N comme Nde

Si les expériences de NDE (Near Death Experience ou expérience de mort imminente) démontrent que la conscience continue pendant un arrêt du fonctionnement du cerveau, cela démontre aussi que ce que nous sommes, la conscience infinie utilise le cerveau et notre corps physique comme interface avec cette dimension matérielle.

NDE : Expérience de mort imminente

NDE : Expérience de mort imminente

Imaginons un instant que nous soyons une conscience vibrant à une certaine fréquence. Notre conscience est reliée à notre corps physique qui, par l’intermédiaire des sens lui renvoi des informations.
En réalité, comme il n’y a qu’une seule conscience et que nous sommes un, c’est la mémoire de notre corps qui nous donne l’illusion de la personne et qui permet le système d’identification a cette personne.

L’éveil est une dés-identification à la personne.
Les expériences de morts imminentes amènent aux mêmes prises de conscience que les méditations profondes : nous sommes une conscience d‘amour infinie.

Finalement, si on veut être vraiment objectif, personne n’a jamais démontré que la conscience se situait dans le cerveau. Qu’est ce que cela a de si extraordinaire d’accepter que le cerveau est juste un récepteur ?
Pourquoi est ce si dur de faire table rase, de faire comme si nous ne connaissions rien ?

Pouvons nous imaginer qu’il n’y a qu’une seule conscience qui vit a travers de nombreux corps, que ces corps physique possèdent des sens qui ont pour fonction d’agir localement à travers nous ?
C’est comme si nous étions les cellules d’un seul et même organisme, d’une seule et même conscience qui aurait plusieurs corps.
En réalité, cela n’a rien de si extraordinaire d’imaginer que nous sommes littéralement une seule et même conscience.

Évidement, cela demande une ouverture d’esprit, de la sensibilité et du recul face à nos croyances.
Le fait que des personnes enregistrent, mémorisent et continuent à être conscient, alors que leur corps et leur cerveau ne sont plus disponible, démontre : soit qu’il existe un cerveau virtuel hors du cerveau physique, soit qu’il existe une délocalisation des fonctions du cerveau. Dans les deux cas, il devient évident que la conscience ne se situe pas dans la boite crânienne.

Kundun, aout 2013

 

C comme Cerveau

Le cerveau est un organe ayant les fonctions suivantes :

a) réception des pensées avec les fonctions du cerveau droit
b) traitement de l’information avec le mental, plutôt le cerveau gauche
c) décisions permettant des actions

De la même façon que nous avons des yeux pour capter la lumière, les images de notre environnement ; de la même façon que nous avons des oreilles pour recevoir les sons, de la même façon que nous avons une peau pour recevoir des informations sur le toucher, de la même façon que nous avons des capteurs gustatifs ; de cette même façon nous avons un organe de réception de pensées s’appelant le cerveau.

"cerveau comme un organe de réception de pensées." Kundun

“cerveau comme un organe de réception de pensées.” Kundun

Cet organe complexe possède une partie ‘antenne’, une partie traitement de l’information, puis une partie commandement aux autres parties du corps.

Nous avons vu précédemment que les pensées sont des ondes électromagnétiques, que nous les percevons de notre environnement.

Nous savons que nos sens nous permettent de percevoir notre environnement : la vue, le son, le toucher, l’odorat, le goût.
La révélation de ce texte, ce qui est nouveau, c’est que l’homme n’avait jusqu’à présent jamais considéré son cerveau comme un organe de réception de pensées.

Il fallait, pour atteindre cette compréhension, comprendre que les pensées sont le reflet de notre propre conscience, de notre lumière sur notre environnement.

Il fallait aussi s’éveiller de façon à comprendre que nous ne sommes ni nos pensées, ni la personne conditionnées que nous avons cru être.

Nicolas Telsa l’avait compris lorsqu’il disait dans sa biographie : ‘Mes inventions’, page 23 :

‘À ma grande surprise, je conçus bientôt que toutes mes pensées avaient été comme manœuvrées par des impressions extérieures et que toutes mes actions se trouvaient commandées de la même manière. Au fur et à mesure, il devint flagrant que j’étais un simple automate dont le mouvement survenaient en réaction à des « stimulations » de mes organes sensoriels.’.

Notre conscience, comme de la lumière émet puis se reflète sur notre environnement : personnes, lieux, objets.
En retour de cette projection de conscience, ces objets, personnes et lieux nous renvoient notre propre conscience sous forme de ‘pensées’ en fonction des associations apprises et programmées.

