La négativité est une maladie contagieuse.
Ce que nous sommes, notre être, s’exprime à travers nos attitudes, à travers nos actions. Ce que nous sommes, à travers le filtre de la fausse personne, ne peut faire autrement que de s’exprimer.
Sans nous en apercevoir, c’est tout notre univers intérieur que nous exprimons, par nos paroles, par nos regards, par nos attitudes, par nos gestes, par nos intentions, par nos actes.
Si dans notre univers intérieur, nous avons un conflit, une séparation, un problème, il va s’exprimer. Il va se projeter sur les autres et nous reviendra, parfois de façon douloureuse. En effet, nous sommes tous les miroirs les uns des autres. Dans le grand théâtre qu’est la vie, les autres personnages jouent leurs rôle.
Et c’est justement lorsque par le processus de l’éveil, nous dissolvons notre propre personnage, que tous les autres personnages, d’un seul coup, se révèlent. (Cf poème 7 milliards de robots)
Souvent, certaines personnes se plaignent, critiquent les autres, sont négatives et remplis de jugements.
Il s’agit d’une maladie mentale : la croyance erronée que nous sommes séparés des autres.
La négativité que certains envoient est en réalité l’expression de leur propre souffrance. Comme une résonance, un traumatisme interne, la souffrance a besoin de s’exprimer.
Si nous pouvons comprendre que tout est littéralement nous, et que le sous-jacent de toute chose est l’amour, que tout est une expérience de la conscience, on comprend alors qu’il n’y a pas de séparation.
Et quand nous comprenons qu’il n’y a pas de séparation entre les autres et nous, il ne peut plus y avoir de négativité. Il ne reste plus que de la compréhension, plus que de la compassion.
Et c’est cette illusion de séparation, par exemple envers des personnes que nous « n’aimons pas », qui va générer la réception de pensées négatives. Comme s’ils lisaient un disque rayé, certains passent leur vie à répéter l’expression de leurs souffrances et se plaignant de ceci, de cela, des autres.
La négativité est une maladie mentale car elle est un dysfonctionnement de l‘être : elle est la conséquence de l’illusion de la séparation.
Souvent nous voyons des personnes tourner en boucle, répétant sans cesse les mêmes histoires négatives, les mêmes schémas de souffrance. Elles se sont identifiées à leur personnage. Leur personnage souffre et s’exprime. Cette stratégie de l’égo leur permet à la fois d’exister et d’attirer l’attention. En propageant des peurs, en exprimant une énergie de négation, ils attirent l’attention.
C’est une maladie contagieuse car les « personnes négatives » se rencontrent, se réunissent et partagent leur négativité, leurs souffrances, leurs peurs. Bien évidemment, elles s’alimentent les unes les autres, faisant grandir de plus en plus la négativité, la négation d’une partie d’elle-même.
Et c’est cette énergie de séparation, de négation, qui, depuis des milliers d’années amènent vers la destruction physique de l’autre, par des tueries, par des guerres.
Car ne nous y trompons pas, c’est l’idée qui génère les effets.
A partir du moment où l’autre n’est plus moi, que je ne le comprends pas et qu’il me fait peur, je n’ai plus qu’à l’éliminer. Que s’est-il passé lors des deux dernières grandes guerres. Que se passe-t-il encore tous les jours, un peu partout dans le monde ?
L’idée négative que l’autre n’est pas moi, qu’il est différent de moi, qu’il n’agit pas « bien » est la graine qui génère la violence et la destruction. L’idée contraire est que l’autre est moi. Cette idée mène vers la non violence et l’amour.
Les idées sont la cause d’effets inimaginable.
Ces personnes malades de négativité ne se rendent absolument pas compte des effets qu’elles produisent sur la psyché des enfants, des jeunes et des autres personnes.
En propageant le virus de la négativité, de la peur, de la séparation, ils créent sans le savoir des adolescents qui se transformeront en tueur en série, ils propagent sans le comprendre des idées de haines, de séparation et de violence.
La violence n’arrive pas par hasard dans notre société, elle est l’expression de souffrances intérieures, d’un manque d’amour, d’un manque d’union, d’un manque de sacré, d’un manque de connexion avec notre essence intérieur : le divin.
Pour cette raison il est urgent que le monde s’éveille à l’amour et à la réalisation de ce que nous sommes réellement. C’est la compréhension ancestrale, comprise par tous les êtres accomplis de cette planète, que les autres « sont » littéralement « nous » qui nous guérira de cette maladie.
