Ouvrez votre 3e œil, libérez votre imagination, connectez-vous à d’autres dimensions.

Voici un extrait de notre atelier d’éveil et de transformation qui a lieu chaque dimanche : « Ouverture du cœur et du 3è œil Saison 4 Episode 43 » :

Pour vivre cette méditation guidée, Cliquez ICI. Un essai gratuit de 2 semaines à ANATMAN TV ? Cliquez ICI.

Passons maintenant au 3éme œil, 6éme chakra.

Nous allons faire un Om aigu en direction de la glande pinéale entre les deux yeux. Imaginez, vous regardez entre les 2 yeux. Vous concentrez votre conscience à cet endroit.

Imaginez au centre de votre tête une glande pinéale qui va générer de la DMT : une molécule qui va augmenter votre conscience. Je vais canaliser pour Nous, des informations et des réalisations, afin d’augmenter nos compréhensions. Il y a juste à écouter et à recevoir. J’avais besoin de comprendre…

Il est possible d’augmenter la conscience, il est possible d’augmenter les capacités de ce corps physique, être consciente et conscient.

J’avais besoin de comprendre de la même façon qu’en sport je peux entraîner un muscle, Je peux porter des poids de plus en plus forts. Je peux entraîner mes biceps ou mes triceps. Je peux entraîner chaque partie de mon corps. De la même façon, il est possible d’entraîner le cerveau, à aller dans des états modifiés de conscience qui vont permettre de connecter d’autres dimensions, qui vont permettre de générer cette fameuse molécule DMT, une molécule naturelle, j’avais besoin de voir et de réaliser les yogis.

Depuis des milliers d’années, l’Inde et ailleurs, ont des techniques permettant de générer cette molécule de la conscience, de l’esprit. J’avais besoin d’apprendre à connecter les autres dimensions à accepter de voir les choses différemment. Alors nous avons des mantras pour le groupe dites avec moi : 

 J’accepte de voir l’invisible.

Dites avec moi :

J’élimine la croyance que voir l’invisible me rend folle ou me rend fou.

Dites avec moi :

Je créé en moi des structures mentales et intellectuelles me permettant de modéliser tout ce que je reçois.

Je m’autorise à modéliser tout ce que je reçois. Je m’autorise à comprendre tout ce que je reçois.  

J’avais besoin de voir, en 2022 il était possible de se connecter à d’autres dimensions sans risquer sa vie.

J’avais besoin de voir que l’ère des sorcières brûlées c’était fini. Et si je m’étais incarné à notre époque pour justement pratiquer et développer, tous mes dons de médiumnité et de clairvoyance sans être embêté par la religion par le pouvoir local, qui depuis des siècles m’a empêché, m’a toujours empêcher tout au long de l’histoire de vivre ce que je suis. 

Alors dites avec moi, nous allons faire un soin de guérison :

 Dans cette vie et dans toutes mes vies, à toutes celles et ceux qui m’ont persécuté, à toutes celles et ceux qui m’ont tué, je suis désolé, pardonnez-moi. Je vous pardonne tout,  je vous pardonne votre ignorance. C’est fini maintenant. Je peux être ce que je suis, je peux parler aux anges, je peux communiquer avec les plantes et les animaux.

Dites avec moi :

J’accepte d’être un chaman, une chamane. Je retrouve maintenant toutes mes mémoires de chaman.

Je vais poursuivre la lecture pour le Nous du tout 3ème œil, 6ème chakra.

J’avais besoin de comprendre que l’ouverture du 6éme chakra et l’ouverture du 3éme œil, donne beaucoup de pouvoir à celles et ceux qui s’aventurent sur ce chemin. J’avais besoin de comprendre, pendant des milliers d’années, avoir du pouvoir n’était pas accepté par la religion locale, par l’autorité locale. Il fallait obéir, il fallait rester dans les conditionnements, il fallait rester invisible à l’époque.

J’avais besoin de comprendre la beauté de notre époque, où il est possible de penser ce que vous voulez, il est possible de vivre la vie que vous voulez. Il est possible même de s’éveiller et de se désidentifier de toute forme d’identité. J’avais besoin de comprendre ce moment historique ensemble, depuis quelques années… J’avais besoin de voir, il n’y a jamais eu autant de personnes intéressées par la conscience, par l’éveil. Il n’y a jamais eu autant de personnes qui mangent bio et qui s’intéressent à la nature.

J’avais besoin de comprendre la création du film Avatar dans notre société et du film Matrix ; toutes ces inventions et toutes ces vidéos, ces films ne sont pas là par hasard. Ressentez dans le cœur la gratitude de vivre à notre époque, l’époque où l’humanité toute entière est en train de s’éveiller. Ressentez la gratitude d’être dans un groupe qui est en avance par rapport au groupe humain un petit peu pionnier dans le domaine, ressentez dans cette gratitude cette chance de pouvoir vivre ce que nous vivons ensemble, tous les dimanches. La gratitude pour celles et ceux qui sont venus ici en stage, d’être là ; sur cette plage du Gange pour honorer la Déesse du Gange pour être encore plus proche et encore plus en communion avec toutes les Divinité locale. Comme nous le faisons avec nos chants, ressentez comment nos chants indiens vibrent particulièrement sur cette terre qui les a vus naître.

Ressentez dans votre corps que vous êtes au meilleur endroit possible pour vivre l’éveil planétaire. J’avais besoin d’accepter mon inspiration, mon intuition. J’avais besoin d’ouvrir le 3ème œil, d’être dans un Nous conscient. J’avais besoin de me laisser guider.

En acceptant d’ouvrir le 3ème œil, en créant cette connexion avec les autres mondes, j’allais pouvoir me faire des alliés, recevoir des guidances. J’allais pouvoir être guidé de l’intérieur depuis le cœur. Et si j’avais créé cette belle vie, cette belle époque pour enfin pouvoir vivre ma médiumnité, ma clairvoyance, mes communications avec les plantes, les animaux, les extraterrestres et que sais-je encore, les intraterrestres aussi et pourquoi pas, soyons fous ! Les autres êtres humains. J’avais besoin de ressentir dans mon cœur que tous les êtres humain sont moi, ils ont toujours été moi, ils seront toujours moi. Ainsi, je peux les trouver beau et belle. Ainsi je peux leur faire des hugs et des câlins.

