M comme Mental

Le mental est l’outil de la conscience permettant de se concentrer en dehors de ce que nous sommes. Nous sommes la présence qui vit dans l’instant présent. Le mental est l’outil qui se projette dans le passé et le futur, il ne peut être dans la présence de l’instant. C’est comme deux faces d’une même pièce, elle ne peuvent se rencontrer. Le mental ne peut pas concevoir le moment présent, c’est hors de son univers. Et quand nous sommes cette présence, ce moment, le mental est éteint, il n’a pas sa place.

M comme Mental

M comme Mental

La présence ne peut que se vivre, s’expérimenter, à travers des activités liés au cerveau droit : présence du corps avec le sport, la danse, des massages. Présence du sens auditif avec une écoute active, lorsqu’on devient la musique. Sens de la contemplation aussi.
On passe du faire au être lorsqu’on dirige notre conscience vers ce que nous sommes, vers ce que nous ressentons. On se reconnecte alors à la réalité. La réalité, ce n’est pas le mental, la réalité, c’est ici et maintenant, ce que nous sommes, ce que nous percevons, ce que nous ressentons. La réalité, c’est cette présence, substance sous jacente de tout ce qui est.
On peut s’entraîner à la percevoir, en restant connecté à son corps, à sa respiration, en restant l’observateur des pensées, des objets, de lieux, de tout ce qui compose notre environnement. ‘Quelque chose’ une conscience observe.
Restons connectés à cette présence, restons dans ce moment.
Si on donne plus de force au mental qu’à la présence, il se crée un déséquilibre qui donne du pouvoir à l’égo, à la personne que nous croyons ou que nous avons cru être. C’est elle alors qui dirige notre vie, dans la souffrance et la douleur puisque le rôle du mental est de faire, toujours plus. Sa nature est l’attachement, acquérir plus d’objets, tout le temps, pour être heureux ‘plus tard’. Mais la machine folle ne peut s’arrêter toute seule. Lancée dans sa course infini au contrôle de l’univers, elle veut nous faire passer tout notre temps dans le passé ou le futur.
Cette dans l’équilibre de ces deux forces que nous pouvons être heureux. Lorsque dans le moment, nous laissons la présence agir à travers nous, le mental redevient l’outil qu’il aurait toujours du rester : un outil au service du cœur, de la présence.
Il est possible de renverser la vapeur, par des activités du cerveau droit, par l’expérience de la méditation, on peut ‘équilibrer’, se ‘centrer’.

Toutes les souffrances du monde dans lequel nous sommes n’ont qu’une seule et même cause : l’inconscience.
Plus nous sommes conscient, plus nous augmentons notre degré de conscience, plus nous dégageons et diffusons des idées, des attitudes, des pensées, des actes de joie, de bonheur, d’amour.
La souffrance véhicule la souffrance et la séparation tandis que la joie et l’amour transmettent la paix, le bonheur, la joie, l’amour.
Il y a une résonance universelle dans tout ce que nous sommes. Si nous sommes la joie, nous exprimons la joie. Si nous souffrons, nous pouvons, en étant inconscient, propager la haine. La joie, l’amour comme la haine est une énergie qui se propage comme un virus. La question est : que voulons nous être, comment voulons nous influencer notre environnement. Pouvons nous être lucide sur ce que nous sommes et décider de nous concentrer sur notre être véritable. Car nous sommes tous, au fond de nous, constitué de cet amour infini.
Ce besoin de grandir de s’éveiller, c’est cette conscience, c’est nous qui, partout dans l’univers cherche à s’étendre, à expérimenter, à progresser. C’est la vie, qui à travers nous, se vit, se renouvelle, sans cesse.

Texte de Kundun janvier 2013

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