Les flèches de Cupidons,
Me transpercent le cœur,
Quand dans tes yeux,
De bonheur,
Je vis,
Je meurs.
Kunzang, Juin 2014
éveil, réalisation du soi, réalisation du non-soi, clairvoyance, méditation
Les flèches de Cupidons,
Me transpercent le cœur,
Quand dans tes yeux,
De bonheur,
Je vis,
Je meurs.
Kunzang, Juin 2014
Cigarette est un synonyme de : “je veux mourir plus tôt”, “je veux me détruire.”
Pourquoi ?
Fumer est l’expression d’une envie consciente ou inconsciente de disparaître.
Masochisme envers le corps, négation de la vie, fumer est un affront à l‘intelligence et en même temps la démonstration que l’univers nous laisse la liberté la plus absolue de tout expérimenter, même sa propre destruction physique.
Heureusement, l’âme est immortelle, mais pourquoi ne pas jouir profondément de la matière, pourquoi ne pas vivre sainement avec un corps en pleine santé ?
Réponse : à cause de l’égo, des conditionnements
Oui, c’est vrai, certains ne sont pas libres, ils ont perdu le contacte avec leur âme.
Emprisonnés par des conditionnements sociétaux, comme des robots, ils n’ont pas encore la force de sortir de certains conditionnements. Tels des robots, ils vivent leur vie de personnage sans jamais se demander qui ils sont véritablement ni pourquoi ils sont là.
C’est ce que j’appellerai l’enfer. Mais l’enfer ne peut être l’enfer que si l’on souffre, d’un cancer du poumon par exemple, ou d’une maladies cardio-vasculaire.
Du point de vue de l’absolu, cela ne pose aucun problème puisque fumer est un apprentissage comme un autre : celui de la mort à petit feu.
Que c’est drôle et triste de voir tous ces personnages s’auto-détruire. Par le mécanisme de la loi de cause à effet, les conséquences du tabac sont dramatiques.
Le plus extraordinaire est de voir à quel point l’égo, le personnage est prêt à sacrifier son corps physique plutôt que d’accepter de changer. Symptomatique d’un conditionnement, l’âme est soumise à l’égo, au personnage et va vers une destruction physique.
La cigarette est géniale dans la mesure où elle met le personnage devant son miroir : mais qui décide ?
Est-ce l’égo ou le cœur ?
D’après vous, qui a envie de se détruire ?
Bien sûr, ce texte sera perçu de façon choquante par les fumeurs, il sera peut-être aussi perçu sans amour. Mais finalement, ne faut-il pas choquer pour faire prendre conscience ? Et le véritable amour n’est-il pas d’essayer de sauver l’autre par une prise de conscience ?
Bien évidement l’égo a plusieurs cordes à son arc et peut trouver pleins d’autres façons pour souffrir. L’ego reproduit à la fois les traumatismes qu’il a reçu, mais les fait aussi subir aux autres. Par un effet miroir il voit le monde à son image et nourrit son personnage en rendant vrai toutes les croyances dont il est constitué.
C’est tout le travail du chemin spirituel de s’éveiller, de se déprogrammer afin de devenir libre. Libre de choisir ses habitudes, que ce soient des habitudes alimentaires ou comportementale.
Libre de choisir son univers, libre de choisir les êtres autour de nous, les lieux, les activités.
Le bonheur ne peut exister que dans la liberté. La liberté se trouve dans l’éveil de la conscience, l’éveil se trouve dans la libération, et la libération se trouve grâce à l‘amour. Célébrons l’amour, la vie, la santé,
I love you !
Kunzang Septembre 2013
La peur est générée par l’illusion de la séparation. La peur nous emprisonne et nous limite.
Nous sommes tous plus ou moins conditionnés à avoir peur, par exemple :
Mais si nous transmutons nos énergies de peur en énergie d’amour, de foi, de confiance, alors plus aucune limite ne peut nous retenir.
Pouvons-nous comprendre que rien ne peut nous arriver finalement ?
Pourquoi continuer à laisser les peurs et les conditionnements nous limiter ?
Nous sommes libres en réalité, nous sommes capable de tout !
N’oublions pas que nous sommes tous “Dieu”, c’est à dire une conscience d’amour infini qui ne cherche qu’à expérimenter et à apprendre la vie.
Notre nature profonde est l’abondance, la joie, le bonheur, l’amour. Seuls des peurs ou des conditionnements peuvent nous empêcher d’être ce que nous sommes.
