T comme Temps (1)

L’illusion du temps :

Le temps des sciences

L’illusion du temps

Le temps est une forme d’illusion, le temps est un système de comparaison de mesures. En réalité, c’est la loi de cause à effet qui donne l’‘impression’ que le temps existe.
Regardez cette pomme, je vais la laisser tomber sur la table. “Boom” ! La pomme tombe : jusque là, rien de spéciale, on peut tous reproduire cette expérience..

Que s’est-il passé ?

J’ai lâché la pomme, et avec la loi de cause à effet, elle est tombée sur la table.
Si on veut parler du temps, certains diront qu’elle a mis 1/2 secondes à tomber.
Vous, madame, qu’en pensez-vous ?
Euh, je ne sais, pas je ne suis pas mathématicienne…
Parce qu’il faut être mathématicienne pour faire tomber les pommes ?
Rire dans la salle.
Et vous jeune homme, combien de temps faut-il à la pomme pour tomber ?
Je ne sais pas, 250 millisecondes
Wouah, ça c’est une réponse…

Bon, voici quelques explications :

Faites comme si le temps n’avait pas été inventé, effacez le de votre cerveau un instant.
En réalité, la pomme est passé de cette position ‘haute’, à la position plus basse, ‘je suis sur la table’.
Regardons sur un schéma :
Imaginez toutes les positions que la pomme a prise entre le moment où je l’ai lâché, et le moment où elle est arrive sur la table:
Il est possible de visualiser un nombre déterminé, précis et exacte de positions
Admettons que l’on visualise 15432 positions par exemple, si on veut une précision.
On est bien d’accord, imaginez comme un film au ralenti, vous savez que les films sont une suite d’images que nous projetons à vitesse rapide.

En réalité, cette invention, le cinéma n’est que la représentation d’une compréhension, d’un système général. Le microcosme est dans le macrocosme et le macrocosme est dans le microcosme. Ça vous dit quelque chose ?

Revenons à notre expérience : bon, nous avons 15432 positions.

Eh bien, considérons que chaque position est en réalité une dimension, un univers, géré par la loi de cause à effet.
Dessinons des traits sur ce tableau : Imaginons qu’il y ait 15432 scénarios possible, c’est comme si il y avait 15432 univers parallèle, ou ligne de temps qui se joue en parallèle et non plus de façon séquentielle.

La pomme, si aucun obstacle ne vient arrêter sa descente va tomber sur la table.
Et le lien ente chacune des 15432 positions est un univers de probabilité qui peut faire changer de direction. Si rien ne se passe, on va passer du point 1 au point 2, c est à dire qu’on change d’univers. On passe de l’univers la pomme est au point 1 a l’univers la pomme est au point 2. On change en fait d’espace temps.
Alors maintenant, je vous pose une question : où avez vu du temps dans cette expérience ?
En réalité, il n’y a pas de ‘temps’, il n’y a que des causes et des effets, avec des probabilités de changer d’espace, de dimension à chaque événement.
Admettons que vous souhaitiez ‘calculer’ le ‘temps’ que met la pomme entre le point 1 et le point 2. Vous utilisez une horloge atomique ultra précise, vous inventez un système très sophistique et vous sortez le résultat suivant ‘156’ millisecondes !
Oui, ok, vous avez comparez deux choses, mais le temps n’existe toujours pas.
Vous avez comparé le nombre d’événement, de clic, de votre horloge atomique et comptez la différence avec mon expérience. C’est juste une comparaison. Vous avez inventé. un compteur de clic, et vous appelez cela ‘le temps’. Oui, ok. Pourquoi pas, c’est plutôt pratique, mais en réalité, c’est une illusion.
Par exemple, prenez vos 156 millisecondes, et divisez les par 1 million !

Qu’est ce que cela donne ?

