La Plage, A comme Autre

Je suis sur la plage, des milliers de “moi” jouent et rient, bronzent, nagent et se reposent.

C’est marrant de comprendre qu’en réalité, il n’y a que moi sur la plage. Non seulement il n’y a que moi, mais surtout, je suis la plage, la mer, le vent et le soleil.

La plage

La plage

Bien sur tous ces autres “moi” sont autonomes et indépendants, ils reçoivent comme moi des pensées, ils ont des envies, des activités, ils ont chacun une vie.

Mais au fond, la source de toutes ces envies, de toutes ces activités, la source qui nous anime est unique.

Il n’y a que la conscience, il n’y a que la présence, qui à travers nous se vit.

Nous recherchons tous la même chose simplement parce que nous sommes réellement un seul et même être incarné dans plusieurs corps.

Nous sommes “un” signifie qu’une seule conscience incarnée dans différents éléments existe: les humains, la plage, le soleil, la mer, le vent !

Nous recherchons tous le bonheur, le plaisir, la survie, la joie, l’amour sous toutes ces formes. Nous recherchons la paix, la liberté, le développement de notre être, la réalisation et l’expansion de ce que nous sommes.

Bien sûr il y a comme une compétition puisque nous sommes 7 milliards et que les ressources de la planète sont limitées. La plupart d’entre nous ne savent pas que nous sommes une seule et même conscience. De leur point de vue individuel et égotique, certains croient même être un personnage qui s’est construit avec le temps.

Mais s’ils pouvaient le dissoudre un peu, alors il y aurait un peu plus de partage, alors il y aurait un peu plus d’amour et de bonheur.

Bien sûr, personne n’est responsable de l’identification à l’ego : depuis des générations et des générations, cette “maladie”, ces conditionnements se transmettent.

Nous sommes chacun responsable en fonction de notre niveau de conscience. Et plus il grandit, plus nous comprenons qu’il n’y a pas d'”autres“. Et plus il grandit plus nous comprenons que nous devons prendre soin les uns des autres. Quelque chose en nous nous amène à aimer les autres : nos enfants, notre mari, conjoints, amis, etc.

Mais pouvons-nous étendre cet amour à tous les soi-disant “autres” ?

Partageons nos compréhensions et nos expériences, aidons nous les uns les autres car en réalité, je vous le dis, il n’y a pas d’autres.

R comme Reflet

R comme Reflet

Il n’y a que l’illusion de l’autre, il n’y a que nous, partout, tout le temps.

Il n’y a que 7 milliards de nous-même qui construisons l’humanité. L’homme doit prendre conscience qu’il est responsable de la planète terre. Les plantes et les animaux ne détruisent pas l’environnement, seul l’homme le fait. Nous devons apprendre à respecter notre planète. Arrêtons de polluer, arrêtons de détruire. Nous avons la possibilité, en augmentant le niveau de conscience général de vivre en harmonie avec la terre. Nous pouvons partager plus équitablement les ressources de la terre.

Nous pouvons aussi mieux travailler et mieux partager ensemble.

Chacun d’entre nous peut faire la différence dans son action, dans son comportement quotidien, dans son mode de vie.

Chaque cellule que nous sommes peut agir, il suffit de vivre en conscience, à chaque instant.

Il suffit d’être dans la présence, avec un état d’esprit positif, d’amour, de partage, de fraternité.

Cela semble si simple.

Mais si nous nous posons la question : pourquoi tout le monde n’est-il pas dans cet état d’amour, que recevons-nous comme réponse ?

“Simplement parce qu’ils ne savent pas qui ils sont.” “Ils ne se rappellent pas”.

Ils ne savent pas qu’ils sont nous, que nous sommes un. Des traumatismes, des douleurs, des souffrances ont construit l’idée qu’il y avait réellement des “autres”, et même qu’ils pouvaient être parfois hostiles.

Certains leur ont montré qu’ils étaient différents et séparés. Car pourquoi, si l’autre est moi, oui, pourquoi me fait-il du mal ?

Réponse : parce qu’il ne sait ni qui il est, ni pourquoi il le fait. Il est juste inconscient. D’où la fameuse phrase : “il faut leur pardonner, ils ne savent pas ce qu’ils font.” Jésus

L’ignorance est la racine de toutes les souffrances de l’humanité. Transmise de générations en générations, elle continue chaque jour à se propager.