Mais je vous donne ce secret : nous sommes libres
Nous sommes libre d’effacer nos peurs, nos conditionnements et libre de reprogrammer des valeurs et des vibrations d’abondance, de joie, de bonheur.
Mais comment faire ?
Simplement en focalisant notre conscience sur l’amour, sur la joie, sur le positif, sur le cœur. Attention, cela n’empêche pas le discernement, au contraire.
Nous pouvons dépenser notre énergie dans le passé, dans le futur, dans le négatif, dans les problèmes.
Ou bien décider de focaliser notre conscience, ce que nous sommes, dans le présent, dans l’écoute, dans la présence.
Si dans la présence du moment présent, nous pouvons réussir, quelles que soient les circonstances, si nous pouvons être dans un état d’esprit, une fréquence, une vibration de paix, de joie, nous prendrons automatiquement les bonnes décisions.
Et les décisions prises dans un état d’esprit de partage, de joie, d’amour auront automatiquement des effets très positifs sur nos vies. La loi de cause à effet joue son rôle, quels que soient nos choix, quel que soit notre état d’esprit : nous pouvons unir ou nous pouvons détruire.
Nous sommes tous libre.
Restons dans cet état d’amour infini.
Fondons dans le cœur, dans l’amour et restons dans cet état au moment de prendre nos décisions.
Ne focalisons pas notre conscience sur les peurs ou sur les idées négatives, utilisons notre conscience, notre énergie vers la lumière, vers l’amour.
Ce secret permet d’atteindre des niveaux d’abondance infinie dans tous les domaines.
Bien sûr notre environnement agit sur notre état d’esprit. Choisissons bien notre entourage, restons avec ceux qui nous donnent de la force, de l’énergie, de l’amour, de la passion. Fuyons les personnes négatives qui génèrent et communiquent l’énergie de peur, nous n’en avons pas besoin.
Être focalisé sur le positif et le cœur n’empêchent pas le discernement. Utilisons notre cerveau gauche et droit de façon simultanée, équilibré, soyons conscient au maximum de notre réalité.
Mantra à lire à haute voix :
“Je décide solennellement et maintenant, de tout mon cœur, de dissoudre toutes les énergies de peur qui m’ont conditionnées. Qu’elles disparaissent définitivement, je n’ai plus besoin d’elles. Je reprends ma liberté, maintenant. Merci.”
Kunzang Août 2013
Si les expériences de NDE (Near Death Experience ou expérience de mort imminente) démontrent que la conscience continue pendant un arrêt du fonctionnement du cerveau, cela démontre aussi que ce que nous sommes, la conscience infinie utilise le cerveau et notre corps physique comme interface avec cette dimension matérielle.
Imaginons un instant que nous soyons une conscience vibrant à une certaine fréquence. Notre conscience est reliée à notre corps physique qui, par l’intermédiaire des sens lui renvoi des informations.
En réalité, comme il n’y a qu’une seule conscience et que nous sommes un, c’est la mémoire de notre corps qui nous donne l’illusion de la personne et qui permet le système d’identification a cette personne.
L’éveil est une dés-identification à la personne.
Les expériences de morts imminentes amènent aux mêmes prises de conscience que les méditations profondes : nous sommes une conscience d‘amour infinie.
Finalement, si on veut être vraiment objectif, personne n’a jamais démontré que la conscience se situait dans le cerveau. Qu’est ce que cela a de si extraordinaire d’accepter que le cerveau est juste un récepteur ?
Pourquoi est ce si dur de faire table rase, de faire comme si nous ne connaissions rien ?
Pouvons nous imaginer qu’il n’y a qu’une seule conscience qui vit a travers de nombreux corps, que ces corps physique possèdent des sens qui ont pour fonction d’agir localement à travers nous ?
C’est comme si nous étions les cellules d’un seul et même organisme, d’une seule et même conscience qui aurait plusieurs corps.
En réalité, cela n’a rien de si extraordinaire d’imaginer que nous sommes littéralement une seule et même conscience.
Évidement, cela demande une ouverture d’esprit, de la sensibilité et du recul face à nos croyances.
Le fait que des personnes enregistrent, mémorisent et continuent à être conscient, alors que leur corps et leur cerveau ne sont plus disponible, démontre : soit qu’il existe un cerveau virtuel hors du cerveau physique, soit qu’il existe une délocalisation des fonctions du cerveau. Dans les deux cas, il devient évident que la conscience ne se situe pas dans la boite crânienne.
