E comme Exigence

L’amour nous amène vers l’exigence.

En effet,  la compréhension et l’intégration de l’amour, c’est à dire la compréhension que l’autre est réellement “nous” amène naturellement vers une forme d’exigence.
Car lorsqu’on aime véritablement, tout devient sacré.
Une des définitions d’aimer, c’est comprendre que la personne aimée est véritablement un autre nous-même, qu’elle est littéralement une incarnation de l’âme universelle. Elle est l’expression divine à travers un autre corps, une autre vie, une autre expérience.

Compréhension et intégration de l'amour

Compréhension et intégration de l’amour

En même temps, l’autre est sacré car il “est” le divin.
Conséquence et effet de cette compréhension, une nouvelle exigence apparait alors : nous n’avons plus d’autre choix que de réaliser le coté sacré et intime de la vie.

Les hommes, les femmes et les enfants que nous côtoyons ne sont pas juste des êtres humains, ils sont l’incarnation même des différents aspects de ce que nous appelons : “le divin, l’âme universelle, la conscience d’amour infini”.
De nouvelles exigences apparaissent alors : une exigence de respect du sacré, du respect de l’autre qui n’a jamais été un autre en réalité, une exigence de compassion, de compréhension, une exigence de fraternité aussi car le lien qui nous unit est nécessairement familial et fraternel.

L’exigence du respect de la vie, sous toutes ses formes, apparait.

A la fois nous sommes la vie, et à la fois, la vie à travers nous se vit.

L’autre n’est plus vu comme une personne mais comme ce qu’elle est réellement c’est à dire une expression du divin.

Si tous les êtres sur terre pouvaient se considérer de cette façon, il me semble qu’une grande partie des problèmes humains seraient résolus…
Car c’est bien l’illusion de la séparation qui crée guerre et conflits. La non compréhension de ce que nous sommes réellement amène les êtres humains à se manquer de respect.
L’exigence du respect devient naturelle lorsqu’on comprend que l’autre est littéralement Dieu !
L’autre est littéralement un autre nous-même expérimentant quelque chose d’autre, dans un autre corps. En réalité, il n’y a que nous, partout, dans chaque être.

C’est pour cette raison qu’au fond de nous-même, nous recherchons tous la même chose : le bonheur, la paix, la joie.

Ce que nous voulons véritablement est d’une grande simplicité : nous recherchons juste à être ce que nous sommes, à exprimer la profondeur de notre être.

Lorsque nous pouvons comprendre cela, de nouvelles exigences apparaissent : une exigence de vérité et d’honnêteté s’imposent à nous.

Il n’y a que nous, partout et tout le temps.

L’honnêteté et l’intégrité ne sont pas juste des valeurs morales permettant de vivre en société, elles sont l’aboutissement naturel d’un éveil spirituel profond.

Si dieu ne peut être honnête et intègre avec lui-même, alors il se manque de respect et ne se considère plus comme une divinité, alors il chute et devient “homme”.

En s’incarnant dans l’homme, il oublie sa véritable nature et se laisse toutes les libertés, y compris celle de ne plus être Dieu.

L’exigence d’honnêteté et d’intégrité est essentielle car plus nos actions sont en phase avec nos compréhensions et ce que nous sommes, plus nous pouvons exprimer le divin qui est en nous.

Ceux qui ont conscience d’agir de façon malhonnête diminuent de façon considérable leur pouvoir divin. Comme ils sont Dieu, ils anéantissent leur pouvoir divin, démontrant leur niveau de conscience par leurs actes.

En réalité, comme nous ne sommes qu’un, nous ne pouvons mentir qu’à nous-même, nous ne pouvons qu’abuser de nous-même.

Quelle est l’intérêt d’une telle démarche ?

Un être éveillé ne peut que respecter l’autre, même s’il y a désaccord. Car “être un” ne signifie pas être d’accord sur tout.
L’expérimentation de la diversité et de nos différences est tout l’intérêt de nos incarnations.
Exigeons ensemble le respect de l’autre, c’est à dire le respect de nos différences.
L’autre est un autre nous-même, un autre être divin qui lui aussi a le même droit de vivre, d’expérimenter, d’être, comme il le souhaite.

Soyons exigeant, ensemble, respectons l’amour, le divin, le sacré.

Kundun juin 2013

M comme Mort

Qu’est ce que la mort ?

Cette question amène immédiatement vers une autre question : “la mort de quoi, de qui ?”

Si on fait référence à la mort de l’homme, la mort est surtout la mort de l’identification, la mort de l’illusion, la mort de l’individu.
En même temps, la mort est aussi la libération de l’illusion qui s’évanouit alors dans le grand tout. Au moment de la mort, l’individu se dissout, il ne reste plus alors que l’unité. Il ne reste plus alors que la source. L’univers non duel apparait, l’illusion de la dualité s’évanouit, laissant place à l’amour infini que nous sommes. Certaines expériences de mort imminente (NDE) ont très bien documenté ce processus qui apparaît aussi lors de certaines méditations.

