Je suis sur la plage, des milliers de “moi” jouent et rient, bronzent, nagent et se reposent.
C’est marrant de comprendre qu’en réalité, il n’y a que moi sur la plage. Non seulement il n’y a que moi, mais surtout, je suis la plage, la mer, le vent et le soleil.
Bien sur tous ces autres “moi” sont autonomes et indépendants, ils reçoivent comme moi des pensées, ils ont des envies, des activités, ils ont chacun une vie.
Mais au fond, la source de toutes ces envies, de toutes ces activités, la source qui nous anime est unique.
Il n’y a que la conscience, il n’y a que la présence, qui à travers nous se vit.
Nous recherchons tous la même chose simplement parce que nous sommes réellement un seul et même être incarné dans plusieurs corps.
Nous sommes “un” signifie qu’une seule conscience incarnée dans différents éléments existe: les humains, la plage, le soleil, la mer, le vent !
Nous recherchons tous le bonheur, le plaisir, la survie, la joie, l’amour sous toutes ces formes. Nous recherchons la paix, la liberté, le développement de notre être, la réalisation et l’expansion de ce que nous sommes.
Bien sûr il y a comme une compétition puisque nous sommes 7 milliards et que les ressources de la planète sont limitées. La plupart d’entre nous ne savent pas que nous sommes une seule et même conscience. De leur point de vue individuel et égotique, certains croient même être un personnage qui s’est construit avec le temps.
Mais s’ils pouvaient le dissoudre un peu, alors il y aurait un peu plus de partage, alors il y aurait un peu plus d’amour et de bonheur.
Bien sûr, personne n’est responsable de l’identification à l’ego : depuis des générations et des générations, cette “maladie”, ces conditionnements se transmettent.
Nous sommes chacun responsable en fonction de notre niveau de conscience. Et plus il grandit, plus nous comprenons qu’il n’y a pas d'”autres“. Et plus il grandit plus nous comprenons que nous devons prendre soin les uns des autres. Quelque chose en nous nous amène à aimer les autres : nos enfants, notre mari, conjoints, amis, etc.
Mais pouvons-nous étendre cet amour à tous les soi-disant “autres” ?
Partageons nos compréhensions et nos expériences, aidons nous les uns les autres car en réalité, je vous le dis, il n’y a pas d’autres.
Il n’y a que l’illusion de l’autre, il n’y a que nous, partout, tout le temps.
Il n’y a que 7 milliards de nous-même qui construisons l’humanité. L’homme doit prendre conscience qu’il est responsable de la planète terre. Les plantes et les animaux ne détruisent pas l’environnement, seul l’homme le fait. Nous devons apprendre à respecter notre planète. Arrêtons de polluer, arrêtons de détruire. Nous avons la possibilité, en augmentant le niveau de conscience général de vivre en harmonie avec la terre. Nous pouvons partager plus équitablement les ressources de la terre.
Nous pouvons aussi mieux travailler et mieux partager ensemble.
Chacun d’entre nous peut faire la différence dans son action, dans son comportement quotidien, dans son mode de vie.
Chaque cellule que nous sommes peut agir, il suffit de vivre en conscience, à chaque instant.
Il suffit d’être dans la présence, avec un état d’esprit positif, d’amour, de partage, de fraternité.
Cela semble si simple.
Mais si nous nous posons la question : pourquoi tout le monde n’est-il pas dans cet état d’amour, que recevons-nous comme réponse ?
“Simplement parce qu’ils ne savent pas qui ils sont.” “Ils ne se rappellent pas”.
Ils ne savent pas qu’ils sont nous, que nous sommes un. Des traumatismes, des douleurs, des souffrances ont construit l’idée qu’il y avait réellement des “autres”, et même qu’ils pouvaient être parfois hostiles.
Certains leur ont montré qu’ils étaient différents et séparés. Car pourquoi, si l’autre est moi, oui, pourquoi me fait-il du mal ?
Réponse : parce qu’il ne sait ni qui il est, ni pourquoi il le fait. Il est juste inconscient. D’où la fameuse phrase : “il faut leur pardonner, ils ne savent pas ce qu’ils font.” Jésus
L’ignorance est la racine de toutes les souffrances de l’humanité. Transmise de générations en générations, elle continue chaque jour à se propager.
Mais il est temps désormais de pardonner. Pardonnons maintenant à tous eux qui nous ont fait du mal. Libérons nous des souffrances, cassons la chaine infernale qui les reproduit. Répondons à toute agression par la paix et la non-violence.
Quelqu’un nous agresse et nous reportons l’agression. Quelqu’un nous attaque et nous attaquons en retour. Quelqu’un nous vole et nous volons. Depuis 100 générations parfois, dans certaines familles, les parents battent leurs enfants et trouvent cela tout à fait normal. Cassons ce cycle, stoppons les karmas négatif.
Les schémas et conditionnements se répètent, se propagent, encore et toujours.
Mais quand tout cela s’arrêtera-t-il ?
L’homme peut-il comprendre que toutes ses actions se répercutent et qu’elles sont gérées par la loi du Karma, par la loi de cause à effet ?
En général, l’homme ne sait pas qu’il est Dieu incarné dans nos corps, et il ne sait pas que l’amour est la seule réalité.
Dans l’illusion de son personnage, il marche, comme un robot, programmé. Il programme ses enfants comme lui-même a été programmé.
