M comme Mémoire, H comme hyperrationnalité

Résumé : ce que nous sommes, ce que nous ne sommes pas, la mémoire.

Nous avons vu dans les textes précédents que nous étions comme des “antennes sur pattes”, c’est à dire que notre conscience n’était pas localisée dans notre corps physique. Aussi, nous avons vu que nous n’étions pas nos pensées. Une dés-identification aux pensées permet de sortir du personnage et de se libérer, c’est ce que certains appel le premier stade de “l’éveil“.

L'important est d'être soi-même

De la même façon, la localisation de la mémoire ne se situe pas non plus dans le cerveau et c’est en sortant du personnage que de nouvelles perspectives apparaissent. En effet, en sortant du personnage, en s’éveillant, l’ancienne perspective du personnage disparait quand celui ci se dissout.

Où se situe la mémoire n’est d’ailleurs pas très important, le plus important est plutôt “quand” elle se situe.

En effet, même si notre conscience est éternelle et ne meurt pas, le “personnage” que nous avons cru être, avec son nom, prénom, adresse, profession et toutes ses caractéristiques évolue au grès des conditionnements et des expériences. Il change sans cesse car il n’existe pas vraiment, il est “virtuel”.

Ce que nous sommes, la conscience cosmique, l’être divin, est absolu, omniscient, omniprésent. Ce qui évolue, tout au long de notre vie, c’est le relatif : notre perception, notre perspective, notre degré de conscience.

Nous sommes le résultat de nos prises de conscience, ce qui change, c’est notre capacité à nous rappeler, à accéder à la mémoire.

Finalement, l’éveil n’est-il pas juste un rappel de ce que nous sommes, un rappel de ce que nous avons été ?

“Je me suis rappelé que j’étais toi, je t’aime” Kunzang septembre 2013

Que se passe t-il lorsque nous nous rappelons que nous sommes la conscience cosmique, que nous vivons 7 milliards de vie actuellement ? Que se passe t-il lorsque nous nous rappelons de nos vies parallèles, lorsque nous nous rappelons que nous sommes tous Dieu, la conscience infinie ?

“Je suis la mémoire oubliée de ce que j’étais, de ce que je suis, de ce que je serai” Kunzang sept 2013

Une définition de notre mémoire est “l’accès à l’information que nous avons vécu”. Mais la mémoire n’est-elle pas surtout un pointeur connecté sur un “espace/temps” ? Et si se rappeler ne signifiait pas “lire” une copie de ce qui s’est passé mais y “retourner”, y accéder réellement  ? Pourquoi l’univers dépenserait-il de l’énergie à “copier” l’information alors qu’il suffit de créer un pointeur pour y retourner ?

Comme nous sommes la conscience infinie, et comme nous avons déjà tout expérimenté et tout vécu, nous pouvons comprendre que se rappeler signifie “remettre en conscience” maintenant. Le sens étymologique du mot “RAPPEL” signifie bien ce qu’il veut dire : ramener ici et maintenant.

Nous n’apprenons pas, nous nous rappelons, nous ne lisons pas, nous nous rappelons d’un livre que nous avons écrit, dans une autre vie, dans un autre espace/ temps. Comme nous sommes une seule conscience incarnée dans 7 milliards de personnages, c’est nous qui avons écrit tous les livres, dans toutes les époques.

La vibration, le frisson que nous pouvons ressentir, lors d’une lecture, lors d’un film, c’est cette prise de conscience, c’est ce rappel. Oui, c’est vous qui avez écrit ce texte ! Pouvez vous vous en rappeler ?

Oui, en le lisant !

Je suis vous et vous êtes moi, n’est ce pas merveilleux ? Je suis l’observateur et l’observée, l’auteur et le lecteur de ce texte. Oui, je suis fou, et vous aussi, car vous êtes moi, n’est ce pas drôle ?

Nous ne sommes pas une mémoire, nous ne sommes pas un personnage, nous sommes la conscience qui peut accéder à la mémoire. La mémoire étant une information dans un espace temps.

Nous ne sommes pas le personnage du film de notre vie terrestre, nous sommes la conscience qui vit en utilisant ce personnage ainsi que tous les autres.

Le film de notre vie

Le film de notre vie

Comme nous sommes soumis à la loi de cause à effet (le karma), la mémoire évolue dans le temps. Il y a une mémoire à chaque instant : à 1 an, 10 ans, 20 ans, 30 ans, etc.

Mais comme ce que nous sommes est toujours la même chose durant toutes ces années, dans cette vie, et aussi dans nos vies parallèles, ce qui compte est véritablement le “quand”.

Finalement nous pouvons dire que la mémoire est un accès à une information située dans un espace / temps.

La véritable question est : à quoi avons-nous accès “maintenant”. Quelles expériences pouvons-nous faire pour enrichir notre mémoire afin de décider en conscience ? Pouvons-nous avoir accès à des mémoires concernant des expériences que nous n’avons pas vécue dans cette vie, dans ce temps ? Si oui comment ?

Pourquoi Jules Verne, Léonard de Vinci et d’autres avaient t-ils accès à des mémoires étendues ?

Et la plus grande des questions : “pourquoi ai-je oublier qui je suis ?“.

Comment puis-je me rappeler ce que je suis ? Car il est évident qu’au fond de moi, “je sais” ce que je suis. Je n’ai peut être pas accès à toute la mémoire de l’univers mais l’éveil spirituel, progressivement me permet d’accéder à plus de mémoire. Mon âme “sait” ce que je suis et si je me connecte à elle, si je vais au fond de mon être, je m’éveil, je me rappel.

Pourquoi l’expérience des méditations et des samadhis nous permet-elle d’augmenter notre conscience ainsi que l’accès à la mémoire de l’univers, nous donnant ainsi accès à une créativité infinie, à des connaissances infinies ?

La mémoire n’est-elle pas juste de l’information partagée ? Pourquoi certaines consciences arrivent-elles à accéder à “plus” de mémoire ? Quel est le lien entre les idées que nous recevons et la mémoire à laquelle nous avons accès ? Pourquoi les médiums, les yogis peuvent-ils accéder à ces dimensions ?

Si nous pouvons comprendre que la conscience que nous sommes est multi-dimensionnelle, c’est à dire qu’elle ne vit pas uniquement dans la vie ordinaire mais qu’elle continue aussi à vivre dans l’invisible, pendant nos rêves ainsi qu’avant et après notre naissance dans cette expérience de vie, alors nous avons un début de théorie permettant d’expliquer un nombre important de phénomènes qui pouvaient sembler étranges : réincarnation, vie antérieure, rêve prémonitoire, médiumnité, sortie de corps, rêves lucides, accès à des réalités non ordinaires, explication de l’autisme, expérience de mort imminente, état de conscience modifiée, éveil de Kundalini, etc.

