Brahmadev témoigne de sa première expérience d’éveil lors d’une séance de Shiatsu.
Interview conférence de Kunzang du 9 juin 2014
Kunzang : « Je dis que nous sommes tous Dieu et personne ne peut démontrer que ce n’est pas le cas ! »
Questions du public :
Q : mais si je suis Dieu, pourquoi ne puis-je pas faire bouger les objets par ma seule volonté ?
K : parce que nous nous sommes incarné sur terre sous forme humaine et que les humains de notre stade n’ont pas ce pouvoir. Heureusement, sinon nous nous auto-détruirions très vite ! En général, la vie nous donne des pouvoirs en fonction de notre niveau de de conscience et en fonction de nos besoins.
Q : mais si je suis Dieu, pourquoi est ce que je souffre ?
K : pour expérimenter la matière, nous humains bénéficions de sens très développés nous permettant d’agir et de ressentir dans cette dimension. Ces sens permettent de jouir de la matière : odorat, goût, vue, ouïe, toucher. Aussi, la polarité inverse de la jouissance, la souffrance physique nous est accessible. Au départ cette fonction nous permet de survivre et de retirer la main du feu !
Q : et la souffrance psychologique ?
K : elle fait partie de l’illusion du personnage. L’identification à un personnage permet d’expérimenter les souffrances du personnage. A la fois elles existent réellement pour le personnage, et à la fois le personnage n’existe pas. Si vous modifiez le personnage, ou si vous le dissolvez en modifiant sa psyché, les souffrances psychologique disparaissent. C’est ce qui se passe lors des méditations, lors de prise de conscience.
Q : pouvez-vous démontrer et prouver que nous sommes Dieu ?
K : Oui, et c’est très simple : vous existez et vous êtes vivant non ? Un univers entier existe non ? Ceci est ma démonstration ! D’après vous, d’où venez vous ? En réalité, c’est juste mon expérience lors des états de Samadhi. Chacun doit le découvrir par lui-même, soit en tombant amoureux successivement, soit en souffrant de plus en plus, parfois jusqu’à la mort du corps physique. Si vous n’êtes jamais tombé amoureux, si vous n’avez pas expérimenté le divin, vous ne pouvez pas encore comprendre. Dieu n’est pas quelque chose que nous pouvons comprendre mais que nous pouvons « vivre ». Il ne s’interprète pas avec le mental, les fonctions du cerveau gauche, mais avec le cœur et le corps. De la même façon, il n’est pas possible d’expliquer à un sourd le requiem de Mozart.
Q : est ce que votre expérience est valable pour les 7 autres milliards d’habitants ?
R : pas forcément, c’est juste ma vérité, mon expérience. Par contre de nombreuses personnes peuvent vivre mes expériences. La plupart des humains ne l’ont pas expérimenté, du coup ils ne sont pas Dieu dans leur système, ils vivent donc une vie humaine.
(Poème : Agis comme un homme, un homme tu seras. Agis comme un roi, un roi tu seras. Agis comme un Dieu, un Dieu tu seras, Kundun 2011)
Q : Cette affirmation que nous sommes Dieu a t-elle été testée par le filtre de Socrate ?
K : oui, et elle fonctionne :
a) elle est vrai
b) elle est positive
c) elle peut vous apporter quelque chose
Q : si nous étions Dieu, pourquoi laisserions nous tous les malheurs de la terre se réaliser ?
K : certains événements sont vu comme des malheurs, en réalité, ils ne sont que le résultat de la loi de cause à effet, du Karma. Du point de vue de l’absolu où se situe Dieu, d’un point de vue non duel, tout est toujours parfait, y compris les soit-disant « malheurs » qui ne sont que des expériences « voulus » au niveau de l’âme humaine et divine. C’est forcément difficile à admettre si on reste dans une perspective humaine et duelle. Le non jugement et la non dualité permettent de comprendre que tout à un sens, souvent invisible à l’humain. Il faut se positionner plus haut pour voir l’ensemble du tableau.
Q : qu’est ce qu’il y avait avant le big bang ?
K : il n’y a pas d' »avant » le big bang car l’illusion du « temps », dans cet espace temps, dans notre dimension à été créé au moment du big bang. Par ailleurs, le temps n’existe pas, il n’y a donc pas d’avant ni d’après. Il n’existe réellement qu’un seul grand moment présent que nous pouvons expérimenter dans certains cas : extase mystique, état amoureux, orgasmes, éveil, etc… C’est le mouvement et la loi de cause à effet qui donne l’illusion du temps : cf texte complet sur : l’illusion du temps.
Q : comment avez-vous expérimenté le fait que nous soyons Dieu ?
K : par des méditations profondes, par des prises de conscience, par des états de Samadhis, comme des milliers de personnes avant moi. (Ramana Maharshi, Sri aurobindo, etc…)
Q : est-ce que la science pourrait démontrer que Dieu existe ?
K : les sciences sont juste des techniques de modélisation du vivant et de l’inerte, les sciences découvrent les lois de la nature et de l’univers. Il faut s’entendre sur la définition de Dieu. Cf les définitions Infinite love.