Kundun, aout 2013
Cette question amène immédiatement vers une autre question : “la mort de quoi, de qui ?”
Si on fait référence à la mort de l’homme, la mort est surtout la mort de l’identification, la mort de l’illusion, la mort de l’individu.
En même temps, la mort est aussi la libération de l’illusion qui s’évanouit alors dans le grand tout. Au moment de la mort, l’individu se dissout, il ne reste plus alors que l’unité. Il ne reste plus alors que la source. L’univers non duel apparait, l’illusion de la dualité s’évanouit, laissant place à l’amour infini que nous sommes. Certaines expériences de mort imminente (NDE) ont très bien documenté ce processus qui apparaît aussi lors de certaines méditations.
La fusion avec l’amour infini, avec le divin est l’expérience ultime de nos vies incarnées. Il n’y a pas lieu d’avoir peur. Mourrons dans cette vie et dissolvons la personne, l’égo afin de pouvoir commencer à vivre. Mourrons psychologiquement avant la mort physique, devenons libre dès que possible. Pourquoi souffrir ? Pourquoi continuer à croire que nous sommes séparés des autres ?
Laissons la vie nous proposer son chemin. Disons oui à l’amour, à la vie.
Il n’y a pas de différence entre la vie et la mort : la mort n’est qu’une étape de la vie, n’est qu’une transformation permettant à la vie de progresser.
Sans la mort, il ne peut y avoir de vie, et sans la vie, il ne peut y avoir de mort.
Ce sont les deux faces d’une même unité, d’une même médaille. La mort de certains permet la vie d’autres, chacun son tour !
La mort fait partie intégrante de la vie. La mort est juste une transformation. Comme une chenille devient un papillon, nous nous transformons.
Nous passons d’un corps à un autre, plus beau, plus grand, plus fort. Ce que nous avons appris avec notre corps physique est conservé et nous sera utile plus tard.
Nous avons emprunté ce corps qui nous permet de mémoriser notre expérience, créant même une personne. Mais ce que nous sommes réellement, la conscience ne peut mourir.
La conscience est “ce qui est”, “ce qui a été”, “ce qui sera”. En réalité, comme il n’y a qu’un seul grand moment présent, de son point de vue, la conscience ne peut que être tout le temps, elle ne peut “mourir”. D’une certaine façon, il n’y a ni temps, ni espace puisqu’elle est tout cela à la fois.
La conscience vit à travers nous, à travers le vivant, et se transforme. Elle expérimente, et évolue sans cesse, cherchant une amélioration constante de ce qu’elle est, permettant l’évolution des espèces.
Cette intention de vivre, d’expérimenter, de se développer est un des attributs du divin, de la vie. Nous retrouvons cet attribut dans tout ce qui existe, des animaux, aux plantes, aux hommes, aux organisations humaines aussi.
En effet, les attributs des cellules que nous sommes se retrouvent dans les attributs des groupes d’hommes. Même les sociétés commerciales cherchent à s’améliorer. Certaines meurent et disparaissent aussi. C’est une autre forme de transformation ou chaque cellule libérée pourra rejoindre d’autres groupes.
D’une certaine façon, les sociétés sont aussi vivantes que les hommes et les femmes qui les composent.
Pouvons nous sentir les transformations actuelles de notre société ? Pouvons nous comprendre que certaines civilisations sont mortes alors que d’autres sont nées ?
La monarchie est morte et la démocratie est née. L’empire romain est mort. De nombreux pays ont disparus. En réalités, le monde comme l’homme est en transformation permanente.
La mort dans ce cas précis est une transformation d’un système par un autre, d’une organisation par une autre.
Comme pour un être humain qui est constitué de cellules, les organisations humaines le sont aussi. Comme pour un être humain, le système permettant l’organisation des cellules peut tomber malade ou mourir.
D’une certaine façon, les crises sont comme des maladies, elles sont l’incarnation d’une prise de conscience, d’un changement, d’une réorganisation du système. Bien sur le système, Comme le corps humain peut très bien mourir et ne pas s’en remettre.
On voit un peu partout dans le monde une compétition entre les systèmes, entre les groupes humains, entre les pays. Certains n’hésitent pas, comme lors des dernières guerres à littéralement tuer les cellules des systèmes concurrents : “utilises mon système ou je te tue”.
Incapable de comprendre que toutes les cellules font partie du même organisme, certains groupes, sociétés ou pays sont prêt à éliminer ceux qui ne sont pas comme eux.
