La Plage, A comme Autre

Je suis sur la plage, des milliers de “moi” jouent et rient, bronzent, nagent et se reposent.

C’est marrant de comprendre qu’en réalité, il n’y a que moi sur la plage. Non seulement il n’y a que moi, mais surtout, je suis la plage, la mer, le vent et le soleil.

La plage

La plage

Bien sur tous ces autres “moi” sont autonomes et indépendants, ils reçoivent comme moi des pensées, ils ont des envies, des activités, ils ont chacun une vie.

Mais au fond, la source de toutes ces envies, de toutes ces activités, la source qui nous anime est unique.

Il n’y a que la conscience, il n’y a que la présence, qui à travers nous se vit.

Nous recherchons tous la même chose simplement parce que nous sommes réellement un seul et même être incarné dans plusieurs corps.

Nous sommes “un” signifie qu’une seule conscience incarnée dans différents éléments existe: les humains, la plage, le soleil, la mer, le vent !

Nous recherchons tous le bonheur, le plaisir, la survie, la joie, l’amour sous toutes ces formes. Nous recherchons la paix, la liberté, le développement de notre être, la réalisation et l’expansion de ce que nous sommes.

Bien sûr il y a comme une compétition puisque nous sommes 7 milliards et que les ressources de la planète sont limitées. La plupart d’entre nous ne savent pas que nous sommes une seule et même conscience. De leur point de vue individuel et égotique, certains croient même être un personnage qui s’est construit avec le temps.

Mais s’ils pouvaient le dissoudre un peu, alors il y aurait un peu plus de partage, alors il y aurait un peu plus d’amour et de bonheur.

Bien sûr, personne n’est responsable de l’identification à l’ego : depuis des générations et des générations, cette “maladie”, ces conditionnements se transmettent.

Nous sommes chacun responsable en fonction de notre niveau de conscience. Et plus il grandit, plus nous comprenons qu’il n’y a pas d'”autres“. Et plus il grandit plus nous comprenons que nous devons prendre soin les uns des autres. Quelque chose en nous nous amène à aimer les autres : nos enfants, notre mari, conjoints, amis, etc.

Mais pouvons-nous étendre cet amour à tous les soi-disant “autres” ?

Partageons nos compréhensions et nos expériences, aidons nous les uns les autres car en réalité, je vous le dis, il n’y a pas d’autres.

R comme Reflet

R comme Reflet

Il n’y a que l’illusion de l’autre, il n’y a que nous, partout, tout le temps.

Il n’y a que 7 milliards de nous-même qui construisons l’humanité. L’homme doit prendre conscience qu’il est responsable de la planète terre. Les plantes et les animaux ne détruisent pas l’environnement, seul l’homme le fait. Nous devons apprendre à respecter notre planète. Arrêtons de polluer, arrêtons de détruire. Nous avons la possibilité, en augmentant le niveau de conscience général de vivre en harmonie avec la terre. Nous pouvons partager plus équitablement les ressources de la terre.

Nous pouvons aussi mieux travailler et mieux partager ensemble.

Chacun d’entre nous peut faire la différence dans son action, dans son comportement quotidien, dans son mode de vie.

Chaque cellule que nous sommes peut agir, il suffit de vivre en conscience, à chaque instant.

Il suffit d’être dans la présence, avec un état d’esprit positif, d’amour, de partage, de fraternité.

Cela semble si simple.

Mais si nous nous posons la question : pourquoi tout le monde n’est-il pas dans cet état d’amour, que recevons-nous comme réponse ?

“Simplement parce qu’ils ne savent pas qui ils sont.” “Ils ne se rappellent pas”.

Ils ne savent pas qu’ils sont nous, que nous sommes un. Des traumatismes, des douleurs, des souffrances ont construit l’idée qu’il y avait réellement des “autres”, et même qu’ils pouvaient être parfois hostiles.

Certains leur ont montré qu’ils étaient différents et séparés. Car pourquoi, si l’autre est moi, oui, pourquoi me fait-il du mal ?

Réponse : parce qu’il ne sait ni qui il est, ni pourquoi il le fait. Il est juste inconscient. D’où la fameuse phrase : “il faut leur pardonner, ils ne savent pas ce qu’ils font.” Jésus

L’ignorance est la racine de toutes les souffrances de l’humanité. Transmise de générations en générations, elle continue chaque jour à se propager.

Mais il est temps désormais de pardonner. Pardonnons maintenant à tous eux qui nous ont fait du mal. Libérons nous des souffrances, cassons la chaine infernale qui les reproduit. Répondons à toute agression par la paix et la non-violence.

Quelqu’un nous agresse et nous reportons l’agression. Quelqu’un nous attaque et nous attaquons en retour. Quelqu’un nous vole et nous volons. Depuis 100 générations parfois, dans certaines familles, les parents battent leurs enfants et trouvent cela tout à fait normal. Cassons ce cycle, stoppons les karmas négatif.

