I comme Intensité

Plus nous sommes capables de vivre dans l’intensité,

De l’instant,

Plus nous pouvons être ici,

Maintenant,

Ce que nous sommes

Réellement.

L'intensité de la vie

Plus nous pouvons nous concentrer

Ici

Et maintenant.

Plus nous nous rendons à la présence,

Plus nous laissons tous nos sens,

Vivrent ce qui se passe ici,

Dans l’instant,

Plus nous sommes là,

Vivants,

Et plus c’est le divin qui à travers nous,

Se vit.

Plus nous laissons le personnage,

Plus nous laissons,

L’automate, le robot, vivre à notre place,

Plus c’est lui, qui prend,

L’espace.

Dissolvons le robot,

Déprogrammons l’automate,

Afin que tout redevienne vivant,

Afin que tout redevienne magique,

Pour que chaque fois,

Redevienne,

La première fois.

Pour que chaque mouvement,

Redevienne sacré.

Nous sommes l’être divin qui se cache derrière le robot,

Sous l’automate.

Et c’est uniquement dans l’instant,

Dans la présence de ce moment,

Que ce que nous sommes peut vivre,

Réellement,

Laissons notre âme se libérer,

Laissons-la vivre.

Libérons-la du passé

Libérons-la du futur.

Arrêtons le mode automatique.

Pouvons-nous sortir des schémas ?

Pouvons-nous vivre,

Ici et maintenant ?

Sentons la présence de la vie.

Je suis.

Kunzang, Septembre 2013

Témoignage de Samadhi – 2ème partie

24H après la cérémonie.

Conséquences au bout de 24 heures : augmentation importante des capacités mentales et créatrices : la montée en samadhi permet de devenir plus “intelligent” car nous recevons dix fois plus d’idées et nous devenons “supra intelligent” dans plusieurs domaines : mental, créatif, ressenti, émotionnel.

La différence avec les premières initiations : une régulation et un équilibre cerveau gauche / cerveau droit parfait. Les deux narines restent très ouvertes tout le temps. (Ida et Pingala, ouverture de Sushumna) C’est comme si notre processeur allait beaucoup plus vite, et que nous avions reçu une nouvelle version de notre système d’exploitation. Bien sur, il faut un peu de temps pour s’adapter car il s’agit d’une mise à jour importante.

Nouvelle configuration du cerveauLe “hardware” qui est en quelque sorte notre corps a besoin de faire plus de sport, c’est une des premières révélations.

Il est clair que le personnage a été transformé par l’expérience. Comme si la conscience avait mis à jour le personnage. Comme pour une mise à jour informatique, des nouvelles capacités apparaissent. La connexion à la source est plus forte. A chaque personne que je rencontre, je vois quelque chose de plus que je ne voyais pas. Je reçois directement par le canal intuitif des messages sur ce qui est bien pour chaque personne, ce que je suis en train de faire avec elles dans une vie parallèle qui peut avoir lieu dans n’importe quel espace-temps.

Le passé, le présent et le futur se jouant dans l’unique instant, je peux sentir les relations que j’ai avec les autres êtres. Tout est accentué, contrasté, les caractères de chaque personnage sont ressentis X10 : leur humour, leur amour, leur ego, leurs intentions !

Je vois leurs programmations mentales, leur conditionnements.

Je suis resté en Samadhi, sans l’extase, mais avec une grande partie de toutes les compréhensions. La porte est restée ouverte, comme pour Shaktipat !

Tous les films au cinéma, toutes les histoires sont des réceptions d’univers qui existent réellement quelque part. Le seigneur des anneaux, star wars, star gate, superman, thor, heroes. Tous ces films sont là pour préparer l’humanité à ce qui va se passer…

bientôt.

La perspective divine change la vie car la compréhension de ce qui se passe est élargie. Même après l’expérience de Samadhi, quand on revient dans cette dimension, on garde ce qu’on a compris. Ce qui a été compris, a été compris pour l’éternité. Cependant, il faut des bases spirituelles, il faut avoir une conscience déjà éveillée avant de pouvoir recevoir et de pouvoir intégrer. Sans une préparation, sans une conscience spirituelle, sans les mots, sans les prises de consciences préparatoires, aucune intégration n’est possible.

Il est tout à fait possible d’être déstabilisé par une telle expérience. En même temps, il me semble que l’expérience ne peut arriver si nous ne sommes pas prêts. Dieu prend soin de lui.