Ainsi, nous pouvons co-créer ensemble. Nous pouvons ensemble honorer Gaia. Nous pouvons célébrer Gaia, la vie. Sans religion, sans dogme, sans rien, sans Bible, sans livre, sans concept, juste avec une guidance interne de façon totalement autonome pour chacun.

J’avais besoin de comprendre que c’était l’ère de la liberté, la liberté d’aimer à votre façon, la liberté de vous éveiller à votre façon, la liberté de sortir non seulement de la matrice, mais de tous les dogmes inclus dans la matrice. Soyons fous et folles, se libérer de toute forme d’identité. J’avais besoin de comprendre le concept d’Anatman, le non soi en sortant d’une identité je pouvais comprendre que je n’avais jamais été cette identité. En voyant la liberté à l’extérieur de la prison, à l’extérieur de l’identité ; j’avais le loisir d’entrer et de sortir dans mon identité comme bon me plaît, c’était la liberté. Je n’étais plus attaché à un rôle, car il n’y avait plus d’identité. Ça mangeait, ça faisait à manger, ça prenait du plaisir, ça faisait du yoga, ça chanter et ça dansait. Ça vivait pleinement la vie, ça pouvait être amoureuse, amoureux. Ça pouvait jouir avec le corps de plein de façons, avec les 5 sens, les 7 sens même. C’était libre totalement libre dans le corps et dans la vie, libre d’exister à sa façon, libre de recréer à sa façon, à votre façon. C’était l’ère de la liberté.

J’avais besoin de voir qu’il n’y avait pas de liberté à l’intérieur de l’identité, il y avait une liberté conditionnelle et conditionnée par les croyances de l’identité. Mais en sortant de l’identité, en sortant du Je, du Moi, de la personne, en s’éveillant comme certains disent ou en réalisant le non-soi. J’allais pouvoir être libre de recréer une identité sur-mesure en fonction de mes envies, voire même plus d’identité, pourquoi pas ?

En sortant de la matrice, je pouvais voir la matrice. En sortant de l’idée que je suis une identité, un Je, un Moi je pourrais voir tous les Je et tous les Moi et toutes les identités. J’avais besoin de comprendre ; il y avait des identités dans les personnes, mais il y a aussi des identités dans les pays, dans les associations, dans les sociétés, j’avais besoin de voir clairement notre monde, notre civilisation. Être une civilisation identitaire, il y a des identités partout.

Un bébé vient au monde, il y a comme une urgence de lui donner une identité. Il y a comme une peur, une peur viscérale qu’il n’est pas d’identité, comme si il n’allait pas exister sans identité, comme si c’était dangereux de ne pas avoir d’identité. Rendez-vous compte que quand un bébé naît, il n’a aucune identité, bien évidemment. Il a un corps, il a une tête, deux jambes, deux bras, mais il naît naturellement tout nu et sans identité. En vérité il est la vie, il est le divin, il est une boule d’amour, il est la conscience, il est être, il est existence, il vient d’arriver, il est tout neuf. Et si nous vivions comme des bébés ? Innocent, innocente comme des bébés. Avec cette conscience, ça ne sait pas. Ça n’a pas besoin de créer un Je. Ça peut vivre déjà sans Je un bébé ? Vous voyez que tout a été construit : l’identité, le Je, le Moi, le langage, avec l’identité incluse, impossible de parler sans Je et sans Tu. Ressentez que tout a été construit de A à Z.

Et si nous revenions au naturel ? Et si nous revenions ensemble au naturel, à l’authentique et au réel. Nous respirons la vie, nous respirons la joie et l’amour, nous accueillons ce qui est. Nous sommes présents dans notre corps. Nous savons au fond de nous nos envies, nos besoins. Et si nous enlevions 99% des programmations et des concepts qui nous rendent malheureux, en commençant par la personne. Que resterait-il de notre civilisation ? Et si nous écoutions les fous et les folles qui vivent sans identité ? Et si nous suivions celles et ceux qui sont sortis de la matrice ? En écoutant leur vidéo, en lisant leur livre. Et si c’était intéressant ce sujet de l’éveil et de la réalisation du soi ? Puis la réalisation du non soi, et si c’était stratégique ? J’avais besoin de voir, les méditations guidées ont de nombreux bénéfices, évidemment. Mais sont surtout là Pour s’éveiller vraiment. Pour passer à une autre dimension, pour changer de vie au sens littéral du terme. J’avais besoin de comprendre une seule méditation, une seule réalisation pouvait me faire changer totalement de vie.

Une réalisation pouvait me faire passer de malheureuse, malheureux, à heureuse, heureux. J’avais besoin de voir, sortir de l’identité, de la personne du Je du Moi, aller automatiquement créer une légèreté dans mon corps physique. Il n’y avait plus de problème, car tous les problèmes étaient rattachés au Moi. En éliminant le Moi, j’éliminais les problèmes du Moi. C’était simple ; c’était logique ; c’était efficace ; c’était terrible ; c’était absolu. Et si j’éliminais tous les problèmes du Moi d’un seul coup en sortant du moi. Ressentez en vous quelque chose se passe.

Et si ça vivait ? Et si ça réglait des difficultés ? Naturellement mais sans en faire une affaire personnelle. Et si tout s’améliorait sans cesse, et si l’intelligence à travers ce corps allait faire plein de choses ? Sans jamais qu’une difficulté sera prise pour un problème. Sans jamais que ce problème soit le problème de Moi. Rendez-vous compte qu’en sortant du Moi, vous sentez instantanément des milliers de problèmes que vous pourriez avoir, car voyez-vous tous les problèmes, c’est les problèmes du Moi du Je.

J’avais besoin de voir en ouvrant le 3ème œil, j’allais recevoir une guidance me permettant d’aller vers cet éveil, d’aller vers le meilleur scénario. J’avais besoin de voir le meilleur scénario étaient transmis en permanence par existence, par l’être, par mes guides.