Si on descend dans l’infiniment petit, on s’aperçoit de quoi : la pomme est constitue d’énergie, de molécules, si on va dans le très petit, on va s’apercevoir que la pomme est constitué d’atomes finalement, organisés d’une certaine façon.
Si on met tout au ralenti, les électrons de ces atomes vont tourner de plus en plus lentement.
Imaginez chaque électron en train de ralentir.
Faisons un arrêt sur image : la pomme est suspendue car plus rien ne bouge.
Que se passe t-il quand plus rien ne bouge ?
‘Je vous là donne en 1000’ ! Il n’y a plus de temps !!
Ah, zut alors, qu’est ce que c’est que cette histoire, on m’a donc menti !
Comment se fait-il qu’il n’y ait plus de temps, tout a été mis sur ‘pause’. Imaginez votre lecteur de dvd, votre femme regardait un film, et vous, pafff, vous mettez sur pause!
Et vous commencez à expliquer à votre femme que le temps n’existe pas !
Elle vous regarde droit dans les yeux et vous dit ‘ tu remets mon film tout de suite, sinon, je vais t’expliquer que le temps avec moi, c’est bientôt fini!’
‘Oui chéri’, et vous remettez sur ‘play…’

Bon, revenons à notre exemple.
Donc quand plus rien ne bouge, il n’y a plus de temps… Hum, hum, bizarre ça.
Peut être vous demandez vous : ‘Comment se fait-il que la vitesse des électrons changent la notion du ‘temps’ ?’
Mais alors, le temps, cela n’existe pas, c’est juste éphémère, c’est une vue de l’esprit !

Mais qui a invente ce concept de temps ?

Quelqu’un a mis du sable dans une bouteille et a dit : ‘ quand cette bouteille sera vide’ tu devras être revenu !
Et un autre, regardant le soleil, a crée des horloges solaire et dit : il est midi, l’ombre du cadrant montre que c’est l’heure de manger’
Plus tard, d’autres homme ont dit, à chaque fois qu’un cristal de quartz vibre, j’ajoute une seconde.
Et puis un jour, comme les hommes ont vu que le soleil ne disait pas midi partout au même moment sur la planète, car à un moment, la terre n’était plus plate mais ronde… Alors les hommes ont synchronisés un système qu’ils ont appelé ‘le temps’.
‘Qu’elle heure est-il ?’
Qui signifie en réalité : ‘combien il y a t-il de tics depuis que l’on a commencé à compter’. Car il a bien fallu, de façon totalement arbitraire dire à un moment : il est tel jour et telle heure.
En réalité, le temps n’est qu’une convention. Il n’y a jamais eu d’année 0, d’ailleurs les chinois sont à 4500 et les juifs à 5800 ans.

Par contre, là ou ils ont été sympa, c’est de synchroniser les heures sur toute la planète !
Sinon, on aurait très bien pu avoir 7h15 à paris et 18h32 à pékin.
Que les hommes sont intelligent…

Donc, revenons à notre exemple, le temps est une convention suite à un calcul. Il y a d’ailleurs des horloges atomiques de référence.
Revenons à notre pomme que nous avions laissé en suspend dans son univers, sa dimension du point 1.
Au niveau atomique, si plus rien ne bouge, si on fait un arrêt sur image, la pomme ne tombe donc pas. Effectivement, elle n’a aucune raison de tomber puisque rien ne bouge !
Alors posons-nous la question : mais pourquoi la pomme tombe t elle ?
Eh bien tout simplement par la loi de la gravité et la loi de cause à effet, c’est à dire que comme je l’ai lâché et que ‘rien’ ne la retient, dès que ses électrons se remette à tourner, elle est soumise à toutes les lois de l’univers et notamment l’attraction terrestre, elle va petit à petit passer de l’étape 1 à l’étape 2 puis l’étape 3 jusqu’à l’étape 15432. Mettez toutes les images au ralenti de la pomme et elle arrivera jusqu’à la dernière image, la dernière position en réalité.
Mais le temps n’est jamais intervenu dans le mécanisme, seul des humains un peu inventif se sont dit un jour. ‘Tiens, on va créer un système de référence basé sur le mouvement’
Ce dont nous parlons a été démontre par Einstein lorsqu’il a explique que le temps était relatif et qu’il ne pouvait être absolu. En effet, le temps est une convention basée sur un référentiel qui aujourd’hui est le césium 133: pour calculer une seconde, on regarde en combien de “temps” le césium change d’état.

