M comme Mémoire, H comme hyperrationnalité

Résumé : ce que nous sommes, ce que nous ne sommes pas, la mémoire.

Nous avons vu dans les textes précédents que nous étions comme des « antennes sur pattes », c’est à dire que notre conscience n’était pas localisée dans notre corps physique. Aussi, nous avons vu que nous n’étions pas nos pensées. Une dés-identification aux pensées permet de sortir du personnage et de se libérer, c’est ce que certains appel le premier stade de « l’éveil« .

L'important est d'être soi-même

De la même façon, la localisation de la mémoire ne se situe pas non plus dans le cerveau et c’est en sortant du personnage que de nouvelles perspectives apparaissent. En effet, en sortant du personnage, en s’éveillant, l’ancienne perspective du personnage disparait quand celui ci se dissout.

Où se situe la mémoire n’est d’ailleurs pas très important, le plus important est plutôt « quand » elle se situe.

En effet, même si notre conscience est éternelle et ne meurt pas, le « personnage » que nous avons cru être, avec son nom, prénom, adresse, profession et toutes ses caractéristiques évolue au grès des conditionnements et des expériences. Il change sans cesse car il n’existe pas vraiment, il est « virtuel ».

Ce que nous sommes, la conscience cosmique, l’être divin, est absolu, omniscient, omniprésent. Ce qui évolue, tout au long de notre vie, c’est le relatif : notre perception, notre perspective, notre degré de conscience.

Nous sommes le résultat de nos prises de conscience, ce qui change, c’est notre capacité à nous rappeler, à accéder à la mémoire.

Finalement, l’éveil n’est-il pas juste un rappel de ce que nous sommes, un rappel de ce que nous avons été ?

« Je me suis rappelé que j’étais toi, je t’aime » Kunzang septembre 2013

Que se passe t-il lorsque nous nous rappelons que nous sommes la conscience cosmique, que nous vivons 7 milliards de vie actuellement ? Que se passe t-il lorsque nous nous rappelons de nos vies parallèles, lorsque nous nous rappelons que nous sommes tous Dieu, la conscience infinie ?

« Je suis la mémoire oubliée de ce que j’étais, de ce que je suis, de ce que je serai » Kunzang sept 2013

Une définition de notre mémoire est « l’accès à l’information que nous avons vécu ». Mais la mémoire n’est-elle pas surtout un pointeur connecté sur un « espace/temps » ? Et si se rappeler ne signifiait pas « lire » une copie de ce qui s’est passé mais y « retourner », y accéder réellement  ? Pourquoi l’univers dépenserait-il de l’énergie à « copier » l’information alors qu’il suffit de créer un pointeur pour y retourner ?

Comme nous sommes la conscience infinie, et comme nous avons déjà tout expérimenté et tout vécu, nous pouvons comprendre que se rappeler signifie « remettre en conscience » maintenant. Le sens étymologique du mot « RAPPEL » signifie bien ce qu’il veut dire : ramener ici et maintenant.

Nous n’apprenons pas, nous nous rappelons, nous ne lisons pas, nous nous rappelons d’un livre que nous avons écrit, dans une autre vie, dans un autre espace/ temps. Comme nous sommes une seule conscience incarnée dans 7 milliards de personnages, c’est nous qui avons écrit tous les livres, dans toutes les époques.

La vibration, le frisson que nous pouvons ressentir, lors d’une lecture, lors d’un film, c’est cette prise de conscience, c’est ce rappel. Oui, c’est vous qui avez écrit ce texte ! Pouvez vous vous en rappeler ?

Oui, en le lisant !

Je suis vous et vous êtes moi, n’est ce pas merveilleux ? Je suis l’observateur et l’observée, l’auteur et le lecteur de ce texte. Oui, je suis fou, et vous aussi, car vous êtes moi, n’est ce pas drôle ?

Nous ne sommes pas une mémoire, nous ne sommes pas un personnage, nous sommes la conscience qui peut accéder à la mémoire. La mémoire étant une information dans un espace temps.

Nous ne sommes pas le personnage du film de notre vie terrestre, nous sommes la conscience qui vit en utilisant ce personnage ainsi que tous les autres.

