Je suis ces fleurs que j’ai senti,
Je suis ces corps que j’ai caressé,
Je suis ces parfums que j’ai respiré,
Je suis ces kilomètres que j’ai parcouru,
Je suis ces êtres que j’ai aimé,
Je suis cette montagne que j’ai grimpé,
Je suis la mémoire de nos amours,
Je suis tout ce que j’ai parcouru, senti, écouté, goûté, respiré, partagé,
Je suis toutes les musiques que j’ai écouté.
Ce que je suis est si immense que je ne sais plus qui je suis,
Je suis l’amour,
J’aime mes créations qui sont moi.
Ce sont elles qui me créent finalement,
Je ne sais plus qui crée qui car je suis tout,
Au-delà de toutes ces perspectives de moi,
Je suis ce que je suis,
Je suis là, je suis partout,
Je suis.
Kunzang Août 2013
La banalisation de la vie
Ce soir, j’ai cinq ans.
Je vois tout avec les yeux d’un enfant de cinq ans,
Tout est magique, tout est sacré.
Comment ai-je pu oublier ?
Pourquoi avons-nous oublié ?
Tout a été banalisé : la rencontre de l’autre, la communication avec l’autre, la découverte de l’autre.
La découverte, les gestes quotidiens.
Se nourrir, se laver, se rencontrer,se parler, se regarder, se toucher.
Nous avons tout banalisé,
Alors qu’en réalité, notre monde, notre univers est magique.
Nous sommes entourés de beautés, de magies, de sacré et nous ne le voyons plus.
Je suis redevenu un enfant, je redécouvre la magie de la vie.
Toutes ces premières fois, me ramènent à la vie.
Son regard, un baiser, une caresse, tout redevient nouveau.
Comme si je n’avais jamais vécu, j’ai été transporté dans l’univers de première fois…
Comme si j’avais perdu la mémoire, je redécouvre,
La vie.
En réalité, si l’on s’éveille à nos sens, si l’on retrouve notre cœur d’enfant, si l’on se déprogramme,
Il est tout à fait naturel, de redevenir,
Vivant.
Pouvons-nous, par des prises de conscience, par l’écoute de notre être profond,
Redevenir,
Ce que nous sommes réellement ?
C’est à dire Dieu dans un corps d’homme ou de femme.
Il n’y a jamais eu d’humain sur terre. Il n’y a que des Dieux incarnés dans des corps humains.
L’essence même de notre être est divine.
Nous l’avons juste oublié, momentanément.
Nous sommes des machines à vivre des comédies humaines.
Nous incarnons le relatif sur terre alors que nous sommes des êtres absolu.
Éveillons nous, éveillons nous à la nature divine qui se cache en nous.
Pourquoi ?
Pour mieux vivre, pour mieux être, pour développer l’infini dans le fini, pour réaliser notre potentiel.
Pour le fun, pour créer quelque chose de nouveau.
Pouvons-nous retrouver le sacré, le merveilleux, le sensible ?
Pouvons-nous arrêter de courir afin de vivre dans le moment présent ?
Cessons de banaliser la vie. Chaque instant est sacré, chaque instant est divin, restons dans cette présence, restons dans le cœur,
Et contemplons les reflets,
De notre être,
A travers,
L’univers.
Kunzang, Septembre 2013
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