L’être : nous avons Marie-Thérèse.
Marie-Thérèse : bonjour.
L’être : est-ce que tu es passée aujourd’hui ?
Marie-Thérèse : non, pas aujourd’hui, j’étais passée hier et tu m’avais dit de repasser aujourd’hui pour finir ce truc. Est-ce qu’on peut finir un truc ? On ne peut pas finir.
L’être : on va essayer de faire le plus possible. Allonge-toi, les yeux fermés.
Alors comment tu te sens dans ton corps ?
Marie-Thérèse : je suis un peu dans le gaz parce que j’ai écouté tout l’après-midi, puis je suis dans un état second.
L’être : tu es en méditation, alors super.
Marie-Thérèse : j’ai oublié d’ouvrir les yeux.
L’être : non, garde les yeux fermés, c’est mieux, reste comme ça à l’intérieur, c’est bien, on est tous les deux.
Je te fais plein de bisous, je t’aime.
Comment tu es arrivée là, tu te rappelles il y a combien de temps ?
Marie-Thérèse : ça fait trois semaines en regardant une vidéo chez Marie-Josée.
L’être : il y a une question « pourquoi Marie-Thérèse ? » ?
Marie-Thérèse : pourquoi Marie-Thérèse résiste toujours ? Tu m’as dit qu’il y avait cette contrôleuse…
L’être : à quoi elle résiste ?
Marie-Thérèse : je voudrais bien savoir.
L’être : résister, c’est forcément à quelque chose, ma chérie, tu ne peux pas résister dans le vide ?
Marie-Thérèse : non.
L’être : alors, elle résiste à quoi ?
Marie-Thérèse : toi, tu es canal, il y en a qui voient des choses, qui font des choses, elle, elle doit passer…
L’être : il n’y a pas d’elle doit, d’où ça vient ça ?
Marie-Thérèse : il y a des personnes comme toi qui voient des choses, il y en a qui entendent, il y en a qui canalisent et elle voudrait le faire aussi.
L’être : alors, je vais canaliser, je vais te dire la réponse, il y a juste à écouter sans réagir.
Dans la phrase, j’aimerais avoir une mission comme toi ou connaître ma raison d’être et de vivre comme toi, dans cette phrase-là, il y a la croyance qui est à moi.
En faisant les méditations, le yoga est tout à un moment, il y aura plus de moi ou plutôt Sébastien. Le moi, il s’est abandonné à l’être, du coup, c’est l’être qui est et qui vit à la place de Sébastien.
Dis-toi aussi que tu as envie d’être alignée avec l’être, avec la vie sans en faire une mission, il ne faut pas créer un égo spirituel pour rien, alors c’est facile, il te suffit de t’abandonner à l’être et à la vie en faisant des méditations.
Tu sors de Marie-Thérèse et puis la vie, elle va te téléguider comme une voiture téléguidée. C’est tout simple.
C’est passer du mode : je crois que j’existe en tant que moi, en tant que personne, en tant que “Je”, en tant qu’égo, en tant que Marie-Thérèse, à : ok, que ta volonté soit faite, je m’abandonne à l’être, à la vie, à l’amour.
Avant, ils disaient : « Je m’abandonne à Dieu », mais comme nous, on n’est pas religieux, on dit je m’abandonne à l’être, mais c’est un peu la même idée derrière, c’est : je m’abandonne “à plus grand que moi”, que sa volonté soit faite et non la mienne.
La volonté de la vie, de l’être et non pas la mienne, celle de l’identité du “Je”, du “Moi”, de l’égo, c’est ça la phrase de Jésus.
C’est super simple, c’est clair comme de l’eau de roche. Comment tu te sens avec ça ?
Marie-Thérèse : ça bloque, elle t’écoute, mais elle ne comprend pas.
L’être : il y a un truc qui bloque dans le cerveau ?
Marie-Thérèse : oui et toutes les portes sont bouclées.
L’être : c’est cadenassé.
Marie-Thérèse : voilà.
L’être : il y a un truc qui dit qu’il ne veut pas comprendre.