Mais il est temps désormais de pardonner. Pardonnons maintenant à tous eux qui nous ont fait du mal. Libérons nous des souffrances, cassons la chaine infernale qui les reproduit. Répondons à toute agression par la paix et la non-violence.

Quelqu’un nous agresse et nous reportons l’agression. Quelqu’un nous attaque et nous attaquons en retour. Quelqu’un nous vole et nous volons. Depuis 100 générations parfois, dans certaines familles, les parents battent leurs enfants et trouvent cela tout à fait normal. Cassons ce cycle, stoppons les karmas négatif.

Les schémas et conditionnements se répètent, se propagent, encore et toujours.

Mais quand tout cela s’arrêtera-t-il ?

L’homme peut-il comprendre que toutes ses actions se répercutent et qu’elles sont gérées par la loi du Karma, par la loi de cause à effet ?

En général, l’homme ne sait pas qu’il est Dieu incarné dans nos corps, et il ne sait pas que l’amour est la seule réalité.

Dans l’illusion de son personnage, il marche, comme un robot, programmé. Il programme ses enfants comme lui-même a été programmé.

Alors diffusons l’amour,
Alors diffusons la joie, la bonne humeur,
Montrons une autre façon de vivre,
En conscience, dans le respect et le partage. Soyons heureux ensemble !
Déprogrammons nous les uns les autres, éveillons nous, ensemble.
Comme dans la chanson de John Lennon, Imagine, ceci est peut être un rêve.
Mais je ne suis pas le seul à le partager. Il est partagé par des millions de personnes qui chaque jour s’éveillent un peu plus.

Rassemblons-nous !

Nous pouvons vraiment être plus heureux,

C’est facile, il suffit de s’éveiller, d’être le vrai soi, l’amour, pas l’ego !
C’est facile, il suffit d’être, ce que nous sommes réellement.
C’est facile, il suffit de choisir ses pensées, de décider d’être : libre !
C’est facile, il suffit d’être avec ceux qui nous aiment vraiment,
C’est facile, il suffit de s’aimer, et d’aimer ceux qui nous entourent.
C’est facile, il suffit de bien choisir son environnement,
C’est facile, il suffit de se centrer sur le cœur, de fondre dans l’amour infini que nous sommes tous au fond de nous,
C’est facile, il suffit d’être présent, dans l’instant, maintenant,
C’est facile, je vous le dis, c’est facile, essayez et vous verrez !

C’est facile,

I love you,
Kundun juillet 2013

I comme illusion

Il y a un lien entre l’illusion de la personne et l‘illusion du temps.

l'illusion de la personne et l'illusion du temps.

l’illusion de la personne et l’illusion du temps.

Il y a deux grandes illusion dans ce monde : l’illusion d’être une personne et l’illusion que le temps existe. Ces deux illusions disparaissent au même endroit : dans le moment présent.

Le mental, la personne ne peut exister que dans le passé ou le futur. En effet, dans l’instant présent, la personne artificielle ne peut vivre : constituée par la projection du mental, la fausse personne se dissous dans le présent. Une projection ne peut exister que dans l’illusion du passé ou du futur. Ainsi le moment présent permet à la présence que nous sommes de prendre conscience de sa réalité.

Nous sommes la vie, nous sommes la présence, nous sommes la conscience et l’espace dans lequel tout existe.
Comprenons que nous pouvons dissoudre nos conditionnements, par des prises de conscience, par l’expérimentation.

Dans la présence de ce moment, comprenons qu’il est possible de grandir, de changer de points de vue. L’éveil est un changement de perspective, il s’effectue progressivement lorsque nous passons du point de vue de la fausse personne vers le point de vue non duel de ce que nous sommes : une conscience divine d’amour infini.

Dans cette compréhension profonde de la présence et de ce moment, il n’y à plus personne pour s’illusionner, ni sur le temps, ni sur l’identification à quoi que ce soit.
Alors La vie à travers nous se vit.

Kundun mai 2013

V comme Volonté

La volonté, c’est la force, l’énergie, le carburant qui nous pousse à agir.