Alors diffusons l’amour,
Alors diffusons la joie, la bonne humeur,
Montrons une autre façon de vivre,
En conscience, dans le respect et le partage. Soyons heureux ensemble !
Déprogrammons nous les uns les autres, éveillons nous, ensemble.
Comme dans la chanson de John Lennon, Imagine, ceci est peut être un rêve.
Mais je ne suis pas le seul à le partager. Il est partagé par des millions de personnes qui chaque jour s’éveillent un peu plus.
Rassemblons-nous !
Nous pouvons vraiment être plus heureux,
C’est facile, il suffit de s’éveiller, d’être le vrai soi, l’amour, pas l’ego !
C’est facile, il suffit d’être, ce que nous sommes réellement.
C’est facile, il suffit de choisir ses pensées, de décider d’être : libre !
C’est facile, il suffit d’être avec ceux qui nous aiment vraiment,
C’est facile, il suffit de s’aimer, et d’aimer ceux qui nous entourent.
C’est facile, il suffit de bien choisir son environnement,
C’est facile, il suffit de se centrer sur le cœur, de fondre dans l’amour infini que nous sommes tous au fond de nous,
C’est facile, il suffit d’être présent, dans l’instant, maintenant,
C’est facile, je vous le dis, c’est facile, essayez et vous verrez !
C’est facile,
I love you,
Kundun juillet 2013
H comme Heureux
Quels sont les chemins de vie possibles ? Peuvent-ils tous nous rendent heureux ?
Quels sont les chemins disponibles ?
Nous avons le choix parmi plusieurs chemins, en voici quelques-uns :
La voie du personnage :
C’est la voie qui nous pousse à toujours vouloir plus. Toujours plus de biens matériels, plus d’expériences excitantes et fascinantes, plus de personnes, plus de tout, sans jamais savoir qui nous sommes vraiment et pourquoi nous sommes là.
Cette voie est celle de l’égo centrée sur un personnage imaginaire qui n’existe que dans notre esprit. La preuve, lorsque nous mourrons, il ne reste plus rien. Poussée à l’extrême, cette voie peut mener vers des conflits, des guerres, un partage non équitable et un épuisement des ressources. C’est l’idée du “moi d’abord”.
Ce chemin mène vers un accroissement de l’ego qui s’alimente de ses réussites. Le malheur va en grandissant si un chemin spirituel n’est pas recherché en parallèle.
En effet, la logique de cette voie est d’être de plus en plus dans la peur de perdre et de se méfier des autres. Ces personnes sont plus orientées cerveau gauche. Comme il y a une identification aux pensées et à la personne, il n’y a plus aucun temps disponible pour évoluer. Ces personnes travaillent beaucoup sans jamais prendre le temps de souffler. Le jeu de ce personnage est : “J’existe au détriment des autres”. “Je suis différent des autres et ils me font peur.” “Pour exister, je dois posséder de plus en plus de biens matériels pour remplir mon vide intérieur.”
Recommandation pour ceux qui sont sur ce chemin : apprendre à donner, penser aux autres, tomber amoureux, fréquenter des personnes sur un chemin spirituel, rencontrer des cerveaux droit dominant : artistes, créatifs, par exemples.
La voie de la dévotion
Comment utilisons nous notre temps pour aider les autres et faire avancer l’humanité vers un monde meilleur.
Cette voie est tournée vers les autres, vers l’union, l‘amour. L’idée est la co-création et un partage juste de la valeur créée.
Les êtres qui ont conscience d’être sur un chemin spirituel vont naturellement vers cette voie, chacun accomplissant sa tâche, à son niveau.
Ce chemin amène vers la libération, l’illumination puis la réalisation. Ces personnes finissent tôt ou tard par rencontrer Dieu dans leur méditation ou leur expérience. Le développement de la capacité d’aimer, des fonctions du cerveau droit amène vers un éveil progressif.
Tout au long du parcours, on prend conscience grâce à l’amour que les autres sont nous, dans un autre corps, expérimentant une autre expérience de vie.
Poussés à l’extrême, certains peuvent oublier d’être dans l’équilibre et de s’occuper de soi aussi. Car un équilibre est nécessaire si l’on souhaite rester dans le juste. L’aide des autres ne doit pas être une fuite en avant pour oublier ses propres problèmes.
Ces personnes sont plus cerveau droit dominant. Parfois, elles ont des problèmes d’argent car elles n’ont pas encore compris que l’argent était une énergie comme une autre, neutre et très utile. Attention à penser aux autres tout en continuant à penser à soi.
Recommandation pour ceux qui sont sur ce chemin : apprendre à recevoir, penser à soi, rester en contact avec des personnes qui sont plutôt sur l’autre chemin et qui sont cerveau gauche prédominant.
La voie du milieu
Cette voie est la voie du milieu, c’est à dire être sur les deux chemins précédents en même temps.
L’idée est de rester sur un équilibre corps / esprit / mental ainsi qu’un équilibre cerveau gauche / cerveau droit.
Aussi l’idée est d’être dans un équilibre de toutes les polarités : féminin / masculin; intérieur / extérieur; matériel /spirituel, etc.
Proche des idées taoïste, la vie du milieu accepte tout et ne rejette rien. C’est dans l’équilibre, c’est à dire dans le “ni trop, ni trop peu” de chaque chose que nous pouvons “être” de façon équilibré. L’excès ou le manque amène souvent vers la souffrance alors que l’équilibre amène vers la sagesse.
Kundun août 2013
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