La science démontre chaque jour une partie de la réalité : tout est énergie et tout est conscience intelligente = Dieu = conscience infinie = amour infini = présence. La science est en train de démontrer que tout est conscience, que tout est énergie. Einstein disait que Dieu ne joue pas au dès.
Q : pourquoi sommes-nous Dieu ?
K : parce que « tout » est Dieu à un certain niveau, que nous sommes « tout »et qu’il n’y a que nous, partout, parce qu’il n’y a rien d’autres. Dieu n’est pas ce qu’on croit, c’est juste un autre mot pour conscience infinie, pour amour infini, pour présence.
Q : pourquoi expérimentons nous une vie humaine si nous sommes Dieu ?
K : par amour pour tout ce qui existe dans l’univers, y compris par amour de l’être humain.
Dieu expérimente chacune de ses facettes, nous en sommes une parmi d’autres, comme les plantes, comme les minéraux, comme les animaux, comme les planètes, etc…
Q : a quoi ça sert tout ca ?
K : à expérimenter, à jouir de la vie, à être, à se renouveler, à apprendre, à se surprendre, a toujours grandir, vers l’infini, à créer, à tomber de nouveau amoureux, car rien n’est plus grand que cela.
Q : comment pouvez-vous être certain de ce que vous avancez ?
K : parce que je l’ai expérimenté.
Q : comment ca ?
K : dans certaines méditations, on devient tout l’univers, on accède à des informations incroyables. (A lire, les rapports de samadhis.)
Q : qu’est ce qui prouve que votre expérience n’est pas un rêve, que ce n’est pas votre imagination ?
K : rien. Je dirais même le contraire, que mon expérience est un rêve, que tout vient de mon imagination ! En effet, cette réalité est aussi réelle que nos rêves, et personne ne peut me démontrer le contraire non plus. Lorsque vous rêvez, vous avez vraiment l’impression que c’est réel non ? J’ai un ami qui a vécu 6 vies et donc 6 « rêves » pendant un coma du à un accident. Quand il s’est réveillé à l’hôpital, il s’est dit : je suis dans ma 7è vie, encore un rêve à passer…
Par ailleurs, l’imagination n’est pas ce qu’on croit. L’imagination est une fenêtre sur d’autres réalités. De la même façon que Jules Vernes et Léonard de Vinci imaginaient le futur, j’imagine, je reçois des informations, comme tout ceux qui crée quelque chose dans ce monde…
Q : alors tout ce qu’on imagine existe ?
K : oui, c’est ça, tout ce qu’on imagine est reçu dans notre réalité, dans notre système, c’est une façon de recevoir des informations de dimensions existantes. C’est comme la télévision, notre cerveau est un organe de réception de pensée, comme les yeux sont un organe de réception de lumière. En 2014, nous n’avons pas encore intégré les découvertes de 2050, c’est normal non ?
Q : comment pouvez-vous prouver cela ?
K : je ne peux pas, mais personne ne peut me démontrer le contraire non plus. Par contre il y a dans l’histoire des signes qui démontrent ce que je dis. (Léonard de Vinci, Jules Verne, Nicolas Tesla)
Q : mais alors qui crée véritablement si nous ne faisons que capter les choses ?
K : c’est nous. Paradoxalement, il y a des nous partout, comme nous sommes Dieu, et en fait, c’est nous en tant que dieu créateur qui créons, à chaque fois que nous « découvrons » quelque chose. Notre conscience localisée et individualisée a accès à toutes les ressources de l’univers en fonction de son niveau de conscience. Ainsi Dieu « à travers nous » crée. Nous sommes des outils du divin en quelque sorte. A la fois nous sommes tous Dieu, et à la fois nos corps sont des outils de l’âme universelle. Dès que nous manifestons dans la matière ce que nous avons « imaginé », c’est à dire ce que nous avons « reçu », nous matérialisons les idées de quelque chose qui est plus grand que nous : la conscience infinie, l’intelligence de l’univers.
Q : donc au départ, cela n’existe que sous forme d’idée divine non matérialisée ?
K : Soit ce n’est pas encore matérialisé, soit cela existe dans d’autres dimensions. Nous sommes fait pour matérialiser les idées dans cette dimension. Mais c’est plus compliqué que cela car tous les scénarios sont joués en parallèle. Parfois nous avons des intuitions profondes, parfois nous ressentons des frissons concernant notre meilleur scénario n’est ce pas ?
Q : mais d’où viennent les idées alors ? Qui les crées ?