Marie-Thérèse : hier, tu m’as dit que c’était la contrôlante protectrice.
L’être : qu’est-ce que tu n’as pas compris dans ce que j’ai dit ? Dans, je m’abandonne à plus grand que moi, je lâche prise ?
Marie-Thérèse : elle comprend, mais elle voudrait pouvoir le faire et elle se rend compte qu’elle ne peut pas.
L’être : d’accord, je comprends.
Dis avec moi :
Je m’autorise à pleurer.
En ce moment, là maintenant, si tu regardes ton système émotionnel : je suis en train de vivre pleinement l’impuissance parce que j’ai envie de me libérer, mais je suis emprisonnée à l’intérieur de moi.
Laisse pleurer, c’est en pleurant que ça va sortir.
J’ai envie de me libérer parce que je suis la liberté au fond de moi, mais je suis emprisonnée en moi, dans le moi.
J’avais besoin de voir d’abord que je n’ai pas fait exprès. Mes parents m’ont conditionné comme ça et la société aussi.
Heureusement, il y a le film Matrix et Avatar, mais cela n’a pas suffi à éveiller toute la planète, mais déjà, il y a eu l’idée de : peut-être que je ne suis pas dans mon corps, peut-être qu’il y a une matrice, donc c’est déjà un progrès.
Si je fais les méditations du dimanche, et si je pars en état modifié de conscience, et si je laisse pleurer tout doucement, ça va prendre quelques semaines, quelques mois.
Il y a tout l’héritage des méditations que vous pouvez faire, je vous garantis à 100% que si vous restez dessus, vous ne pouvez pas ne pas vous désidentifier de l’égo.
C’est mathématique, parce que c’est une question de temps et de rapport de force entre combien de temps, vous méditez… Il y a eu 54 méditations l’année dernière, si vous faites 10 fois chacune, vous avez pour des années.
Il y a tout là-dedans puisque Sébastien l’a fait, c’est son chemin.
Sébastien, il a mis dans les vidéos tout ce qu’il a réalisé jusqu’à sa disparition.
Vous avez la voie là, c’est une autoroute, prenez l’autoroute. C’est vachement simple, avant, il n’y avait même pas d’autoroute. Tu as 2 000 vidéos d’autoroute à faire.
Tu n’es peut-être pas obligée de faire les 2 000, mais fais au moins les 50 de l’année dernière.
Comment tu te sens avec tout ça ?
Marie-Thérèse : bien, je voudrais déjà être à la fin.
L’être : j’avais besoin de comprendre que ce qui est important, ce n’est pas du tout l’objectif. Il n’y a pas d’objectif de se désidentifier ou de s’éveiller. C’est très important pour tout le monde, ça a été réalisé par Sébastien en 2013.
Ce qui est important, c’est le chemin. C’est vraiment important de comprendre ça.
C’est comme aux jeux olympiques, ce qui compte, c’est de participer.
C’est l’égo spirituel qui se crée un objectif, évidemment, vous avez une envie dans le cœur de vous libérer, donc ça, c’est bien, ça c’est l’être, c’est une envie de se libérer.
Ce qui va être important et ce qui va être chouette, c’est : prenez votre temps, vivez votre vie, vivez ce que vous avez à vivre, goûtez chaque seconde, chaque moment, parce que ce qui compte, ce n’est pas que vous allez vous éveiller, car de toute façon, vous allez tous vous éveiller parce que vous êtes déjà l’être.
Ce qui compte, c’est comment je vais y arriver cette fois-ci, c’est ça la vie : comment je vais y arriver cette fois-ci ?
Je suis en train de vous dire que vous avez déjà tous gagné. C’est comme l’école, tout le monde a gagné, vous avez tous 10.
Si vous êtes là dans cette émission, c’est bien parce que vous êtes déjà éveillés, sinon vous ne seriez pas là, vous seriez en train de regarder le foot, à boire des bières et les femmes aussi.
Vous avez déjà réussi, sinon vous n’aurez pas créé cette émission dans votre réalité.
