E comme Éveil

Qu’est ce que l’éveil ?

S’éveiller, c’est libérer la conscience, libérer la présence que nous sommes.

S’éveiller, c'est libérer la puissance de notre projecteur

S’éveiller, c’est libérer ce que nous sommes réellement.

Imaginons que notre conscience soit la lumière d’une ampoule, puis imaginons que cette ampoule passe de 40 à 400 watts.

S’éveiller, c’est augmenter l’intensité lumineuse, c’est augmenter la conscience.

Notre conscience s’étend dans toutes les dimensions : corps, esprit, mental. Avec l’éveil, tel un projecteur de lumière, notre conscience illumine plus intensément, dans toutes les directions : les filtres de l’égo qui retenaient la lumière se sont dissout.

Le mental devient le supra mental et accède alors au ressources illimitées de l’univers, l’intelligence n’est plus celle de l’homme, ni celle de l’égo, mais celle de la présence. Les pensées reçues changent et deviennent des pensées d’union, d’unité, d’amour, de partage.

Le cœur explose d’amour infini et la présence se libère, elle s’exprime dans la joie, l’amour, l’humour, le rire, le bonheur. L’amour est ressenti pour tout être et toute chose car nous savons que tout est nous.

La perception du corps est de moins en moins filtrée. Les sens s’étendent de façon spectaculaire. Le moindre parfum, goût, contact, sensation, son est ressenti de façon plus intime, plus fort. La sensibilité est accrue. Le corps vibre, réagit aux flux énergétiques. Il devient canal, médium entre le haut et le bas.

L’éveil spirituel, c’est lorsqu’on existe plus en tant que personne, quand nous faisons un avec l’infini, lorsqu’il n’y a plus « personne » à éveiller. La personne est dissoute, il n’y a rien à éveiller. Finalement, il y a juste à dissoudre ce que nous n’avons jamais été.

On entre alors dans l’univers de la non dualité, le point de vue adopté devient celui du divin, non plus celui de la personne.

Dans cet univers non duel, quelque chose se rend compte qu’il n’a jamais été l’illusion de la personne, ni la somme de ses conditionnements.

Lorsque nous n’existons plus, mais que la présence à travers nous se vit, notre perception de l’univers, notre point de vue change. Comme l’égo a disparu, il n’y a plus personne pour avoir un point de vue individualiste, du coup, c’est le point de vue de ce qui reste qui apparait : celui du divin, de la présence.

On entre alors dans le monde de la présence, du ressenti. Quelque chose vit a travers nos corps, quelque chose se vit à travers nous.

C’est alors dans ce moment présent, ni dans le passé, ni dans le futur, c’est dans cet univers non duel que la présence que nous sommes peut s’exprimer librement.

Libéré de l’égo, il n’y a plus d’identification à la personne, nous prenons alors conscience de ce que nous sommes : un conscience d’amour infini.

Kundun, Janvier 2013