Le réel est plus grand que ce qui est perçu.

Voici un extrait de notre atelier d’éveil et de transformation qui a lieu chaque dimanche : « Retour au moment de votre naissance Saison 4 Episode 51 » :

Bienvenue sur Anatman Airways.

Nous allons bientôt décoller.

Inutile d’attacher votre ceinture, car nous allons à l’intérieur.

Restez concentré, connecté dans le cœur, dans l’amour.

Installez-vous confortablement. Laissez tout se reposer.

Les yeux fermés, le corps s’abandonne et tout ce que vous êtes s’abandonne à ce qu’il y a maintenant, à existence, à présence, à silence, à tout ce que vous êtes.

Tout ce que vous avez toujours été et tout ce que vous saurez.

Ressentez maintenant vos pieds.

Comment vous sentez-vous dans les pieds ? Est-ce qu’elles sont chaudes ? Froides ? Humides ? Secs ? Vibrantes ? Pétillantes ? Rempli d’énergie ? Relaxées ? Contentes ? 

Dites avec moi à voix haute :

À mon corps physique,

à chaque cellule de mon corps physique,

je t’aime, je t’aime, je t’aime,

je suis là pour toi,

je m’abandonne à toi,

je suis désolé,

pardonne-moi,

je te pardonne tout,

je prends soin de toi maintenant.

Alors, je vais maintenant me connecter au premier chakra, vous avez juste à écouter et ressentir.

J’avais envie de m’incarner plus, j’avais envie d’entrer dans ce corps pleinement.

J’avais envie d’être capable de ressentir avec tous mes sens.

J’avais besoin d’augmenter la concentration de la conscience dans chaque cellule de ce corps physique.

En augmentant la conscience dans chaque cellule de ce corps, j’allais augmenter toutes mes perceptions, tous mes ressentis corporels.

J’allais comme un chat ou comme un chien, ressentir beaucoup plus, j’allais voir plus, j’allais entendre plus.

Plus j’allais concentrer la conscience dans chaque cellule de ce corps et plus j’allais expérimenter le corps de lumière.

Plus j’allais laisser amour et lumière entrer dans ce corps physique et plus tous mes systèmes allaient s’harmoniser, s’autoguérir, s’autoharmoniser.

Imaginez maintenant de la lumière dans chacune de vos cellules. 

Cette lumière vient de l’intérieur.

Votre corps s’illumine, chaque cellule de ce corps, de votre corps se rappelle maintenant : je suis la vie, je suis existence, je suis vivant, vivante.

En m’abandonnant au corps physique, en laissant la lumière entrer dans ce corps, en laissant amour s’incarner dans ce corps, autre chose allait vivre à travers ce corps.

J’avais besoin de voir, les pratiques de méditation, le yoga était une préparation.

Le sport, le Tai-Chi, le yoga. J’étais en train de me préparer.

Je préparais le corps à recevoir la lumière christique, l’amour, l’être, la nouvelle conscience.

J’avais besoin de voir, pour que cette nouvelle conscience s’incarne dans nos corps sur Terre, pour entrer en 5D, j’avais besoin de vibrer plus haut, j’avais besoin de m’abandonner, j’avais besoin de grandir.

Ressentez quelque chose qui s’illumine.

J’avais besoin de voir, chaque semaine, j’accueillais un peu plus de conscience dans chaque cellule de ce corps, j’accueillais un peu plus d’amour dans chaque cellule de ce corps, j’accueillais un peu plus de réalisation de conscience dans chaque cellule de ce corps.

J’avais besoin de réaliser maintenant, c’est ce corps physique qui est en train de s’éveiller, de renaître, de se transmuter, de s’assimiler, de se rappeler la lumière.

J’avais besoin de comprendre le réel, il n’est pas perceptible, visible, écoutable par les sens habituels. Le réel est plus grand que ce qui est perçu.

J’avais besoin d’augmenter mes perceptions pour augmenter ma capacité à percevoir le réel, en écoutant plus, en entendant chaque détail sonore, en voyant mieux, en voyant chaque couleur, chaque forme, en ressentant plus avec mon corps, en ressortant plus avec l’odorat.