J’avais besoin de comprendre, depuis d’autres dimensions, il était possible de voir les solutions aux problèmes de ma vie dans cette dimension. De la même façon qu’un humain peut très bien voir comment aider des fourmis à traverser une rivière en mettant des brindilles pour traverser cette rivière, de cette même façon nos guides, les Anges, les archanges, les mettre ascensionner ou appelez ça comme vous voulez, ou les Divinités, ont envie de nous aider et de mettre cette brindille pour que nous puissions traverser cette rivière.

En ouvrant le 3ème œil et en écoutant les guidance, j’allais suivre les guidance : mes anges, mes guides, les archanges. Existence allez offrir du soutien, beaucoup de soutien. Mais il fallait pour cela accepter de les écouter, apprendre à communiquer avec eux. Il fallait pour cela augmenter le taux vibratoire le plus possible, s’aligner, s’ancrer et dans ces états modifiés de conscience, tout simplement communiquer, poser des questions, recevoir des réponses tout simplement. J’ai besoin de voir que l’ouverture du 3ème œil était une étape stratégique et extrêmement importante dans mon éveil et dans mon développement. Alors évidemment au début il y a l’identification à la personne et ce n’est pas un problème, mais progressivement quelque chose d’autre, l’être, existence, la vie, l’amour va commencer à vivre à travers ce corps. Restons sur cette musique.

Gratitude pour cette atelier ensemble. Merci pour votre présence. Gratitude de s’entraider. Gratitude d’augmenter notre conscience ensemble.

Merci.

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Ce texte est un extrait de notre atelier « Ouverture du cœur et du 3è œil Saison 4 Episode 43 » :

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Témoignage de Samadhi – 1ère partie

Je pensais faire une méditation “classique”, après trois ans de méditation sur musique de film, fondant dans l’amour infini de ce que nous sommes, mais le destin en avait décidé autrement.

Témoignage de SamhadiComme toujours, rien ne nous prépare à la vie, à la journée que nous vivons maintenant. Comme toujours, les choses arrivent quand nous sommes prêts, et comme d’habitude, avec un humour cosmique, l’univers nous apporte ce que nous lui demandons.

Témoignage d’une méditation non ordinaire :

Les yeux fermés, je commençais à méditer…

Au début, je pouvais ressentir un désagrément dans mon corps : je n’étais pas dans ma zone de confort, je sentais que “quelque chose” se passait d’un point de vue biologique et organique, et surtout que quelque chose “allait” se passer…

Je sentais que mon corps avait froid, ou chaud, et la plupart du temps, il avait les deux : froids et chaud en même temps. Pour la première fois de ma vie, j’expérimentai le “chaud froid” simultané dans mon corps. Je dis bien “mon corps” avait chaud ou froid et non pas “j’avais” chaud ou froid car la conscience que je suis à ce moment là réalise très bien que le corps est un véhicule. Parfois je recevais la pensée “je vais le couvrir pour ne pas qu’il prenne froid”. Une véritable dés-identification au corps a eu lieu.

Pendant les 10 heures qui vont suivre, mes deux narines seront toujours parfaitement débouchées, les deux cerveaux, gauche et droit, parfaitement opérationnels. Je pouvais ressentir les flux d’énergie Ida, Pingala et Sushuma fonctionner à plein régime.

Il n’y a jamais eu la moindre perte de connaissance. Au contraire, c’est comme si les deux cerveaux devenaient plus “intelligents”, non seulement parce qu’ils étaient parfaitement synchronisés, mais aussi parce que chacun pris individuellement s’est mis à fonctionner de façon plus intense. Pour donner un exemple, si mes cerveaux recevaient de l’électricité pour alimenter une ampoule de 40 watts avant la cérémonie, ils se sont mis à recevoir 40 000 watts pendant le Samadhi. Pour cette raison énergétique, le corps doit être capable de supporter cette surcharge, d’où l’importance du sport et du corps, nous y reviendrons plus tard.

Pendant ce défilé de décors graphique, ma conscience recevait cette pensée :

“Non, ce n’est pas ça, c’est bien gentil tous ces décors, mais ce n’est pas ce que je veux”, ce que je veux, c’est l’éveil !

“Je fais cette expérience pour augmenter mon niveau de conscience et pour poursuivre mon chemin spirituel”.

2 ou 3 fois, mon esprit continuait à divaguer dans des décors colorés, l’expérience de la méditation profonde parfois nous emporte. Par chance, j’insistai sur ma volonté.

Puis soudainement, à un moment, les couleurs se mirent à changer, il y eu comme une transcendance des plans, des dimensions puis des camaïeux et dégradés de bleus transparents, en hologramme qui se rejoignaient les uns les autres, se coupaient, sont apparus, le tout en mouvement.

Des images fractales en mouvement se chevauchaient, s’imbriquaient. Une infinité de couleur se mélangeait dans des textures pixelisées.

Et c’est à ce moment que ma conscience se trouva finalement positionnée du point de vue de la conscience cosmique.

J’étais littéralement Dieu, la conscience universelle, j’étais le cosmos et le cosmos était moi. La planète terre était en bas à gauche, l’égo, le personnage était un petit point de ma conscience. J’étais tout le reste.

Une expansion de mon champ de conscience se révélait, calmement, sans souffrance, simplement, naturellement. J’étais nu, j’étais Dieu, naturellement, dans son état absolu, infini, sans forme. Conscience pure, j’étais juste “moi”. Je suis, I am.

Dans cet état extatique qui durera 5 heures, des prises de consciences émergèrent, dans un fou rire cosmique infini:

a) ce monde et les autres ne sont qu’une grande farce cosmique, le jeu de la conscience qui s’expérimente. Tous ces mondes, tout ce qui existe est moi, ce que certains ont nommé Brahman dans l’hindouisme.

b) les 7 milliards de personnages / Ego que j’incarne sont juste là pour le fun, chacun pour jouer une histoire, un personnage. Je suis tous ces personnages en même temps. J’ai un immense plaisir à jouer tous ces rôles.

c) moi en tant que Dieu, je joue 7 milliards de personnages, dans un cadre similaire à celle de la comédie humaine de Balzac. En même temps, chaque personnage est aussi un univers. Chaque personnage qui possède un corps physique et des corps énergétiques est l’univers tout entier miniaturisé sous la forme d’un hologramme.