Vous avez déjà réussi, prenez votre temps, la question, c’est : comment je vais y arriver cette fois-ci ? Avec qui ? Comment ?
Tu comprends ma chérie ?
Marie-Thérèse : oui.
L’être : c’est évident de là où je suis, et ce serait évident quand vous y serez, donc prenez le temps, tranquille, ce n’est pas pressé, suivez votre guidance.
J’ai l’impression que c’est aussi fort que quand Sébastien fait la méditation.
Est-ce que tu vois une différence avec les autres dialogues avec l’être ?
Marie-Thérèse : non, je pleure toujours autant.
L’être : toi, tu n’as pas vu la différence ?
Marie-Thérèse : non.
L’être : parce que Sébastien, il sent quand même une différence, mais je ne sais pas.
Est-ce que tu as autre question ?
Marie-Thérèse : non, ça va aller, il y a juste la partie de cette contrôleuse qui me manque.
L’être : oui, on n’a pas été jusqu’au bout.
La question, c’est comment persuader, convaincre ma contrôlante protectrice, que c’est dans son intérêt de lâcher prise et de s’abandonner à l’être ?
Tu es d’accord ?
Marie-Thérèse : oui.
L’être : Comment convaincre la contrôlante protectrice que c’est dans son intérêt de lâcher prise, d’avoir confiance et de s’abandonner à l’être ?
La contrôlante protectrice, elle est là pour vous protéger du monde dit extérieur et des autres parce qu’elle a bien vu que des fois, c’était un peu dangereux ?
Elle est là pour vérifier que tout se passe bien, donc elle est dans sa fonction, elle n’a rien fait de mal, mais comme elle ne sait pas ce que c’est l’être et qu’elle n’a aucune preuve, alors pourquoi ça redonnerait autre chose qu’elle-même ?
Ce n’est pas logique pour elle.
Pour répondre à ça, on peut voir comment il a fait Sébastien puisque Sébastien, lui, il ne croit en rien. Il était comme Saint Thomas, ingénieur Télécom et informaticien, aucune éducation spirituelle ou religieuse.
Lui, c’était un informaticien, donc si tu veux, c’est que des zéros et des uns, c’est 1+1=2, c’est que de la logique partout, tout le temps et il a quand même réussi.
Comment il a fait ?
Il a eu une approche scientifique, paradoxalement, puisque c’est un scientifique, ça veut dire quoi, scientifique ?
Ça veut dire : je ne sais pas, c’est ça, une forme d’humilité.
Par exemple, Sébastien, il n’a jamais cru en Dieu toute sa vie, il disait pour rigoler, mais 20 ans avant le chemin spirituel, il avait cette intuition, il disait : « Dieu, je n’ai pas été présenté ».
Il rigolait avec ça, il n’était pas du tout croyant et le 14 avril 2011, quand il y a eu la réalisation du soi et le poème imagine, et que je réalise que je suis l’univers, suite à l’initiation shaktipat qui avait eu lieu en novembre de l’année précédente, il passe de : Dieu, je n’ai pas été présenté, je ne sais pas, à : Dieu, c’est moi, je sais.
Il n’a jamais eu le temps d’y croire. Il n’y a pas un instant où il a passé sa vie à croire à quelque chose.
Il est passé de : je ne sais pas, je n’ai pas été présenté, à : j’ai été présenté.
Cela s’est fait tout d’un coup, comme ça, alors qu’il n’avait rien demandé.
Il avait juste suivi un élan du cœur qui disait : « Ah, ça serait bien d’augmenter la conscience ! ».
Je ne vous recommande pas de croire à quoi que ce soit, je vous recommande d’expérimenter les choses comme un scientifique dans les méditations.
C’est la vie l’enseignant spirituel, c’est la vie qui va vous envoyer plein la tête et vous dire : « Ah, tu n’as pas compris, tiens, je t’envoie ça, tu n’as toujours pas compris ? Tiens, je te le refais deux fois, trois fois, quarte fois, cinq fois, la tête dans le mur ».