K : les idées s’assemblent toutes seules, elles sont le résultat d’autres idées « racines ». Il y a au départ des idées originales qui se rencontrent avec d’autres idées plus récentes. Par exemple il y a l’idée de voiture qui est apparue. Quand cette idée à rencontrée l’idée de « rouge » plus ancienne, et bien l’idée d’une voiture rouge est apparue. Avez vous déjà reçue une idée qui n’était pas connectée à quelque chose d’existant ? Non bien sur… Pourquoi ? Parce quand nous recevons une idée, et cela m’est arrivée dans mes états de conscience modifiée, quand nous recevons un concept ou une idée que nous ne pouvons pas rattacher à notre expérience passée, celle-ci reste tout simplement incompréhensible et difficilement mémorisable ! C’est comme quand vous avez un « mot sur la langue » et que vous ne le trouvez pas. De nombreuses idées nous sont inaccessibles car nous n’avons pas les bases. Par exemple, nous n’avions pas suffisamment de concepts de base pour découvrir l’électricité avant le 17è siècle. Et c’est bien sur en connexion avec cette idée que tous les appareils électrique ont pu être inventé. Si je vous apporte le concept de pile à énergie libre qui puise son énergie dans le vide, et bien vous allez pouvoir adapter cette idée à tous les nouveaux équipements électrique !
Nous pouvons capter parfois des concepts nouveaux, mais cela nous demande un effort considérable car nous devons les « rattacher » à l’existant. Si nous ne pouvons pas les rattacher, il sont juste perdus. Accéder au divin lors d’état modifié de conscience ne signifie pas que nous pouvons « tout » ramener lorsqu’on revient, cela signifie que nous pouvons ramener ce que nous avons pu « intégrer » en nous, ce que nous avons réussi à « comprendre » et à formuler. Et si nous n’étions que des relais permettant aux Dieux de réaliser leurs fantasmes ? A la fois nous sommes eux, et à la fois ils sont nous…
En réalité, nous pouvons dire que nous « traduisons » les idées divine dans notre monde matériel, en fonction de ce que nous avons déjà compris. C’est ainsi que le progrès scientifique avance depuis des milliers d’années. Et plus je ramène de nouveaux concepts, et c’est l’idée des textes d’Infinite Love, et plus des méta-concepts deviennent accessibles. Les découvertes sont surtout des assemblages de concepts nouveaux avec des concepts anciens, des nouvelles façon différente de voir des choses déjà existante. Pour cette raison la diversité des points de vues est essentielle pour créer. Quand le monde entier aura compris que le cerveau est un organe de réception de pensée comme les yeux et les oreilles, le monde aura fait un progrès considérable…
Il y a un ancien poème Infinite Love qui décrit la création des premières idées : poème création de l’univers.
Q : sommes-nous libre ?
K : oui et non. Oui si nous sortons des conditionnements, si nous nous éveillons.
Non si nous restons dans l’illusion du personnage, si nous nous identifions a l’égo. Notre degré de liberté est directement proportionnel à notre degré de conscience. L’égo conditionné est un robot, libre de dérouler ses programmes. L’humain éveillé à une liberté plus grande, et la responsabilité qui en découle.
Q : croire qu’on est Dieu n’est il pas un personnage de plus ?
K : oui, c’est le cas si ce n’est pas expérimenté. Si c’est une vue du mental, tout a fait. Si c’est une réalisation vécue, cela devient une réalité expérimentale. La véritable question est : pouvons nous exister sans nous identifier à quelque chose, que ce soit un personnage, un être humain, Dieu ou autre chose ? La conscience peut sortir de l’identification lorsqu’elle fusionne dans l’instant présent, ce sont des états de plénitude et de paix infinie. En réalité, la conscience a besoin d’une perspective pour focaliser son attention sur le monde, et dès qu’il y a perspective, il y a identification depuis cette perspective. L’éveil, c’est aussi de comprendre que toutes les perspective sont juste et vrais, que nous sommes à la fois l’humain, la plante et les Dieux. Tout est une question de regards, de perspectives. cf P comme Perspective. Travailler les méditation non duelle, c’est justement une façon d’appréhender le divin, de comprendre que toutes les perspectives qui semblent s’opposer ne s’opposent pas, qu’elles peuvent coexister dans la présence.
Q : si nous sommes tous Dieu, pourquoi il y a t-il tant de guerres ?
K : car plusieurs aspects de la conscience s’opposent, c’est le jeu de la conscience qui teste plusieurs formes de systèmes, qu’ils soient religieux, économiques, sociaux, politiques.
Chaque idée est une forme de conscience qui s’expérimente et qui essaye de survivre, de se développer. La meilleure idée, le meilleur système survivra, les autres disparaîtront, et c’est parfait comme cela. Le plus solide, le plus fort, le plus résistant, le plus intelligent survivra. Tout notre univers est basé sur la vie, et la vie, comme Darwin l’a découvert, est basée sur l’évolution des systèmes et des espèces.
Les guerres matérialisées sont le reflet, la projection de guerre d’idées, de pensées, de points de vues. Tant que l’humain n’aura pas intégré toutes ses composantes, les guerres continuerons.
C’est l’acceptation de l’autre comme il est qui mettra fin aux guerres. C’est le respect de la diversité qui permettra un système moins violent. Quand l’humain aura réalisé qu’il est Dieu et que c’est lui même qu’il maltraite, qu’il tue ses propres frères et sœurs, il arrêtera.
Mais sommes-nous capable en tant qu’humain de reconnaître à l’autre le droit d’exister tout en étant soi-même. C’est tout l’enjeu actuel de notre civilisation.