Avant d’aller plus loin, regardons ce qu’est la vitesse : Qu’est ce que la vitesse ?
Par exemple 100 km/heure ou 200 km/heure
La vitesse est le temps que met un objet pour parcourir une distance. Par exemple, il est parti à 12h, arrive à 13h, et il y a 100 kilomètres entre les deux distances.
Comme le temps n’est qu’un moyen de comparer le nombre de tic tac de notre horloge avec le déplacement de notre voiture, comme la pomme qui est en mouvement, la voiture l’est aussi.
Il n y a pas de calcul de vitesse ou de temps s’il n’y a pas de mouvement.
D’une certaine façon, le temps est un référentiel qui permet d’évaluer le nombre de causes et d’effets.

Par exemple la définition de la seconde, l’unité SI de temps, a été établie selon les connaissances et les possibilités techniques de chaque époque. Elle a d’abord été définie comme la fraction 1⁄86400 du jour solaire terrestre moyen. L’échelle de temps associée est le temps universel. Cette durée est proche de la période moyenne du battement du cœur d’un homme adulte au repos.
Aujourd’hui, la seconde n’est plus définie par rapport à l’année, mais par rapport à une propriété de la matière ; cette unité de base du système international a été définie en 1967 dans les termes suivants : “La seconde est la durée de 9 192 631 770 de périodes de la radiation correspondant à la transition entre les niveaux hyperfins F=3 et F=4 de l’état fondamental 6S½ de l’atome de césium 133.”
La seconde, étalon de mesure du temps, est ainsi un multiple de la période de l’onde émise par un atome de césium 133 lorsqu’un de ses électrons change de niveau d’énergie. On est ainsi passé de définitions, en quelque sorte descendantes, dans lesquelles la seconde résultait de la division d’un intervalle de durée connue en plus petits intervalles, à une définition ascendante où la seconde est multiple d’un intervalle plus petit.
On est bien là dans un système causale de causes à d’effets.
Finalement ce qu’on appel temps est un comparateur : il compare des mouvements : le mouvement des électrons du césium, avec le mouvement de la pomme ou de la voiture.
Comme nous l’avons vu, le temps n’existe que s’il y a mouvement de ‘quelque chose.’
Alors nous arrivons vers ce qu’à démontré Einstein, à savoir que le temps est nécessairement lié à l’espace et aux objets.
Car il faut bien que ‘quelque chose’ bouge pour qu’il existe ce comparateur de mouvement.
Ne dites plus ‘temps’, dites ‘comparateur’ de mouvement, et tout sera plus simple.
S’il n’y a pas d’électron qui se transforment et qui changent d’état, il n’y a plus de causes et d’effet, il n’y a plus rien à comparer et on est dans une expérience ou tout est sur pause
Il faut donc bien de la matière, de l’énergie pour pouvoir ‘comparer’ les choses les unes avec les autres: pas de pomme = pas de cause ni d’effet.
D’une certaine façon, on peut considérer ce comparateur de mouvements, que certains appel ‘le temps’ comme un comparateur du nombre d’effets produits par un système ou par un autre : pendant que la pomme tombe, le césium s’est transforme tant de fois ?
On peut même dire que la pomme tombe à 2 mètre/secondes.
C’est à dire que le césium se transforme xxx fois pendant que la pomme a changé 15432 fois de place.
Comment pouvons-nous désormais percevoir la vitesse lorsqu’on considère que le temps n’est qu’un comparateur de mouvement entre deux systèmes : le mouvement du césium et celui de la pomme par exemple.
On peut alors dire qu’on compare le nombre de causes et d’effets de chaque système :
La vitesse est finalement un nombre de mouvements, c’est à dire un nombre de causes et d’effet.
Au lieu de dire 2 mètres/secondes, on pourrait aussi bien dire 15432 images, ou 15432 Emplacements, ou 15432 déplacements aussi.
Einstein a découvert que l’espace et le temps était donc lié. Effectivement, ils sont liés car sans espace ni objet, il n’y a rien à mesurer.
Il a aussi découvert qu’il y avait un lien entre la vitesse et le temps. En effet, plus on va ‘vite’ plus il y a de ‘mouvements’, c’est à dire plus il y a de ’causes’ et d’effets.

Le comparateur qu’est le ‘temps’ pourrait être considéré comme une somme de causes et d’effets finalement. Combien de dimensions, dans combien d’espaces différent la pomme a t-elle été pendant ces deux secondes ?