Les schémas et conditionnements se répètent, se propagent, encore et toujours.

Mais quand tout cela s’arrêtera-t-il ?

L’homme peut-il comprendre que toutes ses actions se répercutent et qu’elles sont gérées par la loi du Karma, par la loi de cause à effet ?

En général, l’homme ne sait pas qu’il est Dieu incarné dans nos corps, et il ne sait pas que l’amour est la seule réalité.

Dans l’illusion de son personnage, il marche, comme un robot, programmé. Il programme ses enfants comme lui-même a été programmé.

Alors diffusons l’amour,
Alors diffusons la joie, la bonne humeur,
Montrons une autre façon de vivre,
En conscience, dans le respect et le partage. Soyons heureux ensemble !
Déprogrammons nous les uns les autres, éveillons nous, ensemble.
Comme dans la chanson de John Lennon, Imagine, ceci est peut être un rêve.
Mais je ne suis pas le seul à le partager. Il est partagé par des millions de personnes qui chaque jour s’éveillent un peu plus.

Rassemblons-nous !

Nous pouvons vraiment être plus heureux,

C’est facile, il suffit de s’éveiller, d’être le vrai soi, l’amour, pas l’ego !
C’est facile, il suffit d’être, ce que nous sommes réellement.
C’est facile, il suffit de choisir ses pensées, de décider d’être : libre !
C’est facile, il suffit d’être avec ceux qui nous aiment vraiment,
C’est facile, il suffit de s’aimer, et d’aimer ceux qui nous entourent.
C’est facile, il suffit de bien choisir son environnement,
C’est facile, il suffit de se centrer sur le cœur, de fondre dans l’amour infini que nous sommes tous au fond de nous,
C’est facile, il suffit d’être présent, dans l’instant, maintenant,
C’est facile, je vous le dis, c’est facile, essayez et vous verrez !

C’est facile,

I love you,
Kundun juillet 2013

T comme Temps (1)

L’illusion du temps :

Le temps des sciences

L’illusion du temps

Le temps est une forme d’illusion, le temps est un système de comparaison de mesures. En réalité, c’est la loi de cause à effet qui donne l’‘impression’ que le temps existe.
Regardez cette pomme, je vais la laisser tomber sur la table. “Boom” ! La pomme tombe : jusque là, rien de spéciale, on peut tous reproduire cette expérience..

Que s’est-il passé ?

J’ai lâché la pomme, et avec la loi de cause à effet, elle est tombée sur la table.
Si on veut parler du temps, certains diront qu’elle a mis 1/2 secondes à tomber.
Vous, madame, qu’en pensez-vous ?
Euh, je ne sais, pas je ne suis pas mathématicienne…
Parce qu’il faut être mathématicienne pour faire tomber les pommes ?
Rire dans la salle.
Et vous jeune homme, combien de temps faut-il à la pomme pour tomber ?
Je ne sais pas, 250 millisecondes
Wouah, ça c’est une réponse…

Bon, voici quelques explications :

Faites comme si le temps n’avait pas été inventé, effacez le de votre cerveau un instant.
En réalité, la pomme est passé de cette position ‘haute’, à la position plus basse, ‘je suis sur la table’.
Regardons sur un schéma :
Imaginez toutes les positions que la pomme a prise entre le moment où je l’ai lâché, et le moment où elle est arrive sur la table:
Il est possible de visualiser un nombre déterminé, précis et exacte de positions
Admettons que l’on visualise 15432 positions par exemple, si on veut une précision.
On est bien d’accord, imaginez comme un film au ralenti, vous savez que les films sont une suite d’images que nous projetons à vitesse rapide.

En réalité, cette invention, le cinéma n’est que la représentation d’une compréhension, d’un système général. Le microcosme est dans le macrocosme et le macrocosme est dans le microcosme. Ça vous dit quelque chose ?

Revenons à notre expérience : bon, nous avons 15432 positions.

Eh bien, considérons que chaque position est en réalité une dimension, un univers, géré par la loi de cause à effet.
Dessinons des traits sur ce tableau : Imaginons qu’il y ait 15432 scénarios possible, c’est comme si il y avait 15432 univers parallèle, ou ligne de temps qui se joue en parallèle et non plus de façon séquentielle.