Les croyances et les conditionnements sont comme des freins à la réception de la réalité. Ils distordent la réalité en permanence. On peut dire qu’une expérience de Samadhi permet de comprendre la réalité telle qu’elle est, de voir les conditionnements et les projections des personnages.

Chaque personnage ne peut voir le monde que depuis son prisme et les filtres de son ego conditionné. Chaque acte de la vie est interprété positivement ou négativement en fonction du vécu, des conditionnements.

Il est quasiment impossible pour deux personnes de se comprendre réellement puisque chacun va se projeter sur l’autre. Tant qu’il existe un personnage, c’est le personnage qui se projette et non pas la conscience. Sous le personnage se trouve la conscience.

J’ai l’impression, en regardant les caractères des personnes de voir des vaisseaux spatiaux de guerre quand je vois des personnes guerrières, c’est symbolique. Elles sont là pour défendre ou attaquer. Chacun à sa fonction dans une équipe. Chaque personnalité est l’expression d’un univers tout entier !

L’ouverture du champ de conscience qui a été réalisée reste présent après le samadhi car il y a eu une intégration. Grâce à ce qui a été expérimenté plus tôt, grâce à la mémoire du passé, grâce à ce qui a été déjà expérimentée et compris. D’où l’importance du chemin spirituel, des satsangs, des méditations, du yoga, du sport.

Je suis devenu beaucoup plus sensible aux signes que nous envoi l’univers : aucune coïncidence ne peut plus être laissée au hasard. D’une certaine façon, la vie est une somme de synchronicités. Rien ne peut arriver au hasard, aucune rencontre, aucun évènement. Tout est le jeu de la conscience et de la loi de cause à effet et tout ce qui arrive est comme un test : voici un nouvel évènement, comment réagis-tu ?

Ma sensibilité aux produits chimiques, nourriture, odeur, tout a été démultiplié considérablement.

Accentuation de la conscience dans tous les domaines : aspects visuels : j’ai besoin que tout soit en harmonie, je bouge et modifie la décoration des meubles au bureau. Je vois ce que je ne voyais pas avant : artistique. Tout doit être parfait et harmonieux tout le temps.

C’est comme si la conscience “vivait” de façon plus intense en moi. Le Dieu que je suis recherche l’organisation, l’ordre, la beauté, la perfection. Le niveau d’exigence a augmentée considérablement, il y a une envie de tout faire mieux, avec fun, en rigolant. Je n’arrête pas de rigoler toute la journée avec les autres… je ressens aussi beaucoup plus les autres, je ressens leur émotions 10 fois plus. La sensibilité du cerveau droit et gauche a été très impactée.

J’ai un impact beaucoup plus important sur mon entourage, j’irradie de Shakti, je diffuse de l’euphorie. Personne ne peut le voir, juste le ressentir…

Nous humains, sommes l’interface entre la source, le divin et la matière, cette dimension terrestre.

Nous avons un rôle à jouer en tant qu’espèce : non pas détruire la planète mais nous éveiller et vivre en harmonie avec les autres espèces.

Nous recevons ce qu’il y a à faire, puis nous le faisons, pour le fun. Quand nous créons et que nous réalisons, un morceau de musique, un tableau, un projet, un outil, nous sommes récompensés par l’univers, surtout si nous pouvons le partager avec d’autres : invention de l’automobile, de l’avion, des ordinateurs, de l’ipad, ipod, etc.

“Voir l’invisible, c’est comprendre la volonté de Dieu” Kunzang août 2013

“Amour et joie infinie pour ceux qui créent” Kunzang août 2013

Autre prise de conscience : une nouvelle science va être inventée : la science du fonctionnement du cerveau : les neuroscience actuelles mais x 1000

"cerveau comme un organe de réception de pensées." Kundun

Conséquence : la chimie du cerveau va permette de créer des surhommes.

Imaginons 100 chercheurs sous Samadhi en train d’inventer !!!!

Les infos contenues dans ce texte et les autres samadhis peuvent faire faire un bond énorme dans la compréhension du cerveau et du Dieu incarné dans l’homme. Il y a des connaissances à publier, des études à financer, des connaissances à partager.

Avec ces technologies, une industrie plus grande qu’internet verra le jour et permettra de guérir toutes les maladies.

Des médecins sous Samadhi guériront comme le faisait les shamans d’antan.