Q : pourquoi l’homme est-il un loup pour l’homme ?
K : parce que l’homme a oublié qu’il était Dieu, parce qu’il s’est perdu dans son personnage, identifié à son rôle. Il croit vraiment que l’autre est un ennemi, alors qu’il est juste là pour faire miroir.
Quand le loup se voit, il peut prendre peur, ou tomber amoureux, c’est à lui de décider. Toute sa vie va s’adapter a ce choix.
Q : si nous sommes Dieu, pourquoi n’y a t-il pas plus d’amour sur terre ?
K : parce que l’humain ne sait pas qui il est réellement, ni où il va, parce qu’il n’a pas été au bout de lui-même, parce qu’il a oublié qu’il était divin, c’est ce qu’on appel « la blessure originelle », la « chute ». Lorsqu’il s’en rappelle il entre dans un état extatique incommensurable et inexprimable. L’amour est la compréhension que tous les autres sont nous. Cf définition de l’amour.
Q : mais si nous étions Dieu, ça se saurait, d’autres en auraient parlé avant !
K : Mais c’est le cas : Bouddah, Jesus, Ramana Maharshi, Ramtha et plein d’autres. Tous les chemins arrivent à la même conclusion, qu’ils soient spirituels, scientifiques ou artistiques.
Dieu ne peut qu’être expérimenté et vécu. Ce n’est pas dans le mental qu’on peut le trouver, ni à l’extérieur de soi, mais bien dans le cœur, a l’intérieur de soi.
Q : comment pouvons-nous expérimenter le divin ?
K : méditations, tomber amoureux, travaux artistiques, tout ce qui connecte au cœur, au cerveau droit.
Q : si nous sommes Dieu, pourquoi avons-nous oublié qui nous sommes ?
K : pour pouvoir refaire l’expérience de la vie, à l’infini. Par un processus d’effacement de notre mémoire qui s’appelle la naissance et l’incarnation, nous avons la possibilité de revivre des moments magnifiques. Cela permet de vivre a nouveau des » premières fois ». Quoi de plus beau qu’une première fois ? Cf texte de samadhi 2.
Nous pouvons « effacer l’oubli » et nous rappeler, par des expériences de méditations, par des samadhis, par une expérience d’amour infini, en se laissant tomber amoureux, sans freiner ce processus naturel. Au bout du chemin de l’amour, il y a moi, il y a toi, il y a, nous.
Q : je ne crois pas en Dieu, je ne crois que ce que je vois, que ce que j’expérimente moi-même, pourquoi devrais je vous croire ?
K : surtout, ne me croyez pas, expérimentez par vous-même. Il y a suffisamment d’illusions et de croyances dans ce monde, inutile d’en ajouter ! Expérimentez et voyez ce qui fonctionne, ce qui existe dans votre système. Nous avons chacun un système propre avec notre vérité. Le pire est d’accepter des vérités toutes faites que nous n’avons pas expérimenter, cela mène vers l’illusion et le monde tel qu’il est : les gens gobent n’importe quoi car ils n’ont pas appris à réfléchir par eux même.
Le discernement, c’est de confronter nos croyances, nos conditionnements avec nos expériences sur le terrain. Si votre expérience vous démontre que vous n’êtes pas Dieu, alors continuez l’expérience, un jour vous tomberez amoureux, et alors si vous vous laissez aller, vous percevez un rayon de lumière. Si vous laissez entrer ce rayon, si vous vous concentrez dessus, vous lui laisserez de plus en plus de place. Et plus vous vous entrainerez à laisser l’amour s’exprimer, plus vous comprendrez.
Q : j’ai plein de problèmes dans ma vie, au niveau argent, amour, santé, et vous me dites que je suis Dieu, vous vous foutez du monde non ? Comment ceci peut il m’aider ?
K : les épreuves que nous subissons, le résultat de notre vie est le reflet de notre degré de conscience, de ce que nous croyons être. En même temps, nous sommes responsable de tout ce qui nous arrive. En sortant du personnage, progressivement, nous pouvons nous en apercevoir. (Cf texte m comme miroir. P comme projection)
Si notre environnement ne nous convient pas, la question à nous poser est : que puis-je faire pour en changer. Il est parfois difficile de prendre la responsabilité de sa vie, cela nécessite du courage.
A lire : g comme guide
Q : si je suis Dieu, mais alors qui va m’aider, qui répond à mes prières ?
K : c’est tout l’univers tout entier qui vous entend et qui essaye de vous aider ! Simplement il faut aussi écouter les réponses de l’univers et arrêter de dire non à chaque fois qu’il essaye de vous aider. Écrivez ce que vous voulez vraiment, puis soyez a l’écoute des signes, des synchronicités.
Q : et si vous vous trompiez sur cette affirmation que nous sommes Dieu ?
K : comment pourrais-je me tromper sur mon expérience ? Nos expériences ne sont-elles pas notre seule réalité ? Est-ce que les croyances des autres peuvent être plus fortes que ma propre expérience ? Non bien sûr. De plus, toutes les voies spirituelles, scientifiques, artistiques humaine confirment cette affirmation. Depuis des milliers d’années, tous les êtres réalisés disent la même chose. De Bouddha, à Jésus puis Ramana Maharshi et tous les êtres ayant réalisé Dieu. Ce n’est pas très original en réalité, c’est juste que c’était un peu oublié !