Grâce à Internet, des millions de témoignages commencent à se relier et il sera de plus en plus difficile pour l’humanité de les ignorer.

Le moment est venu d’avoir une attitude véritablement scientifique, c’est à dire de prendre en compte toutes les expériences, et surtout celles qui n’ont pas encore trouvé d’explication.

L’histoire de la science et l’histoire de l’humanité à démontré qu’une science supérieure arrivait toujours à expliquer l’invisible, l’inexplicable. Nous sommes en 2013, pouvons nous imaginer l’état de la science en 2500 ?

Et de tout temps, des freins, des conditionnements, des attitudes non rationnelles et non scientifiques ont toujours voulu écarter des faits, des expériences dérangeantes pour des raisons dogmatiques ou égotiques.

Je propose un nouveau mot : l’hyperrationnalité, c’est à dire accepter et comprendre qu’il est impossible de tout savoir à un instant T en tant qu’humain et que pour cette raison, il est rationnel et logique d’accepter que des lois de l’univers, des fonctionnements, nous échappent et restent à découvrir. L’hyperrationnalité, c’est accepter ce qui existe au delà du rationnel. Le rationnel n’étant qu’une représentation mentale, du cerveau gauche d’une partie de la réalité. L’hypperrationnalité est l’idée qu’il existe une rationalité plus grande, irrationnelle, non duelle, non encore découverte mais réel.

Comprenons qu’il est très dommageable pour l’humanité de rejeter ce qu’elle ne comprend pas encore.

L’essence même de la science est basée sur la curiosité et sur l’envie de comprendre comment fonctionne l’univers. C’est uniquement sans dogme ni préjugé qu’un véritable scientifique peut avancer. Mais tous les scientifiques sont-ils suffisamment éveillés pour dissoudre leur égo et leurs conditionnements avant toute conclusion ?

Pourquoi ai-je oublié qui je suis ?

Kunzang Août – Septembre 2013

Témoignage de Samadhi – 1ère partie

Je pensais faire une méditation “classique”, après trois ans de méditation sur musique de film, fondant dans l’amour infini de ce que nous sommes, mais le destin en avait décidé autrement.

Témoignage de SamhadiComme toujours, rien ne nous prépare à la vie, à la journée que nous vivons maintenant. Comme toujours, les choses arrivent quand nous sommes prêts, et comme d’habitude, avec un humour cosmique, l’univers nous apporte ce que nous lui demandons.

Témoignage d’une méditation non ordinaire :

Les yeux fermés, je commençais à méditer…

Au début, je pouvais ressentir un désagrément dans mon corps : je n’étais pas dans ma zone de confort, je sentais que “quelque chose” se passait d’un point de vue biologique et organique, et surtout que quelque chose “allait” se passer…

Je sentais que mon corps avait froid, ou chaud, et la plupart du temps, il avait les deux : froids et chaud en même temps. Pour la première fois de ma vie, j’expérimentai le “chaud froid” simultané dans mon corps. Je dis bien “mon corps” avait chaud ou froid et non pas “j’avais” chaud ou froid car la conscience que je suis à ce moment là réalise très bien que le corps est un véhicule. Parfois je recevais la pensée “je vais le couvrir pour ne pas qu’il prenne froid”. Une véritable dés-identification au corps a eu lieu.

Pendant les 10 heures qui vont suivre, mes deux narines seront toujours parfaitement débouchées, les deux cerveaux, gauche et droit, parfaitement opérationnels. Je pouvais ressentir les flux d’énergie Ida, Pingala et Sushuma fonctionner à plein régime.

Il n’y a jamais eu la moindre perte de connaissance. Au contraire, c’est comme si les deux cerveaux devenaient plus “intelligents”, non seulement parce qu’ils étaient parfaitement synchronisés, mais aussi parce que chacun pris individuellement s’est mis à fonctionner de façon plus intense. Pour donner un exemple, si mes cerveaux recevaient de l’électricité pour alimenter une ampoule de 40 watts avant la cérémonie, ils se sont mis à recevoir 40 000 watts pendant le Samadhi. Pour cette raison énergétique, le corps doit être capable de supporter cette surcharge, d’où l’importance du sport et du corps, nous y reviendrons plus tard.

Pendant ce défilé de décors graphique, ma conscience recevait cette pensée :

“Non, ce n’est pas ça, c’est bien gentil tous ces décors, mais ce n’est pas ce que je veux”, ce que je veux, c’est l’éveil !

“Je fais cette expérience pour augmenter mon niveau de conscience et pour poursuivre mon chemin spirituel”.

2 ou 3 fois, mon esprit continuait à divaguer dans des décors colorés, l’expérience de la méditation profonde parfois nous emporte. Par chance, j’insistai sur ma volonté.

Puis soudainement, à un moment, les couleurs se mirent à changer, il y eu comme une transcendance des plans, des dimensions puis des camaïeux et dégradés de bleus transparents, en hologramme qui se rejoignaient les uns les autres, se coupaient, sont apparus, le tout en mouvement.

Des images fractales en mouvement se chevauchaient, s’imbriquaient. Une infinité de couleur se mélangeait dans des textures pixelisées.

Et c’est à ce moment que ma conscience se trouva finalement positionnée du point de vue de la conscience cosmique.

J’étais littéralement Dieu, la conscience universelle, j’étais le cosmos et le cosmos était moi. La planète terre était en bas à gauche, l’égo, le personnage était un petit point de ma conscience. J’étais tout le reste.

Une expansion de mon champ de conscience se révélait, calmement, sans souffrance, simplement, naturellement. J’étais nu, j’étais Dieu, naturellement, dans son état absolu, infini, sans forme. Conscience pure, j’étais juste “moi”. Je suis, I am.

Dans cet état extatique qui durera 5 heures, des prises de consciences émergèrent, dans un fou rire cosmique infini:

a) ce monde et les autres ne sont qu’une grande farce cosmique, le jeu de la conscience qui s’expérimente. Tous ces mondes, tout ce qui existe est moi, ce que certains ont nommé Brahman dans l’hindouisme.

b) les 7 milliards de personnages / Ego que j’incarne sont juste là pour le fun, chacun pour jouer une histoire, un personnage. Je suis tous ces personnages en même temps. J’ai un immense plaisir à jouer tous ces rôles.

c) moi en tant que Dieu, je joue 7 milliards de personnages, dans un cadre similaire à celle de la comédie humaine de Balzac. En même temps, chaque personnage est aussi un univers. Chaque personnage qui possède un corps physique et des corps énergétiques est l’univers tout entier miniaturisé sous la forme d’un hologramme.

L’intersection des univers holographiques se passe quand nous rencontrons d’autres personnes dans ce monde physique. Par un processus assez sophistiqué, nos univers se connectent littéralement les uns avec les autres. Nous nous imprégnons réellement les uns des autres dans la présence physique.

