Nous sommes vivants !
Pouvons-nous réaliser à quel point ceci est miraculeux ?
Nous pouvons respirer, toucher, regarder, sentir, bouger.
Nous pouvons vivre, interagir avec le monde, avec l’univers.
Dieu incarné dans un corps d’homme, de femme, voilà ce que nous sommes.
C’est incroyable, fantastique, miraculeux, sacré…
Comment avons-nous pu oublier cela ?
Nous sommes vivants ! Vivant vous dis-je !
Ce cadeau est divin : “Je t’ai donné la vie, que m’as-tu apporté ?”
Nous avons tout oublié : notre nature divine, le sacrée, le cadeau de la vie.
Une grande partie de nos compatriotes fonctionne comme des robots, mais où est la magie ?
Que reste-t-il du sacré, de la vie ?
Que reste-t-il de l’amour ?
Que reste-t-il de la vie ?
La vie, ce n’est pas avoir une vie triste et ennuyeuse, emprisonné par l’ego ! Non, ce n’est pas ça la vie.
La vie, c’est le fun, la joie, l’amour, l’humour.
La vie est belle. Pouvons-nous nous rappeler de ce qu’est la vie ?
Quel choc faut-il pour se rappeler ? Une expérience de mort imminente ? Une méditation profonde ? Un poème ? Un film ? Un livre ? Un samadhi ?
Je vous le dis, nous sommes la vie.
Rappelons-nous, rappelons-nous.
Rappelons-nous de ce que nous sommes, afin de vivre.
Sortons de nos prisons:
“Je suis un hacker qui s’est hacké lui-même.” Kunzang 2011
Hacker, comprendre l’invisible, vivre, sentir le mystérieux, le divin, le sacré, voilà ce qu’est la vie.
Et si les jeunes le comprennent intuitivement, suivons les ! Qu’ils nous accompagnent, qu’ils nous montrent la voie.
Rappelons-nous que ce sont eux nos maitres, qu’ils peuvent nous éveiller.
Écoutons les, ils ne sont pas encore programmés.
Nous sommes vivants, cette simple réalité peut-elle suffire à nous rendre heureux ?
Elle le devrait non ?
Si cette simple réalité ne suffit pas à nous rendre joyeux, heureux, posons-nous la question : pourquoi ?
Oui, pourquoi cela ne nous suffit-il pas ? Et surtout : qu’est ce qui en nous empêche d’être heureux par ce simple fait ?
Car en réalité, le simple fait d’être vivant, de respirer, d’être présent avec la vie, tout autour de nous, est plus que suffisant. Ce cadeau divin, si nous pouvons le réaliser et sacré. Il est l’essence même de la vie.
L’ego, le personnage que nous ne sommes pas, trouve toujours tout un tas de raisons pour ne pas être heureux, alors qu’en réalité, le Dieu que nous sommes a déjà tout en lui.
Le merveilleux, le sensible, c’est justement cette incarnation, cette capacité à être : des milliards de cellules se reproduisent, à chaque instant. Rien que 100 milliards dans notre cerveau. Des organes, des fonctions, une machinerie formidable a été mise à notre disposition.
Cette machine sacrée qu’est notre corps est l’un des plus beau cadeau que nous nous sommes donné. Pouvons-nous le percevoir ? Le cadeau de l’incarnation pour jouir du monde de la matière.
Non seulement nous sommes Dieu, mais aussi, nous sommes un dieu puissant, amoureux, parfait, juste, bon et extraordinairement généreux. Bien sur, ce Dieu incarné est souvent recouvert d’un égo, d’un personnage plus ou moins dense.
Comment certains peuvent il ne pas respecter leur corps ? Et notre corps à tous, la planète terre ?
Sacrilège, sacrilège, ne les laissons pas faire, même s’ils ne savent pas ce qu’ils font, même si nous leur pardonnons, ne les laissons pas nous détruire.
Partout dans le monde, des organisations se développent pour défendre les plantes, les animaux, les hommes.
La vie est sacrée, miraculeuse, précieuse. Elle est l’expression de notre profondeur d’âme, elle est l’expression du divin.
Sachons la comprendre.
Nous sommes le miracle de la vie, et nous sommes, nous, les dieux incarnés en homme, l’espèce qui a le plus de responsabilités.
Nous agissons sur la nature, nous réorganisons la vie. Sachons en être digne.
Rappelons nous ce que nous sommes, rappelons-nous que nous sommes un.
La séparation est totalement illusoire. Nous sommes les plantes, les animaux, les minéraux, les hommes, nous sommes tout. Plus que reliés, nous sommes chacun une cellule d’un seul et même organisme : la planète terre.
Nous sommes à la fois la conscience cosmique, mais aussi des cellules de la planète terre. Nous sommes vivants, nous agissons, nous nous reproduisons et nous vivons.
Certaines cellules détruisent la nature, d’autres la soignent. Que choisissons-nous ? Sommes nous des cellules de guérison ou des cellules cancéreuse ?
Quel monde voulons-nous laisser à nos enfants, qui en réalité ne sont que nos réincarnations futures ?
L’univers est extraordinairement juste, nous nous réincarnerons dans le monde que nous aurons laissé.
Nous sommes co-responsables de toutes nos actions et inactions.
Nous sommes infiniment responsables de tout ce qui se passe.
Plus notre niveau de conscience est haut, plus nous avons des capacités à changer les choses, plus nous sommes responsables, et plus nous devons agir, chacun à notre niveau, autour de nous.
Un sourire, une blague, une lumière dans les yeux, à chaque moment, nous pouvons tous agir.
Pas besoin d’être président du monde pour agir ! Il suffit de grandir en conscience.
Il y a la notion de masse critique. Plus il y aura d’êtres qui voudront s’éveiller, grandir en conscience, plus la terre sera belle. Plus le vivant pourra vivre, s’épanouir.
A ceux qui sont tombés sur ce texte par hasard (lol), sachez que vous avez une mission.
Prenez conscience, par ce texte, que votre présence, que votre action compte.
Non, vous n’êtes pas seul. Nous sommes des milliards à ressentir cette nécessité de vie.
Même si parfois la vie semble difficile, gardons courage, gardons la foi. Nous apprenons de chacun de nos choix. La somme cumulée de tous nos choix s’appelle le monde dans lequel nous sommes maintenant.
Chacun d’entre nous a réellement la possibilité d’agir dans le réel. Il suffit d’avoir l’attitude juste, l’attitude d’amour, de partage, de joie. Il suffit de laisser parler le cœur, de dissoudre l’ego, de dissoudre le personnage.
Nous n’avons plus besoin du personnage, nous avons besoin de laisser le divin s’exprimer à travers nos corps.
Ensemble, nous sommes la vie.
Sachons en être digne.
Je vous aime.
Kunzang Septembre 2013
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trés beau texte