L’intersection des univers holographiques se passe quand nous rencontrons d’autres personnes dans ce monde physique. Par un processus assez sophistiqué, nos univers se connectent littéralement les uns avec les autres. Nous nous imprégnons réellement les uns des autres dans la présence physique.

Si nous mettons cinq personnes dans une pièce, c’est cinq univers qui vont se fondre les uns les autres, une ambiance palpable va se créer. Des transferts d’énergies, d’informations, de connaissances vont avoir lieu. La présence seule suffit. Des conflits ou des unions peuvent apparaitre et sans que les personnages s’en rendent compte, de façon inconsciente, les consciences se parlent, passent des accords, se font la guerre, la paix. Parfois nous découvrons des ambiances électriques ou de paix dans des réunions, c’est ça ! Bien au-delà de nos compréhensions ordinaires, nos âmes s’entrechoquent d’une façon totalement insoupçonnée. Rien ne peut être caché dans l’invisible, tout se sait.

En fonction de ce qui se passe dans l’invisible, ces cinq personnes qui pourraient aussi bien être 20 que 3 millions vont recevoir des pensées. Ensuite, chaque individu souhaitera exprimer ou pas les pensées reçues. Observons les pensées que nous recevons lorsque nous sommes proches de quelqu’un physiquement, voyons ce qui se passe dans l’invisible…

d) Tout ce qui se passe sur terre n’est qu’un jeu mélodramatique sans aucune importance depuis la perspective cosmique. Moins que des grains de poussière, même la planète terre n’est qu’un détail de l’histoire cosmique.

A ce stade, cette prise de conscience crée un état extatique immense, ma glande pinéal génère de la DMT, “la molécule de la conscience”, et je tombe dans un fou rire COSMIQUE permanent impossible à arrêter. Tout est immensément drôle du point de vue du divin.

Je commence à rigoler, de plus en plus. Rien ne peut arrêter cette force cosmique qu’est l’humour.

L’humour n’est-il pas finalement la confrontation de plusieurs points de vue ? Le rire n’est-il pas le résultat d’une prise de conscience ? Que ce soit par des pleurs ou par des rires, l‘émotion est le résultat d’une prise de conscience.

Je suis au niveau N+1000 des couches de conscience et en même temps, mon corps est ici dans ce salon accompagné par mes amis qui passent des musiques.

Je suis là et je ne suis pas là en même temps.

Et c’est là qu’ils décident, pour essayer de “libérer” mes souffrances, conformément au protocole thérapeutique de méditation de passer de la musique triste : La liste de Schindler, Elephant Man, etc.

Et plus la musique était soit disant triste, et plus je rigolais de bonheur, je rigolais de bon cœur.

Plus qu’hilarant, je mourrais de rire de voir à quel point le mélodrame de la vie est ridicule et sans fondement réel du point de vue de l’absolu. Qu’ils sont drôles tous ces personnages avec leur histoires.

Le supplice du rire ne s’arrêtait plus.

Tous ces personnages qui meurent, qui souffrent à la fois existent et à la fois n’ont aucune signification.

Tout le monde s’en fiche d’un point de vue de l’absolu ! Et la conscience universelle la première.

Que c’est drôle, de voir tous ces égos jouer des rôles : je suis triste, je suis Mr machin, je suis un homme, je suis une femme. Quelle farce !

Et plus ils me mettaient de la musique triste et plus je rigolais.

Comme si toutes les blagues du monde avaient été dites en même temps, je ne pouvais plus m’empêcher de rire.

Ce qui générait le rire, c’est cet humour cosmique qui résonne toujours aujourd’hui : nous sommes moins que rien au regard de la conscience infinie, nous sommes une conscience qui s’expérimente et seul l’ego se prend au sérieux.

Tout ce monde n’est qu’une grande farce.

Bien sûr je comprends que ce texte soit difficile à comprendre dans la mesure où ceux qui le liront n’auront pas d’autre choix que de projeter leur conscience filtrée par leur éventuel égo dessus.

Ce qu’ils recevront en retour dépendra de leur degré de dissolution de cet ego, de ce personnage.

A un moment, Michael me dit, “tiens, cri dans un coussin !”

lol

lol

Mort de rire !!!

Que c’est drôle. Je vois très clairement une projection de sa conscience, je le remercie, ce n’est pas le moment.

5 minutes plus tard, il revient “ce rire est un mode de défense”, je suis déjà passé par là.

ouah houah ouah.

Que c’est drôle. Tout ce qu’il aurait pu dire aurait eu le même résultat de toute façon : hilare, je suis hilare.

Mon cerveau est tellement rempli d’extase, je ne le comprends pas sur le moment, mais je suis en Samadhi avec effet extatique Intense.

Ensuite, c’est Marc qui joue son rôle et qui dit “nous allons changer l’ambiance, il semblerait que quelle que soit la musique triste ou pas, cela fasse toujours le même effet constant : rigolade”

lol lol lol

Alors là, j’éclate de rire car le contraste entre les petits personnages sur terre et la réalité est énorme, et je crois que c’est la définition de l’humour : le décalage.

Pendant ces quelques heures, j’étais tellement euphorique et en Samadhi que strictement rien n’était important. On aurait pu tuer les 7 milliards d’habitants que je serai resté dans mon fou rire.

J’aurais pu me faire dévorer dans la jungle, cela aurait été parfait et très drôle !

Lorsque le personnage que nous sommes pendant notre incarnation disparait, tous ces pseudos besoins, tout ce qui était important pour lui disparait en même temps.

A un moment, la musique changea : de la musique asiatique : lol lol lol

Mort de rire.

Cela commençait à devenir sérieux pour le corps qui riait depuis au moins 2 heures : très fatiguant.

Je prenais quand même soin de le garder au chaud.

