La banalisation de la vie

Ce soir, j’ai cinq ans.

Je vois tout avec les yeux d’un enfant de cinq ans,

Tout est magique, tout est sacré.

Comment ai-je pu oublier ?

Pourquoi avons-nous oublié ?

Ce soir J'ai cinq ansLa banalisation de la vie est l’un des plus grands mal de notre société.

Tout a été banalisé : la rencontre de l’autre, la communication avec l’autre, la découverte de l’autre.

La découverte, les gestes quotidiens.

Se nourrir, se laver, se rencontrer,se parler, se regarder, se toucher.

Nous avons tout banalisé,

Alors qu’en réalité, notre monde, notre univers est magique.

Nous sommes entourés de beautés, de magies, de sacré et nous ne le voyons plus.

Je suis redevenu un enfant, je redécouvre la magie de la vie.

Toutes ces premières fois, me ramènent à la vie.

Son regard, un baiser, une caresse, tout redevient nouveau.

Comme si je n’avais jamais vécu, j’ai été transporté dans l’univers de première fois…

Comme si j’avais perdu la mémoire, je redécouvre,

La vie.

En réalité, si l’on s’éveille à nos sens, si l’on retrouve notre cœur d’enfant, si l’on se déprogramme,

Il est tout à fait naturel, de redevenir,

Vivant.

Pouvons-nous, par des prises de conscience, par l’écoute de notre être profond,

Redevenir,

Ce que nous sommes réellement ?

C’est à dire Dieu dans un corps d’homme ou de femme.

Il n’y a jamais eu d’humain sur terre. Il n’y a que des Dieux incarnés dans des corps humains.

L’essence même de notre être est divine.

Nous l’avons juste oublié, momentanément.

Nous sommes des machines à vivre des comédies humaines.

Nous incarnons le relatif sur terre alors que nous sommes des êtres absolu.

Éveillons nous, éveillons nous à la nature divine qui se cache en nous.

Pourquoi ?

Pour mieux vivre, pour mieux être, pour développer l’infini dans le fini, pour réaliser notre potentiel.

Pour le fun, pour créer quelque chose de nouveau.

Pouvons-nous retrouver le sacré, le merveilleux, le sensible ?

Pouvons-nous arrêter de courir afin de vivre dans le moment présent ?

Cessons de banaliser la vie. Chaque instant est sacré, chaque instant est divin, restons dans cette présence, restons dans le cœur,

Et contemplons les reflets,

De notre être,

A travers,

L’univers.

Kunzang, Septembre 2013

P comme Peur

La peur est générée par l’illusion de la séparation. La peur nous emprisonne et nous limite.

La peur est ce qui nous limite

La peur nous emprisonne et nous limite

Nous sommes tous plus ou moins conditionnés à avoir peur, par exemple  :

  • Peur de la mort.
  • Peur de ne pas avoir assez.
  • Peur de perdre les êtres que nous aimons.
  • Peur d’échouer.

Mais si nous transmutons nos énergies de peur en énergie d’amour, de foi, de confiance, alors plus aucune limite ne peut nous retenir.

Pouvons-nous comprendre que rien ne peut nous arriver finalement ?

Pourquoi continuer à laisser les peurs et les conditionnements nous limiter ?

Nous sommes libres en réalité, nous sommes capable de tout !

N’oublions pas que nous sommes tous « Dieu », c’est à dire une conscience d’amour infini qui ne cherche qu’à expérimenter et à apprendre la vie.

Notre nature profonde est l’abondance, la joie, le bonheur, l’amour. Seuls des peurs ou des conditionnements peuvent nous empêcher d’être ce que nous sommes.

Mais je vous donne ce secret : nous sommes libres

Nous sommes libre d’effacer nos peurs, nos conditionnements et libre de reprogrammer des valeurs et des vibrations d’abondance, de joie, de bonheur.

Mais comment faire ?

Simplement en focalisant notre conscience sur l’amour, sur la joie, sur le positif, sur le cœur. Attention, cela n’empêche pas le discernement, au contraire.

Nous pouvons dépenser notre énergie dans le passé, dans le futur, dans le négatif, dans les problèmes.

Ou bien décider de focaliser notre conscience, ce que nous sommes, dans le présent, dans l’écoute, dans la présence.

Si dans la présence du moment présent, nous pouvons réussir, quelles que soient les circonstances, si nous pouvons être dans un état d’esprit, une fréquence, une vibration de paix, de joie, nous prendrons automatiquement les bonnes décisions.