La pomme, si aucun obstacle ne vient arrêter sa descente va tomber sur la table.
Et le lien ente chacune des 15432 positions est un univers de probabilité qui peut faire changer de direction. Si rien ne se passe, on va passer du point 1 au point 2, c est à dire qu’on change d’univers. On passe de l’univers la pomme est au point 1 a l’univers la pomme est au point 2. On change en fait d’espace temps.
Alors maintenant, je vous pose une question : où avez vu du temps dans cette expérience ?
En réalité, il n’y a pas de ‘temps’, il n’y a que des causes et des effets, avec des probabilités de changer d’espace, de dimension à chaque événement.
Admettons que vous souhaitiez ‘calculer’ le ‘temps’ que met la pomme entre le point 1 et le point 2. Vous utilisez une horloge atomique ultra précise, vous inventez un système très sophistique et vous sortez le résultat suivant ‘156’ millisecondes !
Oui, ok, vous avez comparez deux choses, mais le temps n’existe toujours pas.
Vous avez comparé le nombre d’événement, de clic, de votre horloge atomique et comptez la différence avec mon expérience. C’est juste une comparaison. Vous avez inventé. un compteur de clic, et vous appelez cela ‘le temps’. Oui, ok. Pourquoi pas, c’est plutôt pratique, mais en réalité, c’est une illusion.
Par exemple, prenez vos 156 millisecondes, et divisez les par 1 million !

Qu’est ce que cela donne ?

Si on descend dans l’infiniment petit, on s’aperçoit de quoi : la pomme est constitue d’énergie, de molécules, si on va dans le très petit, on va s’apercevoir que la pomme est constitué d’atomes finalement, organisés d’une certaine façon.
Si on met tout au ralenti, les électrons de ces atomes vont tourner de plus en plus lentement.
Imaginez chaque électron en train de ralentir.
Faisons un arrêt sur image : la pomme est suspendue car plus rien ne bouge.
Que se passe t-il quand plus rien ne bouge ?
‘Je vous là donne en 1000’ ! Il n’y a plus de temps !!
Ah, zut alors, qu’est ce que c’est que cette histoire, on m’a donc menti !
Comment se fait-il qu’il n’y ait plus de temps, tout a été mis sur ‘pause’. Imaginez votre lecteur de dvd, votre femme regardait un film, et vous, pafff, vous mettez sur pause!
Et vous commencez à expliquer à votre femme que le temps n’existe pas !
Elle vous regarde droit dans les yeux et vous dit ‘ tu remets mon film tout de suite, sinon, je vais t’expliquer que le temps avec moi, c’est bientôt fini!’
‘Oui chéri’, et vous remettez sur ‘play…’

Bon, revenons à notre exemple.
Donc quand plus rien ne bouge, il n’y a plus de temps… Hum, hum, bizarre ça.
Peut être vous demandez vous : ‘Comment se fait-il que la vitesse des électrons changent la notion du ‘temps’ ?’
Mais alors, le temps, cela n’existe pas, c’est juste éphémère, c’est une vue de l’esprit !

Mais qui a invente ce concept de temps ?

Quelqu’un a mis du sable dans une bouteille et a dit : ‘ quand cette bouteille sera vide’ tu devras être revenu !
Et un autre, regardant le soleil, a crée des horloges solaire et dit : il est midi, l’ombre du cadrant montre que c’est l’heure de manger’
Plus tard, d’autres homme ont dit, à chaque fois qu’un cristal de quartz vibre, j’ajoute une seconde.
Et puis un jour, comme les hommes ont vu que le soleil ne disait pas midi partout au même moment sur la planète, car à un moment, la terre n’était plus plate mais ronde… Alors les hommes ont synchronisés un système qu’ils ont appelé ‘le temps’.
‘Qu’elle heure est-il ?’
Qui signifie en réalité : ‘combien il y a t-il de tics depuis que l’on a commencé à compter’. Car il a bien fallu, de façon totalement arbitraire dire à un moment : il est tel jour et telle heure.
En réalité, le temps n’est qu’une convention. Il n’y a jamais eu d’année 0, d’ailleurs les chinois sont à 4500 et les juifs à 5800 ans.

Par contre, là ou ils ont été sympa, c’est de synchroniser les heures sur toute la planète !
Sinon, on aurait très bien pu avoir 7h15 à paris et 18h32 à pékin.
Que les hommes sont intelligent…

Donc, revenons à notre exemple, le temps est une convention suite à un calcul. Il y a d’ailleurs des horloges atomiques de référence.
Revenons à notre pomme que nous avions laissé en suspend dans son univers, sa dimension du point 1.
Au niveau atomique, si plus rien ne bouge, si on fait un arrêt sur image, la pomme ne tombe donc pas. Effectivement, elle n’a aucune raison de tomber puisque rien ne bouge !
Alors posons-nous la question : mais pourquoi la pomme tombe t elle ?
Eh bien tout simplement par la loi de la gravité et la loi de cause à effet, c’est à dire que comme je l’ai lâché et que ‘rien’ ne la retient, dès que ses électrons se remette à tourner, elle est soumise à toutes les lois de l’univers et notamment l’attraction terrestre, elle va petit à petit passer de l’étape 1 à l’étape 2 puis l’étape 3 jusqu’à l’étape 15432. Mettez toutes les images au ralenti de la pomme et elle arrivera jusqu’à la dernière image, la dernière position en réalité.
Mais le temps n’est jamais intervenu dans le mécanisme, seul des humains un peu inventif se sont dit un jour. ‘Tiens, on va créer un système de référence basé sur le mouvement’
Ce dont nous parlons a été démontre par Einstein lorsqu’il a explique que le temps était relatif et qu’il ne pouvait être absolu. En effet, le temps est une convention basée sur un référentiel qui aujourd’hui est le césium 133: pour calculer une seconde, on regarde en combien de “temps” le césium change d’état.