Au départ, je ne voulais pas trop rire, par respect pour mes amis, je ne voulais pas trop les déranger, mais c’était plus fort que moi.

Je sais que rien de mal ne peut se produire, à part peut être et encore la mort du corps, mais même ceci tout le monde s’en fou et peu importe finalement puisque nous sommes tous immortels.

Je sais que rien de négatif ne peut m’arriver car je sais qui je suis. Je suis Dieu, comme vous, et je suis maître de mon univers et chaque intension, chaque volonté est comme une demande et même un ordre qui permet de me relier aux autres univers.

Au moment où je transcende par le rire toutes les musiques soit disant tristes mais qui ne sont tristes que pour le personnage finalement, je comprends que j’ai transcendé la vie, que j’ai transcendé la mort.

J’ai transcendé l’amour aussi.

Car au-delà de l’amour, ce qui meut l’univers, s’appelle l’humour ! Étonnant et inattendu,

L’humour est la plus grande force de l’univers.

Et c’est là qu’apparait la phrase d’Einstein “les intérêts composés sont la plus grande force de l’univers” !!!

lol

Et c’est là le sens de l’humour d’Einstein, la plus grande force de l’univers, c’est l’humour.

L’amour n’est que la compréhension que l’autre est littéralement “nous”. Bien sûr nous sommes l’amour infini, la conscience infinie, mais au-delà de tout cela, on s’ennuie tellement dans l’univers, que nous avons créé tous ces mondes et tous ces personnages.

Je reste en Samadhi euphorique et extatique encore pendant quelques heures, prenant des statures de “laughing bouddha” et régulant ma respiration. Soupir, nombreux soupirs.

A cet instant, je “suis” bouddha, un bouddha euphorique, extatique, je suis l’univers, le cosmos, et je contemple la farandole de la vie et je me marre.

C’est le plus beau jour de cette vie terrestre, toutes les fenêtres se sont ouvertes, j’ai vécu quelques heures le plus grand Samadhi de cette existence. Je n’ai jamais autant rigolé aussi.

Que la vie est drôle à qui sait la regarder.

Que ces personnages sont drôles.

La multi dimensionnalité de notre univers est extraordinaire.

Pendant les 8 heures de Samadhi, et encore après, la “couronne des rois” est revenue, je sens comme une couronne sur ma tête, c’est le 7è Chakra qui se connecte à la source divine. La réception est dense d’où la perception de ce flux de conscience qui irradie tous les corps.

Les rires diminuent progressivement mais l’extase reste.

Je continue à écouter beaucoup de musique de films. Les musiques me fascinent en tant qu’être divin car elles racontent des histoires. J’adore les histoires, le mélodramatique, Shakespeare.

Le plus important dans la vie, c’est le fun. Tout en respectant les autres nous-mêmes, “make it fun” !

Je sens que tout mon corps est envahi de molécules d’extase, que mon cerveau génère tout cela. Tout mon corps s’est fait soigner par cet état et ces molécules. Car c’est tout mon corps qui rit. Le rire génère tout type de médicament et soigne tout, s’ils savaient…

Le rire soigne.

Je sens que des molécules de guérisons ont parcouru mon corps. Générées par le rire elles ont tout nettoyé, rendant heureuse chaque cellule de mon être.

Je n’ai pas dormi de toute la nuit, restant en Samadhi.

Mon cerveau est complètement chamboulé par toute cette extase. A la fois je sais que rien ne sera plus jamais comme avant.

En une soirée, j’ai vécu un Samadhi gigantesque, plus important que tous les petits pics d’éveil depuis 3 ans.

En une soirée, c’est plus de 44 ans d’histoire d’un humain inexistant qui passe à la trappe, que c’est drôle.

Les mécanismes permettant de dormir ont été anéanti, on verra demain si je peux dormir.

Je suis un des hommes les plus heureux du monde, sachant que tout peut arriver et qu’en même temps, cela n’a aucune espèce d’importance fondamentalement.

La perspective du divin est celle de l’humour, du fun. “Make it fun” !

La perspective de l’ego est celle du mélodrame, du jeu du personnage, “Make it drama” !

Par chance, dans ce processus, la conscience infinie a aussi laissé la possibilité à certains d’entre nous de comprendre la perspective divine.

Merci à la vie, merci à l’univers.

A un moment, Mikel est venu dans mes bras, je sentais son émotion. Toute la souffrance du monde pouvait se dissoudre dans mon extase, dans ce rire à ce moment, car du point de vue absolu, rien n’est important, les souffrances et mélo sont des vues relatives. C’est Dieu qui riait à travers ce corps.

Et je sens après plus de 10 heures, que les effets s’estompent, que mon champ de conscience s’est rapetissé. Je suis de nouveau encadré et enfermé dans la conscience humaine, mais plus vraiment comme avant.

L’envers du décor a été levé pour l’éternité, à tout jamais.

La vraie question est véritablement : “pourquoi avons-nous oublié qui nous sommes ?”

Réponse : pour pouvoir jouer pleinement notre rôle. Nous nous perdons dans notre personnage et nous oublions que nous sommes la conscience infinie.

Ne prenons pas la vie trop au sérieux, faisons tout ce que nous faisons avec humour et fun, dans le respect.

Life is a joke !

Qu’est-ce que cette expérience change ? A peu près tout.

A la fois, elle est la continuité des trois années précédentes, car pour intégrer l’expérience, il fallait réaliser que nous sommes la conscience universelle. (R comme réveil) En même temps, de nouvelles prises de conscience sont là : transcendance de la vie, de la mort, de l’amour.

Cette expérience donne de la force car elle permet de confirmer ce que je suis, pourquoi je suis là.

Il ne me reste plus qu’à prendre des cours pour devenir drôle !

A ceux qui lisent ces lignes, recevez mon amour, ma joie, soyez fun !