Et les décisions prises dans un état d’esprit de partage, de joie, d’amour auront automatiquement des effets très positifs sur nos vies. La loi de cause à effet joue son rôle, quels que soient nos choix, quel que soit notre état d’esprit : nous pouvons unir ou nous pouvons détruire.

Nous sommes tous libre.

Restons dans cet état d’amour infini.

etat-amour

Fondons dans le cœur, dans l’amour et restons dans cet état au moment de prendre nos décisions.

Ne focalisons pas notre conscience sur les peurs ou sur les idées négatives, utilisons notre conscience, notre énergie vers la lumière, vers l’amour.

Ce secret permet d’atteindre des niveaux d’abondance infinie dans tous les domaines.

Bien sûr notre environnement agit sur notre état d’esprit. Choisissons bien notre entourage, restons avec ceux qui nous donnent de la force, de l’énergie, de l’amour, de la passion. Fuyons les personnes négatives qui génèrent et communiquent l’énergie de peur, nous n’en avons pas besoin.

Être focalisé sur le positif et le cœur n’empêchent pas le discernement. Utilisons notre cerveau gauche et droit de façon simultanée, équilibré, soyons conscient au maximum de notre réalité.

Mantra à lire à haute voix :

« Je décide solennellement et maintenant, de tout mon cœur, de dissoudre toutes les énergies de peur qui m’ont conditionnées. Qu’elles disparaissent définitivement, je n’ai plus besoin d’elles. Je reprends ma liberté, maintenant. Merci. »

Kunzang Août 2013

V comme Volonté

La volonté, c’est la force, l’énergie, le carburant qui nous pousse à agir.

"La volonté, c'est la force, l'énergie, le carburant qui nous pousse à agir."

« La volonté, c’est la force, l’énergie, le carburant qui nous pousse à agir. »

Les pensées sont des effets, mais elles ne sont pas suffisantes pour que l’action se crée dans le moment présent.

C’est la volonté, outil de la conscience qui permet d’incarner les pensées dans la matière.
Ainsi la volonté intervient et permet de réaliser ou pas nos pensées, en utilisant le filtre de nos conditionnements.
Mais qui ‘veut ?’
Quelle est cette force ?
Sur quoi agit-elle ?
Cette force, c’est l’énergie de vie qui nous traverse.
Quelque soit l’usage qui sera fait de cette force : une action d’union ou de séparation, cette force nous traverse.

Parfois détourné par l’Ego, cette force de vie peut très bien alimenter la personne, le personnage que nous croyons ou avons cru être. Sans les filtre de la personne, cette force est la source d’inspirations divines, de perfections.
Cette source vient du cœur au départ, et c’est l’amour qui crée le mouvement. C’est l’amour qui est à la base de chaque action, de nos choix, de notre expérience de vie.

« La volonté, c’est l’amour au service de la vie. » Kundun 2013

Et plus nous nous éveillons, plus la vie nous traverse, plus notre volonté grandit, car ce n’est plus notre volonté mais la sienne, celle de la présence qui sait, celle de la présence qui fait.

Et plus la présence grandit, plus nous disparaissons, et plus la présence apparait, plus nous sommes ce que nous avons toujours été, une conscience infini d’amour expérimentant ce qu’elle est.

Méditons et restons dans ce moment présent. Laissons les pensées passer puis se perdre. Laissons les passer jusqu’à la suivante.
Au bout d’un moment, il n’y en aura plus. Projetons notre conscience sur l’amour, sur le cœur, écoutons attentivement une musique, devenons la musique. Laissons le moment remplir tout l’espace qu’il est déjà, puis devenons ce moment.
Il est là, nous sommes là, il est nous et nous sommes lui. Nous sommes aussi ce moment ou l’action, ou l’inaction est possible.
Ce moment ne change pas, il est permanent et infini. Il n’y a ni passé ni futur, il n’y a que ce moment présent. Le passé est une mémorisation d’un état présent. On peut le ‘rappeler’ uniquement dans le présent, car les choses n’existent que dans le présent.
La réalité, ce qui est vrai, c’est ce qui est permanent. Ce qui change tout le temps ne peut être vrai. Seul ce moment présent est vrai, car toujours là.

La présence ne peut vivre qu‘ici et maintenant, tandis que le mental ne peut y demeurer, son univers étant celui du passé et du futur.

Texte de Kundun, Décembre 2012