Si nous mettons cinq personnes dans une pièce, c’est cinq univers qui vont se fondre les uns les autres, une ambiance palpable va se créer. Des transferts d’énergies, d’informations, de connaissances vont avoir lieu. La présence seule suffit. Des conflits ou des unions peuvent apparaitre et sans que les personnages s’en rendent compte, de façon inconsciente, les consciences se parlent, passent des accords, se font la guerre, la paix. Parfois nous découvrons des ambiances électriques ou de paix dans des réunions, c’est ça ! Bien au-delà de nos compréhensions ordinaires, nos âmes s’entrechoquent d’une façon totalement insoupçonnée. Rien ne peut être caché dans l’invisible, tout se sait.

En fonction de ce qui se passe dans l’invisible, ces cinq personnes qui pourraient aussi bien être 20 que 3 millions vont recevoir des pensées. Ensuite, chaque individu souhaitera exprimer ou pas les pensées reçues. Observons les pensées que nous recevons lorsque nous sommes proches de quelqu’un physiquement, voyons ce qui se passe dans l’invisible…

d) Tout ce qui se passe sur terre n’est qu’un jeu mélodramatique sans aucune importance depuis la perspective cosmique. Moins que des grains de poussière, même la planète terre n’est qu’un détail de l’histoire cosmique.

A ce stade, cette prise de conscience crée un état extatique immense, ma glande pinéal génère de la DMT, “la molécule de la conscience”, et je tombe dans un fou rire COSMIQUE permanent impossible à arrêter. Tout est immensément drôle du point de vue du divin.

Je commence à rigoler, de plus en plus. Rien ne peut arrêter cette force cosmique qu’est l’humour.

L’humour n’est-il pas finalement la confrontation de plusieurs points de vue ? Le rire n’est-il pas le résultat d’une prise de conscience ? Que ce soit par des pleurs ou par des rires, l‘émotion est le résultat d’une prise de conscience.

Je suis au niveau N+1000 des couches de conscience et en même temps, mon corps est ici dans ce salon accompagné par mes amis qui passent des musiques.

Je suis là et je ne suis pas là en même temps.

Et c’est là qu’ils décident, pour essayer de “libérer” mes souffrances, conformément au protocole thérapeutique de méditation de passer de la musique triste : La liste de Schindler, Elephant Man, etc.

Et plus la musique était soit disant triste, et plus je rigolais de bonheur, je rigolais de bon cœur.

Plus qu’hilarant, je mourrais de rire de voir à quel point le mélodrame de la vie est ridicule et sans fondement réel du point de vue de l’absolu. Qu’ils sont drôles tous ces personnages avec leur histoires.

Le supplice du rire ne s’arrêtait plus.

Tous ces personnages qui meurent, qui souffrent à la fois existent et à la fois n’ont aucune signification.

Tout le monde s’en fiche d’un point de vue de l’absolu ! Et la conscience universelle la première.

Que c’est drôle, de voir tous ces égos jouer des rôles : je suis triste, je suis Mr machin, je suis un homme, je suis une femme. Quelle farce !

Et plus ils me mettaient de la musique triste et plus je rigolais.

Comme si toutes les blagues du monde avaient été dites en même temps, je ne pouvais plus m’empêcher de rire.

Ce qui générait le rire, c’est cet humour cosmique qui résonne toujours aujourd’hui : nous sommes moins que rien au regard de la conscience infinie, nous sommes une conscience qui s’expérimente et seul l’ego se prend au sérieux.

Tout ce monde n’est qu’une grande farce.

Bien sûr je comprends que ce texte soit difficile à comprendre dans la mesure où ceux qui le liront n’auront pas d’autre choix que de projeter leur conscience filtrée par leur éventuel égo dessus.

Ce qu’ils recevront en retour dépendra de leur degré de dissolution de cet ego, de ce personnage.

A un moment, Michael me dit, “tiens, cri dans un coussin !”

lol

lol

Mort de rire !!!

Que c’est drôle. Je vois très clairement une projection de sa conscience, je le remercie, ce n’est pas le moment.

5 minutes plus tard, il revient “ce rire est un mode de défense”, je suis déjà passé par là.

ouah houah ouah.

Que c’est drôle. Tout ce qu’il aurait pu dire aurait eu le même résultat de toute façon : hilare, je suis hilare.

Mon cerveau est tellement rempli d’extase, je ne le comprends pas sur le moment, mais je suis en Samadhi avec effet extatique Intense.

Ensuite, c’est Marc qui joue son rôle et qui dit “nous allons changer l’ambiance, il semblerait que quelle que soit la musique triste ou pas, cela fasse toujours le même effet constant : rigolade”

lol lol lol

Alors là, j’éclate de rire car le contraste entre les petits personnages sur terre et la réalité est énorme, et je crois que c’est la définition de l’humour : le décalage.

Pendant ces quelques heures, j’étais tellement euphorique et en Samadhi que strictement rien n’était important. On aurait pu tuer les 7 milliards d’habitants que je serai resté dans mon fou rire.

J’aurais pu me faire dévorer dans la jungle, cela aurait été parfait et très drôle !

Lorsque le personnage que nous sommes pendant notre incarnation disparait, tous ces pseudos besoins, tout ce qui était important pour lui disparait en même temps.

A un moment, la musique changea : de la musique asiatique : lol lol lol

Mort de rire.

Cela commençait à devenir sérieux pour le corps qui riait depuis au moins 2 heures : très fatiguant.

Je prenais quand même soin de le garder au chaud.

Au départ, je ne voulais pas trop rire, par respect pour mes amis, je ne voulais pas trop les déranger, mais c’était plus fort que moi.

Je sais que rien de mal ne peut se produire, à part peut être et encore la mort du corps, mais même ceci tout le monde s’en fou et peu importe finalement puisque nous sommes tous immortels.

Je sais que rien de négatif ne peut m’arriver car je sais qui je suis. Je suis Dieu, comme vous, et je suis maître de mon univers et chaque intension, chaque volonté est comme une demande et même un ordre qui permet de me relier aux autres univers.

Au moment où je transcende par le rire toutes les musiques soit disant tristes mais qui ne sont tristes que pour le personnage finalement, je comprends que j’ai transcendé la vie, que j’ai transcendé la mort.

J’ai transcendé l’amour aussi.

Car au-delà de l’amour, ce qui meut l’univers, s’appelle l’humour ! Étonnant et inattendu,

L’humour est la plus grande force de l’univers.

Et c’est là qu’apparait la phrase d’Einstein “les intérêts composés sont la plus grande force de l’univers” !!!

lol

Et c’est là le sens de l’humour d’Einstein, la plus grande force de l’univers, c’est l’humour.

L’amour n’est que la compréhension que l’autre est littéralement “nous”. Bien sûr nous sommes l’amour infini, la conscience infinie, mais au-delà de tout cela, on s’ennuie tellement dans l’univers, que nous avons créé tous ces mondes et tous ces personnages.

