de foudre, cet amour divin, derrière leurs yeux, c’était toi. Ce bonheur, cet amour, cette joie, c’était encore toi.
Poème de Kundun / Poem by Kundun
Dans tes yeux,
Amoureux
Dans tes yeux,
Tendresse
Dans tes yeux,
Heureux
Dans tes yeux,
Fabuleux,
Dans tes yeux,
Si tu veux,
Dans tes yeux,
Je le veux.
Poème de Kundun / Poem by Kundun
La banalisation de la vie
Ce soir, j’ai cinq ans.
Je vois tout avec les yeux d’un enfant de cinq ans,
Tout est magique, tout est sacré.
Comment ai-je pu oublier ?
Pourquoi avons-nous oublié ?
Tout a été banalisé : la rencontre de l’autre, la communication avec l’autre, la découverte de l’autre.
La découverte, les gestes quotidiens.
Se nourrir, se laver, se rencontrer,se parler, se regarder, se toucher.
Nous avons tout banalisé,
Alors qu’en réalité, notre monde, notre univers est magique.
Nous sommes entourés de beautés, de magies, de sacré et nous ne le voyons plus.
Je suis redevenu un enfant, je redécouvre la magie de la vie.
Toutes ces premières fois, me ramènent à la vie.
Son regard, un baiser, une caresse, tout redevient nouveau.
Comme si je n’avais jamais vécu, j’ai été transporté dans l’univers de première fois…
Comme si j’avais perdu la mémoire, je redécouvre,
La vie.
En réalité, si l’on s’éveille à nos sens, si l’on retrouve notre cœur d’enfant, si l’on se déprogramme,
Il est tout à fait naturel, de redevenir,
Vivant.
Pouvons-nous, par des prises de conscience, par l’écoute de notre être profond,
Redevenir,
Ce que nous sommes réellement ?
C’est à dire Dieu dans un corps d’homme ou de femme.
Il n’y a jamais eu d’humain sur terre. Il n’y a que des Dieux incarnés dans des corps humains.
L’essence même de notre être est divine.
Nous l’avons juste oublié, momentanément.
Nous sommes des machines à vivre des comédies humaines.
Nous incarnons le relatif sur terre alors que nous sommes des êtres absolu.
Éveillons nous, éveillons nous à la nature divine qui se cache en nous.
Pourquoi ?
Pour mieux vivre, pour mieux être, pour développer l’infini dans le fini, pour réaliser notre potentiel.
Pour le fun, pour créer quelque chose de nouveau.
Pouvons-nous retrouver le sacré, le merveilleux, le sensible ?
Pouvons-nous arrêter de courir afin de vivre dans le moment présent ?
Cessons de banaliser la vie. Chaque instant est sacré, chaque instant est divin, restons dans cette présence, restons dans le cœur,
Et contemplons les reflets,
De notre être,
A travers,
L’univers.
Kunzang, Septembre 2013
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