D’une certaine façon, plus y il a de mouvements, plus la vitesse est grande.
En une seconde, la lumière parcourt 299 000 km. Cela signifie que sa fréquence, sa capacité de mouvement est très importante. On peut dire qu’elle bouge, qu’elle se déplace très rapidement.

Pourquoi le ‘temps’ est il relatif ?

Le temps est nécessairement relatif car il est un comparateur de mouvement. (Entre le mouvement du césium et un autre mouvement)
Il ne peut être ‘absolu’ par définition puisqu’il compare toujours deux choses : l’une par rapport à l’autre. Il est fait comme cela.
Pour conclure, on peut dire que le temps n’existe pas ‘réellement’, il a été invente par les hommes pour mesurer et comparer des mouvements.
Comme on ne compare une chose que par rapport à une autre, le temps ne peut qu’être relatif finalement.
Et comme le temps scientifique le plus précis est une mesure à partir d’un changement d’état du césium, toute modification du changement d’état du césium modifiera le temps. Que se passe t-il dans un univers ou le césium évolue 100 fois plus rapidement ?

Pour conclure, nous pouvons dire que le temps est un système de comparaison de mesures basées sur la loi de cause à effet, et qu’il n’est en réalité qu’une convention.

Le temps n’existe pas vraiment. En réalité, il n’existe qu’un seul grand présent, témoin des mouvements d’énergies qui créent les mouvements.

Du coup, la conséquence de cette compréhension est que le passé et le futur n’existe pas non plus : comme le temps n’existe pas, il ne peut y avoir ni futur ni passé.

Ce que nous sommes, la conscience infini, la présence, n’existe que dans la réalité, c’est à dire dans le présent. Ce que nous sommes ne peut exister dans le “futur” ou dans le “passé” car ceux ci ne sont que des projections du mental.

La seule réalité qui existe est maintenant. Si nous nous nous rappelons du passé, nous ne pouvons nous en rappeler qu’en le ramenant dans le présent. Le futur imaginaire aussi ne peut être expérimenté que “maintenant”.

L’éveil permet de comprendre qu’il n’existe qu’un grand moment présent. Ekhart Tolle l’a très bien expliqué dans son livre “le pouvoir de l’instant présent”.

Faisons une pause un instant.

Entrons en méditation et ressentons ce moment infini qu’est la vie.

Le temps est une illusion du mental. Seul un infini présent existe maintenant. C’est “maintenant” que vous lisez ce texte, vous ne pouvez pas le lire en dehors de “maintenant”.

Bien sur le monde évolue et bouge, créant des mouvements de causes et d’effets donnant l’illusion d’un temps passé et présent.

Mais si on éteint le mental.

Si on reste dans cette présence.

La vitesse diminue, les mouvements ralentissent.

Restons dans cette présence. Faisons une pause. Restons dans l’instant.

Comprenons qu’il n’y a qu’ici et maintenant.

Toujours, et encore.

Il n’y a qu’ici et maintenant.

Rejoignons nous ensemble, dans cet ici et maintenant, avec ce texte.

Comprenons que nous ne pouvons exister ailleurs que maintenant.

Nous sommes l’espace, nous sommes la conscience infini, nous sommes la présence, nous sommes l’univers dans lequel les mouvements d’énergie ont lieu pendant cet infini présent.

Mais l’espace que nous sommes ne peut que “être”. Il ne peut disparaitre. Comme dans une pièce : vous pouvez changer le contenu de la pièce, mais la pièce elle-même ne change pas.

De la même façon il n’y a qu’un seul temps, un seul grand moment présent dans lequel des mouvements d’énergie ont lieu : de personnes, d’objets, etc…

Le contenu qui est dans l’espace est modifié par ces mouvements d’énergie, mais tout se situe dans l’unique présent.

Le mental a pour fonction de se projeter dans un moment qui n’existe pas encore que nous appelons le futur. Mais si nous l’arrêtons, si nous le stoppons, alors les pensées ne viennent plus. Alors, il n’y a plus de mouvements, alors un calme et une paix infini apparaissent.

Alors ce que nous sommes réellement,

La présence apparait,

Alors toutes les illusions disparaissent.