Plus j’augmentais mes perceptions de la réalité et plus, je pouvais nourrir toutes mes intelligences.

J’avais un organe au centre de la poitrine de réception et d’émission d’amour.

En ressentant l’amour, dans celles et ceux que je contacte au quotidien, en écoutant attentivement ce que dit mon cœur alors, je sais, je comprends, et je réalise ce qu’est l’autre moi.

En acceptant mon système émotionnel, mon intelligence émotionnelle, je peux comprendre l’autre moi, je peux communiquer avec l’autre moi, je peux partager avec l’autre moi et je peux même co-créer avec l’autre moi

Sentez comme une force, quelque chose s’incarne dans ce premier chakra, dans le bassin, dans les jambes, dans les pieds.

La vie est là, elle s’installe, elle se reconnaît.

Dites avec moi :

Je suis la vie,

j’accepte ce que je suis,

je n’ai pas peur de ce que je suis.

Dites avec moi :

 Je suis la force de vie,

 dans chacune de mes cellules.

Dites avec moi :

 J’accepte mon corps de lumière,

gratitude pour mon évolution.

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Ce texte est un extrait de notre atelier « Retour au moment de votre naissance. Saison 4 Episode 51 » :

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P comme Pensées

Philomène de Jung :

« Les pensées sont comme les animaux dans la forêt, les oiseaux dans l’air, des personnes dans une pièce. »

Effectivement, nous captons des pensées, mais nous pouvons aussi les imaginer dans un espace en 3D.

Projeter notre conscience dans un espace nous permet de capter un certain type de pensées.

pensées, commes des oiseaux dans le ciel

De la même façon que nous voyons avec les yeux (réception de lumière), que nous sentons avec le nez (réception d’odeur), que nous touchons avec nos mains (réception de flux nerveux), de la même façon que nous entendons avec les oreilles (réception de vibration sonores), nous recevons des pensées avec notre cerveau qui est un organe comme un autre.

Si nous considérons les pensées en 3D dans une pièce par exemple, nous pouvons constater qu’en fonction de notre état d’esprit, c’est à dire notre vibration, nous allons « voir » c’est à dire recevoir certaines pensées et pas d’autres.

De la même façon que nous regardons une pièce rempli d’objets, nous pouvons regarder une pièce remplie de pensées : tout dépend de l’endroit où nous regardons.

Bien sûr, nous pouvons projeter notre conscience sur des objets, des idées et voir ce qui nous vient en retour.

Ce que nous sommes, la conscience, peut se focaliser sur tout type de pensées et d’idées.

C’est ce que vous faites en lisant ce texte, vous êtes entré dans une grande pièce qui est l’univers de Kunzang, l’univers de l’abécédaire, et dans cet espace, une nouvelle cartographie de la réalité vous est transmise.

Bien sûr, ce que nous sommes, la conscience qui regarde, n’est pas l’objet gardé, pour cette raison, nous ne sommes pas les animaux dans la forêt, nous ne sommes pas nos pensées.

Pouvons-nous prendre du recul et comprendre que nous sommes la conscience qui regarde des pensées, entend des musiques, sent des odeurs, regarde ce paysage.

De la même façon que nous pouvons fermer les yeux, se boucher les oreilles, nous pouvons méditer et expérimenter le calme mental. Sans pensées, nous pouvons reposer le mental.

Recevoir beaucoup de pensées arrive lorsque nous projetons notre conscience sur un objet, qu’il soit vu avec les yeux, ou vu par le mental dans notre esprit.

Que recevons-nous comme pensées lorsque nous regardons le mot « amour » ?

D’autres pensées arrivent. En fonction de la puissance de notre projecteur, nous pouvons recevoir plus ou moins de « pensées ».

La créativité est notre capacité à recevoir des pensées, concepts, idées. Et plus nous développons notre conscience dans une dimension, que ce soit l’art, le sport, le business, et plus nous sommes capables d’interpréter les pensées et concepts que nous recevons.

Nous commençons tous par apprendre les lettres de l’alphabet pour ensuite interpréter les mots. Par la suite, des phrases, des livres, des concepts complets s’ouvrent à nous.