Le film de notre vie

Le film de notre vie

Comme nous sommes soumis à la loi de cause à effet (le karma), la mémoire évolue dans le temps. Il y a une mémoire à chaque instant : à 1 an, 10 ans, 20 ans, 30 ans, etc.

Mais comme ce que nous sommes est toujours la même chose durant toutes ces années, dans cette vie, et aussi dans nos vies parallèles, ce qui compte est véritablement le « quand ».

Finalement nous pouvons dire que la mémoire est un accès à une information située dans un espace / temps.

La véritable question est : à quoi avons-nous accès « maintenant ». Quelles expériences pouvons-nous faire pour enrichir notre mémoire afin de décider en conscience ? Pouvons-nous avoir accès à des mémoires concernant des expériences que nous n’avons pas vécue dans cette vie, dans ce temps ? Si oui comment ?

Pourquoi Jules Verne, Léonard de Vinci et d’autres avaient t-ils accès à des mémoires étendues ?

Et la plus grande des questions : « pourquoi ai-je oublier qui je suis ?« .

Comment puis-je me rappeler ce que je suis ? Car il est évident qu’au fond de moi, « je sais » ce que je suis. Je n’ai peut être pas accès à toute la mémoire de l’univers mais l’éveil spirituel, progressivement me permet d’accéder à plus de mémoire. Mon âme « sait » ce que je suis et si je me connecte à elle, si je vais au fond de mon être, je m’éveil, je me rappel.

Pourquoi l’expérience des méditations et des samadhis nous permet-elle d’augmenter notre conscience ainsi que l’accès à la mémoire de l’univers, nous donnant ainsi accès à une créativité infinie, à des connaissances infinies ?

La mémoire n’est-elle pas juste de l’information partagée ? Pourquoi certaines consciences arrivent-elles à accéder à « plus » de mémoire ? Quel est le lien entre les idées que nous recevons et la mémoire à laquelle nous avons accès ? Pourquoi les médiums, les yogis peuvent-ils accéder à ces dimensions ?

Si nous pouvons comprendre que la conscience que nous sommes est multi-dimensionnelle, c’est à dire qu’elle ne vit pas uniquement dans la vie ordinaire mais qu’elle continue aussi à vivre dans l’invisible, pendant nos rêves ainsi qu’avant et après notre naissance dans cette expérience de vie, alors nous avons un début de théorie permettant d’expliquer un nombre important de phénomènes qui pouvaient sembler étranges : réincarnation, vie antérieure, rêve prémonitoire, médiumnité, sortie de corps, rêves lucides, accès à des réalités non ordinaires, explication de l’autisme, expérience de mort imminente, état de conscience modifiée, éveil de Kundalini, etc.

Grâce à Internet, des millions de témoignages commencent à se relier et il sera de plus en plus difficile pour l’humanité de les ignorer.

Le moment est venu d’avoir une attitude véritablement scientifique, c’est à dire de prendre en compte toutes les expériences, et surtout celles qui n’ont pas encore trouvé d’explication.

L’histoire de la science et l’histoire de l’humanité à démontré qu’une science supérieure arrivait toujours à expliquer l’invisible, l’inexplicable. Nous sommes en 2013, pouvons nous imaginer l’état de la science en 2500 ?

Et de tout temps, des freins, des conditionnements, des attitudes non rationnelles et non scientifiques ont toujours voulu écarter des faits, des expériences dérangeantes pour des raisons dogmatiques ou égotiques.

Je propose un nouveau mot : l’hyperrationnalité, c’est à dire accepter et comprendre qu’il est impossible de tout savoir à un instant T en tant qu’humain et que pour cette raison, il est rationnel et logique d’accepter que des lois de l’univers, des fonctionnements, nous échappent et restent à découvrir. L’hyperrationnalité, c’est accepter ce qui existe au delà du rationnel. Le rationnel n’étant qu’une représentation mentale, du cerveau gauche d’une partie de la réalité. L’hypperrationnalité est l’idée qu’il existe une rationalité plus grande, irrationnelle, non duelle, non encore découverte mais réel.

Comprenons qu’il est très dommageable pour l’humanité de rejeter ce qu’elle ne comprend pas encore.

L’essence même de la science est basée sur la curiosité et sur l’envie de comprendre comment fonctionne l’univers. C’est uniquement sans dogme ni préjugé qu’un véritable scientifique peut avancer. Mais tous les scientifiques sont-ils suffisamment éveillés pour dissoudre leur égo et leurs conditionnements avant toute conclusion ?