L’illusion de la personne,

L’illusion

Du

Temps.

S’évanouissent.

Kundun 2012-2013

Toi et moi

Un jour,
Je suis sorti de toi,
C’était la vie, c’était l’aventure, c’était la découverte,
Tous ces autres moi,
On a bien rigolé.

Et tout le temps, toi,
Tu me souriais.
Et a chaque instant,
On était bien là,tous les deux,
Ensemble, présent.

Et quand je souriais, tu me souriais.
Et quand je pleurais, tu pleurais.
Et quand je soufrais, tu souffrais aussi.

Quand tu exprimais l’amour, je devenais amour,
Quand tu exprimais la guerre, je devenais la guerre.
Quand tu jouais, je devenais le jeu.
Puis un jour,  ils ont fait la paix.

On a voyagé,
On a travaillé,

On a construit,
On s’est enrichi.

On a développé,
On s’ est amusé.

On a beaucoup rit,
On a un peut pleuré aussi.

Tu m’as envoyé ce regard,
Qui m’as fait chaviré,
tu m’as envoyé ce toucher,
Tout mon corps a tremblé.

A chaque fois, c’était toi.
Tes musiques, j’ai écouté,
Tes poèmes, j’ai entendu
Tes textes, tu m’as expliqué !
Des  anges, tu m’as expédiés,
Avec des archanges, on a dîné.
Des maîtres ascensionnés, on a visité.
A chaque fois, c’était toi,
A chaque fois, encore et toujours toi.

Cet amour, ce voyage, cette rencontre inattendue,
Ce n’était pas lui,
C’était toi
Cette coïncidence, ce hasard, ce sourire,
C’était toi,
Cette émotion, cet éclat de rire,
C’était encore toi.
Ce livre, ce film, ce baiser, ce câlin, ce tremblement, cette caresse,
C’était toi.

Cette méditation, ce cri, ce paysage, cette rencontre,
C’était toi.

Ce plat, ce tableau, cette sculpture, cette volupté,
C’était toi, encore et toujours toi.

Toi qui a toujours tout organisé,
Toi qui toujours tout préparé,
toi qui a toujours tout synchronisé,
Toi qui a toujours fait
Comme pour toi.

C’est marrant, mais c’est seulement maintenant.
que j’ai disparu,

C’est fou mais c’est seulement maintenant
que je suis présent,

C’est terrible, mais c’est seulement maintenant
Que je n’existe plus,

C’est dingue, mais c’est seulement maintenant,
Que je comprends.

Ma vie,
N’était pas ma vie,
Car je n’étais pas en vie.

Ma vie,
N’était pas la vie,
Il n’y avait pas de vie
Ma vie n’était pas la vie,
Car il n’y avait personne.

Ma vie n’était pas la vie,
Il n’y avait qu’un robot,

La vie n’était pas ma vie,
Il n’y avait qu’un automate,

Qui pensait vivre sa vie.
Qui pensait ‘être’,
Un homme.

Puis un jour,
Mourir,

Puis un jour,
Petit à petit,

Puis un jour
j’ai senti,

Que cette vie,
C’était ta vie.

Maintenant, seulement maintenant,
Que je n’existe plus,
Je comprends,
Il n’y a pas de moi,

Maintenant, seulement maintenant,
Je comprends,
il n’y en jamais eu.

Maintenant, seulement maintenant,
Je comprends
il ne peut pas y en avoir.

Maintenant, seulement maintenant,
qu’il n’y a plus de moi,

Maintenant, seulement maintenant,
qu’il n’y a plus que toi,

Maintenant, seulement maintenant
Qu’ il n y a plus que notre présence,

Maintenant, et seulement maintenant,
A cet instant.
Nous savons,
Toi et moi,
lui et elle,

Maintenant, et seulement maintenant,
Tous en vérité,
Nous savons,
Au fond de nous,

Que l’univers,
Que le vide,
Et que le tout,

C’est nous.

Poème de Kundun / Poem by Kundun  06 jan 2013

I comme Imagination, C comme Création

Imagination et Création

Imagination et Création

Qu’est ce que l’imagination ?

Ce mot pourrait être modifié en deux mots différents, avec deux significations.