Je reste en Samadhi euphorique et extatique encore pendant quelques heures, prenant des statures de “laughing bouddha” et régulant ma respiration. Soupir, nombreux soupirs.

A cet instant, je “suis” bouddha, un bouddha euphorique, extatique, je suis l’univers, le cosmos, et je contemple la farandole de la vie et je me marre.

C’est le plus beau jour de cette vie terrestre, toutes les fenêtres se sont ouvertes, j’ai vécu quelques heures le plus grand Samadhi de cette existence. Je n’ai jamais autant rigolé aussi.

Que la vie est drôle à qui sait la regarder.

Que ces personnages sont drôles.

La multi dimensionnalité de notre univers est extraordinaire.

Pendant les 8 heures de Samadhi, et encore après, la “couronne des rois” est revenue, je sens comme une couronne sur ma tête, c’est le 7è Chakra qui se connecte à la source divine. La réception est dense d’où la perception de ce flux de conscience qui irradie tous les corps.

Les rires diminuent progressivement mais l’extase reste.

Je continue à écouter beaucoup de musique de films. Les musiques me fascinent en tant qu’être divin car elles racontent des histoires. J’adore les histoires, le mélodramatique, Shakespeare.

Le plus important dans la vie, c’est le fun. Tout en respectant les autres nous-mêmes, “make it fun” !

Je sens que tout mon corps est envahi de molécules d’extase, que mon cerveau génère tout cela. Tout mon corps s’est fait soigner par cet état et ces molécules. Car c’est tout mon corps qui rit. Le rire génère tout type de médicament et soigne tout, s’ils savaient…

Le rire soigne.

Je sens que des molécules de guérisons ont parcouru mon corps. Générées par le rire elles ont tout nettoyé, rendant heureuse chaque cellule de mon être.

Je n’ai pas dormi de toute la nuit, restant en Samadhi.

Mon cerveau est complètement chamboulé par toute cette extase. A la fois je sais que rien ne sera plus jamais comme avant.

En une soirée, j’ai vécu un Samadhi gigantesque, plus important que tous les petits pics d’éveil depuis 3 ans.

En une soirée, c’est plus de 44 ans d’histoire d’un humain inexistant qui passe à la trappe, que c’est drôle.

Les mécanismes permettant de dormir ont été anéanti, on verra demain si je peux dormir.

Je suis un des hommes les plus heureux du monde, sachant que tout peut arriver et qu’en même temps, cela n’a aucune espèce d’importance fondamentalement.

La perspective du divin est celle de l’humour, du fun. “Make it fun” !

La perspective de l’ego est celle du mélodrame, du jeu du personnage, “Make it drama” !

Par chance, dans ce processus, la conscience infinie a aussi laissé la possibilité à certains d’entre nous de comprendre la perspective divine.

Merci à la vie, merci à l’univers.

A un moment, Mikel est venu dans mes bras, je sentais son émotion. Toute la souffrance du monde pouvait se dissoudre dans mon extase, dans ce rire à ce moment, car du point de vue absolu, rien n’est important, les souffrances et mélo sont des vues relatives. C’est Dieu qui riait à travers ce corps.

Et je sens après plus de 10 heures, que les effets s’estompent, que mon champ de conscience s’est rapetissé. Je suis de nouveau encadré et enfermé dans la conscience humaine, mais plus vraiment comme avant.

L’envers du décor a été levé pour l’éternité, à tout jamais.

La vraie question est véritablement : “pourquoi avons-nous oublié qui nous sommes ?”

Réponse : pour pouvoir jouer pleinement notre rôle. Nous nous perdons dans notre personnage et nous oublions que nous sommes la conscience infinie.

Ne prenons pas la vie trop au sérieux, faisons tout ce que nous faisons avec humour et fun, dans le respect.

Life is a joke !

Qu’est-ce que cette expérience change ? A peu près tout.

A la fois, elle est la continuité des trois années précédentes, car pour intégrer l’expérience, il fallait réaliser que nous sommes la conscience universelle. (R comme réveil) En même temps, de nouvelles prises de conscience sont là : transcendance de la vie, de la mort, de l’amour.

Cette expérience donne de la force car elle permet de confirmer ce que je suis, pourquoi je suis là.

Il ne me reste plus qu’à prendre des cours pour devenir drôle !

A ceux qui lisent ces lignes, recevez mon amour, ma joie, soyez fun !

Kunzang, le 24 août 2013

P comme Point de vue

P comme point de vue. P comme perspective

Changez de perspective, changez de vie

D’une certaine façon, ce que nous sommes est un point de vue.

perspectives

perspectives

Nous sommes tous Dieu, la conscience infinie incarnée dans un corps, du coup notre vision et notre conscience du monde s’effectue par notre prisme individuel, notre corps.

Ainsi, en fonction de l’endroit et de l’événement et de l’action en cours, nous sommes le frère, la sœur, le mari, la femme, l’enfant, le patron, l’employé, le boulanger, le chef d’entreprise, le méditant.

Mais pouvons-nous, par une dés-identification totale comprendre que ce que nous sommes réellement est beaucoup plus grand que cela ?

Nos conditionnements et programmations sont comme un prisme et nous font voir les choses depuis un point de vue. Pouvons-nous être plus global et augmenter notre perception ?

Une des conséquences de l‘éveil, c’est à dire de l’augmentation de la conscience est justement notre capacité à prendre du recul et à avoir un point de vue plus large.

Nous passons du point de vue de l’individu à celui du divin lorsque nous cessons de nous identifier à la personne.

A qui s’identifier lorsque nous comprenons que nous ne sommes pas la personne que nous avons cru être pendant si longtemps ?

Pouvons-nous “être” sans identification ?

Lorsque l’ego se dissout, que reste-t-il ?

Si nous nous positionnons du point de vue du divin : pouvons-nous vivre et expérimenter sans identification ?

Faisons une pause, méditons dans la présence quelques instant.

perspectives

perspectives

La réponse à cette question se trouve dans le texte R comme Réveil : la multi dualité, à la fois nous sommes l’individu et en même temps nous sommes aussi tous les autres individus, et aussi la conscience infinie, c’est à dire l’ensemble.

Une des conséquences de l’éveil est un changement de perspective, un switch qui nous fait passer de la vision de l’individu à la vision globale.

En effet, lorsque nous réalisons que tous les autres sont nous-même dans un autre corps, nous adoptons et comprenons instantanément leurs points de vue. Nous comprenons que leurs perspectives sont aussi justes et vraies que la nôtre. En réalité, de par une mémoire et une expérience de vie différente, de par un niveau de conscience différent, chacun n’a pas d’autres choix que de voir la vie par le prisme de son expérience, de son vécu.