Pourquoi ai-je oublié qui je suis ?

Kunzang Août – Septembre 2013

C comme Co-création

Qu’est ce que la co-création ?

Lorsque deux ou plusieurs êtres commencent à vibrer à une certaine fréquence, lorsqu’ils sont en phase, en harmonie, une énergie positive de co-création s’active. Alors des idées apparaissent, des d’intuitions pleuvent, une énergie créatrice se propage.
Le plaisir et l’amour, la passion et l’envie de co-créer ensemble un projet commun grandit.
L’amour est l’énergie, le carburant de toute création. Que ce soit pour un projet artistique, professionnel, scientifique, humanitaire, le moteur est toujours l’amour.
Car l’amour est l’énergie divine, l’expression de la vie elle même.

Le monde : co-création

Le monde : co-création

Pouvons nous ressentir la passion, l’énergie de création ?

Quand nous nous regroupons pour créer, il y a comme une énergie de groupe qui se propage et qui se met en place : c’est comme si le groupe était devenu un seul et même être autonome et indépendant.
De la même façon que notre corps humain contient des cellules, le travail en groupe de deux ou plusieurs personnes crée un nouvel organisme vivant : le projet, l’égrégore.
Que ce soit en couple ou à plusieurs, nous nous mettons alors à vibrer ensemble.
Tel les musiciens d’un orchestre, nous nous synchronisons pour exprimer une idée, une musique, un projet, une œuvre, une mission.
Et lorsque nous, humain comprenons, que travailler ensemble est l’expression de l’amour qui est en nous, alors nous devenons capable des plus belles réalisations.
Car ensemble, c’est la partie divine qui est en nous, le cœur qui s’exprime.
Nous ne sommes que les cellules d’un immense organisme de 7 milliards d‘âmes.
A la fois il n’y a qu’une seule âme universelle qui s’exprime, et a la fois il y a 7 milliards de lumières qui ensemble éclairent le monde.
C’est comme si le soleil s’exprimait à travers 7 milliards de rayons de lumières. A la fois nous sommes tous un, et à la fois, chaque rayon a une fonction.
Et c’est l’émergence de regroupements, de cette fusion collective et lumineuse qui a permis à l’humanité de découvrir toutes les lois de l’univers, toutes les inventions.
Ensemble, nous créons littéralement le monde.
Chaque artiste, chaque découvreur n’est que l’aboutissement et la continuité de ses maîtres. Nous sommes chacun la suite de notre lignée familiale, de notre lignée spirituelle ou scientifique. Tel un arbre, l’humanité, la conscience infinie à travers nous se découvre et se construit.
Et c’est ensemble que nous construisons la société humaine, pas à pas.

Pouvons nous comprendre que nous sommes sacrée ?

Nous sommes tous l’expression du divin. Chacun d’entre nous est une cellule de ce que certain appel Dieu. A la fois nous sommes tous profondément égaux, et à la fois, nous avons chacun une fonction. De la même façon qu’il y a des cellules du foie et des cellules de la peau, il y a des cellules jardiniers, et des cellules menuisiers.
Nous avons besoin de chacune des cellules de l’humanité. Pouvons nous comprendre que nous ne pouvons nous réaliser que dans l’union. C’est ensemble que nous construisons l’humanité, depuis très longtemps, en expérimentant, en cherchant et en trouvant.
Et ce n’est qu’ensemble que nous pouvons faire avancer la science.
Rappelons nous que le web a été inventé au CERN pour aider les chercheurs à partager leurs ressources et à travailler ensemble.
Oui, c’est l’amour qui pousse l’homme à grandir, à s’élever. Tandis que l’égo cherche à cacher, à récupérer pour lui seul à contrôler à diviser, le cœur, l’amour cherche à partager ses connaissances pour le bien de tous.
Progressivement, des systèmes ouvert et « open source » permettent au monde de travailler ensemble différemment. Regardons comment le projet Mozilla a été créer.
les systèmes fermés sont obsolètes car ils empêchent la co-création et la créativités.

De plus en plus, une énergie de partage et de co-création se diffuse, partout. Les groupes qui fonctionnent le mieux sont ceux qui partagent l’information, qui co-crée ensemble dans l’amour et le partage. Ceux qui gardent l’information, qui ne partagent pas freinent la créativité, les synergies.

