Quand on va au fond d’une passion, on se rencontre soi même, et finalement, on comprend que Dieu, c’est nous.
Kunzang Sept 2013
Clairvoyance, méditation
Quand on va au fond d’une passion, on se rencontre soi même, et finalement, on comprend que Dieu, c’est nous.
Kunzang Sept 2013
Je suis fou,
Oui, je suis fou de toi,
De nous,
De ce que nous sommes,
De ce que nous co-creons ensemble,
Je suis fou,
Car je suis,
Toi.
Car je sais maintenant,
Qu’il n’y a que nous,
Partout,
Ici et maintenant,
Car je sais,
Que nous sommes,
Un.
Poème de Kundun, Avril 2013
Comprendre et imaginer que les autres sont nous est une chose, l’expérimenter et le vivre en est une autre.
Réaliser que nous sommes une même et unique conscience qui vit à travers les autres êtres humains est une des étape de l‘éveil.
La présence que nous pouvons ressentir, le sentiment d’amour, la paix, la conscience, la vie, l’intelligence qui vit à travers l’homme: c’est ce que nous sommes réellement.
Tous les matins, nous nous habillons de notre corps physique et de notre corps mental. Et tous les matins, nous nous identifions à eux.
Mais si nous fermons les yeux, si nous dirigeons notre attention sur nos sens, si nous ressentons la présence, nous pouvons prendre conscience de la réalité non duelle.
Méditons quelques instant, restons dans la paix dans la présence.
Pause.
Restons quelques instant dans le calme.
On ne s’en rend plus compte, mais la vie est si merveilleuse, si magique.
Comme un enfant qui vient de naitre, je prend conscience de l’univers autour de moi. C’est une renaissance car l’ancien moi s’est de nouveau dissous, et la présence, la conscience se trouve dans un état de découverte.
Ce n’est pas que je vois avec des yeux d’enfants, c’est que je suis redevenu un enfant.
Car en réalité, la vie est merveilleuse, la vie est magique.
Il y a tant de choses à expérimenter, tant de choses à être, à vivre, il y a tant de choses à aimer.
Il y a comme un vertige, comme une ivresse de la matérialité quand la conscience s’incarne. Une identification naturelle s’effectue.
Comment s’incarner dans l’homme, comment revêtir son corps et son mental sans s’immerger totalement en lui, sans ‘devenir’ lui.
Dieu, la conscience infini que nous sommes s’incarne en l’homme et puis s’oublie.
Ivre de matière, nous exprimons le divin qui à travers nous se vit.
Quand nous tombons amoureux, quand nous fondons dans l’amour, quand l’émotion, cette prise de conscience nous bouleverse, quand on voit la beauté de l’autre, alors nous commençons vraiment à vivre, à être.
L’amour, c’est la vie. Et la vie, c’est l’amour.
L’amour est la seule réalité. L’amour est le sentiment, l’expérience, la conscience, la reconnaissance que nous sommes l’autre.
C’est une expérience, une compréhension qui ne peut que s’expérimenter. Comment communiquer et partager une expérience aussi intime ?
Pouvons nous imaginer la couleur bleu ? Pouvons nous l’expliquer ?
Non, on ne peut que la voir.
Texte de Kundun, Janvier 2013
Titre : mystère de la vie
Tu m’as donné la vie,
Tu m’a laissé l’amour,
Caché ta présence.
Que veux tu devenir maintenant,
Toi,
Qui à travers moi,
Voyage,
De corps en corps,
De planète en planète,
De soleil en soleil,
D’univers en univers.
Toi qui,
A travers moi,
S’expérimente, se touche, s’écoute, se voit,
Se vit.
Mais que veux tu ?
Mais qui es tu ?
Mais pourquoi ?
Toi et moi,
Lui et nous,
Elle et lui,
Ici,
Sommes nous ?
Poème de Kundun, Février 2013
Je suis avec notre père, Et notre père est avec moi. Je suis sa présence, Je suis sa danse, Il chante a travers moi, Il te sourit, Il te regarde, Il t’écoute, Il te touche Il te bénit, Il est, Je suis, Nous sommes, Lui. Je suis, Son instrument, A travers moi, il joue, A travers moi, il souffle la vie, A travers moi, il agit. A travers lui, Je suis Poème de Kundun / Poem by Kundun jan 2013
Je n’ai pas peur,
De t’aimer,
Je n’ai pas peur,
De tomber amoureux,
Je n’ai pas peur,
D’être,
Ce que je suis,
Une conscience d’amour,
Infini.
Sensible, vulnérable, réceptive,
Mais aussi forte, puissante, vivante.
Je n’ai pas peur,
Du futur, du passé.
Car je suis,
Le présent,
Avec toi, maintenant,
Toi qui lit ces lignes,
Toi qui est moi,
Ne le sais tu pas ?
Comme une bouteille à la mer,
Un poème n’a pas peur,
D’éveiller, d’aimer, d’être.
Je suis ce poème,
Et je suis toi,
Ne le vois tu pas ?
Je suis ce poème,
Et je suis la conscience,
Qui à travers toi,
Se lit,
Qui à travers toi,
Se vit.
Pourquoi ?
Et pourquoi pas,
Exister, pour découvrir,
Ce que nous sommes.
Et pourquoi pas,
Être, pour vivre,
L’amour, la vie.
Car seul l’amour vit,
Pendant que la personne survit.
Seul l’amour uni,
Pendant que la personne désuni.
Je n’ai pas peur,
De te dire,
Que tu peux vivre,
Comme moi, comme nous,
La plus belle vie,
Que tu puisses imaginer.
Imagine la, et vis la.
Viens !
Je t’aime
Je t’aime
Je t’aime
Je te connais,
Car moi,
Tu es.
Poème de Kundun / Poem by Kundun jan 2013