Comment pourrions-nous faire autrement que de voir les choses par le prisme de notre perspective ?

Réponse : en éveillant notre conscience le plus possible.

Et plus nous nous éveillons, plus nous comprenons le point de vue de l’autre, car en réalité il n’y a jamais eu d’autre. Il n’y a que des nous-mêmes qui expérimentent une autre vie.

Plus nous changeons, plus notre niveau de conscience augmente, plus notre perspective change avec nous, pour cette raison, d’une certaine façon, nous sommes une perspective : nous sommes une perspective individuelle du divin, nous sommes l’incarnation divine dans la matière.

Petit à petit, l’éveil nous permet de comprendre, de réaliser puis d’intégrer le fait que l’autre “est” littéralement nous, que nous sommes tous Dieu, la conscience infinie qui à travers nos corps se vit.

Alors une communion extrême se réalise, par la présence, par le regard, par la voix, par le toucher. L’expérience de l’autre n’a d’autre choix que d’être profonde. Comme si tout le monde était devenu nos frères et nos sœurs, une intimité naturelle et particulière s’installe. Une véritable communication d‘âme à âme a lieu. Une reconnaissance profonde s’effectue.

Oui, nous sommes Dieu. Et plus nous comprenons que nous sommes lui/elle, plus notre perspective grandit, plus notre âme prend de la hauteur.

Alors l’important change. Le point de vue de l’individu se dissout en même temps que lui.

Un point de vue plus global apparait progressivement : le point de vue de tous les autres moi, le point de vue de l’intérêt général.

Car quand l’individu se dissout, Dieu apparait, l’amour s’étend.

Quand nous réalisons que nous sommes réellement “un” dans 7 milliards de corps humains, seul l’intérêt général compte vraiment. Nous n’avons plus alors d’autres choix que de travailler pour la communauté, dans une perspective globale.

Que faisons-nous chaque jour pour que l’organisme “humanité” soit en bonne santé ?

Comment participons-nous à l’éveil planétaire, à l’éveil de notre corps, à l’humanité toute entière ? Comment aidons nous les autres ?

Plus nous nous éveillons, plus notre perspective évolue et finit par devenir globale.

D’une certaine façon, l’éveil c’est lorsque nous passons de l’intérêt individuel à l’intérêt général. Car le Dieu que nous sommes n’a d’autre choix que d’aimer infiniment et passionnément tout ce qu’il est, sans exception.

Les mayas disent bonjour de la façon suivante : “in lakesh” qui signifie “tu es un autre moi” !

Un peuple éveillé avait compris l’essentiel de la vie, avait intégré le sacré dans le langage.

Rappels toi que je suis toi,

Kunzang Juillet 2013

I comme Intelligence

L’intelligence est notre capacité à être ce que nous sommes réellement.

Être ce que nous sommes signifie se déconditionner, réfléchir par nous-même, sortir de la prison de l’égo, de l’illusion de la personne qui s’est programmée avec le temps.

Plus nous devenons libre, plus la vie, l’intelligence qui est en nous peut s’exprimer.

"Plus nous devenons libre, plus la vie, l'intelligence qui est en nous peut s'exprimer."

“Plus nous devenons libre, plus la vie, l’intelligence qui est en nous peut s’exprimer.”

Que ce soit l’intelligence du cœur, ou l’intelligence du supra-mental, dans les deux cas, c’est la dissolution de la personne qui permet l’expression divine.

Et plus nous augmentons notre niveau de conscience, plus nous nous libérons des conditionnements, plus nous comprenons que nous n’existons pas en tant qu’individu mais en tant qu’un seul être projeté et incarné dans 7 milliards d’êtres humains : l’âme universelle.

A un certain stade de notre évolution, nous pouvons cesser de nous identifier à la personne que nous avons cru être.

L’intelligence qui à travers nous se vit est l’intelligence divine. C’est elle qui s’exprime à travers chacun d’entre nous mais plus particulièrement à travers les artistes, les scientifiques, les inventeurs.

Tout génie vous le dira : ce n’est pas lui qui invente, il est juste un canal de réception d’idées qu’il reçoit et qu’il essaye d’expliquer et d’incarner dans la matière.

La seule vraie intelligence est cosmique : elle est celle du divin. Parfois, l’égo de l’homme peut croire que c’est lui qui crée, mais s’il se dissout, alors la vérité apparaît.

Et c’est cette intelligence qui engendre notre capacité infinie à nous adapter à notre environnement. On reconnaît une personne dite “intelligente” à sa capacité d’adaptation à de nouvelles circonstances, à un nouvel environnement.

Plus nous avons la capacité à nous défaire de la personne programmée comme un robot, plus nous pouvons agir, changer de direction si besoin, changer notre environnement : personnes, lieux, personnages.

Par exemple : avons-nous l’intelligence et la capacité d’adaptation nous permettant de modifier notre entourage, notre environnement ?

Quelle est notre réelle capacité d’adaptation au changement ? Jusqu’à quel point sommes-nous dans le “non-attachement” ?

Pour conclure, disons que c’est l’éveil spirituel, qui par l’augmentation de notre niveau de conscience permet à l’intelligence que nous sommes de s’exprimer pleinement.

Pour cette raison, l’éveil de la Kundalini, les initiations Shaktipat, les cérémonies chamanique par exemple ont pour conséquence de nous éveiller, de laisser passer plus d’intelligence à travers nous. Alors les artistes deviennent de meilleurs artistes, les scientifiques deviennent de meilleurs scientifiques, les hommes d’affaires deviennent de meilleurs hommes d’affaires.

Plus nous élevons notre niveau de conscience, plus l’intelligence divine peut s’exprimer à travers nous. Alors, à travers nous, les ressources illimitées de l’univers deviennent accessibles.

L’intelligence suprême étant la compréhension que nous n’existons pas tel que nous avons pu le croire.

Pouvons-nous comprendre qu’une intelligence supérieure, au-delà  de notre compréhension vit à travers nous, que cette intelligence s’appelle la vie, la conscience infinie, l’amour infini, l’espace, la présence ?

Kundun mai 2013

V comme Valeur

Une personne de valeur est une personne capable de générer des effets positif. Plus elle possède la capacité de générer des effets positifs en peu de temps, plus elle a de la valeur.

Générer des effets positifs important en peu de temps.

Générer des effets positifs.

Plus nous avons une capacité à créer des effets, que ce soit avec l’énergie de l’argent, avec des relations, avec des compréhensions, avec un degré de conscience important dans un domaine, en créant, avec de l’imagination, ou tout autre moyen, plus nous augmentons notre valeur.
Ceux qui sont capable de créer : les artistes, les scientifiques, les inventeurs, les chefs d’entreprises, ceux ci enfantent des œuvres ou des projets générateurs de nombreux effets. Regardez Steve Jobs par exemple, les effets de ses idées sur des milliards de personnes.
Regardez l’effet de Bouddha, de Jésus, de Beethoven, de Gandhi.