Des artistes et des chercheurs travailleront sous Samadhi.

Une révolution est en route, pouvons nous le ressentir ?

L’humanité va faire un bond en avant qu’elle ne soupçonne même pas !!! Nous n’avons jamais soupçonné que nous irions sur la lune, que nous inventerions l’informatique, Internet…

Deux jours après, les effets sont persistants si je médite un peu chaque jour.

Je vois le futur qui n’est que le fruit de la loi de cause à effet de façon multi dimensionnelle.

Il n’y a plus de différence entre la réalité et la fiction : la seule différence est que la “fiction” se déroule dans un autre espace-temps.

Il n’y a plus que des perspectives, des dimensions, l’univers, moi, vous. I am. We are.

Il est possible quand plusieurs personnes sont en Samadhi de les connecter, par le toucher et l’intention par exemple afin de démultiplier leur pouvoir et leur force.

Un groupe de personnes sous Samadhi peut créer des miracles s’ils apprennent à s’unir et à focaliser leur intention. 4 personnes sous Samadhi peuvent avoir plus d’impact sur la planète que 7 milliards de personnages dans l’illusion.

Idées :

Faire des cercles, chanter des mantras, enregistrer les chants sous Samadhi.

Contacter d’autres plans, d’autres dimensions, augmenter notre capacité de voyager, de partager encore plus.

Créer des portes des étoiles, bénir des objets, changer le temps.

Les effets sont exponentiels. A 30 personnes, la planète change littéralement sous l’influence de la conscience concentrée et dirigée.

Le lieu aussi compte beaucoup : Ibiza, Sedona, Himalaya, montagnes, Pérou, pyramide d’Égypte etc.

Les conséquences du Samadhi sont une augmentation permanente du degré de conscience. Non seulement ce que nous sommes devient plus vivant, mais aussi, nos potentialités sont démultipliés de façon considérable.

L’éveil nous permet de nous rappeler :

“Pourquoi ais-je oublié ce que je suis ?”

Kunzang, Septembre 2013

S comme Souffrir

Au sujet des souffrances mentales.

C’est l’illusion du temps qui crée les souffrances mentales. Sans temps, la personne ne peut exister. Fondu dans ce moment présent, sans passé ni futur, le mental n’existe plus.

Méditons,

Entrons ensemble dans ce moment.

pause

pause

Faisons une pause.

Ressentons ensemble ce moment de paix, d’amour, de joie.

Nous sommes la vie, nous sommes le bonheur de vivre. Tout est parfait, ici et maintenant, pouvons-nous le comprendre ? L’accepter ?

Comment vous sentez vous, la, maintenant. Méditez, fermez les yeux un instant.

Que ressentez vous dans votre corps ?

Comprenons que le temps n’existe pas, que seule la présence dans ce vaste moment “est” et vit à travers nous.

Sortons de l’illusion de la séparation, sortons du temps et entrons dans la présence de cet infini moment.

Sans le temps, la personne ne peut plus exister, il n’y alors plus personne pour séparer et pour souffrir, il n’y a plus que ce moment présent qui ne sait que “être”.

Le pouvoir de l’instant présent, c’est justement la compréhension que nous sommes le moment, que nous ne sommes ni le mental ni la personne qui sont toujours à la recherche de quelque chose.

Tandis que ce que nous sommes réellement ne peut se situer qu’ici et maintenant, dans la présence, la fausse personne, le mental ne peut y exister.
La libération, c’est réaliser qu’il n’y a ni temps, ni personne. Car c’est l’identification à la personne qui souffre.

“Je sépare et je souffre donc j’existe” est le credo de la personne, de l’égo, du personnage.

C’est la pensée sous-jacente de l’erreur fondamentale : “Je pense donc je suis”.

Il y a plusieurs solution pour arrêter les souffrances : soit on déprogramme progressivement les conditionnements et les traumatismes de la personne, soit on élimine carrément la personne.

Car c’est l’identification à la personne qui fait souffrir : je suis l’homme ou la femme qui n’a pas de conjoint parfait, je suis l’homme ou la femme qui n’a pas un travail qui me plait vraiment, je suis l’homme ou la femme qui n’est pas satisfait de sa vie de personne.

La souffrance mentale est bien réelle, c’est la personne qui ne l’est pas.

Pourquoi continuer à souffrir à cause d’une personne qui n’existe pas ?

