P comme projection de la conscience

Description des relations entre ce que nous sommes, notre environnement, les sens, les pensées, les émotions.

Il y a tout d’abord notre environnement : constitué de personnes, de lieux, d’objets.
Puis, il y a ce que nous appelons notre corps physique, constitué d’organes et de sens :

– le toucher qui ressent la consistance de la matière, mais aussi la chaleur et le froid,
– la vue qui reçoit les images de notre environnement,
– l’ouïe qui perçoit les sons, les vibrations de l’air,
– l’odorat qui capte ce que nous respirons,
– nos papilles gustatives qui perçoivent les goûts,
– la partie antenne du cerveau qui reçoit des pensées,
le tout, analysé, trié, filtré par la partie analytique du cerveau.
La présence, la conscience que nous sommes reçoit tous ces signaux. Lorsqu’on comprend que nous ne sommes pas ces signaux, mais la conscience qui les reçoit, nous devenons plus libre, plus en recul.
La conscience, la présence, ce que nous sommes, telle de la lumière se projette sur notre environnement, sur notre univers. Alors, en retour de cette projection, nous recevons des signaux. Nous sommes l’espace sur lequel le film se projette, nous ne sommes pas les images du film.
Ces signaux divers et variés activeront chez nous différentes émotions, en fonction de nos expériences passées. Alors nous pourront éventuellement agir ou ne pas agir, en fonction de nos conditionnements.

paysage-mer

Si par exemple, nous sommes au bord de la mer, assis à contempler les vagues, nous recevons à la fois des images du paysage, le bruit des vagues et des palmiers, l’odeur de l’iode, nous sentons le vent sur notre corps et nos cheveux, nous sentons le sable chaud sous nos pieds. Nous recevons aussi des pensées de calme, de tranquillité, de beauté, de bien être, de paix.
Alors notre conscience peut expérimenter les émotions attachées à ces pensées, éventuellement ces émotions, en fonction de nos expériences et conditionnements, de notre volonté aussi, nous amèneront à agir.

Nous ne sommes pas nos sens, nous ne sommes pas notre corps, ni les images, ni les pensées que nous recevons, ni l’ordinateur du mental qui traite toute ces informations. Nous sommes la présence qui prend conscience de la scène, nous sommes à la fois ce qui « est » et ce qui « vit » la situation. Nous ne sommes pas non plus la personne que nous avons cru ou que nous croyons être. Nous sommes cette présence, la conscience qui, par tous ces mécanismes perçoit l’environnement.
Cette présence ne peut être perçue que dans le moment présent, au delà du mental qui toujours nous amène dans le passé ou dans le futur.
Cette présence est toujours là, ici, maintenant. Elle vit, à travers nos corps, que nous soyons homme, plante, eau, terre, mer, air, feu.

Espace sous-jacent de l’univers, cette présence est là, quelque soit l’objet, le lieu, les personnes. Elle est l’espace dans lequel l’univers existe. Nous pouvons toujours changer le contenu de cet espace, l’espace lui, reste inamovible, permanent. Cet espace, c’est l’amour infini. Il est l’écran de cinéma sur lequel la vie, la conscience se projette.

Il est ce que nous sommes,

Il est ce que nous avons été,

Il est ce que nous serons.

Il est,

Nous.

Kundun Mars 2013

Autre proposition d’avenir

Proposition de Marc Vella et Cathy Masseus

Et que ceux, qui un peu vite, pense que cette proposition  vient « d’Esprit rêveur » se rappellent que toutes les grandes réalisations de ce monde  l’ont été par des personnes qui les ont d’abord rêvé.


Marc Vella, l’éloge de la fausse note  – Film documentaire de Jean-Yves Bilien
( le documentaire complet de 50min est en vente sur internet )

Bientôt l’ordre mondial ne sera plus au service d’un système où l’argent est roi, mais au service de l’Homme, défendant l’idée première que chaque être est grand et que c’est tous ensemble, avec nos merveilleuses différences, que nous allons sur le chemin de la vie, vers l’inéluctable amour universel auquel nous aspirons tous. Là est le véritable destin de l’humanité pour lequel nous nous devons d’œuvrer.