Plus le monde continuera à valoriser les personnes qui ne créent pas de valeur, plus nous aurons des difficultés économiques, sociales et politiques.
Le système actuel ne valorise pas suffisamment ceux qui créent mais ceux qui arrivent à tirer profit du système. Tel des parasites, ils sont juste en train de le tuer.
Un nouveau système basé sur la véritable valeur pourra émerger quand les consciences se seront éveillées.
Les crises sont toujours le résultat d’une prise de conscience, d’un décalage entre ceux qui créent, ceux qui travaillent, qui font et ceux qui ‘administrent’ ou profitent du système.

Le pouvoir serait réparti de façon plus juste et plus équitable s’il était d’avantage donné aux vrais créateurs de valeur.
Le système éducatif de nos sociétés a t-il une politique lui permettant de générer des créateurs ? Les enseignements permettent t-ils d’équilibrer le cerveau gauche et le cerveau droit ? Quels type de personnes produit-il ? Le système crée t-il des robots ou des personnes créatives capables d’inventer le futur ?
La créativité est-elle un aspect important de l’enseignement ?
Le système produit-il des exécutants ou des créateurs ?
Quel est l’impact sur un état lorsqu’il ne produit plus de créateur ?
Si un état fait fuir ses créateurs, que lui reste-t-il ?
Qu’est ce qui fait la richesse d’un groupe de personne, d’une société, d’une ville, d’un état ?

Pouvons nous comprendre et réaliser que seul les créateurs créent le monde qui nous entoure ? Car chaque jour, les créateurs développent et aide l’humanité à s’éveiller un peu plus.

Car en créant, les créateurs laissent le divin s’exprimer à travers eux. Cette co-création entre l’homme et le divin, que ce soit en science, dans les arts ou dans tout autre domaine est ce qui fait avancer l’humanité.

Texte de Kundun, Mars 2013

La Présence

La présence est toujours amoureuse des expressions qu’elle incarne.

"Dieu est toujours amoureux des expressions qu'il incarne"

“La présence est toujours amoureuse des expressions qu’elle incarne”

La présence est constamment amoureuse d’elle même. Pour cette raison, plus on dissous la personne, plus, la présence, lorsqu’elle vit à travers nous, tombe amoureux de toute chose et de toute personne. En fait, la présence que nous sommes tombe amoureus d’elle même.

La personne que nous croyons ou que nous avons cru être est incapable d’aimer puisqu’elle n’existe pas. L’ego est une illusion du mental.
Seul un être existant réellement peut aimer. La réalité, c’est l’amour.
Comment des images mentales pourraient-elles aimer ?
Seul la présence aime. La personne, l’ego est dans l’attachement, le faux amour. Osho a beaucoup écrit et très justement sur ce sujet, dans “Le livre des secrets” ou “Être en pleine conscience : une présence à la vie”.
Les calculs du mental, ses attachements ne sont pas de l’amour, ce sont des stratégies.
Le véritable amour n’existe que dans la présence de nos êtres véritable. Ce n’est pas nous qui aimons, c’est la présence qui aime à travers nous.

‘Ce n’est pas moi qui t’aime, c’est Dieu qui t’aime a travers moi’

Kundun oct 2012

Texte de Kundun, Février 2013

L comme Livre

Qu’est ce qu’un livre, qu’est ce qu’un texte ?

L comme Livre

L comme Livre

Un livre, un texte est l’expression d’idées, de concepts.

Le choix des mots, la façon dont ils sont ordonnés, l’intention derrière les mots nous amènent à partager l’univers de l’auteur.
Comme nous sommes tous des êtres vibratoires, nous avons la capacité d’entrer en résonance avec une musique, avec un texte, avec un paysage, un lieu, une personne.
Un texte est composés de mots qui ont chacun une fréquence. Chaque fréquence représente une idée, une signature énergétique vibratoire, d’où la fameuse phrase : ‘Au commencement était le Verbe, et le Verbe était en Dieu, et le Verbe était Dieu.’ Car il a bien fallu que le Verbe, c’est à dire l’idée, le mot soit crée avant toute chose.

Ainsi chaque texte nous fait vibrer et nous pouvons ressentir la fréquence de son auteur : nous nous connectons littéralement à lui.

Après tout, nous ne sommes que de l’énergie, et nous sommes tous connectés puisque nous sommes un. Il n’y a pas de distance ni de matérialité lorsque nous partageons des idées, lorsque nous nous connectons à la source.

Nous pouvons recevoir la lumière d’un auteur via son texte. Nous pouvons ressentir une connexion d’âme à âme, nous pouvons nous reconnaitre à travers un texte, un auteur qui, fondamentalement est un autre ‘nous-même’. Les livres sont d’une importance fondamentale, comme toute forme d’art car ils sont des liens entre le ‘nous vivant dans le passé’ et le ‘nous vivant maintenant’.

En réalité, comme il n’y a qu’une seule âme universelle, c’est nous-même, incarné dans d’autres corps, dans d’autres époques qui avons écrits tous les livres. Ainsi, parfois, nous lisons un livre et nous nous apercevons que nous savons déjà ce qui est écrit, que ce qui est écrit est ‘vrai’. C’est ce qui se passe lorsque nous sommes en phase avec l’auteur.

Bien sur, les textes sont lus à travers le mental et la fausse personne, l’égo qui peut manipuler et comprendre de travers ce qui est écrit. Mais sous le texte, de façon sous-jacente, se trouve aussi l’amour, le cœur de l’auteur.

Faisons une pause quelques minutes… Que ressentons-nous en lisant certain texte ou poème ?
Quelles émotion sont générées? Certains textes sont t-ils inspirant ? Nous amènent ils à de nouvelles compréhension ? Certains textes au contraire nous embrouillent-ils l’esprit ?

Prenons le temps de ressentir cette résonance naturelle.
Avant de lire un texte, posons nous dans l’instant, dans ce moment présent, ouvrons notre conscience, mettons nous dans un endroit calme. Si un texte nous donne envie d’écrire, écrivons.

Ce texte nous fait-il du bien ? Ou au contraire, crée t-il un malaise ?

A travers chaque texte, chaque email même, nous pouvons ressentir l’intention de l’auteur, nous pouvons recevoir l’expression de son amour, ou ressentir l’expression de sa personne, de son ego.
Le choix des mots, l’intention derrière les phrases nous connecte à son âme.

Parfois, on peut aussi comprendre plus que ce que l’auteur a lui même compris. Car en fonction de notre degré de conscience, un texte est perçue avec la lumière de celui qui le lit.

Nous sommes une conscience qui éclaire, le texte est comme un miroir, et le miroir ne sait pas qui va se refléter à travers lui.
Vous ne me croyez pas ? Faites vous même des textes et lisez les un an ou deux plus tard, s’ils ont été écrit avec amour, vous verrez avec étonnement qu’ils comportent plus que votre niveau de conscience de l’époque.