Les mots, le langage est une cartographie permettant de communiquer, mais d’autres façons existent : les arts avec la musique, les poèmes, les films, les peintures, les sculptures.

Dans cette forêt où un lion apparaît, nous savons qu’il est un lion parce que nous avons appris à le reconnaître. Chaque animal, chaque mot a été appris pour être reconnu.

De la même façon, les textes de l’abécédaire fournissent une nouvelle perspective, une nouvelle façon de comprendre notre réalité.

Si nous commençons à nous habituer à considérer les pensées comme des objets en 3D, nous comprenons qu’il existe des univers de pensées, des univers d’idées, de mots.

Comme si nous entrions dans une pièce remplie des objets amour, lumière, beauté, clarté, lumineux, vérité, bonté, soleil. Ces objets, ces idées sont proches les uns des autres, ils sont reliés, ils sont dans un espace commun, dans une vibration commune.

Les poèmes sont justement comme des photos de ces univers. Bien au-delà des mots, l’espace entre les mots, l‘imagination, le sensible transparait à travers les poèmes. Ils nous élèvent et nous font prendre conscience, alors une émotion apparait, alors des pleurs ou des rires se produisent…

Si nous commençons à représenter les idées, les pensées en 3 dimensions dans l’espace, nous commençons à comprendre que les mots que nous utilisons sont très importants, que le choix de notre environnement, de notre univers est fondamental.

Si notre esprit est rempli d’idées d’amour, de fraternité, d’amitié, de partage, de coopération, de positif, alors nous allons chercher et trouver ce type de « forêts », d’environnement.

Lignes de forces

Et les personnes qui sont dans cette forêt ne seront pas les mêmes si notre esprit est rempli de « blessures, traumas, séparation, malheur, douleur, noirceur, violence, fracture, négativité, destruction, annihilation » par exemple.

Écoutons les mots utilisés par ceux qui nous entourent, dans quel « univers » vivent-ils ? Comment les mots sont-ils reliés ?

Quelles pensées recevons-nous en leur présence ?

Pouvons-nous comprendre que nous sommes aussi chacun une « forêt » remplie d’animaux, de pensées, de choix de mots, d’idées.

Quelles sont vos animaux, vos pensées préférées ?

Votre univers intérieur est-il un univers d’abondance ? De manque ?

Est-il en amélioration ? En train de grandir ? De se rétrécir ?

Quels animaux avez-vous mis dans votre forêt ?

Pouvez-vous les changer ?

Si nous considérons votre esprit comme une forêt, quels mots, idées, concepts pouvons-nous y trouver ?

Sur quelles idées, pensées travaillez-vous actuellement ? Êtes-vous en train de construire quelque chose ?

Avez-vous remarqué que tout projet se crée d’abord dans cet espace ?

Une agglomération de pensées et d’idées une fois structurée et organisées sont comme des constructions géométriques, comme des œuvres.

Si nous construisons une maison dans cette forêt, cette maison pourra s’incarner dans le monde matériel.

Et si plusieurs univers, plusieurs forêts, qui peuvent aussi être représentés par des hologrammes décident de travailler ensemble, alors des projets plus grands peuvent se réaliser.

Que faites-vous lorsque vous lisez ce texte ?

Que font deux personnes lorsqu’elles communiquent, partagent et échangent ?

Tout simplement, elles s’échangent des animaux, des pensées.

Si je vous transmets l’idée de la couleur rouge, verte, bleu, et si vous avez l’idée de la voiture, alors vous allez pouvoir vous représenter un nouvel animal : une voiture rouge, verte et bleu.

Ainsi nous créons, chaque jour, par le mélange de nos idées, de nos expériences.

Question : avec quelles personnes arrivons-nous à élever notre conscience afin de recevoir pleins d’idées ?

Avez-vous remarqué que certains textes, que certaines personnes sont particulièrement inspirantes ?

Pourquoi ?

Simplement parce que leur univers est vaste et riche, simplement parce qu’ils ont des animaux inédits !!

Des canards à 6 pattes, des lions à deux pattes, des minotaures avec des ailes !

Pouvons-nous imaginer l’infini de nos possibilités ?