Emprisonnés dans l’illusion de la personne, de l’égo, les différences ne sont pas comprises comme une diversité enrichissante mais comme une séparation. Du coup, l’illusion se transmet aussi aux pays : “je suis la France”. En réalité, il n’y a que sept milliards d’êtres humains.
La peur de l’autre, de la différence prend alors le dessus sur l’amour du cœur.
Toutes les violences viennent de cette racine : l’illusion que nous ne sommes pas “un”.
Imaginons une planète terre ou tous les pays, ou toutes les organisations comprendraient qu’elles sont en réalité un seul et même organisme.
Imaginons qu’un jour, chacun puisse comprendre que c’est la diversité qui crée la richesse.
Un monde uniformisé serait beaucoup moins beau et riche qu’un monde où chaque peuple puisse vivre et se développer en paix.
Car l’amour que nous sommes est le même dans tous les cœurs.
Pouvons nous comprendre que nous sommes une seule âme incarnée dans 7 milliards de corps ?
Pouvons nous comprendre qu’il n’y a pas de séparation ?
Pouvons nous, nous unir et créer un nouveau monde de paix et de bonheur ?
Pouvons nous voir les différences comme de la diversité et non comme une séparation?
L’homme a été tellement loin dans son éveil scientifique qu’il est désormais capable de détruire l’unique planète sur laquelle il est.
Par manque de conscience collective, il n’hésite pas à détruire la vie, un peu partout sur terre.
Allons nous vers la mort de notre civilisation ?
Quelles scénarios les gouvernements nous proposent-ils ?
Aurons nous le temps de créer un éveil planétaire massif pour éveiller la planète toute entière ? Ou périrons nous avant ?
Car c’est bien un éveil massif et planétaire dont nous avons besoin pour créer un nouveau monde, un monde où chacun aura compris que nous sommes un.
Nous sommes un seul et même organisme. Constitués de milliards de cellules, vivant dans les plantes, les animaux, les être humains, la planète, partout.
Pouvons nous comprendre que nous sommes,
Un ?
Aidons nous les uns les autres, éveillons nous et co-créons un univers de paix, de partage, de bonheur et de joie.
Oui, c’est possible.
Il suffit de s’unir,
Il suffit de partager,
Il suffit de transmettre,
Il suffit,
De s’aimer.
Kundun Mai 2013
L’argent est une forme d’énergie virtuelle. Inventé par l’homme, l’argent est une énergie dont le sous-jacent est basé sur l’échange de temps : “Je te donne de l’argent en échange de ton temps”. Chacun peut échanger son temps contre cette énergie qui pourra être cumulée. Au départ, l’argent est l’énergie que l’on reçoit lorsqu’on crée et offre un service à quelqu’un.
Les inventeurs en créant des produits, les artistes en créant des œuvres créent un produit qu’ils vont pouvoir distribuer à des millions de personnes : Steve Jobs avec l’Iphone, Bill Gates avec Windows, Mickael Jackson avec ses disques. Plus on distribue son temps, plus on reçoit de l’argent. Que ce soit en dupliquant son œuvre, comme c’est le cas en informatique, ou en vendant un exemplaire unique. Pour les créateurs, l’argent est l’énergie que l’on reçoit pour l’usage de l’invention ou de l’œuvre qui a été créée. Les inventeurs reçoivent des royalties sur des brevets ou des droits d’auteur par exemple.
Plus on arrive à dupliquer une idée, un service, un produit, plus on est récompensé en recevant de l’argent car il peut être utilisé par un nombre important de personne.
Bien sur le temps de chacun n’a pas la même valeur. Celui-ci est valorisé en fonction du degré de conscience de chaque individu. Le temps d’un Mozart, d’un Picasso, d’un Einstein, d’un Steve Jobs a une très forte valeur, grâce à leur niveau d’expertise. On retrouve ce principe dans tous les domaines : la cuisine, les affaires, la sculpture, la peinture, la musique, le sport, la spiritualité, la science, la médecine, etc…
Pour évaluer la valeur du temps d’un individu, il faut se poser la question : qu’est ce qu’à déjà effectuée cette personne dans le passé ? Quelles sont ses réalisations ? Combien de personnes a-t-il déjà aidé ?