Nous sommes actuellement les témoins d’un gigantesque changement de paradigme, pouvons nous le voir ?

Les anciens systèmes s’écroulent pendant que les nouveaux, plus ouverts, plus libres apparaissent. Rien ne peut arrêter l’évolution naturelle de la vie qui à chaque instant s’améliore.
Plus nous allons vers le travail collaboratif, vers le partage équitable et juste, plus nous améliorons le système.
Le XXI siècle est le siècle des changements de paradigmes et de l’éveil planétaire dans tous les domaines. C’est une méta-révolution qui a lieu sous nos yeux.
Car les changements de valeurs, l’éveil des populations, invisible, mais pourtant bien présent participe à tous ces changements.
Internet est la plate-forme qui permet à tous d’accéder à l’information, de contacter des êtres rares et de créer des groupes pour co-créer ensemble.
C’est totalement inouï, mais pour la première fois depuis le début de l’humanité, nous pouvons réellement nous connecter les uns les autres, quelque soit les distances.
De la même façon que les neurones se connectent entre eux, nous nous connectons ensemble sur la terre, recréant les mécanismes de la vie, et créant ainsi les conditions permettant la co-création et l’émergence d’un éveil planétaire global.

De la même façon que les neurones se connectent entre eux, nous nous connectons ensemble

De la même façon que les neurones se connectent entre eux, nous nous connectons ensemble

Pouvons nous comprendre que c’est cette interconnexion qui révolutionne le monde moderne ?

Aujourd’hui, si nous vibrons à une certaine fréquence sur internet, nous pouvons attirer et faire résonner tous ceux qui vibrent à la même fréquence. Ainsi dans le monde entier, tous ceux qui s’aiment peuvent s’unir.
Rencontrons nous, partageons l’amour.
Exprimons le divin qui est en nous, et co-créons ensemble.
Ne soyez pas timide, si vous avez des projets, connectez vous au portail Infinite Love, exprimez vous, faites vous connaître, regroupez vous, aimez vous.
Nous sommes là,
Pour vous.

Kundun mai 2013

R comme Réveil

Témoignage : ce matin là, quelque chose s’éveillait.

Ce matin la, quelque chose s'est réveillé

Ce matin la, quelque chose s’éveillait

Ce matin la, après le rêve, avant le réveil, les yeux fermés, je restai là, dans mon lit, silencieux, conscient, en suspend, j’observai : « Quelque chose » était « conscient »

Je voyais mon corps changer de posture, bouger, s’étirer, s’éveiller. Je le contemplai de l’intérieur, amusé.

La pensée « Mais ce corps est très autonome » apparue.
Effectivement, il bougeait, tout seul, il s’étirait. Je restai dans ce moment, entre le rêve et le réveil.

Soudain, une autre pensée apparue :  « Pourquoi, chaque matin, je me réveille dans le corps de Kundun ? »« Qu’est ce qui fait que je me souviens de « qui » j’étais la veille ? »

Faisons une pause, méditons, restons dans cet instant. Dans la paix, respirons profondément.

Si vous aussi, vous vous posez cette question, quelle réponse apparait ?

Prenez un instant, notez la.

En même temps que la question, la réponse apparut spontanément : « Grâce à la mémoire ».

Oui, c’est ça. C’est bien la mémoire qui permet de « recharger » les souvenirs, la personne, les mémoires de ce que nous avons vécu.
Et alors, une prise de conscience étrange et particulière se produit : une dés-identification totale à la personne que j’étais la veille s’effectue.

« Je suis une conscience en train de s’éveiller dans ce corps ». C’est un sentiment très spécial, comme si j’entrai dans ce corps. Comme dans le film Avatar, la conscience s’incarne dans un corps.

Bien sur, c’est un corps qui a vécu une histoire, qui possède une mémoire, un parcourt. Chaque matin, nous retrouvons notre corps, notre personne, notre mental là où nous l’avons laissé la veille.
Il s’avère que la conscience que je suis est en train, et c’est ça finalement le « réveil », de littéralement « prendre possession des lieux ». Je suis la conscience qui s’installe dans ce corps. C’est tout simplement fantastique !