Pouvons-nous nous dés-identifier au personnage que la vie nous a créé ?

Ce que nous sommes réellement, la conscience, la présence n’a pas besoin de s’identifier car elle est déjà tout.

Kunzang Mai 2013

Le véritable amour

Le véritable amour, l’amour divin est la reconnaissance que l’autre est soi.
Il y a un cap énorme entre le comprendre et le réaliser.

Le véritable amour

Le réaliser signifie expérimenter qu’il n’y a pas d'”autres” du tout, qu’il n’y a que des “nous-mêmes” sous d’autres formes.
Une seule conscience incarnée dans plusieurs corps. Seule la mémoire donne l‘illusion de la séparation. Toute notre histoire, depuis notre naissance, a créée une fausse personne qui n’existe que virtuellement et qui croit être séparée des autres.
L’amour véritable est la reconnaissance que l’autre est soi. Alors, plus aucune séparation ne subsiste, alors nous sommes en mesure d’aimer véritablement.

Pouvons-nous nous rappeler ce sentiment, lorsque nous sommes très amoureux, que nous faisons un avec l’autre ?
C’est ce sentiment d'”âme sœur” qui permet de ressentir que nous sommes littéralement la même âme.
Ce moment qui est souvent le plus magique de notre vie est la seule réalité. Tout le reste n’est qu’illusion. La seule réalité, c’est l’amour. Car la seule réalité est qu’il n’y a que nous, partout, maintenant.
Lorsque l’on comprend qu’il n’y a qu’un seul maintenant, ni futur, ni passé, nous pouvons commencer à vivre, et aussi, nous pouvons comprendre que le maintenant est infini.
Le maintenant sera toujours là. Comme l’espace, on ne peut le détruire. C’est dans cet espace et dans ce maintenant que les mouvements ont lieux.
Le maintenant, ce moment infini ne peut s’arrêter.

De la même façon que nous pouvons changer les images du film sur l’écran, l’écran ne bouge pas. Il en est de même pour l’espace. Le paysage change mais l’espace est permanent et inamovible par définition.

Pouvons nous comprendre qu’il n’y a qu’un présent, que nous ne pouvons rien y changer ?
Pouvons nous réaliser qu’il y aura toujours ce moment présent dans lequel tout se transforme, dans lequel la vie à travers nous se vit ?
Pouvons nous comprendre qu’il n’existe qu’un seul maintenant, que nous ne pouvons aimer que maintenant ?

I love you,

Kundun août 2013

I comme illusion

Il y a un lien entre l’illusion de la personne et l‘illusion du temps.

l'illusion de la personne et l'illusion du temps.

l’illusion de la personne et l’illusion du temps.

Il y a deux grandes illusion dans ce monde : l’illusion d’être une personne et l’illusion que le temps existe. Ces deux illusions disparaissent au même endroit : dans le moment présent.

Le mental, la personne ne peut exister que dans le passé ou le futur. En effet, dans l’instant présent, la personne artificielle ne peut vivre : constituée par la projection du mental, la fausse personne se dissous dans le présent. Une projection ne peut exister que dans l’illusion du passé ou du futur. Ainsi le moment présent permet à la présence que nous sommes de prendre conscience de sa réalité.

Nous sommes la vie, nous sommes la présence, nous sommes la conscience et l’espace dans lequel tout existe.
Comprenons que nous pouvons dissoudre nos conditionnements, par des prises de conscience, par l’expérimentation.

Dans la présence de ce moment, comprenons qu’il est possible de grandir, de changer de points de vue. L’éveil est un changement de perspective, il s’effectue progressivement lorsque nous passons du point de vue de la fausse personne vers le point de vue non duel de ce que nous sommes : une conscience divine d’amour infini.

Dans cette compréhension profonde de la présence et de ce moment, il n’y à plus personne pour s’illusionner, ni sur le temps, ni sur l’identification à quoi que ce soit.
Alors La vie à travers nous se vit.

Kundun mai 2013

P comme projection de la conscience

Description des relations entre ce que nous sommes, notre environnement, les sens, les pensées, les émotions.