"La volonté, c'est la force, l'énergie, le carburant qui nous pousse à agir."

“La volonté, c’est la force, l’énergie, le carburant qui nous pousse à agir.”

Les pensées sont des effets, mais elles ne sont pas suffisantes pour que l’action se crée dans le moment présent.

C’est la volonté, outil de la conscience qui permet d’incarner les pensées dans la matière.
Ainsi la volonté intervient et permet de réaliser ou pas nos pensées, en utilisant le filtre de nos conditionnements.
Mais qui ‘veut ?’
Quelle est cette force ?
Sur quoi agit-elle ?
Cette force, c’est l’énergie de vie qui nous traverse.
Quelque soit l’usage qui sera fait de cette force : une action d’union ou de séparation, cette force nous traverse.

Parfois détourné par l’Ego, cette force de vie peut très bien alimenter la personne, le personnage que nous croyons ou avons cru être. Sans les filtre de la personne, cette force est la source d’inspirations divines, de perfections.
Cette source vient du cœur au départ, et c’est l’amour qui crée le mouvement. C’est l’amour qui est à la base de chaque action, de nos choix, de notre expérience de vie.

« La volonté, c’est l’amour au service de la vie. » Kundun 2013

Et plus nous nous éveillons, plus la vie nous traverse, plus notre volonté grandit, car ce n’est plus notre volonté mais la sienne, celle de la présence qui sait, celle de la présence qui fait.

Et plus la présence grandit, plus nous disparaissons, et plus la présence apparait, plus nous sommes ce que nous avons toujours été, une conscience infini d’amour expérimentant ce qu’elle est.

Méditons et restons dans ce moment présent. Laissons les pensées passer puis se perdre. Laissons les passer jusqu’à la suivante.
Au bout d’un moment, il n’y en aura plus. Projetons notre conscience sur l’amour, sur le cœur, écoutons attentivement une musique, devenons la musique. Laissons le moment remplir tout l’espace qu’il est déjà, puis devenons ce moment.
Il est là, nous sommes là, il est nous et nous sommes lui. Nous sommes aussi ce moment ou l’action, ou l’inaction est possible.
Ce moment ne change pas, il est permanent et infini. Il n’y a ni passé ni futur, il n’y a que ce moment présent. Le passé est une mémorisation d’un état présent. On peut le ‘rappeler’ uniquement dans le présent, car les choses n’existent que dans le présent.
La réalité, ce qui est vrai, c’est ce qui est permanent. Ce qui change tout le temps ne peut être vrai. Seul ce moment présent est vrai, car toujours là.

La présence ne peut vivre qu‘ici et maintenant, tandis que le mental ne peut y demeurer, son univers étant celui du passé et du futur.

Texte de Kundun, Décembre 2012

M comme Mental

Le mental est l’outil de la conscience permettant de se concentrer en dehors de ce que nous sommes. Nous sommes la présence qui vit dans l’instant présent. Le mental est l’outil qui se projette dans le passé et le futur, il ne peut être dans la présence de l’instant. C’est comme deux faces d’une même pièce, elle ne peuvent se rencontrer. Le mental ne peut pas concevoir le moment présent, c’est hors de son univers. Et quand nous sommes cette présence, ce moment, le mental est éteint, il n’a pas sa place.