Kunzang, le 24 août 2013

T comme Temps (1)

L’illusion du temps :

Le temps des sciences

L’illusion du temps

Le temps est une forme d’illusion, le temps est un système de comparaison de mesures. En réalité, c’est la loi de cause à effet qui donne l’‘impression’ que le temps existe.
Regardez cette pomme, je vais la laisser tomber sur la table. “Boom” ! La pomme tombe : jusque là, rien de spéciale, on peut tous reproduire cette expérience..

Que s’est-il passé ?

J’ai lâché la pomme, et avec la loi de cause à effet, elle est tombée sur la table.
Si on veut parler du temps, certains diront qu’elle a mis 1/2 secondes à tomber.
Vous, madame, qu’en pensez-vous ?
Euh, je ne sais, pas je ne suis pas mathématicienne…
Parce qu’il faut être mathématicienne pour faire tomber les pommes ?
Rire dans la salle.
Et vous jeune homme, combien de temps faut-il à la pomme pour tomber ?
Je ne sais pas, 250 millisecondes
Wouah, ça c’est une réponse…

Bon, voici quelques explications :

Faites comme si le temps n’avait pas été inventé, effacez le de votre cerveau un instant.
En réalité, la pomme est passé de cette position ‘haute’, à la position plus basse, ‘je suis sur la table’.
Regardons sur un schéma :
Imaginez toutes les positions que la pomme a prise entre le moment où je l’ai lâché, et le moment où elle est arrive sur la table:
Il est possible de visualiser un nombre déterminé, précis et exacte de positions
Admettons que l’on visualise 15432 positions par exemple, si on veut une précision.
On est bien d’accord, imaginez comme un film au ralenti, vous savez que les films sont une suite d’images que nous projetons à vitesse rapide.

En réalité, cette invention, le cinéma n’est que la représentation d’une compréhension, d’un système général. Le microcosme est dans le macrocosme et le macrocosme est dans le microcosme. Ça vous dit quelque chose ?

Revenons à notre expérience : bon, nous avons 15432 positions.

Eh bien, considérons que chaque position est en réalité une dimension, un univers, géré par la loi de cause à effet.
Dessinons des traits sur ce tableau : Imaginons qu’il y ait 15432 scénarios possible, c’est comme si il y avait 15432 univers parallèle, ou ligne de temps qui se joue en parallèle et non plus de façon séquentielle.

La pomme, si aucun obstacle ne vient arrêter sa descente va tomber sur la table.
Et le lien ente chacune des 15432 positions est un univers de probabilité qui peut faire changer de direction. Si rien ne se passe, on va passer du point 1 au point 2, c est à dire qu’on change d’univers. On passe de l’univers la pomme est au point 1 a l’univers la pomme est au point 2. On change en fait d’espace temps.
Alors maintenant, je vous pose une question : où avez vu du temps dans cette expérience ?
En réalité, il n’y a pas de ‘temps’, il n’y a que des causes et des effets, avec des probabilités de changer d’espace, de dimension à chaque événement.
Admettons que vous souhaitiez ‘calculer’ le ‘temps’ que met la pomme entre le point 1 et le point 2. Vous utilisez une horloge atomique ultra précise, vous inventez un système très sophistique et vous sortez le résultat suivant ‘156’ millisecondes !
Oui, ok, vous avez comparez deux choses, mais le temps n’existe toujours pas.
Vous avez comparé le nombre d’événement, de clic, de votre horloge atomique et comptez la différence avec mon expérience. C’est juste une comparaison. Vous avez inventé. un compteur de clic, et vous appelez cela ‘le temps’. Oui, ok. Pourquoi pas, c’est plutôt pratique, mais en réalité, c’est une illusion.
Par exemple, prenez vos 156 millisecondes, et divisez les par 1 million !

Qu’est ce que cela donne ?

Si on descend dans l’infiniment petit, on s’aperçoit de quoi : la pomme est constitue d’énergie, de molécules, si on va dans le très petit, on va s’apercevoir que la pomme est constitué d’atomes finalement, organisés d’une certaine façon.
Si on met tout au ralenti, les électrons de ces atomes vont tourner de plus en plus lentement.
Imaginez chaque électron en train de ralentir.
Faisons un arrêt sur image : la pomme est suspendue car plus rien ne bouge.
Que se passe t-il quand plus rien ne bouge ?
‘Je vous là donne en 1000’ ! Il n’y a plus de temps !!
Ah, zut alors, qu’est ce que c’est que cette histoire, on m’a donc menti !
Comment se fait-il qu’il n’y ait plus de temps, tout a été mis sur ‘pause’. Imaginez votre lecteur de dvd, votre femme regardait un film, et vous, pafff, vous mettez sur pause!
Et vous commencez à expliquer à votre femme que le temps n’existe pas !
Elle vous regarde droit dans les yeux et vous dit ‘ tu remets mon film tout de suite, sinon, je vais t’expliquer que le temps avec moi, c’est bientôt fini!’
‘Oui chéri’, et vous remettez sur ‘play…’

Bon, revenons à notre exemple.
Donc quand plus rien ne bouge, il n’y a plus de temps… Hum, hum, bizarre ça.
Peut être vous demandez vous : ‘Comment se fait-il que la vitesse des électrons changent la notion du ‘temps’ ?’
Mais alors, le temps, cela n’existe pas, c’est juste éphémère, c’est une vue de l’esprit !

Mais qui a invente ce concept de temps ?

Quelqu’un a mis du sable dans une bouteille et a dit : ‘ quand cette bouteille sera vide’ tu devras être revenu !
Et un autre, regardant le soleil, a crée des horloges solaire et dit : il est midi, l’ombre du cadrant montre que c’est l’heure de manger’
Plus tard, d’autres homme ont dit, à chaque fois qu’un cristal de quartz vibre, j’ajoute une seconde.
Et puis un jour, comme les hommes ont vu que le soleil ne disait pas midi partout au même moment sur la planète, car à un moment, la terre n’était plus plate mais ronde… Alors les hommes ont synchronisés un système qu’ils ont appelé ‘le temps’.
‘Qu’elle heure est-il ?’
Qui signifie en réalité : ‘combien il y a t-il de tics depuis que l’on a commencé à compter’. Car il a bien fallu, de façon totalement arbitraire dire à un moment : il est tel jour et telle heure.
En réalité, le temps n’est qu’une convention. Il n’y a jamais eu d’année 0, d’ailleurs les chinois sont à 4500 et les juifs à 5800 ans.