Quand Jésus dit « aimes ton prochain comme un autre toi-même », c’est parce qu’il n’y a pas d’autres, c’est parce qu’en en réalité il n’y a que des « nous », partout. Que la main gauche cesse d’attaquer la main droite ! Nous sommes un seul et même corps.
De façon subtile et inconsciente, la négativité est un poison qui sépare les hommes les uns des autres.
Ensemble, propageons le virus contraire, propageons le médicament : le virus de l’amour, du positif, de la paix, de la joie et du bonheur.
Car la positivité aussi se propage. La bonne humeur, l’amour se diffuse. Elle aussi est contagieuse.
Pourquoi d’après vous les personnes éveillées sont-elles quasiment toujours joyeuses, dans l’amour et dans la paix ?
Tout simplement parce qu’elles savent que rien ne peut leur arriver, que tout fait parti d’elle.
Tout simplement parce qu’elles savent qu’elles « sont » l’amour.
Alors nous entrons dans un univers d’acceptation de ce qui « est », alors nous laissons la vie agir à travers nous. Alors nous lâchons prise et ne résistons plus aux évènements, aux imprévus.
Bien sûr, cela n’empêche en rien l’action juste, cela ne nous empêche pas d’agir, bien au contraire.
Nous entrons alors dans l’acceptation de ce qui est, dans ce moment présent infini dans lequel tout se joue. Dans ce moment présent, après acceptation de ce qui est, nous pouvons, sans perturbation émotionnelle faire ce que nous avons à faire. Nous pouvons modifier notre environnement, prendre des décisions en toute conscience.
Cette acceptation amène du positif.
Car en réalité, c’est bien la non-acceptation, de ce qui est, qui amène la maladie de la négativité.
Plutôt que de radoter des traumatismes amenant des idées négatives, nous sommes alors invités à prendre nos responsabilités et à agir si besoin.
Car en réalité, si quelque chose ne convient pas dans l’univers dans lequel nous sommes, pourquoi ne pas le changer ?
I love you,
Kundun, mai 2013
La banalisation de la vie
Ce soir, j’ai cinq ans.
Je vois tout avec les yeux d’un enfant de cinq ans,
Tout est magique, tout est sacré.
Comment ai-je pu oublier ?
Pourquoi avons-nous oublié ?
Tout a été banalisé : la rencontre de l’autre, la communication avec l’autre, la découverte de l’autre.
La découverte, les gestes quotidiens.
Se nourrir, se laver, se rencontrer,se parler, se regarder, se toucher.
Nous avons tout banalisé,
Alors qu’en réalité, notre monde, notre univers est magique.
Nous sommes entourés de beautés, de magies, de sacré et nous ne le voyons plus.
Je suis redevenu un enfant, je redécouvre la magie de la vie.
Toutes ces premières fois, me ramènent à la vie.
Son regard, un baiser, une caresse, tout redevient nouveau.
Comme si je n’avais jamais vécu, j’ai été transporté dans l’univers de première fois…
Comme si j’avais perdu la mémoire, je redécouvre,
La vie.
En réalité, si l’on s’éveille à nos sens, si l’on retrouve notre cœur d’enfant, si l’on se déprogramme,
Il est tout à fait naturel, de redevenir,
Vivant.
Pouvons-nous, par des prises de conscience, par l’écoute de notre être profond,
Redevenir,
Ce que nous sommes réellement ?
C’est à dire Dieu dans un corps d’homme ou de femme.
Il n’y a jamais eu d’humain sur terre. Il n’y a que des Dieux incarnés dans des corps humains.
L’essence même de notre être est divine.
Nous l’avons juste oublié, momentanément.
Nous sommes des machines à vivre des comédies humaines.
Nous incarnons le relatif sur terre alors que nous sommes des êtres absolu.
Éveillons nous, éveillons nous à la nature divine qui se cache en nous.
Pourquoi ?
Pour mieux vivre, pour mieux être, pour développer l’infini dans le fini, pour réaliser notre potentiel.
Pour le fun, pour créer quelque chose de nouveau.
Pouvons-nous retrouver le sacré, le merveilleux, le sensible ?
Pouvons-nous arrêter de courir afin de vivre dans le moment présent ?
Cessons de banaliser la vie. Chaque instant est sacré, chaque instant est divin, restons dans cette présence, restons dans le cœur,
Et contemplons les reflets,
De notre être,
A travers,
L’univers.
Kunzang, Septembre 2013
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