M comme Mental

M comme Mental

La présence ne peut que se vivre, s’expérimenter, à travers des activités liés au cerveau droit : présence du corps avec le sport, la danse, des massages. Présence du sens auditif avec une écoute active, lorsqu’on devient la musique. Sens de la contemplation aussi.
On passe du faire au être lorsqu’on dirige notre conscience vers ce que nous sommes, vers ce que nous ressentons. On se reconnecte alors à la réalité. La réalité, ce n’est pas le mental, la réalité, c’est ici et maintenant, ce que nous sommes, ce que nous percevons, ce que nous ressentons. La réalité, c’est cette présence, substance sous jacente de tout ce qui est.
On peut s’entraîner à la percevoir, en restant connecté à son corps, à sa respiration, en restant l’observateur des pensées, des objets, de lieux, de tout ce qui compose notre environnement. ‘Quelque chose’ une conscience observe.
Restons connectés à cette présence, restons dans ce moment.
Si on donne plus de force au mental qu’à la présence, il se crée un déséquilibre qui donne du pouvoir à l’égo, à la personne que nous croyons ou que nous avons cru être. C’est elle alors qui dirige notre vie, dans la souffrance et la douleur puisque le rôle du mental est de faire, toujours plus. Sa nature est l’attachement, acquérir plus d’objets, tout le temps, pour être heureux ‘plus tard’. Mais la machine folle ne peut s’arrêter toute seule. Lancée dans sa course infini au contrôle de l’univers, elle veut nous faire passer tout notre temps dans le passé ou le futur.
Cette dans l’équilibre de ces deux forces que nous pouvons être heureux. Lorsque dans le moment, nous laissons la présence agir à travers nous, le mental redevient l’outil qu’il aurait toujours du rester : un outil au service du cœur, de la présence.
Il est possible de renverser la vapeur, par des activités du cerveau droit, par l’expérience de la méditation, on peut ‘équilibrer’, se ‘centrer’.

Toutes les souffrances du monde dans lequel nous sommes n’ont qu’une seule et même cause : l’inconscience.
Plus nous sommes conscient, plus nous augmentons notre degré de conscience, plus nous dégageons et diffusons des idées, des attitudes, des pensées, des actes de joie, de bonheur, d’amour.
La souffrance véhicule la souffrance et la séparation tandis que la joie et l’amour transmettent la paix, le bonheur, la joie, l’amour.
Il y a une résonance universelle dans tout ce que nous sommes. Si nous sommes la joie, nous exprimons la joie. Si nous souffrons, nous pouvons, en étant inconscient, propager la haine. La joie, l’amour comme la haine est une énergie qui se propage comme un virus. La question est : que voulons nous être, comment voulons nous influencer notre environnement. Pouvons nous être lucide sur ce que nous sommes et décider de nous concentrer sur notre être véritable. Car nous sommes tous, au fond de nous, constitué de cet amour infini.
Ce besoin de grandir de s’éveiller, c’est cette conscience, c’est nous qui, partout dans l’univers cherche à s’étendre, à expérimenter, à progresser. C’est la vie, qui à travers nous, se vit, se renouvelle, sans cesse.

Texte de Kundun janvier 2013

La vie

Comme les plantes se tournent vers la lumière,
Comme les fleurs éclosent au printemps,
Nous,
Humain,
Nous tournons vers dieu,
Nous, humain,
Nous tournons vers la lumière,
Nous humain,
Nous tournons vers l’amour,
Nous humain,
Nous tournons vers la joie,
Nous humain,
Nous tournons vers la paix,

Car nous humain,
Oui nous, humain,
Sommes dans le jardin de dieu.
Et oui, nous, humain,
Grandissons, encore et toujours,
Et oui, nous humain,
Évoluons, encore et toujours.

De plus en plus haut,
Oui nous, humain, finissons
par éclore,
Oui nous humain, finissons
par fleurir
Oui, nous humain, finissons
par nous ouvrir,
Le cœur.

Et c’est ce cœur, qui pour nous,
oui, nous humain,
Donne les fruits de la vie.
Donne les fruits,
Du divin.

Car ces fruits, sont nos œuvres,
Car ces fruits sont nos créations,
Car ces fruits sont nos enfants,
Car ces fruits sont la vie,
Qui toujours,
A travers nous,
Se vit.

Car oui,
Nous humain,
Sommes la vie,
Qui a travers nous,
Se reproduit.

Poème de Kundun / Poem by Kundun jan 2013

R comme Rêve

Qu’est ce qu’un rêve ? Qu’est ce que l’univers ?

Un rêve est une projection de la conscience, un film dans lequel nous pouvons voir le reflet de notre conscience.

R comme Rêve

R comme Rêve

Pourquoi rêvons-nous ?

Nous rêvons parce que la conscience que nous sommes rêve. La conscience que nous sommes ne peut être inconsciente : la nuit, elle continue à vivre dans d’autres dimensions, même si notre corps dort. La vrai question est “Qui rêve ?”. L’autre question est “Qu’est ce qu’un rêve?”.
L’être humain est une partie de la conscience infinie. Nous avons toutes les caractéristiques de notre créateur.
Nous rêvons car lui-même rêve. En réalité, il nous rêve et nous avons les mêmes propriétés que lui, du coup, nous rêvons aussi.