Ce corps est équipée de fonctions sensoriels très chouette : le toucher, l’ouïe, le gout, la vue, l’odorat, et aussi un ordinateur de bord, le mental. Et là, soudainement, je comprends pourquoi il est tout à fait naturel de s’identifier à tout ceci : mais comment faire autrement ?
Il est tout à fait naturel de croire que nous sommes ce corps, ce mental, cette personne car une fois que nous sommes entré dans nos « vêtements », nous avons réellement l’impression d’être eux ! Comment ne pas s’identifier une fois que nous vivons à travers notre corps ?

Et la conscience que je suis comprend que, non seulement je me suis habillé de ce corps, mais qu’aussi, je me suis aussi habillé de tous les autres corps, c’est à dire des 7 milliards d’autres corps humain sur terre.

La sensation est très drôle, c’est comme si j’étais un enfant de 5 ans avec un nouveau jouet. Que c’est drôle de pouvoir piloter ce corps, de pouvoir ressentir, de pouvoir s’incarner pour expérimenter la matière.
C’est merveilleux de pouvoir vivre, de pouvoir expérimenter, d’être. Le moment est magique, c’est si drôle de pouvoir piloter ce nouvel engin !

Et tout à coup, une conscience nouvelle apparaît : « mais je suis aussi en train de vivre à travers les autres ».

Tout à coup, je comprend : « C’est pour cela que je les aime ». « Je les aimes car ils sont moi. »

« Oh my God ! »

Et la conscience que tous les autres sont moi s’accentue. Une réalisation s’effectue.
Forcément, lorsqu’on sait que les autres sont « moi », l’attitude change. En effet, nous comprenons alors qu’il y a quelque chose de « sacré » dans l’autre, dans tous les autres. Non seulement ils sont moi, mais aussi, ils sont beaux, ils sont sacrés car ils sont divins, car je vis à travers eux. En réalité, il n’y a jamais eu  d' »autres » tout ceci n’est qu’une illusion !

Il n’y a jamais eu d’autres, il n’y a que moi, partout.
Et tout à coup, je comprend mon point de vue non duel. Il y à la fois une dés-identification totale au corps, à l’ordinateur du mental, à la fausse personne, mais en même temps il y a une compréhension de la dualité de la personne que je suis en train d’incarner : Kundun.

A la fois, il y a cette posture mentale non duel, ce positionnement « au dessus » de tout, mais de façon simultané, il y a aussi la compréhension de la dualité, et des dualités individuelles, c’est ce que j’appel la « multi-dualité ».
Ce n’est pas simple à formuler : c’est comme s’il y avait la « non dualité », la « dualité », mais aussi la « multi-dualité », c’est-à-dire la compréhension de toutes les autres dualités, le tout en même temps. C’est un peu la prise en compte de toutes les dualités individuelles de chaque personne en même temps. Concept nouveau et inattendue, il y a la quelque chose de nouveau, de jamais lu ni expérimenté par ce corps. Nous entrons en « terra incognita ».

Il y a une dualité dans l’individu, il y a la non dualité dans l’univers de la conscience infinie, et il y a une « multi-dualité », c’est-à-dire la prise en compte de toutes les dualités.
En somme, il y a un point de vue individuel relatif, un point de vue absolu du divin, de non dualité, et aussi un point de vue de multi-dualité qui est la compréhension simultanés de tous les points de vue.

Comme un enfant de 5 ans qui vient de recevoir une voiture pour la première fois, je me retrouve dans cet être, »Kundun ». A la fois je comprend, qu’il y a de nouveau eu la mort de quelque chose (une dualité, une identification au mental et au corps), et à la fois, il y a une renaissance : la renaissance de la conscience, encore une fois, ici et maintenant, qui habite ce corps et ce mental.

Nous sommes la conscience, nous sommes la vie, qui à travers nous tous se vit.
Ce qui est fabuleux, c’est la capacité du cerveau à adopter de nouvelles postures mentale tout à fait différente. Le cerveau est très malléable et s’adapte parfaitement au point de vue non duel, c’est extraordinaire.

En temps réel, je sens mon cerveau gauche comprendre, intégrer et se réadapter pour changer sa posture mental, son point de vue. Cette réalisation s’intègre et c’est comme s’il y avait une réorganisation de la psyché à partir de ce nouveau paradigme : je suis la conscience infinie et tous les êtres humains sont moi, sont nous. Nous sommes littéralement « un ».