Chaque jour, 7 milliards d’univers, de forêts échangent leurs animaux, leurs idées et de nouvelles inventions apparaissent, de plus en plus techniques, de plus en plus magiques.

Les livres, les films, les œuvres d’arts nous transportent dans des univers que nous assimilons, que nous intégrons.

Bien sûr, plus nous sommes ouverts, moins nous sommes conditionnés, plus nous avons de l’espace en nous, plus nous sommes éveillés, et plus nous pouvons recevoir d’animaux, de pensées.

Et plus notre espace est infini, plus de nouvelles idées arrivent, de nouveaux animaux, de toute sorte viennent et s’installent, font des petits, grandissent.

Oui, les idées grandissent, se transforment, se reproduisent.

Combien d’idées, de nouveaux animaux avez-vous emportés avec ce texte ?

Combien pouvez-vous en recevoir ?

Certaines idées, certains animaux sont-ils trop nouveaux ? Sont-ils compatible avec votre univers existant ?

Quel est votre degré d’ouverture ? Quels animaux allez vous nourrir ? Quelles pensées ?

Est-ce que tous types d’idées, d’animaux peuvent entrer dans votre esprit, dans votre espace, dans votre forêt ?

Oui ? Non ? Pourquoi non ?

Quels sont les filtres, conditionnements empêchant certaines idées d’être reçues et intégrées ?

Une idée peut-elle être à la fois vraie et fausse ?

Il y a-t-il un espace dans cette forêt où deux idées opposées peuvent vivre ensemble ?

Par exemple, l’idée que je suis un bon chanteur peut-elle coexister avec l’idée que je ne suis pas un bon chanteur ?

Quel sont les relations entre notre forêt et les animaux la constituant et le personnage que nous avons construit ?

Notre personnage n’est-il pas une construction d’idées, une somme de perspectives, de croyances de conditionnements ?

Pouvons-nous le modifier, pouvons nous nous en dissocier ?

Comment créer plus d’espace dans notre forêt ? Sommes-nous heureux dans notre espace, dans notre forêt ?

Il y a-t-il des animaux, des idées qui prennent trop de place ?

Est-ce que la beauté et l’harmonie y règnent ?

Nous ne sommes pas nos pensées, ni le personnage qui s’est identifié aux pensées. Nous ne sommes pas la forêt ni les constructions qui s’y trouvent. Nous ne sommes pas les animaux qui s’y trouvent.

Ce que nous sommes est la conscience qui expérimente la forêt, nous sommes l’observateur.

Kunzang Novembre 2013

La banalisation de la vie

Ce soir, j’ai cinq ans.

Je vois tout avec les yeux d’un enfant de cinq ans,

Tout est magique, tout est sacré.

Comment ai-je pu oublier ?

Pourquoi avons-nous oublié ?

Ce soir J'ai cinq ansLa banalisation de la vie est l’un des plus grands mal de notre société.

Tout a été banalisé : la rencontre de l’autre, la communication avec l’autre, la découverte de l’autre.

La découverte, les gestes quotidiens.

Se nourrir, se laver, se rencontrer,se parler, se regarder, se toucher.

Nous avons tout banalisé,

Alors qu’en réalité, notre monde, notre univers est magique.

Nous sommes entourés de beautés, de magies, de sacré et nous ne le voyons plus.

Je suis redevenu un enfant, je redécouvre la magie de la vie.

Toutes ces premières fois, me ramènent à la vie.

Son regard, un baiser, une caresse, tout redevient nouveau.

Comme si je n’avais jamais vécu, j’ai été transporté dans l’univers de première fois…

Comme si j’avais perdu la mémoire, je redécouvre,

La vie.

En réalité, si l’on s’éveille à nos sens, si l’on retrouve notre cœur d’enfant, si l’on se déprogramme,

Il est tout à fait naturel, de redevenir,

Vivant.

Pouvons-nous, par des prises de conscience, par l’écoute de notre être profond,

Redevenir,

Ce que nous sommes réellement ?

C’est à dire Dieu dans un corps d’homme ou de femme.

Il n’y a jamais eu d’humain sur terre. Il n’y a que des Dieux incarnés dans des corps humains.

