
J’avais besoin d’aimer et d’être aimé et pour cela, j’avais besoin de fortifier mon troisième chakra afin d’avoir confiance en moi, confiance dans mon discernement et confiance dans les autres.
J’avais besoin de voir que Amour ne serait pas possible sans confiance.
J’avais besoin d’apprendre à m’abandonner à l’autre et pour cela, j’avais besoin d’avoir confiance dans l’autre.
J’avais besoin de voir que dans l’autre, il y avait la personne, le « Je », l’ego, le moi, et qu’il y avait aussi Existence, l’être, Amour, Conscience, Présence, Silence, Intelligence.
J’avais besoin de m’abandonner à Amour, de m’abandonner à l’être et j’avais besoin de voir à quel moment il n’était pas judicieux de s’abandonner à l’ego de l’autre.
J’avais besoin d’apprendre à disparaître, d’apprendre à m’abandonner.
J’avais besoin d’apprendre à aimer. Et pour cela, j’allais avoir besoin d’un chéri ou d’une chérie de façon à exercer cet abandon.
En apprenant à m’abandonner à un chéri, une chérie, j’apprenais à être, à exister sans le « Je » ; j’apprenais à me laisser dissoudre, à laisser la personne se dissoudre ; j’apprenais à mourir de mon vivant ; j’apprenais à accepter cette dissolution de l’ego et du « Je » en fondant dans l’amour infini.
Evidemment, ce n’était pas confortable, agréable au départ.
Évidemment, cela demandait beaucoup d’abandon.
J’avais besoin d’apprendre à faire confiance grâce au discernement.
J’avais besoin de voir qui dans l’autre me parlait. Est-ce que c’était l’être ou est-ce que c’était la personne ?
J’avais besoin de m’abandonner à l’être. Et dans ce processus d’abandon, j’allais disparaître en tant que personne.
J’avais besoin de comprendre plus je m’abandonne, plus le « Je » s’abandonne, plus le « Je » disparaît au profit d’autre chose.
Si je m’abandonne à Amour, ne reste plus que Amour, le « Je » a disparu.
Si je m’abandonne au yoga, ne reste plus que le yoga, ne reste plus que le corps qui s’étire, le « Je » a disparu au profit du yoga.
Si je m’abandonne à la vie, le « Je » disparaît et la vie se vit à travers ce corps.
Je m’abandonne à cette salade du potager que j’ai cueillie, que j’ai plantée. « Je » disparait.
Je m’abandonne au goût.
Je m’abandonne au corps qui mange.
Je m’abandonne à cette présence qui goûte la vie et qui se nourrit.
Il n’y a plus de « Je ».
Remarquez qu’à chaque instant de la vie, il est possible de s’abandonner et ainsi il est possible de s’éveiller, de se désidentifier de la personne.
J’avais la croyance que la personne courait, faisait du yoga, méditait, mangeait, faisait à manger, faisait des activités. Eh bien, c’est faux. Ce n’est pas la personne qui fait. La personne croit que c’est elle qui fait. En réalité, c’est la vie qui est et qui fait.
En me désidentifiant de l’ego, du « Je », de la personne, je comprenais que la vie continue sans le « moi », sans le « Je », sans la personne, et qu’elle continue de façon beaucoup plus fluide, beaucoup plus naturel, beaucoup plus vrai et beaucoup plus réel.
En apprenant à aimer, j’apprenais à m’abandonner, le « Je » s’abandonnait, et en apprenant à s’abandonner, « Je » disparaissais. Et en apprenant à disparaître, quelque chose apparaissait. Ce quelque chose, c’est Existence, c’est être, c’est la vie, c’est l’intelligence, c’est la conscience, c’est tout ce qui n’est pas l’intellect, c’est tout ce qui n’est pas le mental, le personnage.
En apprenant à m’abandonner, j’apprenais à aimer. Et en apprenant à aimer, j’apprenais à m’abandonner.
Et si je me laissais tomber amoureux(se), pour apprendre à m’abandonner ?
Et si j’observais et j’accueillais toutes les résistances à l’amour ?
Et si j’arrêtais d’écouter toutes les petites voix qui me racontent des histoires pour ne pas qu’Amour se vive ?
Et si je voyais la contrôlante-protectrice, le contrôleur-protecteur qui ne veut rien lâcher par peur de perdre un pseudo contrôle qu’il n’a jamais eu en vérité ?
Et si je devenais réaliste sur cette vie qui n’est pas la mienne, mais qui est celle de cela, Existence, en sortant de la personne, la conscience que je suis, elle ne découvre rien, tous les programmes, tous les conditionnements, tout ce qui est faux, tout ce qui est l’héritage de papa et de maman et qui vient des grands parents, qui vient de je ne sais, mais qui n’est pas réel ?
Et si j’arrêtais de croire les concepts basés sur d’autres concepts, basés sur des postulats faux, comme par exemple le temps, qui n’a jamais existé ; comme par exemple le « Je » qui est une construction ?
Et si je veux me reconnecter à la vie, au réel, aux sensations, aux sens, à l’amour, au corps physique ?
J’avais besoin de voir que toute la société était dans (la maya ?), dans l’illusion.
Tout était construit sur des concepts faux.
Des grandes constructions avaient été élaborées sur des bases fausses : la personne qui n’existe pas ; le temps qui n’existe pas et plein d’autres choses qui n’existent pas.
J’avais besoin de voir que j’étais arrivée dans un monde irréel, un monde virtuel.
Et plus j’allais dans le réel : marcher dans la nature, faire des câlins aux arbres, faire des câlins aux autres « moi », toucher tactile, ressentir ; plus, j’allais dans le réel : cueillir dans le potager, cueillir ce que j’allais manger, planter ce que j’allais manger, plus je me connectais avec Gaïa et plus j’écoutais Gaïa et plus je m’apercevais que je vivais dans l’abondance de Gaïa.
La nature était abondante par nature. Tout poussait si l’environnement était favorable. Il n’y avait qu’à planter, aimer, écouter.
Et si tout était comme ça, naturel, comment serait la vie ?
Restons sur cette musique.
Nous avons quelques mantras sur l’amour. Dites avec moi :
Je m’autorise à tomber amoureuse, amoureux.
Je n’ai pas peur de me dissoudre.
Je n’ai pas peur de m’abandonner.
Je n’ai pas peur de disparaître.
Ressentez, tout ralentit.
Dites avec moi :
Je m’abandonne à Amour.
J’ai confiance en Amour.
Inspirez la vie. Expirez la vie.
Gratitude pour cette belle méditation.
Je vais vous laisser avec une heure ou deux de musique de méditation pour celles et ceux qui veulent continuer à conserver cet état d’être, cet état modifié de conscience.
Je vous retrouve à 20 heures pour Dialogue avec l’être.
C’est la suite de notre méditation en mode interactif, car une fois que vous serez dans l’être, vous pourrez avoir des interactions avec le monde.
Au début, cela demande d’être dans des états modifiés de conscience, puis ça s’intègre, puis vous pouvez vivre depuis Existence, depuis Être votre vie quotidienne.
C’est un peu technique, mais ça, ça prend une respiration.
Je donne rendez-vous à tout à l’heure.
Bon appétit!
Je t’aime.
Je t’aime.
Je t’aime.
Je t’aime.
Je t’aime.
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Ce texte est un extrait de notre atelier « Atelier d’éveil ANATMAN Saison 4 Episode 31 » :
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