Imaginons que nous soyons une conscience infinie et que nous n’ayons pas d’autres limites que notre imagination. C’est exactement ce qui se passe dans nos rêves. C’est exactement ce qui se passe pour lui. Lorsque nous sommes “dans” le rêve, tout nous semble réel, lorsque nous sommes dans cette réalité, tout nous semble réel aussi. En réalité, le rêve est une autre expérience de nous même quand notre corps est endormi.

Un rêve est un univers, une réalité aussi réelle que celle dans laquelle nous avons l’impression de vivre actuellement. Il n’y a pas de rêve, il n’y a que des réalités parallèles qui s’expérimentent, tout comme celle ci. La conscience que nous sommes, lors de méditation profondes, lors de rêves peut accéder à ces autres réalités. Les rêves ne sont pas ce qu’on croit : ce sont des univers à part entière.

De plus en plus de techniques permettent désormais d’apprendre pendant nos rêves : Yoga du rêve de Tenzin Wangyal Rinpoche. Depuis des millénaires, les êtres éveillés savent ce que sont les rêves, ils savent que nous pouvons recevoir des enseignements pendant nos rêves. En effet, nombreux sont ceux qui ont des prises de conscience pendant nos rêves.

Par un processus de récursivité et de clonage, nous héritons de toutes les propriétés de la source que nous sommes. En même temps, toutes nos expériences permettent de faire évoluer et grandir le tout, la source. Tout ce que nous expérimentons sert à améliorer l’ensemble car l’univers est de nature holographique. Par un processus organique, nous sommes passées d’un organisme monocellulaires à celui d’être humain. C’est par ce processus que s’est crée le processus d’évolution des espèces. Il n’est pas fini et ne peut se terminer, c’est ce processus qui fait l’expansion de l’univers, c’est ce processus qui fait évoluer l’homme. Rêver, c’est expérimenter ce que nous sommes, c’est grandir.

Le microcosme se retrouve dans le macrocosme et le macrocosme se retrouve dans le microcosme de part la structure récursive, holographique et en miroir de l‘univers.
On peut dire que notre monde, notre univers est rêvé par la conscience infinie, que nous sommes le résultat de ce rêve. Nous sommes à la fois l’expérience et celui qui l’expérimente. Nous sommes la conscience infinie qui s’expérimente et se vie à travers nous. Chaque objet, chaque personne, chaque lieu, chaque idée, chaque pensée, tout, est une projection de cette conscience.

Pour résumer, disons que la conscience que nous sommes “rêve”, c’est à dire qu’elle se vit à travers nous. Nous sommes le rêve, nous sommes elle et elle est nous.

Kundun Fev 2013

A comme Argent

"l’argent est une énergie dont le sous-jacent est basé sur l’échange de temps", Kundun 2012

“l’argent est une énergie dont le sous-jacent est basé sur l’échange de temps”, Kundun 2012

L’argent est une forme d’énergie virtuelle. Inventé par l’homme, l’argent est une énergie dont le sous-jacent est basé sur l’échange de temps : “Je te donne de l’argent en échange de ton temps”. Chacun peut échanger son temps contre cette énergie qui pourra être cumulée. Au départ, l’argent est l’énergie que l’on reçoit lorsqu’on crée et offre un service à quelqu’un.

Les inventeurs en créant des produits, les artistes en créant des œuvres créent un produit qu’ils vont pouvoir distribuer à des millions de personnes : Steve Jobs avec l’Iphone, Bill Gates avec Windows, Mickael Jackson avec ses disques. Plus on distribue son temps, plus on reçoit de l’argent. Que ce soit en dupliquant son œuvre, comme c’est le cas en informatique, ou en vendant un exemplaire unique. Pour les créateurs, l’argent est l’énergie que l’on reçoit pour l’usage de l’invention ou de l’œuvre qui a été créée. Les inventeurs reçoivent des royalties sur des brevets ou des droits d’auteur par exemple.