Il y a tout d’abord notre environnement : constitué de personnes, de lieux, d’objets.
Puis, il y a ce que nous appelons notre corps physique, constitué d’organes et de sens :

– le toucher qui ressent la consistance de la matière, mais aussi la chaleur et le froid,
– la vue qui reçoit les images de notre environnement,
– l’ouïe qui perçoit les sons, les vibrations de l’air,
– l’odorat qui capte ce que nous respirons,
– nos papilles gustatives qui perçoivent les goûts,
– la partie antenne du cerveau qui reçoit des pensées,
le tout, analysé, trié, filtré par la partie analytique du cerveau.
La présence, la conscience que nous sommes reçoit tous ces signaux. Lorsqu’on comprend que nous ne sommes pas ces signaux, mais la conscience qui les reçoit, nous devenons plus libre, plus en recul.
La conscience, la présence, ce que nous sommes, telle de la lumière se projette sur notre environnement, sur notre univers. Alors, en retour de cette projection, nous recevons des signaux. Nous sommes l’espace sur lequel le film se projette, nous ne sommes pas les images du film.
Ces signaux divers et variés activeront chez nous différentes émotions, en fonction de nos expériences passées. Alors nous pourront éventuellement agir ou ne pas agir, en fonction de nos conditionnements.

paysage-mer

Si par exemple, nous sommes au bord de la mer, assis à contempler les vagues, nous recevons à la fois des images du paysage, le bruit des vagues et des palmiers, l’odeur de l’iode, nous sentons le vent sur notre corps et nos cheveux, nous sentons le sable chaud sous nos pieds. Nous recevons aussi des pensées de calme, de tranquillité, de beauté, de bien être, de paix.
Alors notre conscience peut expérimenter les émotions attachées à ces pensées, éventuellement ces émotions, en fonction de nos expériences et conditionnements, de notre volonté aussi, nous amèneront à agir.

Nous ne sommes pas nos sens, nous ne sommes pas notre corps, ni les images, ni les pensées que nous recevons, ni l’ordinateur du mental qui traite toute ces informations. Nous sommes la présence qui prend conscience de la scène, nous sommes à la fois ce qui “est” et ce qui “vit” la situation. Nous ne sommes pas non plus la personne que nous avons cru ou que nous croyons être. Nous sommes cette présence, la conscience qui, par tous ces mécanismes perçoit l’environnement.
Cette présence ne peut être perçue que dans le moment présent, au delà du mental qui toujours nous amène dans le passé ou dans le futur.
Cette présence est toujours là, ici, maintenant. Elle vit, à travers nos corps, que nous soyons homme, plante, eau, terre, mer, air, feu.

Espace sous-jacent de l’univers, cette présence est là, quelque soit l’objet, le lieu, les personnes. Elle est l’espace dans lequel l’univers existe. Nous pouvons toujours changer le contenu de cet espace, l’espace lui, reste inamovible, permanent. Cet espace, c’est l’amour infini. Il est l’écran de cinéma sur lequel la vie, la conscience se projette.

Il est ce que nous sommes,

Il est ce que nous avons été,

Il est ce que nous serons.

Il est,

Nous.

Kundun Mars 2013

V comme Volonté

La volonté, c’est la force, l’énergie, le carburant qui nous pousse à agir.

"La volonté, c'est la force, l'énergie, le carburant qui nous pousse à agir."

“La volonté, c’est la force, l’énergie, le carburant qui nous pousse à agir.”

Les pensées sont des effets, mais elles ne sont pas suffisantes pour que l’action se crée dans le moment présent.

C’est la volonté, outil de la conscience qui permet d’incarner les pensées dans la matière.
Ainsi la volonté intervient et permet de réaliser ou pas nos pensées, en utilisant le filtre de nos conditionnements.
Mais qui ‘veut ?’
Quelle est cette force ?
Sur quoi agit-elle ?
Cette force, c’est l’énergie de vie qui nous traverse.
Quelque soit l’usage qui sera fait de cette force : une action d’union ou de séparation, cette force nous traverse.

Parfois détourné par l’Ego, cette force de vie peut très bien alimenter la personne, le personnage que nous croyons ou avons cru être. Sans les filtre de la personne, cette force est la source d’inspirations divines, de perfections.
Cette source vient du cœur au départ, et c’est l’amour qui crée le mouvement. C’est l’amour qui est à la base de chaque action, de nos choix, de notre expérience de vie.

« La volonté, c’est l’amour au service de la vie. » Kundun 2013

Et plus nous nous éveillons, plus la vie nous traverse, plus notre volonté grandit, car ce n’est plus notre volonté mais la sienne, celle de la présence qui sait, celle de la présence qui fait.