En amour par exemple, typiquement vous dites : « Il y a que des gens violents qui viennent ! Pourquoi tous les hommes me frappent ? », tu as peut-être quelque chose à changer en toi ma chérie.
C’est la vie, votre maître spirituel, c’est important de le comprendre et évidemment, si vous ne comprenez pas, ça fait assez mal au début.
À un moment, vous dites : « Ok, je vais commencer à m’abandonner à la vie », et là, la contrôlante protectrice, si elle est intelligente, qu’est-ce qu’elle fait ?
Elle regarde, elle l’observe, nous sommes sur une planète Terre, n’est-ce pas ?
La planète Terre tourne autour d’un soleil, et puis, elle tourne sur elle-même aussi ; le soleil tourne sur un centre galactique, la lune tourne autour de la Terre et il y a tout un machin qui a été créé sur la planète Terre.
Tu as 8 milliards d’êtres humains, plein de plantes, plein d’animaux, ça, c’est de l’observation scientifique, tu es d’accord ?
Marie-Thérèse : oui.
L’être : Qui c’est qui a créé tout ça ?
Marie-Thérèse : c’est nous.
L’être : non, mais rien que se poser la question déjà, c’est le début du chemin spirituel ! Qui c’est qui a créé tout ça ?
Quand je dis “qui”, ce n’est pas la bonne question, car ce n’est pas un “qui”.
Si je dis “qu’est-ce qui a créé tout ça”, c’est mieux déjà, mais ce n’est toujours pas beau parce que si je dis “qui a créé”, je fais croire que c’est l’identité qui a créé, mais c’est faux, car il n’y a pas une identité qui a créé.
Si je dis ” qu’est-ce qui a créé”, je crois que quelque chose a créé et c’est faux, ça s’est créé.
Quelques chose qui s’appelle l’univers, qui s’appelle la conscience, qui est multidimensionnelle, qui a créé plusieurs planètes Terres en parallèle dans plein de dimensions. Quelque chose s’est créée.
Il y en a ils appelaient ça Dieu avant, moi j’appelle ça l’être ou la vie ou l’univers, mais on s’en fout du nom, ce quelque chose de toute façon, et au-delà de tous les mots, ne peut pas être décrit de façon totale, car ce que nous sommes, ce que c’est, n’est pas concevable par le petit cerveau de fourmis de l’être humain, tu comprends ?
Marie-Thérèse : oui.
L’être : du coup, vous êtes tranquille puisque vous ne pouvez pas le concevoir, mais vous pouvez quand même ressentir dans votre cœur, dans votre corps et dans l’émotionnel des trucs, vous pouvez sentir ce qui est vrai et ce qui n’est pas vrai, vous pouvez sentir si cela vous fait du bien ou pas. C’est ça, l’éveil.
D’un point de vue scientifique, le “Je”, la contrôlante protectrice, elle pourrait se dire qu’il y a quelque chose qui a créé tout ça quand même, non ?
Le truc qui a créé tout ça, il y a des règles, il y a des lois.
Je pourrais peut-être découvrir les lois de l’univers, c’est sympa !
Je fais tomber une pomme par terre, ça tombe tout le temps par terre de la pomme, c’est mathématique, je fais une méditation et je pars en état d’autohypnose, en état modifié de conscience avec mon protocole musical.
Ce que nous faisons le dimanche, c’est mathématique, j’arrive toujours dans l’être et c’est de plus en plus rapide.
Je fais le yoga du 8h30 tous les matins, mais j’arrive toujours dans l’être, ça me fait du bien, j’ai de moins en moins mal au dos. C’est mathématique, c’est scientifique.
Nous sommes dans un groupe scientifique, je ne vous l’ai jamais dit, mais ce n’est pas du tout un truc spirituel, c’est un truc scientifique.
Évidemment, cela amène à des réalisations spirituelles, je dis que c’est scientifique parce que c’est reproductible, pas seulement chez Sébastien, c’est reproductible avec plein de personnes différentes, et donc si c’est reproductible avec plein de personnes, donc c’est scientifique, c’est la base de la science.