L’essence même de notre être est divine.

Nous l’avons juste oublié, momentanément.

Nous sommes des machines à vivre des comédies humaines.

Nous incarnons le relatif sur terre alors que nous sommes des êtres absolu.

Éveillons nous, éveillons nous à la nature divine qui se cache en nous.

Pourquoi ?

Pour mieux vivre, pour mieux être, pour développer l’infini dans le fini, pour réaliser notre potentiel.

Pour le fun, pour créer quelque chose de nouveau.

Pouvons-nous retrouver le sacré, le merveilleux, le sensible ?

Pouvons-nous arrêter de courir afin de vivre dans le moment présent ?

Cessons de banaliser la vie. Chaque instant est sacré, chaque instant est divin, restons dans cette présence, restons dans le cœur,

Et contemplons les reflets,

De notre être,

A travers,

L’univers.

Kunzang, Septembre 2013

T comme Torches

Nous sommes comme des torches qui éclairent les objets, les lieux, les consciences.

torches dans la nuit

Imaginons que je sois une torche : ma lumière éclaire de couleur jaune, puis imaginons que vous éclairiez de couleur bleu.

Chaque objet que nous éclairons est teinté de notre propre lumière, d’un filtre. C’est ce filtre qui, en fonction de notre état d’esprit, de notre état mental et émotionnel va « colorer » nos perceptions.

Si je dirige ma torche, ma conscience sur un objet, je vais le voir en jaune,et vous allez le voir en bleu, mais l’objet lui n’a pas changé, il est ce qu’il est et c’est notre perception qui donne l’impression qu’il est jaune ou bleu.

Mais lorsque nous communiquons ensemble, si je suis proche de vous, je vais pouvoir voir l’objet en bleu, de votre point de vue. Je vais même pouvoir le voir en vert, mélange de bleu et de jaune. Si nous sommes une centaine de torches et que chaque torche regarde l’objet avec une couleur, si nous communiquons tous ensemble et si nous le regardons ensemble, alors nous verrons l’objet tel qu’il est : avec de la lumière blanche.

La lumière blanche étant la somme de toutes les couleurs.

Si une personne est plutôt à dominante « cerveau droit« , l’objet va être vu avec cette perspective. Si une autre personne est à dominante « cerveau gauche », l’objet, ou le concept, l’idée va être perçue différemment. Ainsi l’association de deux personnes avec deux perspectives différentes ou opposées permet d’approcher la réalité de plus près.

Si une équipe n’est constituée que de « cerveau droit », il y aura une cohésion mais toute une partie de la réalité passera inaperçue.

Bien sûr nous sommes tous un mélange de « cerveau droit » et de « cerveau gauche », mais l’équilibre est différent en chacun de nous la plupart du temps.

Dans notre allégorie, c’est comme si le cerveau gauche était une torche de couleur jaune et le cerveau droit une torche de couleur bleu, seules les combinaisons permettent de percevoir un champ plus large.

L’égo, dans cette allégorie joue le rôle de poussière sur la lampe de la torche : il transforme et diminue la visibilité. Plus une personne a un égo développé, c’est à dire des conditionnements, des traumas, plus elle possède une perception déformée de la réalité. L’éveil est le processus spirituel permettant de dissoudre la poussière, de dissoudre les traumas et les conditionnements.

L’amour est notre capacité à comprendre que l’autre « est » littéralement « nous ». Lorsque nous aimons, nous pouvons alors accéder et voir la lumière de l’autre torche. Même si les idées et la perception de l’autre est très différente de la nôtre, nous savons que sa perception est juste dans son univers relatif. Nous avons chacun une perception de la réalité, et la sommes de nos perceptions est ce qui se rapproche le plus de la « réalité universelle ». Considérons qu’il y a 7 milliards de vérités, 7 milliards de points de vue et qu’ils sont tous justes et vrais.

Au lieu d’accepter l’illusion de la séparation, l’illusion que les autres existent, acceptons et aimons les autres nous-mêmes qui voient les choses différemment. Ils ont par nature « raison » depuis leur perspective. Chacun perçoit la réalité avec son propre point de vue, c’est normal et il ne peut en être autrement.