Je comprends mieux maintenant pourquoi j’absorbe, comme une éponge l’état vibratoire d’un auteur, d’un livre, d’un film. En réalité, c’est la conscience universelle que nous sommes qui écrit tous les livres, qui a réalisé tous les films. Il n’y à qu’un seul auteur, qu’un seul artiste, qu’un seul génie : la conscience infinie que certains ont appelé « Dieu ».
Plus nous nous libérons de la personne, plus nous nous transformons en caméléon, prenant la couleur de l’univers dans lequel nous évoluons, que ce soit un livre, une musique, un film. Nous devenons « transparent » en quelque sorte, laissant agir la vie à travers nous.
Tout ceci est très logique puisqu’à chaque fois, c’est « nous » qui sommes projetés.

Ce matin la, la conscience s’est réveillée : avant la prise de possession du corps, pendant quelques minutes, la conscience a vue ce qu’elle était réellement. C’est ce qui se passe tous les matins pour chacun d’entre nous en réalité : pendant quelques secondes, nous nous réapproprions notre corps, notre mental, notre véhicule terrestre.

La nuit, la conscience infinie que nous sommes ne peut pas « ne pas être conscient ». Elle s’abandonne à d’autres activités : le rêve. La conscience ne peut pas « ne plus être consciente » d’elle même. Le corps peut dormir, le mental s’arrêter, mais la conscience ne peut qu’être consciente. De la même façon qu’elle n’est ni né, qu’elle ne peut mourir, de la même façon qu’elle est présente partout, tout le temps, la conscience ne peut que « être ».
Nous avons créé cet univers, puis nous nous sommes incarné à l’intérieur de chacune de nos cellules afin de le vivre, afin de l’expérimenter de l’intérieur. Une fois incarné, nous nous identifions à elles, puis, dans ce processus magique et sacré, nous nous oublions. Au delà de l’imagination, la conscience infinie que nous sommes est le génie de tous les génies.

Ce n’est plus la fiction qui dépasse la réalité, mais la réalité qui à dépassé la fiction !

Nous sommes la vie, nous sommes la présence, nous sommes la conscience d’amour infini qui à travers ces corps et ces personnages, se vit.

Il n’y a jamais eu de Kundun, il n’y a qu’une seule âme universelle, qui à travers ces lignes transmet une expérience.

Méditons, entrons dans la présence, et réalisons qu’en réalité, il n’y a qu’un seul être universel.

Pouvons nous comprendre que l’illusion de la personne est la base de toute souffrance et de toute violence ? Pouvons nous comprendre que la réalisation que l’autre est « nous », est la véritable définition de l’amour ?

C’est un amour infini, qui à travers ce texte vous initie, à ce que vous êtes réellement, à ce que je suis, à ce que nous sommes :

« Nous sommes un au-delà de l’imagination,

Nous sommes un au-delà du savoir,

Nous sommes un au-delà de l’au-delà. »

Texte de Kundun Dubaï, Mars 2013

Se libérer des pensées

L’observation des pensées crée automatiquement un recul entre l’observateur, la conscience que nous sommes et les pensées qui ne sont pas nous.

Instant de pause

Instant de pause

Si nous prenons quelques instant de pause, quelles sont les pensées qui vous apparaissent? Notez les puis revenez sur ce texte.