La science, c’est modéliser la réalité avec des lois et des règles et reproduire les expériences pour comprendre comment ça marche.
Il suffit de regarder les gens qui viennent en stage, les gens qui méditent, les témoignages, dialoguent avec l’être et comme ça marche, c’est que ça veut dire que ça comprend les règles de l’univers et de la vie.
Ça veut dire que la technique, parce que c’est juste une technique, ce n’est pas un dogme, une religion, ni une vérité, ni quoi que ce soit, ce sont des techniques, des techniques de nage, des techniques pour faire à manger, des techniques de jardinage, des techniques pour skier et tu as des techniques de désidentification de l’égo.
C’est juste ça la méditation qu’on fait : une technique de désidentification de l’égo, mais pour ça il faut concevoir qu’il y a un égo, une personne, un “Moi” et ensuite se désidentifier, puis peut-être créer un autre moi différent et après, il y a carrément plus de “Moi”.
Le contrôleur protecteur en toi ou la contrôlante protectrice avec ce que je viens de dire là, est-ce que ce n’est pas logique au moins d’essayer de méditer ?
Marie-Thérèse : oui, oui.
L’être : ça peut rapporter gros, c’est comme le loto, ça peut rapporter gros sauf que contrairement au loto, c’est gratuit alors que le loto ils vous font payer à chaque fois, et puis il y a une chance sur 13 millions.
Là, avec la méditation, vous avez beaucoup plus de chance de vous éveiller que de gagner au loto.
Tous les gagnants ont tenté leur chance, tous ceux qui sont éveillés ont un jour médité à part ceux qui partent dans des dépressions profondes ou alors des AVC ou alors des morts imminentes, qui sont aussi d’autres techniques, mais que je ne vous conseille pas.
La mort imminente et l’AVC, je ne vous conseille pas et la dépression profonde non plus, car c’est quand même dur à vivre, mais c’est la voie la plus facile.
Il y a une autre voie, c’est de tomber amoureuse, amoureux, ça, c’est la voie préférée de Sébastien, par contre, c’est pour les courageuses et les courageux.
Si vous n’êtes pas courageux, courageuse, vous ne pouvez pas tomber amoureuse parce que ça va vraiment vous demander beaucoup.
Est-ce que ça a répondu un peu à ton histoire de contrôleuse protectrice ?
Marie-Thérèse : oui.
L’être : il y a la logique scientifique d’essayer une technique de désidentification du “Je” et de voir les résultats.
Si ça vous fait du bien, allez-y à fond, et si ça ne marche pas, réessayez jusqu’à ce que ça marche, sinon trouver une autre technique, mais faites quelque chose, ne restez pas sans rien faire, sinon il ne se passera rien.
Dans une société où tout le monde est identifié à l’égo, au “Je”, au “Moi”, à la personne, si vous ne faites rien, il y a toutes les forces contraires qui vous emprisonnent dans le système.
Tous les gens qui vous parlent, les amis au travail, la famille, tout le monde est enchaîné dans ce système.
Si vous leur parlez, ils vont dire : « Comment tu vas ? », si tu utilises le “Je”, c’est déjà foutu, tu es dans le langage, tu es dans le “Je”.
Il y a le “Je” et il y a le “Tu”.
Si tu commences à parler de toi à la troisième personne, ça va aller beaucoup mieux, et puis si tu commences à vivre sans le “Je” par moments, ça va aller beaucoup mieux aussi.
Je ne sais pas si cela a répondu par rapport à la contrôleuse, est-ce qu’elle est convaincue ou est-ce qu’il faudrait plus de garanties ?
La vie va être mieux après.
Le “Je”, c’est que des limitations, ce sont des souffrances, des emmerdes, c’est le truc qui vous empêche de faire la liste des vœux, des bonnes résolutions de l’année.
Tu mets 25 bonnes résolutions, tout le monde sait faire ça, mais un mois après, il n’y a plus rien parce qu’il y a le “Je”, le “Moi”, l’identité qui ne veut pas.
C’est ça la vérité, mais qui fait la liste des bonnes résolutions ?