Ce monde nouveau honorera la terre, il cessera de l’exploiter sans vergogne et ne sera plus dans l’appropriation, que ce soit des biens, des personnes et des territoires. Le temps de l’esclavage est fini, celui d’une humanité que l’on épuise et que l’on achète pour obtenir sa soumission avec de l’illusion et du virtuel, révolu.

Le monde de demain aura une attitude respectueuse envers tout ce qui est vivant… Les animaux ne seront plus maltraités. Il n’y aura plus de fermes d’élevages intensifs. Les sols ne seront plus profanés par une agrochimie dévastatrice. L’eau, trésor des trésors, ne sera plus salie. L’air sera enfin respirable partout.La médecine sera globale, unifiant les différentes approches et aura pour vocation d’enseigner à chacun le pouvoir de s’auto guérir.

Dans ce monde, l’homme et la femme seront ensemble, sans emprise aucune, libres d’aimer l’immense en complicité. Ce sera l’avènement de l’être humain debout sur la voie du grand partage. L’on y verra la naissance d’un nouveau regard, non plus jugeant, jaloux, inquisiteur, répressif, mais fondé sur la confiance et la bienveillance. Après tous ces millénaires, il est clair que condamnation et punition ne changent pas l’Homme, seuls la compassion et l’amour permettent le miracle de la transformation.

Le milieu du vingtième siècle a connu l’indépendance des pays, ce nouveau monde permettra la décolonisation des esprits. Ainsi, le système éducatif sera soucieux d’offrir à chacun un savoir suscitant l’émergence du soi et non un formatage encombrant les cerveaux et niant les porteurs de grâce que nous sommes tous. La science, sensible à cette grâce, ne brisera plus l’atome ou les gênes. Énergie, productivité et puissance ne sont pas dans la modification des organismes jusqu’à la fission mais dans le tout magnifié. Là sont les fondements mêmes de la nouvelle alchimie. Il n’y a rien de mauvais et d’impur. Tout est important et a son rôle à
jouer. En mesurant le sens profond de ces mots, demain, il n’y aura plus de déchets, de meilleur, de plus ou de moins. Tout est juste dans cet ajustement perpétuel qu’est la vie.

Le sacré sera libre, chacun pouvant se relier en silence au grand mystère à sa façon. S’il ne devait y avoir qu’une seule prière, ce serait celle de l’émerveillement qui conduit à la gratitude.

Ainsi, demain, « diviser pour régner » fera place à « ensemble pour partager ». Demain plus de président ou de roi mais un groupe de « sages » s’accordant à créer avec toute l’humanité, la civilisation de l’amour.

Parce que tout nous est donné en abondance, nulles dépendances, qu’elles soient alimentaires, médicales, technologiques, religieuses ou autres ne seront instituées. La monnaie ne connaîtra plus la spéculation, elle sera libre et ne sera plus rare.

Ce nouvel ordre mondial ne cherchera en aucun cas le profit et le contrôle des richesses et des peuples car il ne peut y avoir de développement et d’économie durables que lorsque les échanges sont basés sur le respect et l’estime.

Ce futur ne connaîtra pas la manipulation par la peur, les «bidonnages » médiatiques et l’abrutissement des masses par certains programmes de télévision pratiquant un véritable « génocide » des consciences. Si l’on veut que cette humanité aille vers la paix, alors, engageons-nous à la rendre amoureuse d’elle-même en montrant sa beauté. Le divertissement gras et la démolition de l’Homme par des images de plus en plus violentes ne sont plus d’actualité. La télévision se doit de mettre à l’honneur l’art sous toutes ses formes et les actions positives qui se font à travers le monde, réalisées en toute simplicité par des millions de personnes porteuses de rêves et d’espérance. Invitant l’auditeur à être et non à avoir, en le responsabilisant et en l’impliquant à ce qui se passe, la télévision se doit d’être l’outil premier de mise en réseau.