Et plus la présence grandit, plus nous disparaissons, et plus la présence apparait, plus nous sommes ce que nous avons toujours été, une conscience infini d’amour expérimentant ce qu’elle est.

Méditons et restons dans ce moment présent. Laissons les pensées passer puis se perdre. Laissons les passer jusqu’à la suivante.
Au bout d’un moment, il n’y en aura plus. Projetons notre conscience sur l’amour, sur le cœur, écoutons attentivement une musique, devenons la musique. Laissons le moment remplir tout l’espace qu’il est déjà, puis devenons ce moment.
Il est là, nous sommes là, il est nous et nous sommes lui. Nous sommes aussi ce moment ou l’action, ou l’inaction est possible.
Ce moment ne change pas, il est permanent et infini. Il n’y a ni passé ni futur, il n’y a que ce moment présent. Le passé est une mémorisation d’un état présent. On peut le ‘rappeler’ uniquement dans le présent, car les choses n’existent que dans le présent.
La réalité, ce qui est vrai, c’est ce qui est permanent. Ce qui change tout le temps ne peut être vrai. Seul ce moment présent est vrai, car toujours là.

La présence ne peut vivre qu‘ici et maintenant, tandis que le mental ne peut y demeurer, son univers étant celui du passé et du futur.

Texte de Kundun, Décembre 2012

Le Mental

Une des fonctions du mental est de prévoir le futur à partir du passé.

"Le mental est un programme d'ordinateur" Kundun Février 2013

“Le mental est un programme d’ordinateur” Kundun Février 2013

Tel un programme d’ordinateur, notre mental calcul sans cesse des potentialités, des probabilités, des risques. Il fait de la prospective.
Lorsqu’il maîtrise la loi de cause à effet, il prévoit ce qui va se passer à partir des éléments passés et des compréhensions.
Il est ni plus ni moins qu’un programme d’ordinateur. Tel un robot, il recherche l’amélioration permanente de sa situation, parfois au détriment des autres. Il nous rend malheureux car toujours insatisfait. Son univers est celui du toujours plus, du toujours mieux.
Le mental analyse des données, les répertories, les tries, les classes tel un ordinateur, il crée une représentation des concepts, des idées, des mots. Il apprend des langages de tout type : langage parlée, langage musical, langage artistique. Il peut s’exprimer avec plusieurs forme d’expression.

Pourquoi le mental ne peut-il pas être dans le présent ?

Simplement parce qu’il n’y a rien à calculer dans le présent. Dans l’instant, on ne peut que “être” ici et maintenant. Le mental s’arrête lorsqu’on entre dans la présence du “maintenant” car pour pouvoir fonctionner, il doit se projeter dans le futur.
On change littéralement d’univers. On passe alors de la fiction du mental à la réalité de l’être.
Le mental et le corps peuvent être considérés comme des interfaces entre ce que nous sommes, la présence, la conscience infinie et la dimension matérielle de cet univers. Les émotions, les sens transmettent des informations qui sont ‘analysés’ par le mental pour action éventuelle.

Par exemple : un lion me court après. J’ai peur, je cours, l’instinct de survie me pousse à agir, puis le mental calcul des scénarios de survie. Sans l’instinct de survie, sans le mental, l’homme resterait amoureux du lion et se laisserait manger joyeusement. Il n’y a aucun problème intrinsèque à se faire dévorer puisqu’il faut bien que le lion survive. Après tout, nous sommes autant le lion que l’homme. Mais si tous les hommes se font manger, que mangera le lion ?

Bien sur il n’y a pas que le mental qui fait courir l’homme, il y a avant tout son instinct de survie, comme pour tous les autres animaux. Le mental intervient avant et après pour ne pas se mettre dans une situation dangereuse, puis pour élaborer des scénarios complexe de survie.

Le mental est un outil très pratique tant qu’il ne prend pas le contrôle de ce que nous sommes. Comme tout outil, il est là pour être au service. Si on se laisse embarquer dans l’illusion de la personne, de l’ego, on devient littéralement un ordinateur sans cœur et sans amour. Si par malchance on possède un mental puissant, alors un déséquilibre important et une souffrance proportionnelle à la puissance du mental apparaît.

C’est l’équilibre corps mental cœur, ainsi que la dissolution de la personne qui permet le bonheur.