"La mort est une transformation"

“La mort est une transformation”

La fusion avec l’amour infini, avec le divin est l’expérience ultime de nos vies incarnées. Il n’y a pas lieu d’avoir peur. Mourrons dans cette vie et dissolvons la personne, l’égo afin de pouvoir commencer à vivre. Mourrons psychologiquement avant la mort physique, devenons libre dès que possible. Pourquoi souffrir ? Pourquoi continuer à croire que nous sommes séparés des autres ?
Laissons la vie nous proposer son chemin. Disons oui à l’amour, à la vie.

Il n’y a pas de différence entre la vie et la mort : la mort n’est qu’une étape de la vie, n’est qu’une transformation permettant à la vie de progresser.
Sans la mort, il ne peut y avoir de vie, et sans la vie, il ne peut y avoir de mort.
Ce sont les deux faces d’une même unité, d’une même médaille. La mort de certains permet la vie d’autres, chacun son tour !

La mort fait partie intégrante de la vie. La mort est juste une transformation. Comme une chenille devient un papillon, nous nous transformons.
Nous passons d’un corps à un autre, plus beau, plus grand, plus fort. Ce que nous avons appris avec notre corps physique est conservé et nous sera utile plus tard.
Nous avons emprunté ce corps qui nous permet de mémoriser notre expérience, créant même une personne. Mais ce que nous sommes réellement, la conscience ne peut mourir.

La conscience est “ce qui est”, “ce qui a été”, “ce qui sera”. En réalité, comme il n’y a qu’un seul grand moment présent, de son point de vue, la conscience ne peut que être tout le temps, elle ne peut “mourir”. D’une certaine façon, il n’y a ni temps, ni espace puisqu’elle est tout cela à la fois.

La conscience vit à travers nous, à travers le vivant, et se transforme. Elle expérimente, et évolue sans cesse, cherchant une amélioration constante de ce qu’elle est, permettant l’évolution des espèces.
Cette intention de vivre, d’expérimenter, de se développer est un des attributs du divin, de la vie. Nous retrouvons cet attribut dans tout ce qui existe, des animaux, aux plantes, aux hommes, aux organisations humaines aussi.

En effet, les attributs des cellules que nous sommes se retrouvent dans les attributs des groupes d’hommes. Même les sociétés commerciales cherchent à s’améliorer. Certaines meurent et disparaissent aussi. C’est une autre forme de transformation ou chaque cellule libérée pourra rejoindre d’autres groupes.

D’une certaine façon, les sociétés sont aussi vivantes que les hommes et les femmes qui les composent.

Pouvons nous sentir les transformations actuelles de notre société ? Pouvons nous comprendre que certaines civilisations sont mortes alors que d’autres sont nées ?
La monarchie est morte et la démocratie est née. L’empire romain est mort. De nombreux pays ont disparus. En réalités, le monde comme l’homme est en transformation permanente.

La mort dans ce cas précis est une transformation d’un système par un autre, d’une organisation par une autre.
Comme pour un être humain qui est constitué de cellules, les organisations humaines le sont aussi. Comme pour un être humain, le système permettant l’organisation des cellules peut tomber malade ou mourir.
D’une certaine façon, les crises sont comme des maladies, elles sont l’incarnation d’une prise de conscience, d’un changement, d’une réorganisation du système. Bien sur le système, Comme le corps humain peut très bien mourir et ne pas s’en remettre.

On voit un peu partout dans le monde une compétition entre les systèmes, entre les groupes humains, entre les pays. Certains n’hésitent pas, comme lors des dernières guerres à littéralement tuer les cellules des systèmes concurrents : “utilises mon système ou je te tue”.
Incapable de comprendre que toutes les cellules font partie du même organisme, certains groupes, sociétés ou pays sont prêt à éliminer ceux qui ne sont pas comme eux.
Emprisonnés dans l’illusion de la personne, de l’égo, les différences ne sont pas comprises comme une diversité enrichissante mais comme une séparation. Du coup, l’illusion se transmet aussi aux pays : “je suis la France”. En réalité, il n’y a que sept milliards d’êtres humains.
La peur de l’autre, de la différence prend alors le dessus sur l’amour du cœur.
Toutes les violences viennent de cette racine : l’illusion que nous ne sommes pas “un”.

Imaginons une planète terre ou tous les pays, ou toutes les organisations comprendraient qu’elles sont en réalité un seul et même organisme.
Imaginons qu’un jour, chacun puisse comprendre que c’est la diversité qui crée la richesse.
Un monde uniformisé serait beaucoup moins beau et riche qu’un monde où chaque peuple puisse vivre et se développer en paix.
Car l’amour que nous sommes est le même dans tous les cœurs.

Pouvons nous comprendre que nous sommes une seule âme incarnée dans 7 milliards de corps ?
Pouvons nous comprendre qu’il n’y a pas de séparation ?
Pouvons nous, nous unir et créer un nouveau monde de paix et de bonheur ?
Pouvons nous voir les différences comme de la diversité et non comme une séparation?