Avant d’aller plus loin, regardons ce qu’est la vitesse : Qu’est ce que la vitesse ?
Par exemple 100 km/heure ou 200 km/heure
La vitesse est le temps que met un objet pour parcourir une distance. Par exemple, il est parti à 12h, arrive à 13h, et il y a 100 kilomètres entre les deux distances.
Comme le temps n’est qu’un moyen de comparer le nombre de tic tac de notre horloge avec le déplacement de notre voiture, comme la pomme qui est en mouvement, la voiture l’est aussi.
Il n y a pas de calcul de vitesse ou de temps s’il n’y a pas de mouvement.
D’une certaine façon, le temps est un référentiel qui permet d’évaluer le nombre de causes et d’effets.

Par exemple la définition de la seconde, l’unité SI de temps, a été établie selon les connaissances et les possibilités techniques de chaque époque. Elle a d’abord été définie comme la fraction 1⁄86400 du jour solaire terrestre moyen. L’échelle de temps associée est le temps universel. Cette durée est proche de la période moyenne du battement du cœur d’un homme adulte au repos.
Aujourd’hui, la seconde n’est plus définie par rapport à l’année, mais par rapport à une propriété de la matière ; cette unité de base du système international a été définie en 1967 dans les termes suivants : “La seconde est la durée de 9 192 631 770 de périodes de la radiation correspondant à la transition entre les niveaux hyperfins F=3 et F=4 de l’état fondamental 6S½ de l’atome de césium 133.”
La seconde, étalon de mesure du temps, est ainsi un multiple de la période de l’onde émise par un atome de césium 133 lorsqu’un de ses électrons change de niveau d’énergie. On est ainsi passé de définitions, en quelque sorte descendantes, dans lesquelles la seconde résultait de la division d’un intervalle de durée connue en plus petits intervalles, à une définition ascendante où la seconde est multiple d’un intervalle plus petit.
On est bien là dans un système causale de causes à d’effets.
Finalement ce qu’on appel temps est un comparateur : il compare des mouvements : le mouvement des électrons du césium, avec le mouvement de la pomme ou de la voiture.
Comme nous l’avons vu, le temps n’existe que s’il y a mouvement de ‘quelque chose.’
Alors nous arrivons vers ce qu’à démontré Einstein, à savoir que le temps est nécessairement lié à l’espace et aux objets.
Car il faut bien que ‘quelque chose’ bouge pour qu’il existe ce comparateur de mouvement.
Ne dites plus ‘temps’, dites ‘comparateur’ de mouvement, et tout sera plus simple.
S’il n’y a pas d’électron qui se transforment et qui changent d’état, il n’y a plus de causes et d’effet, il n’y a plus rien à comparer et on est dans une expérience ou tout est sur pause
Il faut donc bien de la matière, de l’énergie pour pouvoir ‘comparer’ les choses les unes avec les autres: pas de pomme = pas de cause ni d’effet.
D’une certaine façon, on peut considérer ce comparateur de mouvements, que certains appel ‘le temps’ comme un comparateur du nombre d’effets produits par un système ou par un autre : pendant que la pomme tombe, le césium s’est transforme tant de fois ?
On peut même dire que la pomme tombe à 2 mètre/secondes.
C’est à dire que le césium se transforme xxx fois pendant que la pomme a changé 15432 fois de place.
Comment pouvons-nous désormais percevoir la vitesse lorsqu’on considère que le temps n’est qu’un comparateur de mouvement entre deux systèmes : le mouvement du césium et celui de la pomme par exemple.
On peut alors dire qu’on compare le nombre de causes et d’effets de chaque système :
La vitesse est finalement un nombre de mouvements, c’est à dire un nombre de causes et d’effet.
Au lieu de dire 2 mètres/secondes, on pourrait aussi bien dire 15432 images, ou 15432 Emplacements, ou 15432 déplacements aussi.
Einstein a découvert que l’espace et le temps était donc lié. Effectivement, ils sont liés car sans espace ni objet, il n’y a rien à mesurer.
Il a aussi découvert qu’il y avait un lien entre la vitesse et le temps. En effet, plus on va ‘vite’ plus il y a de ‘mouvements’, c’est à dire plus il y a de ’causes’ et d’effets.

Le comparateur qu’est le ‘temps’ pourrait être considéré comme une somme de causes et d’effets finalement. Combien de dimensions, dans combien d’espaces différent la pomme a t-elle été pendant ces deux secondes ?