Pouvons nous comprendre que le mental doit être au service du cœur ? Que ce passe t-il quand l’Ego prend le dessus ?

Texte de Kundun, Février 2013

B comme Bonheur

Le bonheur ne peut avoir lieu qu’ici et maintenant.

"Le bonheur est ici et maintenant"

“Le bonheur est ici et maintenant”

Quelqu’un a t-il déjà réussi à être heureux dans le passé ou dans le futur ?
Impossible, car dans le passé et dans le futur, il n’y a que du mental.

Seul maintenant, la présence que nous sommes peut ressentir sa véritable essence, à savoir le bonheur.
Nous ne pouvons être heureux qu’ici et maintenant, dans cet instant.

Faisons une pause, méditons, prenons un moment de recueillement pour ‘être‘. Éteignons l’ordinateur du mental et ressentons la présence de l’instant.

Kundun, février 2013

P comme Être Présent

Pouvons nous partager notre attention du moment présent sur deux sujets ?
Pouvons nous projeter notre conscience ici et maintenant et aussi ailleurs ?
Non.
Car il n’y a qu’un seul ici et maintenant.

"être présent, ici et maintenant", Kundun pour Infinite Love

“être présent, ici et maintenant”, Kundun pour Infinite Love

Le mental peut essayer de conduire une voiture et en même temps penser à ses futurs vacances.
La présence, ce que nous sommes ne peut être qu’ici et maintenant, dans l’unique et universelle réalité de notre être.
Ce sont deux univers opposés : l’un est toujours ici et maintenant et l’autre n’y est jamais : il ne peut pas y être.
Le mental s’occupe du passé ou du futur tandis que ce que nous sommes réellement se situe dans le présent. Magnifiquement documente par Eckhart Tolle, ce moment est l’unique réalité.
La réalité, c’est ce qui est permanent, le reste disparaît toujours.

On peut s’aider de son corps pour être dans la présence, car le ressenti du corps s’effectue ici et maintenant. Comment nous sentons nous ? Que dit notre corps physique ? Ressentons nous une émotion ?
Certaines activités nous ancre dans la présence : le sport, puisqu’il ne peut s’effectuer que dans le moment présent. La focalisation sur le geste ne peut s’effectuer que dans la présence.
Les activités de type yoga, danse aussi nous entraîne à ressentir le corps.
Les massages, si on reste à l’écoute du corps, sont un moyen d’être présent.
Toute activité corporelle ramène dans le moment si on en profite pour éteindre l’ordinateur du mental. Évidement, si on pense à son travail pendant qu’on nage, on perd le bénéfice de l’activité.
La méditation peut aussi être un moyen d’être présent. Écouter une musique avec attention aussi, car la musique n’est jouée qu’ici et maintenant.
Être dans la présence devient avec le temps une habitude : que se passe t-il ici et maintenant ?
Lorsque nous lâchons prise, alors le vrai soi, la présence s’étend et nous entrons dans une espèce de contemplation permanente.
Le mental peut éventuellement intervenir, mais en conscience, seulement de façon choisie, si besoin.
Même l’écoute attentive et profonde d’une personne permet d’entrer dans la présence de l’instant.

On comprend alors qu’on a toujours été l’autre, que ce qu’il exprime est nécessaire.

Ensemble, entrons dans la présence de l’instant, en méditant, en éteignant l’ordinateur du mental, en ressentant la présence d’un être éveillée, qu’il soit un humain, qu’il soit animal, qu’il soit plante, arbre, minéral ou autre.

La présence est ce que nous sommes.

Kundun Février 2013

M comme Mental

Le mental est l’outil de la conscience permettant de se concentrer en dehors de ce que nous sommes. Nous sommes la présence qui vit dans l’instant présent. Le mental est l’outil qui se projette dans le passé et le futur, il ne peut être dans la présence de l’instant. C’est comme deux faces d’une même pièce, elle ne peuvent se rencontrer. Le mental ne peut pas concevoir le moment présent, c’est hors de son univers. Et quand nous sommes cette présence, ce moment, le mental est éteint, il n’a pas sa place.