Q : pourquoi ce secret a t-il été si bien gardé, si longtemps ?
K : parce qu’il donne un pouvoir infini a celui qui l’expérimente. Il génère chez ceux qui l’expérimente une énergie d’amour fantastique. Si nous regardons l’histoire de ces 10000 dernières années, on voit bien que ceux qui ont eu le pouvoir ont toujours cherché à le conserver, et non pas à le partager. Les temps changent, le monde est en train de s’éveiller, et dans quelques temps, cette affirmation sera une évidence pour tous les peuples. Beaucoup d’humains le perçoivent déjà, le monde change à une vitesse très importante.
Comprendre et expérimenter le fait d’être Dieu donne du pouvoir à l’homme : il le rend sacré, quel que soit son niveau social, son état, son pays, sa religion. Cette compréhension nous harmonise puisqu’elle permet de comprendre que nous sommes réellement un.
Cf poème imagine et texte sur la conscience.
Plus il y aura de personnes qui expérimenterons l’amour, l’expérience de l’unité, plus la planète guérira de ses souffrances et pourra passer à la suite, c’est à dire l’ère des génies.
Et pourtant, certains en ont parlé : je suis avec le père et le père est avec moi. (Jésus)
L’homme est à l’image de Dieu disait-on autrefois, aujourd’hui, en 2014 on dirait plutôt : « nous sommes un hologramme de Dieu », une représentation holographique de l’ensemble de l’univers.
En langue maya, depuis plus de 4000 ans, on se dit bonjour en disant, « in lakesh » qui veut dire « tu es un autre moi, et je suis un autre toi ».
Merci pour votre participation.
Fin de l’interview conférence. A bientôt.
Kunzang, le 9 juin 2014,
Retravaillé le 28 décembre 2014
V comme voie de l’amour infini
Voies d’éveils :
Il y a plusieurs voies d’éveils : la voie de la beauté, la voie de la connaissance, la voie de l’amour de l’homme…
et il y a aussi : la voie de l’amour infini
La voie de l’amour infini nous fait rencontrer des personnes afin que nous tombions amoureux. Ensuite en fonction de notre capacité à « lâcher prise », à « surrender », nous fondons dans l’amour infini pour dissoudre notre personnage. Nous entrons dans le divin, nous nous dés-identifiant à l’égo.
Et plus nous aimons, plus nous nous éveillons, prenant conscience que l’autre est un magnifique nous-même. Nous tombons amoureux en rencontrant la beauté de l’autre et en même temps, nous pouvons ressentir que l’autre a quelque chose de « nous » en lui, a quelque chose de nous en elle, que nous sommes un …
Quand nous avons terminé d’apprendre et de ressentir la beauté, l’univers nous apporte d’autres êtres, encore plus beaux, ainsi nous pouvons passer aux étapes suivantes, aux leçons suivantes…
Fondre dans l’amour infini quand nous sommes amoureux, voilà une magnifique voie d’éveil. Par le processus de reconnaissance, nous comprenons intimement que l’autre est nous et que nous sommes l’autre, c’est le coup de foudre. Et le personnage, l’ego se dissout naturellement, nous nous des-identifiant à la personne, nous nous concentrons alors sur l’essentiel, c’est à dire la présence de ceux qu’on aime.
A chaque histoire d’amour, à chaque coup de foudre, nous nous éveillons un peu plus, comme si le divin nous redonnait une chance supplémentaire, comme si le divin voulait recréer cette « première fois ».
En fait, à chaque fois, ce sont des niveaux, des étapes que nous passons. Plus nous fondons dans l’amour infini, plus nous développons les capacités du cerveau droit : amour, émotion, créativité, intuition, inspiration. Bien sûr, le personnage, l’ego qui est plutôt une fonction du cerveau gauche (analytique rationnel) n’est en général pas très content de perdre le contrôle, de se dissoudre.
Il résistera le plus possible, faisant tout son possible pour saboter la relation pour ne pas perdre le contrôle, jusqu’à ce qu’il « surrender » à l’amour.
Et plus nous laissons l’amour divin nous traverser, plus le système endocrinien va générer les molécules de sérotonine, d’ocytocine, d’adrénaline, de DMT et autres pour nous « shooter » de bonheur, c’est le fameux « nuage » de bonheur des amoureux. Car oui, l’amour se manifeste aussi de façon biochimique.
Puis, progressivement, le corps s’habitue. D’un point de vue énergétique, c’est la présence qui va fusionner les deux êtres qui s’aiment. Plus ils seront proches et intimes, plus les échanges et les émotions seront fortes.
Quand la fusion sera terminée, ils pourront se marier et vivre ensemble, ils pourrons s’éveiller ensemble, ils pourront aussi redevenir libre de tout recommencer, encore et encore, de vies en vies…
« D’incarnation en incarnation, je veux revivre notre amour éternel « .