D’une certaine façon, plus y il a de mouvements, plus la vitesse est grande.
En une seconde, la lumière parcourt 299 000 km. Cela signifie que sa fréquence, sa capacité de mouvement est très importante. On peut dire qu’elle bouge, qu’elle se déplace très rapidement.

Pourquoi le ‘temps’ est il relatif ?

Le temps est nécessairement relatif car il est un comparateur de mouvement. (Entre le mouvement du césium et un autre mouvement)
Il ne peut être ‘absolu’ par définition puisqu’il compare toujours deux choses : l’une par rapport à l’autre. Il est fait comme cela.
Pour conclure, on peut dire que le temps n’existe pas ‘réellement’, il a été invente par les hommes pour mesurer et comparer des mouvements.
Comme on ne compare une chose que par rapport à une autre, le temps ne peut qu’être relatif finalement.
Et comme le temps scientifique le plus précis est une mesure à partir d’un changement d’état du césium, toute modification du changement d’état du césium modifiera le temps. Que se passe t-il dans un univers ou le césium évolue 100 fois plus rapidement ?

Pour conclure, nous pouvons dire que le temps est un système de comparaison de mesures basées sur la loi de cause à effet, et qu’il n’est en réalité qu’une convention.

Le temps n’existe pas vraiment. En réalité, il n’existe qu’un seul grand présent, témoin des mouvements d’énergies qui créent les mouvements.

Du coup, la conséquence de cette compréhension est que le passé et le futur n’existe pas non plus : comme le temps n’existe pas, il ne peut y avoir ni futur ni passé.

Ce que nous sommes, la conscience infini, la présence, n’existe que dans la réalité, c’est à dire dans le présent. Ce que nous sommes ne peut exister dans le “futur” ou dans le “passé” car ceux ci ne sont que des projections du mental.

La seule réalité qui existe est maintenant. Si nous nous nous rappelons du passé, nous ne pouvons nous en rappeler qu’en le ramenant dans le présent. Le futur imaginaire aussi ne peut être expérimenté que “maintenant”.

L’éveil permet de comprendre qu’il n’existe qu’un grand moment présent. Ekhart Tolle l’a très bien expliqué dans son livre “le pouvoir de l’instant présent”.

Faisons une pause un instant.

Entrons en méditation et ressentons ce moment infini qu’est la vie.

Le temps est une illusion du mental. Seul un infini présent existe maintenant. C’est “maintenant” que vous lisez ce texte, vous ne pouvez pas le lire en dehors de “maintenant”.

Bien sur le monde évolue et bouge, créant des mouvements de causes et d’effets donnant l’illusion d’un temps passé et présent.

Mais si on éteint le mental.

Si on reste dans cette présence.

La vitesse diminue, les mouvements ralentissent.

Restons dans cette présence. Faisons une pause. Restons dans l’instant.

Comprenons qu’il n’y a qu’ici et maintenant.

Toujours, et encore.

Il n’y a qu’ici et maintenant.

Rejoignons nous ensemble, dans cet ici et maintenant, avec ce texte.

Comprenons que nous ne pouvons exister ailleurs que maintenant.

Nous sommes l’espace, nous sommes la conscience infini, nous sommes la présence, nous sommes l’univers dans lequel les mouvements d’énergie ont lieu pendant cet infini présent.

Mais l’espace que nous sommes ne peut que “être”. Il ne peut disparaitre. Comme dans une pièce : vous pouvez changer le contenu de la pièce, mais la pièce elle-même ne change pas.

De la même façon il n’y a qu’un seul temps, un seul grand moment présent dans lequel des mouvements d’énergie ont lieu : de personnes, d’objets, etc…

Le contenu qui est dans l’espace est modifié par ces mouvements d’énergie, mais tout se situe dans l’unique présent.

Le mental a pour fonction de se projeter dans un moment qui n’existe pas encore que nous appelons le futur. Mais si nous l’arrêtons, si nous le stoppons, alors les pensées ne viennent plus. Alors, il n’y a plus de mouvements, alors un calme et une paix infini apparaissent.

Alors ce que nous sommes réellement,

La présence apparait,

Alors toutes les illusions disparaissent.

L’illusion de la personne,

L’illusion

Du

Temps.

S’évanouissent.

Kundun 2012-2013

A comme Amour, E comme Éveil

Ce que nous sommes, notre conscience, notre présence est comme un soleil qui irradie, qui illumine.

notre conscience, notre présence est comme un soleil qui irradie, qui illumine

notre conscience, notre présence est comme un soleil qui irradie, qui illumine

Il possède une certaine puissance. Il éclaire en fonction de son degré de conscience, de lumière. Plus sa conscience augmente, plus la puissance augmente. Tout ce qui est ensuite perçue par cette conscience le sera de façon étendue d’où l’hyper sensitivité des être éveillés : vue, toucher, ouïe, goût, odorat, tout est perçue de façon plus importante.