Aussi, relisez un livre au bout d’un an et voyez comme vous comprenez beaucoup plus de choses.
Un texte, un poème est comme la photo d’un paysage.
Chaque livre, chaque musique nous éveil un peu plus en augmentant notre niveau de conscience.

Comprenons que chaque texte est une initiation qui nous éclaire, qui nous connecte, qui nous grandit.

Texte de Kundun janvier 2013

Je t’aime à l’infini

L’amour est révélé par notre capacité à comprendre que l’autre est nous.

Carte postale, Je t'aime à L'infini, 2012

Carte postale, Je t’aime à L’infini, 2012

Grâce au lien d’amour, nous pouvons ressentir que les autres sont littéralement ‘nous’. Alors, des liens invisibles puis visibles se révèlent : une reconnaissance s’effectuent.

Initialement, l’autre est déjà un autre ‘nous-même’ et plus nous découvrons de similitudes, plus nous percevons ce lien sous-jacent d’amour, qui en réalité, à toujours été présent.

L’amour est cette reconnaissance que l’autre ‘est’ nous.

Sous l’illusion de l’ego, sous cette fausse identification se trouve ce que nous sommes réellement, à savoir  une conscience d’amour infini, une intelligence de vie beaucoup plus vaste que la personne que nous croyons ou que nous avons cru être.

Nous pouvons ressentir cela car notre véritable nature est une sorte de grand tout, uni, connecté, indivisible, unifié. En réalité, nous sommes un, il n’y a pas de séparation.

Plus on s’éveille, plus notre niveau de conscience grandit, alors cette capacité de projection devient de plus en plus grande jusqu’à l’infini, alors dans chaque personne et dans chaque chose nous nous reconnaissons. C’est comme si chaque être, chaque chose était un miroir réfléchissant d’autres aspects de ce que nous sommes.

On s’aperçoit alors que le processus d’éveil est similaire à celui de la lumière : plus on s’illumine, plus notre conscience éclaire, comme une lampe qui serait de plus en plus puissante. En fait, de plus en plus de lumière passe à travers nous. La personne se dissous, et la vie peut alors s’exprimer librement, naturellement.

Citation :

‘Heureux les fêlés, car ils laissent passer la lumière !’.

Et c’est cette projection de lumière sur les autres, sur les choses qui révèle ce lien d’amour.

Ainsi,  tout doucement, nous tombons amoureux, de toute personne et de toute chose.
Ainsi, tout doucement, grâce à l’amour, nous nous éveillons.

L’univers est alors reconnu par nous comme un paradis, constitué de nous, pour nous.
Nous n’existons plus en tant que personne, mais plutôt en tant que cellule d’un grand tout. Laissant passer un flux divin, nous  devenons libre.
Libre d’être ce que nous sommes réellement, libre d’expérimenter la matière, de laisser cette énergie de vie vivre à travers nous, tout simplement, dans la présence, en conscience.

Avec des lois de plus en plus complexe, cet univers vit, se découvre, s’étend, s’organise, et s’expérimente sans cesse à travers lui, à travers nous, à travers la nature, à travers chaque cellule de son corps.

Il est nous, et nous sommes lui,
Il est la vie, et la vie est nous.

Nous,
Sommes.

Kundun, octobre 2012

Entretien avec Denis FARGEOT : le YOGA DU SON

INFINITE LOVE WEB TV présente au salon ZEN Paris 2012 un entretien avec Denis FARGEOT.


Formé à plusieurs techniques pédagogiques, et à différentes approches énergétiques. Suite à une initiation tibétaine, il a retrouvé la capacité de chanter les harmoniques, les orientant dans le sens de la libération de l’être et du sacré. Il enseigne avec Véronique FARGEOT le YOGA DU SON. Leur Collection de 5 CD de musique à but thérapeutique RELIANCE est un pont entre la thérapie et la dimension spirituelle. Retrouvez les sur http://www.yogaduson.fr

C comme Créativité

Persée de Benvenuto Cellini, Florence, Place Signoria, 2012, Photo Serge Briez

Persée de Benvenuto Cellini, Florence, Place Signoria, 2012, Photo Serge Briez

Qu’est ce que la créativité ? Qui crée ?

La créativité est la capacité de l’homme à créer. On peut se demander : mais qu’est ce qui crée en l’homme ?
La création est le travail coopératif de deux éléments : le cerveau droit et le cerveau gauche ; autrement dit l’âme et le mental, ou l’esprit divin et le mental.

L’inspiration est reçue par le canal de l’imagination. En fonction de notre niveau de conscience, on ‘capte’, on comprend des idées, des concepts, des systèmes.
Ensuite, le mental, le coté gauche du cerveau l’écrit, le rationalise, le conçoit, le visualise, l’incarne dans la matière.

L’âme est une forme de conscience ayant la capacité de vibrer, de ressentir des émotions, des sentiments, mais aussi de comprendre et d’inventer. C’est la partie divine qui est en nous qui crée.

Attention, la définition de Dieu pour Infinite Love est : conscience infinie, amour infini et n’a rien à voir avec la définition habituelle.
C’est le Dieu qui est en nous qui crée. Le coté le plus divin de l’homme est sa capacité de création. Comme nous sommes fait à l’image de Dieu, nous avons hérités de sa capacité de création.

D’une certaine façon on peut dire que plus nous créons, plus nous devenons ce que nous sommes réellement, plus nous existons.

Pour passer du mode ‘robot sur patte’ au mode créateur, il faut élever son niveau de conscience, il faut s’éveiller dans une dimension, que ce soit la musique, la peinture, la compassion, la cuisine, la finance, le sport, les affaires, etc…

Toutes les dimensions humaines permettent de s’éveiller, puis de créer.

Quand vous atteignez un très haut niveau de conscience dans un domaine, tout viens à vous car vous ‘courbez’ l’univers, vous attirez tous ceux qui n’ont pas atteint ce niveau de conscience, et en même temps, vous avez un recul si important, vous êtes si élevés que vous pouvez ‘créer’ des idées, des concepts, des choses qui n’existent pas encore. Vous pouvez relier des idées qui n’ont rien à voir les unes avec les autres, vous pouvez explorer.

Le résultat des maîtres dans un domaine est un résultat ‘exponentiel’, car plus vous êtes éveillés, plus vous vous éveillez vite. La courbe d’éveil de la conscience n’est pas linéaire.