Kunzang, Mai 2014
V comme Violence
Rien ne peut justifier la violence
Bien sûr l’ego, la personne, trouve tout un tas de justification à la violence.
La violence amène la violence dans un cycle infini de souffrance. La seule façon de l’arrêter est la non-violence, sinon, par le processus karmique, de réincarnation en réincarnation, les évènements se reproduisent.
Kunzang Gyamtso Nov 2013
V comme Vivant
Hier,
Sont morts,
1500 français
6700 américains
27000 chinois
25000 indiens
Pouvons-nous remercier la vie,
D’être vivant ?
Pouvons-nous comprendre,
Le cadeau de la vie.
Que faisons-nous de notre vie ?
Avec qui sommes-nous ?
Sommes-nous heureux ?
Passons nous notre temps,
Dans le passé, dans le présent, dans le futur ?
Combien d’amour,
Oui combien d’amour,
Avons-nous reçu ?
Combien d’amour,
Sommes-nous capable d’exprimer ?
De partager ?
Cette vie est-elle belle ?
Que fait notre personnage ?
Et que fais notre âme ?
Qu’apprenons-nous ?
Devons-nous continuer ainsi ?
Sommes nous heureux ?
Kunzang, Septembre 2013
V comme Voix
Je suis la voix,
Je suis le messager,
Je suis le prophète,
Je suis l’oracle,
Je suis le verbe,
Je suis l’espoir,
Je suis la joie,
Je suis l’amour,
Je suis le phare.
J’éclaire ceux,
qui me voient.
Je suis
Là,
Pour toi.
Je suis,
Toi.
Kunzang, Septembre 2013
V comme Vivant
Nous sommes vivants !
Pouvons-nous réaliser à quel point ceci est miraculeux ?
Nous pouvons respirer, toucher, regarder, sentir, bouger.
Nous pouvons vivre, interagir avec le monde, avec l’univers.
Dieu incarné dans un corps d’homme, de femme, voilà ce que nous sommes.
C’est incroyable, fantastique, miraculeux, sacré…
Comment avons-nous pu oublier cela ?
Nous sommes vivants ! Vivant vous dis-je !
Ce cadeau est divin : « Je t’ai donné la vie, que m’as-tu apporté ? »
Nous avons tout oublié : notre nature divine, le sacrée, le cadeau de la vie.
Une grande partie de nos compatriotes fonctionne comme des robots, mais où est la magie ?
Que reste-t-il du sacré, de la vie ?
Que reste-t-il de l’amour ?
Que reste-t-il de la vie ?
La vie, ce n’est pas avoir une vie triste et ennuyeuse, emprisonné par l’ego ! Non, ce n’est pas ça la vie.
La vie, c’est le fun, la joie, l’amour, l’humour.
La vie est belle. Pouvons-nous nous rappeler de ce qu’est la vie ?
Quel choc faut-il pour se rappeler ? Une expérience de mort imminente ? Une méditation profonde ? Un poème ? Un film ? Un livre ? Un samadhi ?
Je vous le dis, nous sommes la vie.
Rappelons-nous, rappelons-nous.
Rappelons-nous de ce que nous sommes, afin de vivre.
Sortons de nos prisons:
« Je suis un hacker qui s’est hacké lui-même. » Kunzang 2011
Hacker, comprendre l’invisible, vivre, sentir le mystérieux, le divin, le sacré, voilà ce qu’est la vie.
Et si les jeunes le comprennent intuitivement, suivons les ! Qu’ils nous accompagnent, qu’ils nous montrent la voie.
Rappelons-nous que ce sont eux nos maitres, qu’ils peuvent nous éveiller.
Écoutons les, ils ne sont pas encore programmés.
Nous sommes vivants, cette simple réalité peut-elle suffire à nous rendre heureux ?
Elle le devrait non ?
Si cette simple réalité ne suffit pas à nous rendre joyeux, heureux, posons-nous la question : pourquoi ?
Oui, pourquoi cela ne nous suffit-il pas ? Et surtout : qu’est ce qui en nous empêche d’être heureux par ce simple fait ?
Car en réalité, le simple fait d’être vivant, de respirer, d’être présent avec la vie, tout autour de nous, est plus que suffisant. Ce cadeau divin, si nous pouvons le réaliser et sacré. Il est l’essence même de la vie.
L’ego, le personnage que nous ne sommes pas, trouve toujours tout un tas de raisons pour ne pas être heureux, alors qu’en réalité, le Dieu que nous sommes a déjà tout en lui.
Le merveilleux, le sensible, c’est justement cette incarnation, cette capacité à être : des milliards de cellules se reproduisent, à chaque instant. Rien que 100 milliards dans notre cerveau. Des organes, des fonctions, une machinerie formidable a été mise à notre disposition.
Cette machine sacrée qu’est notre corps est l’un des plus beau cadeau que nous nous sommes donné. Pouvons-nous le percevoir ? Le cadeau de l’incarnation pour jouir du monde de la matière.