On peut voir le monde de cette façon : parfois nous offrons des produits et services et parfois nous utilisons ces produits et services. Bien évidement, nous sommes tous créateur et utilisateur. L’argent est l’énergie qui en permet l’usage. Quelqu’un qui n’a besoin de rien ou de très peu n’a pas besoin de beaucoup d’argent. Entre les créateurs et les consommateurs, il y a bien sur les entreprises qui créent, qui distribuent, le système financier international qui rend compatible les différentes formes d’argent : les monnaies.
Certains ont l’impression d’avoir de l’argent, des biens matériels. En réalité, rien ne leur appartient.
« Rien ne t’appartient, tu ne me crois pas ? Meurs et tu verras ! »
Kundun 2010
L’énergie de l’argent est une énergie permettant le partage, l’accès à des services et à des objets. Mais en réalité, cette énergie n’est plus utilisable après la mort du corps. L’âme continuera son chemin sans ces biens matériels. La notion d’appartenance est illusoire, en réalité il s’agit toujours d’un droit d’usage temporaire et non d’une propriété. Et ce droit d’usage peut s’arrêter à tout moment avec la mort.
Il est souvent préférable de prendre en compte ce facteur si on veut être heureux, car c’est toujours ici et maintenant qu’on peut “vivre” et “exister”. Beaucoup, parmi nous dépensent beaucoup de temps à accumuler de l’argent qu’ils n’utiliseront jamais. Quel est le sens d’une telle démarche ?
De plus, on surestime toujours le temps qu’il nous reste à vivre !
L’argent est une énergie magnifique qui a permis à l’humanité de se développer, de créer une concentration des capitaux nécessaires à la création des grandes industries. Utilisé pour le bien du groupe plutôt que d’un seul individu, l’argent permet de nourrir des familles, d’éduquer les enfants, de créer des emplois, de soutenir l’économie.
L’argent est une énergie, et comme toute énergie, elle peut être utilisée pour construire ou détruire. C’est en augmentant son niveau de conscience de façon générale qu’on peut apprendre à utiliser cette énergie.
Comme toute accumulation d’énergie, concentrée, l’argent se transforme en pouvoir. Alors l’argent bénéficie de la loi de l’attraction et attire autour d’elle tout ce qui lui permet de grandir, de se développer. L’argent attire l’argent car cette énergie a besoin de grandir, de circuler, de se développer.
Actuellement, l’argent est une des énergies qui relie tous les hommes et les femmes de notre planète. Avec de l’argent, on peut échanger son temps contre de l’argent et utiliser tous types de services ou produits quelque soit l’endroit. L’argent est devenu l’énergie universelle d’échange de temps et de valeur.
Les grandes transformations en cours sur notre planète sont liées aux déséquilibres concernant la valeur du temps de chacun. Un salarié Indien, Thaïlandais, chinois coûte 250 € par mois charges comprises alors qu’en Europe, il coûte 2500 €.
L’interconnexion de toutes les entreprises, de tous les êtres humains sur terre a permis de créer un “village mondial” ou tout s’équilibre un peu plus chaque jour. L’intelligence d’un homme a la même valeur quelle que soit sa localisation géographique. Seul compte son environnement. Grâce à l’interconnexion généralisée, à la mondialisation, il y a de moins en moins de frontières, de séparations. De plus en plus, le savoir faire d’un homme ou d’une femme peut être utile de façon global. Alors des sociétés s’implantent à l’autre bout du monde pour diminuer leurs coûts. Des génies vont dans des pays développés pour exploiter au mieux leurs capacités.
L’argent, et donc le temps offert par chacun des habitants de la planète est de plus en plus fluide, de plus en plus partagé. Un jour viendra ou il n’y aura plus qu’un seul grand pays, avec une seule monnaie. Tout en gardant leurs spécificités régionales, les êtres humains continueront à tous être producteurs et consommateurs de temps et d’argent. Aujourd’hui, l’énergie de l’argent s’investit là ou le temps ne coûte pas cher pour être revendu sous forme de services ou produits là où il a une plus grande valeur.
D’une certaine façon, il est amusant de considérer que l’argent est une forme de temps “stockable”. Avec de l’argent, vous pouvez demander à d’autres de réaliser des tâches que vous n’avez pas le temps de faire : faire à manger (restaurants), construire une maison, créer des vêtements, etc…
Certaines personnes ont tellement d’argent que des dizaines de milliers de personnes travaillent pour elles, réalisant leurs projets. En réalité, ils achètent le temps des autres pour réaliser plus.