Lorsque nous entrons en contact, physiquement, par la lecture, dans un rêve, au cinéma, par tout moyen, avec un être éveillé, par exemple Jésus, Bouddha, Adyashanti, Nirmala, Michael Brown, Eckhart Tolle, Ramana Maharshi, Muktananda, David Hawkins, Mozart, Bach, ou d’autres, il se passe la chose suivante :

Notre conscience se projette littéralement vers cet être. Avec le processus déjà décrit concernant les causes et effets et les pensées, nous recevons en retour leur pensées. Notre conscience s’élargit, devient plus lumineuse.

Imaginons que nous sommes dans une pièce avec plusieurs petits soleils, ces soleils sont des consciences. Imaginons que nous sommes un soleil nous aussi, mais enfermé dans une boite. A ce stade, nous ne pouvons donc pas percevoir les soleils en dehors de notre boite.

Imaginons que nous puissions faire des trous dans cette boite.

Eh bien quand nous contactons un auteur, c’est comme si nous faisons un trou laissant passer la lumière dans notre univers. Notre conscience ‘creuse le trou’, puis par l’amour que nous, avons pour l’auteur, nous élargissons le trou, alors sa lumière, nous arrive. Alors nous pouvons recevoir les rayons de lumière d’autres êtres.

C’est l’amour ou le non amour qui ouvre ou ferme le trou. Sur des auteurs que nous n’aimons pas, la lumière, l’information ne passe pas. On peut dire que le seul être qui puisse accepter et comprendre et aimer tous les points de vue, c’est Dieu en tant que l’espace de la pièce dans laquelle il y a ces soleils. Et plus nous faisons de trous, plus nous avons conscience des différents points de vue, plus nous devenons lui, plus nous entrons dans l’univers de la non dualité.

Mais comment l’ouverture du cœur peut-elle s’effectuer ?

Par exemple lors d’une initiation Shaktipat. Le maître Spirituel envoi son amour, une ouverture du cœur s’effectue, la conscience s’élargit.

Une fois l’ouverture du cœur effectuée, l’étudiant peut tomber amoureux de tous les enseignants spirituel existant ou ayant existé, ce même processus se répétera. Bien sur, on peut commencer sans initiation Shaktipat, il s’agit d’un processus d’accélération.
Lorsque nous avons une conscience suffisamment centrée sur le cœur, on peut connecter et aimer autant d’auteurs ou de maîtres que nous le souhaitons. On peut aussi aimer son mari, sa femme ses enfants, pour élargir les trous. Les trous, c’est notre capacité du cœur à donner qui augmente notre conscience. C’est notre capacité à aimer qui nous permet de grandir. Plus nous entrons dans l’amour infini, plus nous pouvons donner, à toutes et à tous, plus en retour, par un effet miroir, nous nous illuminons, nous nous enflammons.

Une autre façon pour ouvrir le cœur est de tomber amoureux. Il suffit alors de se focaliser sur le sentiment d’amour infini que nous ressentons pour la personne aimé.

"...un miroir qui ne demande qu'à s'illuminer..." Kundun

“…un miroir qui ne demande qu’à s’illuminer…” Kundun

Quand nous agrandissons ce ‘trou’ et que nous émettons un rayon de conscience, nous en recevons en retour un beaucoup plus puissant, car nous recevons de la lumière plus forte.
Plus le trou grandit, plus il laisse passer la lumière. Et plus notre conscience s’agrandit et peut percevoir.
Tout ceci n’est qu’une façon imagée pour décrire le processus car en réalité notre conscience, notre amour est déjà infini par nature. C’est le trou qui s’élargit, notre conscience a toujours été infinie.

De façon générale, ce processus est celui de tout apprentissage, de toute élévation de conscience, dans tous les domaines, que ce soit la musique, la cuisine, les affaires, le sport, etc…
La lumière que nous recevons en retour contient de l’information : c’est comme une espèce de ‘couleur’, de fréquence qui vibre de façon plus élevée.