Marc Vella,la caravane amoureuse au Maroc

Marc Vella,la caravane amoureuse au Maroc

Tous ceux qui ne croient pas en ces mots, qui prétendent que nous allons manquer de tout, que nous sommes trop nombreux, que l’Homme ne changera pas, qu’il est semblable à un animal juste bon à utiliser, cautionnent la haine de l’autre et nourrissent désespérance et tristesse qui règnent dans nos rues. Les individus n’osent plus se regarder, le sourire laisse place à la méfiance et à l’indifférence. Là où l’amour disparaît, même les terres les plus fertiles finissent par générer misère et famine… Mais le temps du mépris, du cynisme et de l’arrogance est bientôt fini… En vérité, tout être porte en lui les germes de la haute conscience. Le premier droit humain est de lui reconnaître cela, le premier devoir de tout un chacun est de servir cette conviction profonde.
En pensant ainsi, on s’extrait du triangle infernal persécuteur-victime-sauveur, on rend à l’Homme ce qui lui appartient fondamentalement : sa dignité. On lui reconnaît le droit à la maladresse et celui de se dépasser.

La crise mondiale nous invite à réaliser un saut quantique qui nous affranchit des stratégies archaïques de l’ego, nous libérant de facto, de la dualité, de tout asservissement et culpabilité. L’arme de destruction massive c’est cela : la culpabilité. Il y a eu trop de vies gâchées à cause de celle-ci, révélant simplement un manque de foi en soi. Là est la racine de tout mal.

Pour réaliser le monde de demain, nous devons établir une alliance sacrée avec celui d’aujourd’hui. À l’heure où le royaume des exclus s’agrandit jour après jour, ici et là, émerge une autre conscience d’éveil et d’amour proposant d’autres paradigmes. Et nous n’avons pas d’autres choix maintenant que de les mettre en pratique ensemble. La terre et nos cœurs étant pollués en profondeur, le travail est considérable et nous sommes tout juste assez nombreux pour l’entreprendre. Le nouvel ordre mondial, en se mettant au service de l’Amour, régulera naturellement sa démographie ; il sera plus cohérent, plus intelligent avec l’environnement. Il sera
tendre, délicat, poétique et humble.

Quand l’Homme apprivoisa le feu, il bâtit sa civilisation sur terre.

Le jour où il apprivoisera le feu spirituel, (par l’esprit) il la développera dans tout l’univers.

Marc Vella et Cathy Masseus

Pour en savoir plus :

Marc vella : http://www.marcvella.com/

La caravane amoureuse : http://www.caravaneamoureuse.com/

Words, creation of the universe

What you think
Is what you are
Be careful what you think
Understand the deep meaning of the words
In the beginning was the word, and the word was with god, and the word was god
The first word was « love »
Because love is god as god is love
Love is what we are
Then, god created more words
The second word was light
Then the big bang appeared
The third word was planets
The fourth word was air
The fifth word was water
Then plants were created
Then Animals were created
Then Adam and Eve were created
Each root word
Is developed in many other words
Each time god created a word, the reality of the word was created too
Because reality is what we think
As an incarnation of god, we create concepts in the same way
The microcosm is in the macrocosm and the macrocosm is in the microcosm
Plants and animals developed in many species
Then Adam was developed into the word « father » then « brother », Eve into the word « mother » then « sister »
Minerals, Air, developed in many different ways too
Like a huge tree
Any word
Comes from the one, from the root
For this reason
Some words are very powerful
Some of them are the roots of the world
When roots you become
God you become
Then one you become
Then understanding
Appears

Poem by Kundun / Poème de Kundun