L’argent est donc une énergie comme une autre, bien utilisée, elle rend des services très importants à l’humanité. C’est uniquement lorsqu’elle est stockée à ne rien faire que l’argent perd de sa valeur. Aussi, le système financier actuel a de très nombreux défaut puisqu’on l’autorise à créer de l’argent à partir de rien. (Spéculation)
La création d’argent devrait obligatoirement être en lien avec des sous-jacent réel : le temps de personnes qui travaillent et qui créent réellement quelque-chose, que ce soit un produit ou un service. Tant qu’on laissera le système financier créer de l’argent à partir de rien, nous aurons des bulles spéculatives, des cracks mondiaux.
Il serait temps d’imaginer un système plus régulé ou il serait impossible de créer de l’argent sans valeur, sans un sous-jacent basé sur une réalité matérielle.
Messieurs et mesdames les économistes, à vos plumes !
Kundun sept 2012
Il y a deux questions importantes dans cette question : “Qu’est ce que la peur?” et “Qui a peur ?”.
La peur est le résultat d’une prise de conscience, une réaction, un réflexe ayant pour fonction initiale d’éviter des situations dangereuses.
Elle est nécessaire et utile lorsqu’elle nous permet d’éviter des accidents, des difficultés.
Mais suite à la prise de contrôle par l’Ego sur l’homme, la peur est parfois détournée et se trouve être un outil de manipulation. L’Ego de l’homme, pour exister prend le contrôle de l’individu et crée des séparations. Il calcule, à l’aide du mental, tous les scénarios catastrophes, tout ce qui peut arriver de pire. Ensuite, grâce au processus de la peur, il manipule l’être d’amour que nous sommes au fond de nous.
Évidemment, l’Ego pense bien faire, il ne sait pas que nous sommes avant tout une âme d’amour infini. Il ne peut le percevoir, il ne peut le comprendre. C’est un peu comme si le cerveau gauche ne pouvait appréhender le cerveau droit.
C’est uniquement en dissolvant ses conditionnements, son Ego que l’on peut comprendre ce que nous sommes réellement. Ensuite, lorsqu’on s’éveille, le processus de décision par la peur est remplacé par un processus de décision lié au mental sans utilisation excessive de la personne, de l’Ego. Alors apparaît ce que l’on peut appeler “le discernement“. Alors, le mental, l’intelligence supérieure de l’homme peut prendre des décisions en fonction de l’environnement, sans l’usage de la peur.
Si un lion vous court après pour vous manger, vous fuyez, mais sans peur. Alors vous avez accès à toutes vos capacités, sans aucun filtre inutile.
Une fois l’Ego dissout, les peurs sont transcendées, on voit les choses telles qu’elles sont réellement. La peur agit comme un filtre et nous empêche de voir la réalité. La peur est comme un frein qui nous empêche d’être ce que nous sommes. Ce sont les peurs de la personne qui nous empêchent d’ « être » réellement.
Après la dissolution de l’Ego, la peur se transforme en foi. La foi en Dieu, (la conscience infinie) la foi en toutes les lois de l’univers. Finalement, le seul obstacle, la seule illusion entre vous et Dieu, c’est la peur, l’égo.
La plus grande peur étant celle de mourir. La peur de la mort est compréhensible et logique puisque l’Ego pense qu’il est l’homme. L’Ego ne sait pas qu’il existe une âme, il pense être le maître de cette machine qu’on appelle l’homme.
C’est uniquement, lorsque l’Ego sera effectivement dissous, que l’homme n’aura plus de peurs. Car à travers ce passage de la mort, il s’apercevra que quelque chose est toujours là, qu’il existe encore.
Surpris et éveillé, l’homme s’aperçoit alors qu’il peut “mourir” à volonté, c’est ce qu’on peut appeler un “passage”, un éveil. La psyché meurt et un nouvel homme “renaît”.
Pour ne plus avoir peur de la mort, il suffit de “mourir” pour comprendre l’illusion de l’Ego. C’est ce qui se passe lorsque nous sommes sur un chemin spirituel. Certaines méditations, certaines prises de conscience nous amènent à ce que certain appellent la ‘petite mort’.
Kundun août-sept 2012
La mort n’existe pas, seule la transformation existe. Ce qu’on appelle la mort peut s’appliquer à la fin de vie d’un corps, d’un organisme vivant. Mais l’essence même de tout ce qui existe, l’essence même de ce que nous sommes, c’est-à-dire la conscience, ne peut mourir.