Non seulement nous sommes Dieu, mais aussi, nous sommes un dieu puissant, amoureux, parfait, juste, bon et extraordinairement généreux. Bien sur, ce Dieu incarné est souvent recouvert d’un égo, d’un personnage plus ou moins dense.
Comment certains peuvent il ne pas respecter leur corps ? Et notre corps à tous, la planète terre ?
Sacrilège, sacrilège, ne les laissons pas faire, même s’ils ne savent pas ce qu’ils font, même si nous leur pardonnons, ne les laissons pas nous détruire.
Partout dans le monde, des organisations se développent pour défendre les plantes, les animaux, les hommes.
La vie est sacrée, miraculeuse, précieuse. Elle est l’expression de notre profondeur d’âme, elle est l’expression du divin.
Sachons la comprendre.
Nous sommes le miracle de la vie, et nous sommes, nous, les dieux incarnés en homme, l’espèce qui a le plus de responsabilités.
Nous agissons sur la nature, nous réorganisons la vie. Sachons en être digne.
Rappelons nous ce que nous sommes, rappelons-nous que nous sommes un.
La séparation est totalement illusoire. Nous sommes les plantes, les animaux, les minéraux, les hommes, nous sommes tout. Plus que reliés, nous sommes chacun une cellule d’un seul et même organisme : la planète terre.
Nous sommes à la fois la conscience cosmique, mais aussi des cellules de la planète terre. Nous sommes vivants, nous agissons, nous nous reproduisons et nous vivons.
Certaines cellules détruisent la nature, d’autres la soignent. Que choisissons-nous ? Sommes nous des cellules de guérison ou des cellules cancéreuse ?
Quel monde voulons-nous laisser à nos enfants, qui en réalité ne sont que nos réincarnations futures ?
L’univers est extraordinairement juste, nous nous réincarnerons dans le monde que nous aurons laissé.
Nous sommes co-responsables de toutes nos actions et inactions.
Nous sommes infiniment responsables de tout ce qui se passe.
Plus notre niveau de conscience est haut, plus nous avons des capacités à changer les choses, plus nous sommes responsables, et plus nous devons agir, chacun à notre niveau, autour de nous.
Un sourire, une blague, une lumière dans les yeux, à chaque moment, nous pouvons tous agir.
Pas besoin d’être président du monde pour agir ! Il suffit de grandir en conscience.
Il y a la notion de masse critique. Plus il y aura d’êtres qui voudront s’éveiller, grandir en conscience, plus la terre sera belle. Plus le vivant pourra vivre, s’épanouir.
A ceux qui sont tombés sur ce texte par hasard (lol), sachez que vous avez une mission.
Prenez conscience, par ce texte, que votre présence, que votre action compte.
Non, vous n’êtes pas seul. Nous sommes des milliards à ressentir cette nécessité de vie.
Même si parfois la vie semble difficile, gardons courage, gardons la foi. Nous apprenons de chacun de nos choix. La somme cumulée de tous nos choix s’appelle le monde dans lequel nous sommes maintenant.
Chacun d’entre nous a réellement la possibilité d’agir dans le réel. Il suffit d’avoir l’attitude juste, l’attitude d’amour, de partage, de joie. Il suffit de laisser parler le cœur, de dissoudre l’ego, de dissoudre le personnage.
Nous n’avons plus besoin du personnage, nous avons besoin de laisser le divin s’exprimer à travers nos corps.
Ensemble, nous sommes la vie.
Sachons en être digne.
Je vous aime.
Kunzang Septembre 2013
V comme Volonté
La volonté, c’est la force, l’énergie, le carburant qui nous pousse à agir.
Les pensées sont des effets, mais elles ne sont pas suffisantes pour que l’action se crée dans le moment présent.
C’est la volonté, outil de la conscience qui permet d’incarner les pensées dans la matière.
Ainsi la volonté intervient et permet de réaliser ou pas nos pensées, en utilisant le filtre de nos conditionnements.
Mais qui ‘veut ?’
Quelle est cette force ?
Sur quoi agit-elle ?
Cette force, c’est l’énergie de vie qui nous traverse.
Quelque soit l’usage qui sera fait de cette force : une action d’union ou de séparation, cette force nous traverse.
Parfois détourné par l’Ego, cette force de vie peut très bien alimenter la personne, le personnage que nous croyons ou avons cru être. Sans les filtre de la personne, cette force est la source d’inspirations divines, de perfections.
Cette source vient du cœur au départ, et c’est l’amour qui crée le mouvement. C’est l’amour qui est à la base de chaque action, de nos choix, de notre expérience de vie.
« La volonté, c’est l’amour au service de la vie. » Kundun 2013
Et plus nous nous éveillons, plus la vie nous traverse, plus notre volonté grandit, car ce n’est plus notre volonté mais la sienne, celle de la présence qui sait, celle de la présence qui fait.
Et plus la présence grandit, plus nous disparaissons, et plus la présence apparait, plus nous sommes ce que nous avons toujours été, une conscience infini d’amour expérimentant ce qu’elle est.
Méditons et restons dans ce moment présent. Laissons les pensées passer puis se perdre. Laissons les passer jusqu’à la suivante.