Comprenez que vous pouvez être l’observateur des pensées. Mais qui observe ?
Vous bien sur ! Mais qui êtes vous ? Celui qui observe, la conscience.
Plus nous observons nos pensées, plus nous comprenons d’où elles viennent : conditionnements, automatismes liés à l’enfance, l’éducation, l’environnement.
La plupart du temps, nous sommes en ‘pilotage automatique’. Mais qui est le pilote automatique ? L’ego, la personne que nous croyons être ou que nous avons cru être.
Le vrai « nous » peut reprendre la main, peut arrêter le pilote automatique, et commencer a vivre.
Pour cela, restons dans l’instant, dans ce moment où le mental ne peut pas demeurer.
Plus nous prenons de la distance avec les pensées, plus nous devenons libre.
Libre de les choisir, libre de les comprendre, libre de remonter à leur source. Nous avons vu dans le texte : ‘loi de cause à effet sur les pensées’ que ces pensées ont toujours une source, une cause. Elles ont une source car elles sont le reflet de notre propre conscience sur l’environnement qui fait miroir.
Le contrôle et le choix des pensées nous amène vers la liberté.
Ne soyons pas esclave du mental. C’est lui, qui en créant l’ego, la personne finit par croire que nous sommes nos pensées. Plus nous restons dans le présent, dans l’instant, dans la présence, plus nous restons observateur des pensées qui arrivent, puis qui partent.
Certaines peuvent retenir notre attention bien sur, mais détachons nous d’elles. Ne soyons pas en réaction, restons conscient, restons dans la présence, restons libre.
La plupart des pensées que nous recevons viennent de nos conditionnements. Et plus nous nous en détachons, plus nous sommes libre. Alors il est possible de devenir très créatif, c’est à dire d’avoir d’autres type de pensées, des pensées qui vibrent à notre fréquence, et non pas à celle de nos programmations mentales.

C’est aussi ça la créativité, avoir la possibilité de sortir des conventions, des programmations. Que pouvons nous inventer lorsque l’on reste dans le carcan de la personne, cet automate qui ne sait que reproduire ce pourquoi il a été programmé.

Restons dans la présence et regardez les pensées passer, laissez les passer, habituez vous à créer cette séparation entre vous et elles.

Vous n’êtes pas vos pensées.

Texte de Kundun janvier 2013

V comme Volonté

La volonté, c’est la force, l’énergie, le carburant qui nous pousse à agir.

"La volonté, c'est la force, l'énergie, le carburant qui nous pousse à agir."

« La volonté, c’est la force, l’énergie, le carburant qui nous pousse à agir. »

Les pensées sont des effets, mais elles ne sont pas suffisantes pour que l’action se crée dans le moment présent.

C’est la volonté, outil de la conscience qui permet d’incarner les pensées dans la matière.
Ainsi la volonté intervient et permet de réaliser ou pas nos pensées, en utilisant le filtre de nos conditionnements.
Mais qui ‘veut ?’
Quelle est cette force ?
Sur quoi agit-elle ?
Cette force, c’est l’énergie de vie qui nous traverse.
Quelque soit l’usage qui sera fait de cette force : une action d’union ou de séparation, cette force nous traverse.

Parfois détourné par l’Ego, cette force de vie peut très bien alimenter la personne, le personnage que nous croyons ou avons cru être. Sans les filtre de la personne, cette force est la source d’inspirations divines, de perfections.
Cette source vient du cœur au départ, et c’est l’amour qui crée le mouvement. C’est l’amour qui est à la base de chaque action, de nos choix, de notre expérience de vie.

« La volonté, c’est l’amour au service de la vie. » Kundun 2013

Et plus nous nous éveillons, plus la vie nous traverse, plus notre volonté grandit, car ce n’est plus notre volonté mais la sienne, celle de la présence qui sait, celle de la présence qui fait.

Et plus la présence grandit, plus nous disparaissons, et plus la présence apparait, plus nous sommes ce que nous avons toujours été, une conscience infini d’amour expérimentant ce qu’elle est.

Méditons et restons dans ce moment présent. Laissons les pensées passer puis se perdre. Laissons les passer jusqu’à la suivante.
Au bout d’un moment, il n’y en aura plus. Projetons notre conscience sur l’amour, sur le cœur, écoutons attentivement une musique, devenons la musique. Laissons le moment remplir tout l’espace qu’il est déjà, puis devenons ce moment.
Il est là, nous sommes là, il est nous et nous sommes lui. Nous sommes aussi ce moment ou l’action, ou l’inaction est possible.
Ce moment ne change pas, il est permanent et infini. Il n’y a ni passé ni futur, il n’y a que ce moment présent. Le passé est une mémorisation d’un état présent. On peut le ‘rappeler’ uniquement dans le présent, car les choses n’existent que dans le présent.
La réalité, ce qui est vrai, c’est ce qui est permanent. Ce qui change tout le temps ne peut être vrai. Seul ce moment présent est vrai, car toujours là.

La présence ne peut vivre qu‘ici et maintenant, tandis que le mental ne peut y demeurer, son univers étant celui du passé et du futur.

Texte de Kundun, Décembre 2012