La conscience, la vie, l’âme est Dieu. Elle est ce qui est, ce qui a été et ce qui sera. Elle ne peut disparaître. Dieu ne peut se tuer, il ne peut pas ne plus “être”. Il ne peut mourir car il n’est jamais “né”. Il est celui qui “est”, à été, et sera.
A travers nous, il vit, il ressent, il jouit de la matière qu’il a créé qui est Lui aussi.
Dieu s’expérimente à travers nous, s’incarnant dans l’homme, dans tout ce qui existe. En réalité, l’homme c’est “LUI” incarné dans la matière. Notre conscience, notre âme est son âme car au final, il est le seul à “exister” réellement. Nous ne sommes que des projections de lui. Nous sommes une idée, une pensée de l’univers.
Seul l’Ego a peur de la mort car il est le seul à pouvoir disparaître. Il n’est qu’illusion, il n’est que virtualité. Il n’est qu’une somme de pensées. Il est l’ombre de lui-même : un peu de lumière et il se dissout.
Finalement, seule l’ombre peut disparaître lorsqu’on y projette de la lumière. Bien sur, la lumière c’est l’amour. L’amour qui transforme, l’amour qui illumine, l’amour qui donne.
“L’amour, c’est de la lumière en mouvement.”
Kundun Août 2012
Il faut mourir pour renaitre. A chaque fois que l’Ego meurt, ce que nous sommes réellement apparaît un peu plus. Dans notre vie, on n’arrête pas de mourir puis de renaitre. Plus on s’éveille, plus on meurt, plus on renait. On se transforme, on “est”, puis, on est plus. On meurt, et la seconde d’après, un autre nous même renait, plus grand, plus éveillé, plus beau, plus lumineux. Plus nous mourrons, et plus la conscience d’amour infini que nous sommes apparait. Finalement, la mort, c’est la vie. C’est la mort psychologique de l’égo, de la fausse personne qui amène la vie. En réalité, tant que la fausse personne n’est pas morte, nous ne vivons pas. On peut dire que la mort est l’étape qui permet de naître véritablement.
L’Ego qui s’attache, l’Ego qui pense que l’autre lui appartient. En réalité, l’âme, le cœur, l’amour infini, ce que nous sommes réellement ne peut souffrir. Car l’âme, sait qu’il n’y a pas de séparation. Elle sait que nous sommes un. Il n’y a pas de souffrance dans l’amour infini. Il n’y a pas de séparation dans Dieu. Car Dieu n’est qu’unité. Dieu n’est pas dans la dualité.
En réalité, il n’y a rien à souffrir car il n’y a rien de séparé. Il y a des corps qui terminent leur mission, et des âmes qui en commencent une autre. L’illusion de la séparation crée de l’attachement, et c’est cet attachement de l’Ego qui crée une souffrance.
Il n’y a plus rien qui souffre s’il n’y a plus rien qui s’attache.
Kundun, Septembre 2012
Dieu est certainement un des mots les moins défini.
Pour nous, les synonymes sont : “conscience infinie”, “amour infini”, “celui qui n’a pas de forme”, “celui qui est, a été et sera”, “celui qui a toutes les formes”, “l’univers”, le “tout et le rien”, “celui qui est la source”, “l’architecte de l’univers”, “la présence”, “la vie”.
La façon la plus facile pour comprendre ce qu’est Dieu, est de tomber amoureux.
Quand nous tombons amoureux vraiment, nous pouvons ressentir cette connexion au divin, nous comprenons la divinité de la personne que nous aimons. En réalité, nous ressentons et comprenons que l’autre ‘est’ nous, que nous ne faisons qu’un. Nous ressentons et nous comprenons que l’autre ‘est’ notre moitié.
Nous comprenons, si vous “surrender”, si nous lâchons prise, si nous nous rendons à l’autre, si nous lâchons tout, si nous comprenons que nous sommes une conscience d’amour incarnée dans un corps physique.
Quand nous venons d’avoir un bébé aussi, nous pouvons ressentir un amour infini car nous avons participé à créer la vie, nous devenons responsable d’une boule d’amour qui nous réchauffe le cœur comme un soleil. Nous sommes en extase devant un autre nous même, nous faisons ‘un’ avec notre enfant.
Voila comment on peut expérimenter cette notion d’amour infini. Bien sur, il y a aussi les “méditations” qui sont très documentées, il y a des milliers de techniques, certaines sont utilisées depuis des millénaires.
Certains peuvent accéder à cet univers divin suite à une expérience de mort imminente et se retrouvent transformés pour toujours. D’autres font des expériences en modifiant leur état de conscience, à l’aide de musique, de danses, de techniques ancestrales.