Chaque enseignant spirituel que nous contactons, c’est un trou dans le cadre de notre boite.
Nous pouvons avoir plusieurs stratégie, soit élargir un trou en approfondissant avec un enseignant, soit créer pleins de trous et voir lesquels s’élargissent le plus vite. Ce qui est formidable, c’est que la lumière des enseignants se chevauchent, ils ont tous quelque chose à nous apprendre, ce qui permet d’élargir tous les trous en même temps. Un soleil, un enseignant nous réfléchit sa lumière, et c’est tous les trous qui grandissent, et notre conscience augmente dans tous les domaines.
Nous sommes comme des projecteurs de lumière. Quand le trou s’agrandit, nous passons de 40 watts à 400 watts, c’est tous les sujets que nous voyons de façon plus fine, plus consciente, plus lumineuse, plus vraie.
Les grands artistes comme Jean Sébastien Bach nous illumine de leur conscience. Il est vital de rester en leur présence, d’écouter leurs œuvres, de voir leur réalisations.
L’art a une fonction mille fois plus importante que ce que nous percevons initialement, l’art nous illumine car il reflète le niveau de conscience de son créateur. Non seulement il fait vibrer le divin qui est en nous, mais il nous élève réellement.
C’est la représentation physique de l’artiste qui nous illumine lorsque nous sommes en présence d’une œuvre, que ce soit un livre, un film, un objet.
Aussi, les lieux où ces êtres éveillés ont vécu sont imprégnés de leur lumière, car oui, les lieux gardent une emprunte des lumières qui y sont passées. C’est comme des radiations : invisible, mais puissante. Les êtres sensibles peuvent ressentir cette présence dans les églises, devant les statuts de Bouddha, dans les lieux saints et sacrés. Car c’est la conscience de millions de personnes, et aussi d’enseignants qui sont passés là.
La dévotion, l’amour s’imprègne dans ces murs. Les nouveaux qui y passent en reçoivent les bienfaits, en reçoivent l’amour résiduel imprégnés dans le lieu.

Les enseignants spirituels, par un effet miroir, lorsqu’il reçoivent notre amour grandissent aussi. Plus ils sont aimés, plus ils reçoivent eux aussi de la lumière, ils ‘chauffent’ en quelque sorte. C’est comme si tous les soleils se chauffaient les uns les autres. La lumière, l’amour, les connaissances, l’énergie s’accumulent. Rien ne se perd, tout augmente.

Si je t’aime infiniment et si tu m’aimes infiniment, nous grandissons tous les deux.
Si nous sommes des millions à nous aimer, nous grandissons tous.

C’est l’objet des couples : s’éveiller mutuellement de façon à atteindre le divin. Bien sur, tout le processus décrit dans ce chapitre fonctionne d’autant mieux que nous avons dissous la personne, l’ego que nous avons cru être. Car l’ego, la personne agit comme un filtre qui empêche d’accéder à la réalité de l’amour.
Et plus nous nous éveillons, plus nous augmentons notre conscience, notre puissance lumineuse, et plus la personne disparait, plus elle laisse place à ce que nous sommes réellement : une conscience d’amour, de joie, de paix.
C’est ce que qu’on compris tous les êtres éveillés, c’est ce que nous sommes tous, c’est l’objet de notre chemin, comprendre ce que nous sommes pour vivre pleinement la vie qui à travers nous, sans cesse se vit.

Kundun 2012

Mystère de la vie

Titre : mystère de la vie

Tu m’as donné la vie,
Tu m’a laissé l’amour,
Caché ta présence.

Que veux tu devenir maintenant,
Toi,
Qui à travers moi,
Voyage,
De corps en corps,
De planète en planète,
De soleil en soleil,
D’univers en univers.

Toi qui,
A travers moi,
S’expérimente, se touche, s’écoute, se voit,
Se vit.

Mais que veux tu ?
Mais qui es tu ?
Mais pourquoi ?

Toi et moi,
Lui et nous,
Elle et lui,

Ici,
Sommes nous ?

Poème de Kundun, Février 2013

Ma vie

Toute ma vie,
De la musique, j’écoutais, sans comprendre pourquoi. Il fallait de la musique, le matin, le soir, tout le temps.
Aujourd’hui, je sais, que ce n’était pas la musique, mais toi que je recherchai.
Alors que les plantes se tournent vers le soleil, c’est vers toi que se tourne nos âme.
Tout ce qui nous fait vibrer, la musique, l’art est une expression de ta magnificence.
Tout ce qui nous fait pleurer, rire, vibrer nous rapproche de toi.
La vie, la passion, c’est ton énergie, ta vitalité qui, à travers nous, surgit.
Tes propositions, sont merveilleuses, quand nous les acceptons.
Inattendue, sauvage, ce regard, ce touché, c’était donc toi.
Ces coups de foudre, cet amour divin, derrière leurs yeux, c’était toi. Ce bonheur, cet amour, cette joie, c’était encore toi.

Poème de Kundun / Poem by Kundun

D comme Dieu

Qu’est ce qu’on entend par le mot “Dieu” ?

Dieu est certainement un des mots les moins défini.

Pour nous, les synonymes sont : “conscience infinie”, “amour infini”, “celui qui n’a pas de forme”, “celui qui est, a été et sera”, “celui qui a toutes les formes”, “l’univers”, le “tout et le rien”, “celui qui est la source”, “l’architecte de l’univers”, “la présence”, “la vie”.

La façon la plus facile pour comprendre ce qu’est Dieu, est de tomber amoureux.