Au bout d’un moment, il n’y en aura plus. Projetons notre conscience sur l’amour, sur le cœur, écoutons attentivement une musique, devenons la musique. Laissons le moment remplir tout l’espace qu’il est déjà, puis devenons ce moment.
Il est là, nous sommes là, il est nous et nous sommes lui. Nous sommes aussi ce moment ou l’action, ou l’inaction est possible.
Ce moment ne change pas, il est permanent et infini. Il n’y a ni passé ni futur, il n’y a que ce moment présent. Le passé est une mémorisation d’un état présent. On peut le ‘rappeler’ uniquement dans le présent, car les choses n’existent que dans le présent.
La réalité, ce qui est vrai, c’est ce qui est permanent. Ce qui change tout le temps ne peut être vrai. Seul ce moment présent est vrai, car toujours là.
La présence ne peut vivre qu‘ici et maintenant, tandis que le mental ne peut y demeurer, son univers étant celui du passé et du futur.
Texte de Kundun, Décembre 2012
La vérité dans la spiritualité
De part les expériences spirituelles, certains d’entre nous atteignent des niveaux de conscience fantastiques et sont réellement très éveillés. Ils découvrent des vérités.
Ils peuvent accéder à des états modifiés de conscience et atteignent des formes réelles d’illumination. C’est ce qui se produit lorsque l’on médite, que l’on expérimente des montées de Kundalini, que l’on expérimente le divin.
Parfois, certains peuvent être amenés à croire qu’ils détiennent ‘La vérité’.
Mais attention, considérer qu’on détient ‘La Vérité’, c’est créer de l’égo dans le 7ème circuit de conscience, (cf le livre les 8 circuits de consciences), c’est créer une séparation entre ceux qui ont atteint la vérité et ceux qui ne l’ont pas atteint : c’est la voie qui mène vers le fanatisme religieux.
Or, il nous semble plus juste de dire qu’il y a 7 milliards de vérités qui sont toutes ‘vraies’. (Une par personne)
Pour Infinite Love, chacun perçoit sa vérité de façon relative, même lorsqu’on a un très haut niveau de conscience. Ce qui nous semble important, c’est comprendre et accepter que chacun puisse avoir sa propre vérité, en fonction de son expérience.
Comme a dit le Dalaï-lama, ‘il ne faut pas juger car cela rend malheureux’. Ne jugeons pas les autres et leurs vérités, elles ont le droit d’exister. Seul l’égo a ce besoin perpétuel de juger et de séparer.
La vérité individuelle est relative, et c’est la somme de toutes ces vérités qui crée la vérité absolue. La vérité absolue, d’un point de vue logique n’est perceptible que par la conscience infinie.
C’est d’ailleurs une des définitions de la conscience infinie : ‘Celle qui embrasse toutes les vérités.’ Pour nous, la somme de toutes les vérités relatives, c’est Dieu, c’est la conscience infinie.
Lorsqu’on s’éveil, on est par définition dans un univers hors dualité, on comprend donc toutes les vérités et on comprend qu’elles sont toutes vraies. On est un, avec elles et avec tous les êtres.
A la fois toutes les vérités relatives sont vraies et à la fois, il n’y a plus qu’une seule grande vérité absolue qui est la somme de toutes les vérités.
On peut alors vivre en harmonie, en comprenant les positions et les vérités de chacun : il n’y a plus de séparation.
Tolérer et comprendre la vérité de l’autre est un acte d’union et d’amour.
Texte de Kundun, Juin 2012
V comme Voies de l’éveil
Qu’elles sont les différentes voies de l’éveil ?
Il n’y a qu’une voie qui peut se répartir en plusieurs catégories :
La voie de l’éveil est la voie de l’amour. S’éveiller signifie comprendre l’amour qui est en nous. S’éveiller signifie augmenter son niveau de conscience et donc de devenir ce que nous sommes déjà.
S’éveiller, c’est éliminer le brouillard, c’est dissoudre nos programmations mentales, nos conditionnements. Nous sommes tous déjà éveillé dès la naissance. S’éveiller, c’est redevenir ce que nous avons toujours été, avant les conditionnements. S’éveiller, c’est comprendre ce que nous sommes réellement. Pour cela, il faut comprendre ce que nous ne sommes pas.
- La première voie est la voie de l’amour du beau : c’est la voie de l’éveil par les arts. Musique, peinture, danse, sculpture, tous les arts mène vers un éveil spirituel.
- La seconde voie est la voie de l’amour de la connaissance : La science, les techniques, tout le monde moderne que nous connaissons est basée sur cet amour. Elle fait avancer l’humanité depuis des milliers d’années.
- La troisième voie est la voie de l’amour de l’homme : C’est la voie de la compassion. Toutes les religions ont pris racine grâce à cet amour de l’autre. C’est aussi la voie de la spiritualité.
Vous pouvez bien sur travailler plusieurs voies en parallèle. L’éveil des trois voies permet l’équilibre : ‘Science sans conscience n’est que ruine de l’âme’.
Toujours d’actualité non ?
Kundun, Paris, 1er Mai 2012