M comme Mental

M comme Mental

La présence ne peut que se vivre, s’expérimenter, à travers des activités liés au cerveau droit : présence du corps avec le sport, la danse, des massages. Présence du sens auditif avec une écoute active, lorsqu’on devient la musique. Sens de la contemplation aussi.
On passe du faire au être lorsqu’on dirige notre conscience vers ce que nous sommes, vers ce que nous ressentons. On se reconnecte alors à la réalité. La réalité, ce n’est pas le mental, la réalité, c’est ici et maintenant, ce que nous sommes, ce que nous percevons, ce que nous ressentons. La réalité, c’est cette présence, substance sous jacente de tout ce qui est.
On peut s’entraîner à la percevoir, en restant connecté à son corps, à sa respiration, en restant l’observateur des pensées, des objets, de lieux, de tout ce qui compose notre environnement. ‘Quelque chose’ une conscience observe.
Restons connectés à cette présence, restons dans ce moment.
Si on donne plus de force au mental qu’à la présence, il se crée un déséquilibre qui donne du pouvoir à l’égo, à la personne que nous croyons ou que nous avons cru être. C’est elle alors qui dirige notre vie, dans la souffrance et la douleur puisque le rôle du mental est de faire, toujours plus. Sa nature est l’attachement, acquérir plus d’objets, tout le temps, pour être heureux ‘plus tard’. Mais la machine folle ne peut s’arrêter toute seule. Lancée dans sa course infini au contrôle de l’univers, elle veut nous faire passer tout notre temps dans le passé ou le futur.
Cette dans l’équilibre de ces deux forces que nous pouvons être heureux. Lorsque dans le moment, nous laissons la présence agir à travers nous, le mental redevient l’outil qu’il aurait toujours du rester : un outil au service du cœur, de la présence.
Il est possible de renverser la vapeur, par des activités du cerveau droit, par l’expérience de la méditation, on peut ‘équilibrer’, se ‘centrer’.

Toutes les souffrances du monde dans lequel nous sommes n’ont qu’une seule et même cause : l’inconscience.
Plus nous sommes conscient, plus nous augmentons notre degré de conscience, plus nous dégageons et diffusons des idées, des attitudes, des pensées, des actes de joie, de bonheur, d’amour.
La souffrance véhicule la souffrance et la séparation tandis que la joie et l’amour transmettent la paix, le bonheur, la joie, l’amour.
Il y a une résonance universelle dans tout ce que nous sommes. Si nous sommes la joie, nous exprimons la joie. Si nous souffrons, nous pouvons, en étant inconscient, propager la haine. La joie, l’amour comme la haine est une énergie qui se propage comme un virus. La question est : que voulons nous être, comment voulons nous influencer notre environnement. Pouvons nous être lucide sur ce que nous sommes et décider de nous concentrer sur notre être véritable. Car nous sommes tous, au fond de nous, constitué de cet amour infini.
Ce besoin de grandir de s’éveiller, c’est cette conscience, c’est nous qui, partout dans l’univers cherche à s’étendre, à expérimenter, à progresser. C’est la vie, qui à travers nous, se vit, se renouvelle, sans cesse.

Texte de Kundun janvier 2013

Je n’ai pas peur,

Je n’ai pas peur,
De t’aimer,
Je n’ai pas peur,
De tomber amoureux,
Je n’ai pas peur,
D’être,
Ce que je suis,
Une conscience d’amour,

Infini.
Sensible, vulnérable, réceptive,
Mais aussi forte, puissante, vivante.
Je n’ai pas peur,
Du futur, du passé.
Car je suis,

Le présent,
Avec toi, maintenant,
Toi qui lit ces lignes,
Toi qui est moi,
Ne le sais tu pas ?
Comme une bouteille à la mer,
Un poème n’a pas peur,
D’éveiller, d’aimer, d’être.
Je suis ce poème,
Et je suis toi,
Ne le vois tu pas ?
Je suis ce poème,
Et je suis la conscience,
Qui à travers toi,
Se lit,
Qui à travers toi,
Se vit.
Pourquoi ?
Et pourquoi pas,
Exister, pour découvrir,
Ce que nous sommes.
Et pourquoi pas,
Être, pour vivre,
L’amour, la vie.
Car seul l’amour vit,
Pendant que la personne survit.
Seul l’amour uni,
Pendant que la personne désuni.
Je n’ai pas peur,
De te dire,
Que tu peux vivre,
Comme moi, comme nous,
La plus belle vie,
Que tu puisses imaginer.
Imagine la, et vis la.
Viens !
Je t’aime
Je t’aime
Je t’aime
Je te connais,
Car moi,
Tu es.

Poème de Kundun / Poem by Kundun jan 2013