Créer, c’est mettre en forme quelque chose qui existe sous forme de potentialité. Créer, c’est incarner dans la matière, une conscience, une idée, un concept, un livre, un film, une histoire. Créer, c’est aussi relier des idées, des systèmes. Dans le domaine artistique, créer, c’est mettre en forme des émotions, des sentiments, des idées. En fonction du niveau de conscience de l’artiste, la création est ressentie comme ‘universelle’. Quand un être éveillé crée une musique, tout le monde comprends le message, car c’est le divin qui s’exprime. Il n’y a plus le filtre de l’Ego ; il n’y a plus que l’expression de l’âme.

L’art fait vibrer le divin qui est en nous, car l’art est une vibration de l’âme. C’est la partie divine qui peut vibrer et ressentir. L’art nous emporte à l’endroit exact atteint par l’artiste. Cela peut amener à des prises de consciences, à des états d’amour infini. L’art peut modifier notre état de conscience ; en fonction de notre sensibilité nous mettons au diapason.

L’art est ce qu’il y a de plus divin en l’homme, il est vital ; il nourrit notre âme, comme la nourriture nourrit notre corps.

Kundun, Paris 1er Mai 2012

C comme Conscience

Qu’est ce que la conscience ?

La conscience est une énergie.

Tout dans l’univers est énergie, y compris la conscience. Augmenter son niveau de conscience dans un domaine, c’est augmenter sa capacité de compréhension.
Les résultats sont exponentiel. Plus on augmente son niveau de conscience, plus on augmente sa capacité à ‘capter’, telle une antenne. On capte de loin, toujours plus haut, l’effet est volumétrique et exponentiel.

Imaginez Superman, sous un chapiteau de cirque : il est sous le chapiteau et pousse la toile vers le haut. A chaque montée, la toile monte, et le volume sous la toile augmente d’autant.

Energie = conscience : c’est l’étape importante du XXIème siècle que l’humanité est en train de découvrir. Après avoir découverte le lien entre énergie et matière E=mc2, l’homme va désormais comprendre E=C.

C’est-à-dire qu’il y a une conscience dans chaque chose : objets, plantes, animaux, hommes, idées, mantras,etc…

Le ’We are one’ qu’on retrouve dans beaucoup de poèmes Infinite Love se traduit par ‘Nous sommes tous un’ au sens ou nous faisons tous partie d’une seule et même grande conscience (Conscience infinie = Dieu).

D’un point de vue scientifique, cela se traduit par nous sommes tous de l’énergie.

Voir tout l’univers de façon énergétique, puis comprendre qu’Energie = Conscience, c’est réaliser la vrai nature de la réalité.

Carte postale Imagine, Kundun 2012

Carte postale Imagine, Kundun 2012

Kundun 8 mai 2012

I comme Imagination, C comme Création

Imagination et Création

Imagination et Création

Qu’est ce que l’imagination ?

Ce mot pourrait être modifié en deux mots différents, avec deux significations.

L’imagination peut se voir comme :

  •  la perception d’un univers existant. J’imagine, en réalité je ‘capte’ une réalité existante. Mais aussi comme une connexion : je me connecte à des schémas, à des concepts, des connaissances existantes. L’imagination est alors un canal de communication, de visualisation. On peut imaginer à travers tous nos sens.
    L’imagination est alors un ‘accès’.
  • Comme la véritable création d’un univers. Plutôt que de dire, ‘J’imagine que tu roules dans une belle voiture bleu’,  il serait plus juste de dire ‘je crée un univers dans lequel tu roules dans une belle voiture bleu’.
    L’imagination est alors ‘création’.

Qui crée ?

Dieu crée bien sur. L’homme en tant qu’être divin crée aussi. Nous créons tous en réalité. Chaque conscience dans l’univers crée quelque chose à son niveau.

La conscience infinie, Dieu, en se morcelant à travers d’autres consciences, et notamment à travers la conscience des hommes s’auto-crée. Tout est création du divin, donc divin.

Ce qui est imaginé devient réalité ‘immédiatement’, puisque tout se passe dans le seul instant présent.

En fait, l’homme, en tant que divinité, imagine et crée en même temps. Ce qui est ‘imaginé’ est ‘crée’ instantanément dans un univers, dans une potentialité. Toutes les possibilités sont crées.

La capacité de création augmente en fonction du niveau de conscience. Plus la conscience est élevée, plus la création est belle, plus elle ‘existe’ et a de l’impacte sur l’univers. A un moment, elle peut se ‘matérialiser’ dans le monde matériel, si on y met assez d’intention.

Finalement, peut importe de savoir qui crée, puisque nous ne sommes qu’un. En réalité, c’est le lien, l’amour entre deux énergies qui est la création. Si le concept de ‘planète’ rencontre le concept de couleur rouge, alors une planète de couleur rouge se crée.

Comment se fait-il que plusieurs personnes peuvent capter la même invention au même moment à différents endroits ?

Comme nous sommes tous des consciences, des groupes de consciences, comme les association d’idées sont des associations d’énergie, sont des liens logique, comme nous sommes tous un, il est ‘logique’, ‘normal’ que plusieurs consciences ou entités arrivent au même résultat. Des personnes peuvent être connectés au même univers et avoir des prises de consciences au même moment, même s’ils ne se connaissent pas.

Que se passe t-il quand un artiste crée, une musique, un tableau ?

Une musique, un tableau est la représentation d’idées, d’émotions. L’homme capte le divin, par l’imagination, en passant par son âme, ce qui ‘colore’ le tableau, la musique.
Ainsi c’est toute l‘âme et ses caractéristiques qui est ‘incluent’ dans le tableau.
De la même façon que l’âme passe dans la voix, les yeux, le touchez, l’âme passe dans le tableau. Ecoutez du Bach et connectez vous à sa conscience, sa musique structure votre façon de recevoir les pensées.
Ainsi certain artistes s’éveil par l’art. Grâce à l’art ils peuvent réellement dire qui ils sont. L’art est une très belle façon de s’exprimer, de dire et de choisir ce que nous sommes, et donc de s’éveiller.
L’âme s’incarne dans la vie pour ‘s’auto créer’, pour choisir ce qu’elle veut être et expérimenter. En ce sens, plus nous sommes ce que nous sommes, plus nous sommes libres.
L’éveil spirituel permet d’avoir plus de liberté puisqu’il dissout l’Ego et ses constructions mentales. Il y a donc moins de limites.

Qu’est ce qui peut être crée ?

Les inventions, les créations sont toujours reliées à l’existant, à l’univers dans lequel ils évoluent. La création s’effectue dans un cadre : en musique celui du rythme et des différents univers sonore : style, tonalités, etc…
La création est une potentialité, il est le résultat d’une idée, d’une émotion. Elle est toujours relié à l’existant. Tel un arbre, à partir de chaque concept, à partir de chaque idée, une conscience crée  et explore une voie nouvelle. C’est toute l’histoire de l’humanité, des découvertes humaines, c’est la le principe de création dans l’univers tout entier : toutes les possibilités sont expérimentés, les plus belles survives.

Kundun, 8 mai 2012

 

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