L’homme a été tellement loin dans son éveil scientifique qu’il est désormais capable de détruire l’unique planète sur laquelle il est.
Par manque de conscience collective, il n’hésite pas à détruire la vie, un peu partout sur terre.
Allons nous vers la mort de notre civilisation ?
Quelles scénarios les gouvernements nous proposent-ils ?
Aurons nous le temps de créer un éveil planétaire massif pour éveiller la planète toute entière ? Ou périrons nous avant ?

Car c’est bien un éveil massif et planétaire dont nous avons besoin pour créer un nouveau monde, un monde où chacun aura compris que nous sommes un.
Nous sommes un seul et même organisme. Constitués de milliards de cellules, vivant dans les plantes, les animaux, les être humains, la planète, partout.
Pouvons nous comprendre que nous sommes,
Un ?

Aidons nous les uns les autres, éveillons nous et co-créons un univers de paix, de partage, de bonheur et de joie.

Oui, c’est possible.

Il suffit de s’unir,

Il suffit de partager,

Il suffit de transmettre,

Il suffit,

De s’aimer.

Kundun Mai 2013

A comme Âme

"Nous sommes une seule grande âme", Kundun 2012

“Nous sommes une seule grande âme”, Kundun 2012

Qu’est ce que l’âme ?

Pour répondre à cette question, définissons d’abord ce qu’est la conscience universelle, ce qu’est Dieu.

L’âme est la partie divine de l’homme. Quand la conscience universelle s’incarne dans l’homme, elle oublie qui elle est, c’est ce que nous pouvons appeler “l’ivresse de la matière”. La conscience que nous sommes, l’amour infini que nous ressentons est notre âme.

C’est ce qui nous unit, c’est cet amour infini que nous avons dans le cœur, c’est cet amour qui veut comprendre qui il est, pourquoi il est là.

En réalité, nous n’existons pas, pas en tant qu’individu. C’est comme si nous étions une seule grande âme, celle de la conscience infinie, incarné dans 7 milliards d’êtres humains.

Démonstration ?

C’est très simple, éveillez vous, et vous comprendrez.

Si vous n’avez pas encore atteint ce degré de conscience, ce n’est pas grave, cela viendra. En attendons, éveillons nous ensemble et lisons les grands maître qui, depuis très longtemps nous transmette toujours le même message :

Jésus :
« je suis avec le père, et le père est avec moi »

Baba :
« la seule différence être vous et moi, c’est que je sais que je suis Dieu »

Autres auteurs : Ramana maharshi, Sri Aurobindo, Osho, Joshua Livingstone, Bouddha, Mahomet, Adyashanti.

Comment s’éveiller ?

C’est très simple, méditez, faites du sport, du yoga, dirigez votre conscience vers l’intérieur.

D’un point de vue relatif, nous avons l’impression d’être une âme individuelle, mais d’un point de vue réel, du point de vue de la conscience infinie, nous sommes tous elle.

Pour cette raison, nous avons tous et toutes les mêmes aspirations : être heureux, être aimé et aimer. Survivre aussi, et nous développer, grandir.

Ce qui unit l’humanité, c’est l’amour. Ce qui sépare les hommes, c’est uniquement l’illusion de l’ego qui n’est finalement qu’une somme de conditionnement.

Kundun, septembre 2012

Être gay

Être gay, c’est transcender les conditionnements,
Être gay, c’est accepter sa nature divine,
Être gay, c’est expérimenter le un.

Car il faut de l’amour,
Car il faut du courage,

Car il faut de la force,
Car il faut de la joie,

Pour dire :

Je suis ce que je suis,
Je suis ce que je suis,
Je suis ce que je suis,

Et ni la société,
Et ni les hommes,

Et ni les conditionnements,
Et ni l’ignorance,

Ne peuvent me changer.
Ne peuvent me mentir,

Car la force de l’amour est la plus forte,
Car le pouvoir de l’amour est invincible,
Car l’amour est ma nature,
Divine.

L’amour, EST ce que je suis.

Oui,
l’amour est universel,
Oui,
l’amour est fraternel,
Oui,
l’amour est infini.

Que le cœur des anges,
Que le cœur des hommes,
Que le cœur des femmes,

S’expriment,
Infiniment,
Sans barrière,

Ni de sexe,
Ni de couleur de peau,
Ni de religion,
Ni de culture,
Ni d’aucun conditionnement.

Oui,
L’amour est divin,
Oui,
L’amour est infini,
Oui, l’amour,
Le véritable amour,
Est universel.

A tous les anges,
A toutes les femmes,
A tous les hommes,
Exprimez-vous.

Aimez-vous,
Dépassez-vous,
Dépassez les conditionnements,
Libérez-vous,
Acceptez ce que vous êtes réellement.

Puis commencez à vivre,
Vivez heureux,
Vivez en paix,

Nous vous aimons !
Nous vous aimons !
Nous vous aimons !

Vous êtes,
Nous.
Nous sommes,
Vous.
Nous sommes,
Un.

Poem by Kundun/Poème de Kundun, Gay pride Madrid 2012

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