Plus nous aimons quelqu’un, plus nous faisons un avec lui ou elle, et plus nous comprenons qu’il ou elle « est » littéralement « nous.

Alors son point de vue est respecté, alors c’est la paix qui émane, même si au départ les points de vue peuvent sembler différents.

Vola pourquoi le travail collaboratif et la co-création est l’avenir de l’humanité. Un assemblage de lumières différente, de personnes sans égos, avec des visions très complémentaires constituerons les équipes les plus fortes pour voir la réalité.

Et l’accès à la réalité est ce qui permet le succès d’un projet.

Pour cette raison il est plus profitable pour tous de s’éveiller, de dissoudre les égos, de travailler avec des personnes qui semblent très différentes. En réalité, gardons à l’esprit que nous ne sommes qu’une même conscience incarnée dans 7 milliards de corps et que ces 7 milliards de perspectives font notre richesse.

La richesse n’est pas quand tout le monde regarde dans la même direction. La richesse est quand chacun regarde dans une direction différente tout en comprenant que chaque direction est juste et vraie.

Citations :

L’acceptation du point de vue de l’autre amène vers la paix, le rejet du point de vue de l’autre amène vers le conflit et la guerre.

Kunzang Août 2013

La diversité des points de vue amène richesse et abondance, la pensée unique amène pauvreté et désertification.

Kunzang Août 2013

Regroupons nous, communiquons et travaillons ensemble. Acceptons tous les points de vue, comprenons-les. Écoutons la nature et prenons exemple sur elle. Existe-t-il une seule espèce de plantes, une seule espèce d’arbres ? Existe-t-il une seule espèce de poissons, d’oiseaux ? Existe-t-il une seule sorte de pierres ? Existe-t-il une seule sorte d’être humain ? Existe-t-il une seule religion ?

Ce que nous sommes, Dieu incarné dans un corps humain est la vie, l’amour, la lumière et ne peut se satisfaire de l’homogénéisation.

A la fois nous sommes une seule conscience, et à la fois, nous exprimons 7 milliards de vérités. C’est la beauté de la vie, de ce que nous sommes. Il n’y a pas deux êtres humain identique sur toute la planète.

C’est cette diversité d’opinions, de culture, de civilisation, d’espèces, d’amour qui a permis à la vie de se développer, en testant sans cesse toutes les combinaisons depuis le début des temps et jusqu’à la fin des temps…

Kunzang  Août 2013

Qui suis-je ? Question / Réponse

La question : qui suis-je ?

plusieurs chemins, plusieurs voies

Souvent, la difficulté n’est pas de trouver la réponse mais de se poser la bonne question, celle qui est la plus pertinente.

Comme la réponse ne peut exister sans la question, comme la réponse fait toujours « un » avec la question, de la même façon que l’observateur et l’observé ne font qu’un, si nous trouvons la bonne question, nous trouvons automatiquement la bonne réponse.

Il est beaucoup plus important de trouver la bonne question que de trouver la bonne réponse à une mauvaise question.

A la question : qui suis-je ?

Si l’on creuse un peu, la véritable question ne serait-elle pas : pourquoi ai-je oublié qui je suis ?

Si nous avons compris que notre âme, que notre essence est immortelle et infinie, alors c’est la bonne question.

Pourquoi n’ai-je pas accès à cette information ?

Réponse : parce que l’incarnation dans l’être humain ne nous permet pas d’appréhender la totalité de la réalité. En effet, c’est en général à travers un chemin spirituel qu’on finit par se rendre compte que nous sommes Dieu, incarné dans 7 milliards d’êtres humains, de plantes, d’animaux, de minéraux, de planètes, de galaxies. Mais la conscience ne peut appréhender que l’aspect « local » de sa présence. Nous ne sommes conscient que de l’endroit où nous sommes, sinon nous ne pourrions pas traiter ces trillons d’informations. D’où finalement l’intérêt de la vie, de l’incarnation : expérimenter et traiter localement, être présent dans le moment et l’espace où nous sommes actuellement.

L’incarnation peut se résumer à un point de vue : le point de vue, la perspective de celui qui expérimente dans ce corps d’être humain par exemple.