Par contre, là ou ils ont été sympa, c’est de synchroniser les heures sur toute la planète !
Sinon, on aurait très bien pu avoir 7h15 à paris et 18h32 à pékin.
Que les hommes sont intelligent…

Donc, revenons à notre exemple, le temps est une convention suite à un calcul. Il y a d’ailleurs des horloges atomiques de référence.
Revenons à notre pomme que nous avions laissé en suspend dans son univers, sa dimension du point 1.
Au niveau atomique, si plus rien ne bouge, si on fait un arrêt sur image, la pomme ne tombe donc pas. Effectivement, elle n’a aucune raison de tomber puisque rien ne bouge !
Alors posons-nous la question : mais pourquoi la pomme tombe t elle ?
Eh bien tout simplement par la loi de la gravité et la loi de cause à effet, c’est à dire que comme je l’ai lâché et que ‘rien’ ne la retient, dès que ses électrons se remette à tourner, elle est soumise à toutes les lois de l’univers et notamment l’attraction terrestre, elle va petit à petit passer de l’étape 1 à l’étape 2 puis l’étape 3 jusqu’à l’étape 15432. Mettez toutes les images au ralenti de la pomme et elle arrivera jusqu’à la dernière image, la dernière position en réalité.
Mais le temps n’est jamais intervenu dans le mécanisme, seul des humains un peu inventif se sont dit un jour. ‘Tiens, on va créer un système de référence basé sur le mouvement’
Ce dont nous parlons a été démontre par Einstein lorsqu’il a explique que le temps était relatif et qu’il ne pouvait être absolu. En effet, le temps est une convention basée sur un référentiel qui aujourd’hui est le césium 133: pour calculer une seconde, on regarde en combien de “temps” le césium change d’état.

Avant d’aller plus loin, regardons ce qu’est la vitesse : Qu’est ce que la vitesse ?
Par exemple 100 km/heure ou 200 km/heure
La vitesse est le temps que met un objet pour parcourir une distance. Par exemple, il est parti à 12h, arrive à 13h, et il y a 100 kilomètres entre les deux distances.
Comme le temps n’est qu’un moyen de comparer le nombre de tic tac de notre horloge avec le déplacement de notre voiture, comme la pomme qui est en mouvement, la voiture l’est aussi.
Il n y a pas de calcul de vitesse ou de temps s’il n’y a pas de mouvement.
D’une certaine façon, le temps est un référentiel qui permet d’évaluer le nombre de causes et d’effets.

Par exemple la définition de la seconde, l’unité SI de temps, a été établie selon les connaissances et les possibilités techniques de chaque époque. Elle a d’abord été définie comme la fraction 1⁄86400 du jour solaire terrestre moyen. L’échelle de temps associée est le temps universel. Cette durée est proche de la période moyenne du battement du cœur d’un homme adulte au repos.
Aujourd’hui, la seconde n’est plus définie par rapport à l’année, mais par rapport à une propriété de la matière ; cette unité de base du système international a été définie en 1967 dans les termes suivants : “La seconde est la durée de 9 192 631 770 de périodes de la radiation correspondant à la transition entre les niveaux hyperfins F=3 et F=4 de l’état fondamental 6S½ de l’atome de césium 133.”
La seconde, étalon de mesure du temps, est ainsi un multiple de la période de l’onde émise par un atome de césium 133 lorsqu’un de ses électrons change de niveau d’énergie. On est ainsi passé de définitions, en quelque sorte descendantes, dans lesquelles la seconde résultait de la division d’un intervalle de durée connue en plus petits intervalles, à une définition ascendante où la seconde est multiple d’un intervalle plus petit.
On est bien là dans un système causale de causes à d’effets.
Finalement ce qu’on appel temps est un comparateur : il compare des mouvements : le mouvement des électrons du césium, avec le mouvement de la pomme ou de la voiture.
Comme nous l’avons vu, le temps n’existe que s’il y a mouvement de ‘quelque chose.’
Alors nous arrivons vers ce qu’à démontré Einstein, à savoir que le temps est nécessairement lié à l’espace et aux objets.
Car il faut bien que ‘quelque chose’ bouge pour qu’il existe ce comparateur de mouvement.
Ne dites plus ‘temps’, dites ‘comparateur’ de mouvement, et tout sera plus simple.
S’il n’y a pas d’électron qui se transforment et qui changent d’état, il n’y a plus de causes et d’effet, il n’y a plus rien à comparer et on est dans une expérience ou tout est sur pause
Il faut donc bien de la matière, de l’énergie pour pouvoir ‘comparer’ les choses les unes avec les autres: pas de pomme = pas de cause ni d’effet.
D’une certaine façon, on peut considérer ce comparateur de mouvements, que certains appel ‘le temps’ comme un comparateur du nombre d’effets produits par un système ou par un autre : pendant que la pomme tombe, le césium s’est transforme tant de fois ?
On peut même dire que la pomme tombe à 2 mètre/secondes.
C’est à dire que le césium se transforme xxx fois pendant que la pomme a changé 15432 fois de place.
Comment pouvons-nous désormais percevoir la vitesse lorsqu’on considère que le temps n’est qu’un comparateur de mouvement entre deux systèmes : le mouvement du césium et celui de la pomme par exemple.
On peut alors dire qu’on compare le nombre de causes et d’effets de chaque système :
La vitesse est finalement un nombre de mouvements, c’est à dire un nombre de causes et d’effet.
Au lieu de dire 2 mètres/secondes, on pourrait aussi bien dire 15432 images, ou 15432 Emplacements, ou 15432 déplacements aussi.
Einstein a découvert que l’espace et le temps était donc lié. Effectivement, ils sont liés car sans espace ni objet, il n’y a rien à mesurer.
Il a aussi découvert qu’il y avait un lien entre la vitesse et le temps. En effet, plus on va ‘vite’ plus il y a de ‘mouvements’, c’est à dire plus il y a de ’causes’ et d’effets.