Plus on arrive à dupliquer une idée, un service, un produit, plus on est récompensé en recevant de l’argent car il peut être utilisé par un nombre important de personne.

Bien sur le temps de chacun n’a pas la même valeur. Celui-ci est valorisé en fonction du degré de conscience de chaque individu. Le temps d’un Mozart, d’un Picasso, d’un Einstein, d’un Steve Jobs a une très forte valeur, grâce à leur niveau d’expertise. On retrouve ce principe dans tous les domaines : la cuisine, les affaires, la sculpture, la peinture, la musique, le sport, la spiritualité, la science, la médecine, etc…

Pour évaluer la valeur du temps d’un individu, il faut se poser la question : qu’est ce qu’à déjà effectuée cette personne dans le passé ? Quelles sont ses réalisations ? Combien de personnes a-t-il déjà aidé ?

On peut voir le monde de cette façon : parfois nous offrons des produits et services et parfois nous utilisons ces produits et services. Bien évidement, nous sommes tous créateur et utilisateur. L’argent est l’énergie qui en permet l’usage. Quelqu’un qui n’a besoin de rien ou de très peu n’a pas besoin de beaucoup d’argent. Entre les créateurs et les consommateurs, il y a bien sur les entreprises qui créent, qui distribuent, le système financier international qui rend compatible les différentes formes d’argent : les monnaies.

Certains ont l’impression d’avoir de l’argent, des biens matériels. En réalité, rien ne leur appartient.

« Rien ne t’appartient, tu ne me crois pas ? Meurs et tu verras ! »

Kundun 2010

L’énergie de l’argent est une énergie permettant le partage, l’accès à des services et à des objets. Mais en réalité, cette énergie n’est plus utilisable après la mort du corps. L’âme continuera son chemin sans ces biens matériels. La notion d’appartenance est illusoire, en réalité il s’agit toujours d’un droit d’usage temporaire et non d’une propriété. Et ce droit d’usage peut s’arrêter à tout moment avec la mort.

Il est souvent préférable de prendre en compte ce facteur si on veut être heureux, car c’est toujours ici et maintenant qu’on peut “vivre” et “exister”. Beaucoup, parmi nous dépensent beaucoup de temps à accumuler de l’argent qu’ils n’utiliseront jamais. Quel est le sens d’une telle démarche ?

De plus, on surestime toujours le temps qu’il nous reste à vivre !

L’argent est une énergie magnifique qui a permis à l’humanité de se développer, de créer une concentration des capitaux nécessaires à la création des grandes industries. Utilisé pour le bien du groupe plutôt que d’un seul individu, l’argent permet de nourrir des familles, d’éduquer les enfants, de créer des emplois, de soutenir l’économie.

L’argent est une énergie, et comme toute énergie, elle peut être utilisée pour construire ou détruire. C’est en augmentant son niveau de conscience de façon générale qu’on peut apprendre à utiliser cette énergie.

Comme toute accumulation d’énergie, concentrée, l’argent se transforme en pouvoir. Alors l’argent bénéficie de la loi de l’attraction et attire autour d’elle tout ce qui lui permet de grandir, de se développer. L’argent attire l’argent car cette énergie a besoin de grandir, de circuler, de se développer.

Actuellement, l’argent est une des énergies qui relie tous les hommes et les femmes de notre planète. Avec de l’argent, on peut échanger son temps contre de l’argent et utiliser tous types de services ou produits quelque soit l’endroit. L’argent est devenu l’énergie universelle d’échange de temps et de valeur.

Les grandes transformations en cours sur notre planète sont liées aux déséquilibres concernant la valeur du temps de chacun. Un salarié Indien, Thaïlandais, chinois coûte 250 € par mois charges comprises alors qu’en Europe, il coûte 2500 €.

L’interconnexion de toutes les entreprises, de tous les êtres humains sur terre a permis de créer un “village mondial” ou tout s’équilibre un peu plus chaque jour. L’intelligence d’un homme a la même valeur quelle que soit sa localisation géographique. Seul compte son environnement. Grâce à l’interconnexion généralisée, à la mondialisation, il y a de moins en moins de frontières, de séparations. De plus en plus, le savoir faire d’un homme ou d’une femme peut être utile de façon global. Alors des sociétés s’implantent à l’autre bout du monde pour diminuer leurs coûts. Des génies vont dans des pays développés pour exploiter au mieux leurs capacités.