Bien sur, pendant toute notre enfance, nous avons appris à associer les concepts et les ‘pensées’. Nous avons appris à leur associer des objets : voiture, maison, plante, etc…
Ainsi une voiture est associé aux pensées de ‘se déplacer, rouler, faire une course automobile, transporter, etc…’
Ainsi, par un système d’association, la partie « traitement de l’information » passe tout son temps à comparer et trier toutes les idées, tous les concepts. Ainsi nous pouvons réagir à notre environnement.

Comprenons que le cerveau n’est qu’un organe comme un autre : de la même façon que nous ne sommes pas notre main, notre cœur, nos poumons, nous ne sommes pas notre cerveau.

Le cerveau est une interface, un organe de réception, de traitement de l’information, connecté à la conscience, à la vie que nous sommes. Quand la vie passe à travers notre corps, tous nos organes se mettent à fonctionner. Tel un système autonome, nous pouvons alors expérimenter la matière et vivre.

N’est ce pas merveilleux ?

Ainsi, à travers l’homme, la présence que nous sommes peut vivre.
Ivre d’elle-même, elle s’oublie, se vit, s’expérimente. A la fois, nous oublions ce que nous sommes, et à la fois, nous pouvons vivre.

Nous sommes la vie,
Nous sommes la présence,
Nous sommes la conscience d’amour infini,
Qui à travers nous,
Se vit.

Kundun, Mars 2013

Le Mental

Une des fonctions du mental est de prévoir le futur à partir du passé.

"Le mental est un programme d'ordinateur" Kundun Février 2013

“Le mental est un programme d’ordinateur” Kundun Février 2013

Tel un programme d’ordinateur, notre mental calcul sans cesse des potentialités, des probabilités, des risques. Il fait de la prospective.
Lorsqu’il maîtrise la loi de cause à effet, il prévoit ce qui va se passer à partir des éléments passés et des compréhensions.
Il est ni plus ni moins qu’un programme d’ordinateur. Tel un robot, il recherche l’amélioration permanente de sa situation, parfois au détriment des autres. Il nous rend malheureux car toujours insatisfait. Son univers est celui du toujours plus, du toujours mieux.
Le mental analyse des données, les répertories, les tries, les classes tel un ordinateur, il crée une représentation des concepts, des idées, des mots. Il apprend des langages de tout type : langage parlée, langage musical, langage artistique. Il peut s’exprimer avec plusieurs forme d’expression.

Pourquoi le mental ne peut-il pas être dans le présent ?

Simplement parce qu’il n’y a rien à calculer dans le présent. Dans l’instant, on ne peut que “être” ici et maintenant. Le mental s’arrête lorsqu’on entre dans la présence du “maintenant” car pour pouvoir fonctionner, il doit se projeter dans le futur.
On change littéralement d’univers. On passe alors de la fiction du mental à la réalité de l’être.
Le mental et le corps peuvent être considérés comme des interfaces entre ce que nous sommes, la présence, la conscience infinie et la dimension matérielle de cet univers. Les émotions, les sens transmettent des informations qui sont ‘analysés’ par le mental pour action éventuelle.

Par exemple : un lion me court après. J’ai peur, je cours, l’instinct de survie me pousse à agir, puis le mental calcul des scénarios de survie. Sans l’instinct de survie, sans le mental, l’homme resterait amoureux du lion et se laisserait manger joyeusement. Il n’y a aucun problème intrinsèque à se faire dévorer puisqu’il faut bien que le lion survive. Après tout, nous sommes autant le lion que l’homme. Mais si tous les hommes se font manger, que mangera le lion ?

Bien sur il n’y a pas que le mental qui fait courir l’homme, il y a avant tout son instinct de survie, comme pour tous les autres animaux. Le mental intervient avant et après pour ne pas se mettre dans une situation dangereuse, puis pour élaborer des scénarios complexe de survie.

Le mental est un outil très pratique tant qu’il ne prend pas le contrôle de ce que nous sommes. Comme tout outil, il est là pour être au service. Si on se laisse embarquer dans l’illusion de la personne, de l’ego, on devient littéralement un ordinateur sans cœur et sans amour. Si par malchance on possède un mental puissant, alors un déséquilibre important et une souffrance proportionnelle à la puissance du mental apparaît.

C’est l’équilibre corps mental cœur, ainsi que la dissolution de la personne qui permet le bonheur.

Pouvons nous comprendre que le mental doit être au service du cœur ? Que ce passe t-il quand l’Ego prend le dessus ?

Texte de Kundun, Février 2013

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