Pour conclure, nous pouvons dire que Dieu est la somme de toutes les consciences de l’univers, qu’en réalité, il EST l’univers et tout ce qui existe. L’âme est une forme de conscience qui nous correspond, nous les humains, et il y en a d’autres.
Aussi, précisons que la vérité ne s’apprend pas, qu’elle s’expérimente. Essayez d’exprimer à quelqu’un ce que signifie “être amoureux” !
Parce ce que la vérité s’expérimente, il est impossible d’expliquer avec le mental, et donc avec des mots, l’expérience de connexion avec le divin, l’expérience d’amour infini qu’on ressent dans certain cas. Que ce soit lors d’une méditation, que ce soit lorsque nous sommes avec l’être aimé, l’amour se situe au delà des mots.
Comment exprimer ce qui n’est pas du ressort du mental mais de l’esprit, de l’âme ?
Ce sentiment d’amour infini ne peut que s’expérimenter. Il ne peut s’apprendre. De la même façon, essayez d’expliquer à quelqu’un de sourd le requiem de Mozart : la difficulté est identique.
Dieu ne se rencontre pas avec le mental, avec le cerveau gauche, car Dieu est “unité”. Dieu vit de façon non dualiste. Il est tout et son contraire. Il est en même temps toutes les polarités. Il est hors de la notion même de jugement.
Dieu se rencontre avec le cerveau droit qui fonctionne comme une antenne pour communiquer avec lui. Autant le mental sépare, découpe, labellise, donne des mots et des noms à tout, autant Dieu est le “UN”, l’unité, le tout ou rien n’est séparé. Pour cette raison le mental, l’égo a du mal à le décrire. Le mental, les mots sont inadaptés, seul l’art avec la poésie, la musique par exemple, peuvent nous permettre d’approcher cette notion. Écoutez par exemple le “Magnificat” de Vivaldi et ressentez.
L’éveil spirituel, c’est comprendre que nous sommes Dieu, c’est comprendre, par des méditations, par l’augmentation de son degré de conscience qu’il s’est incarné en nous pour pouvoir expérimenter la matière, la dualité.
“Je suis avec le père et le père est avec moi” Jesus.
Imaginons que nous sommes une conscience infinie, imaginons que nous sommes dans l’espace et que rien n’existe. Puis imaginons que nous voulions nous connaître, nous “voir”, nous sentir, comprendre ce que nous sommes. Alors nous avons cette pensée “Je suis”. Mais sans dualité, sans matière, nous ne pouvons rien expérimenter. Alors cette pensée s’incarne en lumière et crée ce qu’on appel le Big Bang.
“je suis le bing bang, et le bang bing aussi”
Kundun, septembre 2012
Alors nous créons les galaxies, les soleils, les planètes. Nous sommes la source, Nous sommes la cause première, la cause de toutes les causes, celle qui a tout générée.
Nous créons le monde minéral, le monde végétal, le monde animal… Nous prenons goût au jeu de la vie, créant de plus en plus d’espèces, de concepts, de mots d’idées. A partir du néant, à partir de rien, nous créons, le temps, nous créons l’espace, nous créons, la matière. Partout, ce que nous sommes se reflète. Nous sommes le sous-jacent de toute chose, cette présence, cet amour, cette vie.
Au delà de l’imagination,
Nous sommes l’univers qui s’auto-crée,
Au delà des mots et des idées,
Au delà de la forme,
Nous,
sommes.
Kundun, septembre 2012
C’est se donner à l’autre
C’est se retrouver dans l’autre
C’est devenir l’autre, devenir un
C’est la capacité d’aimer sans retenue
C’est se mettre à nu et se donner tel que l’on est
C’est d’accepter tout ce qui vient et repart
C’est l’acceptation de la mort, de la vie et de la renaissance
C’est la non dualité
C’est s débarrasser de toutes ses peurs
L’ouverture du cœur c’est reconnaître la part de perfection qui se trouve dans l’instant présent
C’est donner et recevoir à chaque instant
L’ouverture du cœur est un amour débridé, universel qui aime chaque partie de ce qui est à l’infini comme deux miroirs qui reflètent leur image, l’un à l’autre, sans fin, pour ne former plus qu’un.
Alors je vous prie : ouvrez votre cœur, abandonnez vos peurs et retournez dans l’unité du tout.
Poème de Brahmadev / poem by Brahmadev