L’argent, et donc le temps offert par chacun des habitants de la planète est de plus en plus fluide, de plus en plus partagé. Un jour viendra ou il n’y aura plus qu’un seul grand pays, avec une seule monnaie. Tout en gardant leurs spécificités régionales, les êtres humains continueront à tous être producteurs et consommateurs de temps et d’argent. Aujourd’hui, l’énergie de l’argent s’investit là ou le temps ne coûte pas cher pour être revendu sous forme de services ou produits là où il a une plus grande valeur.

D’une certaine façon, il est amusant de considérer que l’argent est une forme de temps “stockable”. Avec de l’argent, vous pouvez demander à d’autres de réaliser des tâches que vous n’avez pas le temps de faire : faire à manger (restaurants), construire une maison, créer des vêtements, etc…

Certaines personnes ont tellement d’argent que des dizaines de milliers de personnes travaillent pour elles, réalisant leurs projets. En réalité, ils achètent le temps des autres pour réaliser plus.

L’argent est donc une énergie comme une autre, bien utilisée, elle rend des services très importants à l’humanité. C’est uniquement lorsqu’elle est stockée à ne rien faire que l’argent perd de sa valeur. Aussi, le système financier actuel a de très nombreux défaut puisqu’on l’autorise à créer de l’argent à partir de rien. (Spéculation)

La création d’argent devrait obligatoirement être en lien avec des sous-jacent réel : le temps de personnes qui travaillent et qui créent réellement quelque-chose, que ce soit un produit ou un service. Tant qu’on laissera le système financier créer de l’argent à partir de rien, nous aurons des bulles spéculatives, des cracks mondiaux.

Il serait temps d’imaginer un système plus régulé ou il serait impossible de créer de l’argent sans valeur, sans un sous-jacent basé sur une réalité matérielle.

Messieurs et mesdames les économistes, à vos plumes !

Kundun sept 2012

A comme Âme

"Nous sommes une seule grande âme", Kundun 2012

“Nous sommes une seule grande âme”, Kundun 2012

Qu’est ce que l’âme ?

Pour répondre à cette question, définissons d’abord ce qu’est la conscience universelle, ce qu’est Dieu.

L’âme est la partie divine de l’homme. Quand la conscience universelle s’incarne dans l’homme, elle oublie qui elle est, c’est ce que nous pouvons appeler “l’ivresse de la matière”. La conscience que nous sommes, l’amour infini que nous ressentons est notre âme.

C’est ce qui nous unit, c’est cet amour infini que nous avons dans le cœur, c’est cet amour qui veut comprendre qui il est, pourquoi il est là.

En réalité, nous n’existons pas, pas en tant qu’individu. C’est comme si nous étions une seule grande âme, celle de la conscience infinie, incarné dans 7 milliards d’êtres humains.

Démonstration ?

C’est très simple, éveillez vous, et vous comprendrez.

Si vous n’avez pas encore atteint ce degré de conscience, ce n’est pas grave, cela viendra. En attendons, éveillons nous ensemble et lisons les grands maître qui, depuis très longtemps nous transmette toujours le même message :

Jésus :
« je suis avec le père, et le père est avec moi »

Baba :
« la seule différence être vous et moi, c’est que je sais que je suis Dieu »

Autres auteurs : Ramana maharshi, Sri Aurobindo, Osho, Joshua Livingstone, Bouddha, Mahomet, Adyashanti.

Comment s’éveiller ?

C’est très simple, méditez, faites du sport, du yoga, dirigez votre conscience vers l’intérieur.

D’un point de vue relatif, nous avons l’impression d’être une âme individuelle, mais d’un point de vue réel, du point de vue de la conscience infinie, nous sommes tous elle.

Pour cette raison, nous avons tous et toutes les mêmes aspirations : être heureux, être aimé et aimer. Survivre aussi, et nous développer, grandir.

Ce qui unit l’humanité, c’est l’amour. Ce qui sépare les hommes, c’est uniquement l’illusion de l’ego qui n’est finalement qu’une somme de conditionnement.

Kundun, septembre 2012