C’est l’être. L’être qui vous dit qu’il faut perdre un petit peu de poids, qu’il faut faire du sport, qu’il faut faire du yoga, il faut méditer, etc.
Ce serait bien si je faisais tout ça, et puis il y a le “Je” qui dit : « Mais non, ne t’embête pas, tu n’as pas besoin, ça va se faire tout seul, ne fais rien, tu n’as pas le temps, il vaut mieux faire ça à la place, ce n’est pas vrai ce qu’ils disent, ce n’est pas pour toi », et si vous tombez dans le panneau la liste des bonnes volontés, c’est foutu jusqu’à l’année prochaine.
Vous êtes là pendant 10, 20, 30 ans, puis quand vous vous dites : « C’est quand même bizarre, pourquoi je ne peux pas manifester mes bonnes résolutions ? Ça fait 30 ans que j’essaie, c’est bizarre », et à un moment, vous tombez sur les vidéos comme ça, et vous entendez dialogue avec l’être qui dit que c’est normal, c’est le “Je” qui ne veut pas perdre le pouvoir et qui ne veut pas faire ce qu’il a à faire, c’est le “Moi”, c’est l’identité, c’est la personne parce que ça va remettre trop de choses en compte, ça va aller dans la zone d’inconfort, ça va changer les choses : résistance au changement.
Soit tu écoutes la contrôleuse protectrice qui te mène en bateau et qui te manipule, soit tu dis : « C’est moi qui commande, je prends ma liste de bonnes résolutions, je les fais et si tu n’es pas content, c’est pareil ».
Cela demande une force de caractère, si vous pouviez passer du temps avec Joëlle vu la force de caractère qu’elle a, quand elle a une pensée à la con, tout de suite, elle la nettoie, et c’est pareil pour Nathalie.
J’ai remarqué que ceux qu’ont des forts caractères avaient beaucoup plus de chances de se désidentifier de l’identité que les autres.
Les autres ont tendance à se laisser faire, à écouter les voix, à se raconter des histoires.
Tu en veux encore un peu plus ou c’est bon, tu as eu ta dose ?
Marie-Thérèse : tu en mets un peu au congélateur pour la prochaine fois !
L’être : non, pas de congelé chez nous, c’est que du frais.
Marie-Thérèse : tu mets en conserve alors !
L’être : non, pas de conserve, c’est que du frais. Cet été, on va dans le potager, on cueille et on mange 15 minutes après.
Ce n’est pas moi qui vais te faire des conserves, effectivement, 30 kilos de tomates de l’année dernière, on a fait de la ratatouille avec, mais ça, c’est une exception pour pas les perdre.
Je ne lis rien, je canalise, c’est toujours sur mesure, c’est du frais, ce n’est pas du réchauffé que je vous fais, ce n’est jamais la même chose.
Ça fait cinq ans qu’il canalise et il n’a jamais dit la même chose. Il n’y a rien de préparé parce que ce n’est pas Sébastien qui parle.
Je te fais un gros bisou parce que Sébastien doit aller dormir, car demain, il a 30 heures de voyage alors, il va aller dormir.
Marie-Thérèse : gratitude à toi et à tout le monde qui est autour.
L’être : je t’aime, je t’aime, je t’aime.
Marie-Thérèse : je t’aime, je vous aime tous.
L’être : gros bisous.
Marie-Thérèse : gros bisous à bientôt.
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Suite à un “éveil de Kundalini” en 2011, Sébastien Socchard a vécu la Réalisation du Soi en 2011 et la Réalisation du Non Soi en 2021.
Ses premières expériences sont bouleversantes. Ingénieur télécom avec un esprit scientifique, il écrit, publie et partage toutes ses réalisations. Une métamorphose profonde continue à le transformer, toutes ses perceptions continuent de s’amplifier et de s’affiner. Des capacités empathiques de clairvoyance lui permettent de « lire » l’inconscient et le fonctionnement de la psyché. Vous pouvez en être le témoin en participant à l’émission « Dialogue avec l’être » du dimanche.
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