Le comparateur qu’est le ‘temps’ pourrait être considéré comme une somme de causes et d’effets finalement. Combien de dimensions, dans combien d’espaces différent la pomme a t-elle été pendant ces deux secondes ?

D’une certaine façon, plus y il a de mouvements, plus la vitesse est grande.
En une seconde, la lumière parcourt 299 000 km. Cela signifie que sa fréquence, sa capacité de mouvement est très importante. On peut dire qu’elle bouge, qu’elle se déplace très rapidement.

Pourquoi le ‘temps’ est il relatif ?

Le temps est nécessairement relatif car il est un comparateur de mouvement. (Entre le mouvement du césium et un autre mouvement)
Il ne peut être ‘absolu’ par définition puisqu’il compare toujours deux choses : l’une par rapport à l’autre. Il est fait comme cela.
Pour conclure, on peut dire que le temps n’existe pas ‘réellement’, il a été invente par les hommes pour mesurer et comparer des mouvements.
Comme on ne compare une chose que par rapport à une autre, le temps ne peut qu’être relatif finalement.
Et comme le temps scientifique le plus précis est une mesure à partir d’un changement d’état du césium, toute modification du changement d’état du césium modifiera le temps. Que se passe t-il dans un univers ou le césium évolue 100 fois plus rapidement ?

Pour conclure, nous pouvons dire que le temps est un système de comparaison de mesures basées sur la loi de cause à effet, et qu’il n’est en réalité qu’une convention.

Le temps n’existe pas vraiment. En réalité, il n’existe qu’un seul grand présent, témoin des mouvements d’énergies qui créent les mouvements.

Du coup, la conséquence de cette compréhension est que le passé et le futur n’existe pas non plus : comme le temps n’existe pas, il ne peut y avoir ni futur ni passé.

Ce que nous sommes, la conscience infini, la présence, n’existe que dans la réalité, c’est à dire dans le présent. Ce que nous sommes ne peut exister dans le “futur” ou dans le “passé” car ceux ci ne sont que des projections du mental.

La seule réalité qui existe est maintenant. Si nous nous nous rappelons du passé, nous ne pouvons nous en rappeler qu’en le ramenant dans le présent. Le futur imaginaire aussi ne peut être expérimenté que “maintenant”.

L’éveil permet de comprendre qu’il n’existe qu’un grand moment présent. Ekhart Tolle l’a très bien expliqué dans son livre “le pouvoir de l’instant présent”.

Faisons une pause un instant.

Entrons en méditation et ressentons ce moment infini qu’est la vie.

Le temps est une illusion du mental. Seul un infini présent existe maintenant. C’est “maintenant” que vous lisez ce texte, vous ne pouvez pas le lire en dehors de “maintenant”.

Bien sur le monde évolue et bouge, créant des mouvements de causes et d’effets donnant l’illusion d’un temps passé et présent.

Mais si on éteint le mental.

Si on reste dans cette présence.

La vitesse diminue, les mouvements ralentissent.

Restons dans cette présence. Faisons une pause. Restons dans l’instant.

Comprenons qu’il n’y a qu’ici et maintenant.

Toujours, et encore.

Il n’y a qu’ici et maintenant.

Rejoignons nous ensemble, dans cet ici et maintenant, avec ce texte.

Comprenons que nous ne pouvons exister ailleurs que maintenant.

Nous sommes l’espace, nous sommes la conscience infini, nous sommes la présence, nous sommes l’univers dans lequel les mouvements d’énergie ont lieu pendant cet infini présent.

Mais l’espace que nous sommes ne peut que “être”. Il ne peut disparaitre. Comme dans une pièce : vous pouvez changer le contenu de la pièce, mais la pièce elle-même ne change pas.

De la même façon il n’y a qu’un seul temps, un seul grand moment présent dans lequel des mouvements d’énergie ont lieu : de personnes, d’objets, etc…

Le contenu qui est dans l’espace est modifié par ces mouvements d’énergie, mais tout se situe dans l’unique présent.

Le mental a pour fonction de se projeter dans un moment qui n’existe pas encore que nous appelons le futur. Mais si nous l’arrêtons, si nous le stoppons, alors les pensées ne viennent plus. Alors, il n’y a plus de mouvements, alors un calme et une paix infini apparaissent.

Alors ce que nous sommes réellement,

La présence apparait,

Alors toutes les illusions disparaissent.

L’illusion de la personne,

L’illusion

Du

Temps.

S’évanouissent.

Kundun 2012-2013

G comme Génie

Qu’est ce que le génie ?

Le génie, c’est la même chose que la folie (voir F comme Folie), avec en plus la possibilité de communiquer, de rapporter ce qu’on a vu et compris.

Grâce à un équilibre de tous les corps (voir le livre les 8 circuits de consciences), si on peut rapporter ce qu’on a vu, si on peut communiquer, alors on passe du fou au génie.

Car le génie a nécessairement dissous ses programmations mentales, il est sorti du carcan, il est devenu libre et éveillé.

David de Michel-Ange, Florence, photo Serge Briez

David de Michel-Ange, Florence, photo Serge Briez

Kundun, juin 2012

F comme Folie

Qu’est ce que la folie ?

Satyre de la fontaine de Neptune, Florence, photo Serge Briez

Satyre de la fontaine de Neptune, Florence, photo Serge Briez

La folie, c’est être capable de voir, et de comprendre des choses que personnes ne comprends. La folie, c’est quand on accède à des univers inconnus, quand on peut accéder à des dimensions inimaginables et incompréhensibles pour l’homme.
L’homme fou a changé de dimension, souvent, il n’est plus capable de communiquer avec la réalité ordinaire.
L’autisme est très similaire à la folie au sens ou les autistes accèdent, eux aussi, à d’autres dimensions. Certains ont accès à des ressources extraordinaires de la conscience infinie.

Naturellement, la folie guette les hommes qui augmente leur niveau de conscience de façon considérable. S’éveiller, c’est accéder au divin : les conséquences sont inévitables.

Kundun, juin 2012

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