L’imagination peut se voir comme :

  •  la perception d’un univers existant. J’imagine, en réalité je ‘capte’ une réalité existante. Mais aussi comme une connexion : je me connecte à des schémas, à des concepts, des connaissances existantes. L’imagination est alors un canal de communication, de visualisation. On peut imaginer à travers tous nos sens.
    L’imagination est alors un ‘accès’.
  • Comme la véritable création d’un univers. Plutôt que de dire, ‘J’imagine que tu roules dans une belle voiture bleu’,  il serait plus juste de dire ‘je crée un univers dans lequel tu roules dans une belle voiture bleu’.
    L’imagination est alors ‘création’.

Qui crée ?

Dieu crée bien sur. L’homme en tant qu’être divin crée aussi. Nous créons tous en réalité. Chaque conscience dans l’univers crée quelque chose à son niveau.

La conscience infinie, Dieu, en se morcelant à travers d’autres consciences, et notamment à travers la conscience des hommes s’auto-crée. Tout est création du divin, donc divin.

Ce qui est imaginé devient réalité ‘immédiatement’, puisque tout se passe dans le seul instant présent.

En fait, l’homme, en tant que divinité, imagine et crée en même temps. Ce qui est ‘imaginé’ est ‘crée’ instantanément dans un univers, dans une potentialité. Toutes les possibilités sont crées.

La capacité de création augmente en fonction du niveau de conscience. Plus la conscience est élevée, plus la création est belle, plus elle ‘existe’ et a de l’impacte sur l’univers. A un moment, elle peut se ‘matérialiser’ dans le monde matériel, si on y met assez d’intention.

Finalement, peut importe de savoir qui crée, puisque nous ne sommes qu’un. En réalité, c’est le lien, l’amour entre deux énergies qui est la création. Si le concept de ‘planète’ rencontre le concept de couleur rouge, alors une planète de couleur rouge se crée.

Comment se fait-il que plusieurs personnes peuvent capter la même invention au même moment à différents endroits ?

Comme nous sommes tous des consciences, des groupes de consciences, comme les association d’idées sont des associations d’énergie, sont des liens logique, comme nous sommes tous un, il est ‘logique’, ‘normal’ que plusieurs consciences ou entités arrivent au même résultat. Des personnes peuvent être connectés au même univers et avoir des prises de consciences au même moment, même s’ils ne se connaissent pas.

Que se passe t-il quand un artiste crée, une musique, un tableau ?

Une musique, un tableau est la représentation d’idées, d’émotions. L’homme capte le divin, par l’imagination, en passant par son âme, ce qui ‘colore’ le tableau, la musique.
Ainsi c’est toute l‘âme et ses caractéristiques qui est ‘incluent’ dans le tableau.
De la même façon que l’âme passe dans la voix, les yeux, le touchez, l’âme passe dans le tableau. Ecoutez du Bach et connectez vous à sa conscience, sa musique structure votre façon de recevoir les pensées.
Ainsi certain artistes s’éveil par l’art. Grâce à l’art ils peuvent réellement dire qui ils sont. L’art est une très belle façon de s’exprimer, de dire et de choisir ce que nous sommes, et donc de s’éveiller.
L’âme s’incarne dans la vie pour ‘s’auto créer’, pour choisir ce qu’elle veut être et expérimenter. En ce sens, plus nous sommes ce que nous sommes, plus nous sommes libres.
L’éveil spirituel permet d’avoir plus de liberté puisqu’il dissout l’Ego et ses constructions mentales. Il y a donc moins de limites.

Qu’est ce qui peut être crée ?

Les inventions, les créations sont toujours reliées à l’existant, à l’univers dans lequel ils évoluent. La création s’effectue dans un cadre : en musique celui du rythme et des différents univers sonore : style, tonalités, etc…
La création est une potentialité, il est le résultat d’une idée, d’une émotion. Elle est toujours relié à l’existant. Tel un arbre, à partir de chaque concept, à partir de chaque idée, une conscience crée  et explore une voie nouvelle. C’est toute l’histoire de l’humanité, des découvertes humaines, c’est la le principe de création dans l’univers tout entier : toutes les possibilités sont expérimentés, les plus belles survives.

Kundun, 8 mai 2012

 

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