Quand nous tombons amoureux vraiment, nous pouvons ressentir cette connexion au divin, nous comprenons la divinité de la personne que nous aimons. En réalité, nous ressentons et comprenons que l’autre ‘est’ nous, que nous ne faisons qu’un. Nous ressentons et nous comprenons que l’autre ‘est’ notre moitié.

Nous comprenons, si vous “surrender”, si nous lâchons prise, si nous nous rendons à l’autre, si nous lâchons tout, si nous comprenons que nous sommes une conscience d’amour incarnée dans un corps physique.

Quand nous venons d’avoir un bébé aussi, nous pouvons ressentir un amour infini car nous avons participé à créer la vie, nous devenons responsable d’une boule d’amour qui nous réchauffe le cœur comme un soleil. Nous sommes en extase devant un autre nous même, nous faisons ‘un’ avec notre enfant.

Voila comment on peut expérimenter cette notion d’amour infini. Bien sur, il y a aussi les “méditations” qui sont très documentées, il y a des milliers de techniques, certaines sont utilisées depuis des millénaires.

Certains peuvent accéder à cet univers divin suite à une expérience de mort imminente et se retrouvent transformés pour toujours. D’autres font des expériences en modifiant leur état de conscience, à l’aide de musique, de danses, de techniques ancestrales.

Pour conclure, nous pouvons dire que Dieu est la somme de toutes les consciences de l’univers, qu’en réalité, il EST l’univers et tout ce qui existe. L’âme est une forme de conscience qui nous correspond, nous les humains, et il y en a d’autres.

Aussi, précisons que la vérité ne s’apprend pas, qu’elle s’expérimente. Essayez d’exprimer à quelqu’un ce que signifie “être amoureux” !
Parce ce que la vérité s’expérimente, il est impossible d’expliquer avec le mental, et donc avec des mots, l’expérience de connexion avec le divin, l’expérience d’amour infini qu’on ressent dans certain cas. Que ce soit lors d’une méditation, que ce soit lorsque nous sommes avec l’être aimé, l’amour se situe au delà des mots.

Comment exprimer ce qui n’est pas du ressort du mental mais de l’esprit, de l’âme ?

Ce sentiment d’amour infini ne peut que s’expérimenter. Il ne peut s’apprendre. De la même façon, essayez d’expliquer à quelqu’un de sourd le requiem de Mozart : la difficulté est identique.

Dieu ne se rencontre pas avec le mental, avec le cerveau gauche, car Dieu est “unité”. Dieu vit de façon non dualiste. Il est tout et son contraire. Il est en même temps toutes les polarités. Il est hors de la notion même de jugement.

Dieu se rencontre avec le cerveau droit qui fonctionne comme une antenne pour communiquer avec lui. Autant le mental sépare, découpe, labellise, donne des mots et des noms à tout, autant Dieu est le “UN”, l’unité, le tout ou rien n’est séparé. Pour cette raison le mental, l’égo a du mal à le décrire. Le mental, les mots sont inadaptés, seul l’art avec la poésie, la musique par exemple, peuvent nous permettre d’approcher cette notion. Écoutez par exemple le “Magnificat” de Vivaldi et ressentez.

L’éveil spirituel, c’est comprendre que nous sommes Dieu, c’est comprendre, par des méditations, par l’augmentation de son degré de conscience qu’il s’est incarné en nous pour pouvoir expérimenter la matière, la dualité.

“Je suis avec le père et le père est avec moi” Jesus.

 

‘Je me suis Incarné dans 7 milliards d’êtres humains…’ Kundun 2012

‘Je me suis Incarné dans 7 milliards d’êtres humains…’ Kundun 2012

Imaginons que nous sommes une conscience infinie, imaginons que nous sommes dans l’espace et que rien n’existe. Puis imaginons que nous voulions nous connaître, nous “voir”, nous sentir, comprendre ce que nous sommes. Alors nous avons cette pensée “Je suis”. Mais sans dualité, sans matière, nous ne pouvons rien expérimenter. Alors cette pensée s’incarne en lumière et crée ce qu’on appel le Big Bang.

“je suis le bing bang, et le bang bing aussi”

Kundun, septembre 2012

Alors nous créons les galaxies, les soleils, les planètes. Nous sommes la source, Nous sommes la cause première, la cause de toutes les causes, celle qui a tout générée.

Nous créons le monde minéral, le monde végétal, le monde animal… Nous prenons goût au jeu de la vie, créant de plus en plus d’espèces, de concepts, de mots d’idées. A partir du néant, à partir de rien, nous créons, le temps, nous créons l’espace, nous créons, la matière. Partout, ce que nous sommes se reflète. Nous sommes le sous-jacent de toute chose, cette présence, cet amour, cette vie.

Au delà de l’imagination,

Nous sommes l’univers qui s’auto-crée,

Au delà des mots et des idées,

Au delà de la forme,

Nous,

sommes.

 

Kundun, septembre 2012

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