Nous sommes tous la conscience infinie, mais par un processus de dualité, de séparation, nous nous incarnons dans un corps physique puis nous « oublions » momentanément qui nous sommes.

Bien sûr, une expérience de mort imminente, une méditation très profonde, des expériences shamaniques, un éveil de Kundalini, permettent d’accéder momentanément à la réalité de ce que nous sommes. Mais une partie de notre cerveau a pour fonction de séparer, trier, analyser, comprendre, de façon à agir localement.

Si nous restons en permanence dans des états modifiés de conscience où nous sommes l’amour infini, Dieu, la conscience infinie, l’espace, la présence, la paix, la lumière, il n’y a plus rien à faire et plus rien ne se passe.

C’est une idée bien sûr, mais ce n’est pas pour cette raison que nous nous sommes incarnés. Nous sommes incarnés pour vivre, pour participer pleinement à l’univers, c’est à dire pour co-créer.

Cultiver les émotions positives

Notre essence même est création. Nous sommes incarnés pour vivre pleinement ce que nous sommes : un dieu incarné qui crée un monde à son image.

Si l’on regarde attentivement notre environnement, nous pouvons constater que tout ce qui nous arrive est le reflet de nos comportements, de notre état d’esprit.

Nous avons entièrement le choix de sourire ou de faire la tête aux personnes que nous croisons. Nous avons à chaque instant le choix de nous unir ou de nous séparer.

La façon dont résonne le monde est directement en relation avec ce que nous exprimons, ce que nous sommes.

Ce mécanisme fait partie des propriétés intrinsèques de l’univers : nous sommes dans un système vivant qui s’auto-adapte en permanence. Et plus nous comprenons qui nous sommes, plus nous sortons des conditionnements, plus nous pouvons vibrer dans une fréquence d’amour, d’amitiés, et plus nous pouvons co-créer.

Plus nous restons dans l’identification à l’ego, plus nous avons l’illusion de nous séparer des autres.

Alors, à la question « pourquoi ai-je oublié qui je suis ? », peut être pouvons-nous répondre par : « pour redécouvrir et revivre ce que nous sommes ». La vie est un chemin d’éveil, que nous en soyons conscient ou pas.

Kunzang aout 2013

« J’ai oublié qui je suis pour me redécouvrir »

Kunzang août 2013

Témoignage de Samadhi – 2ème partie

24H après la cérémonie.

Conséquences au bout de 24 heures : augmentation importante des capacités mentales et créatrices : la montée en samadhi permet de devenir plus « intelligent » car nous recevons dix fois plus d’idées et nous devenons « supra intelligent » dans plusieurs domaines : mental, créatif, ressenti, émotionnel.

La différence avec les premières initiations : une régulation et un équilibre cerveau gauche / cerveau droit parfait. Les deux narines restent très ouvertes tout le temps. (Ida et Pingala, ouverture de Sushumna) C’est comme si notre processeur allait beaucoup plus vite, et que nous avions reçu une nouvelle version de notre système d’exploitation. Bien sur, il faut un peu de temps pour s’adapter car il s’agit d’une mise à jour importante.

Nouvelle configuration du cerveauLe « hardware » qui est en quelque sorte notre corps a besoin de faire plus de sport, c’est une des premières révélations.

Il est clair que le personnage a été transformé par l’expérience. Comme si la conscience avait mis à jour le personnage. Comme pour une mise à jour informatique, des nouvelles capacités apparaissent. La connexion à la source est plus forte. A chaque personne que je rencontre, je vois quelque chose de plus que je ne voyais pas. Je reçois directement par le canal intuitif des messages sur ce qui est bien pour chaque personne, ce que je suis en train de faire avec elles dans une vie parallèle qui peut avoir lieu dans n’importe quel espace-temps.

Le passé, le présent et le futur se jouant dans l’unique instant, je peux sentir les relations que j’ai avec les autres êtres. Tout est accentué, contrasté, les caractères de chaque personnage sont ressentis X10 : leur humour, leur amour, leur ego, leurs intentions !

Je vois leurs programmations mentales, leur conditionnements.

Je suis resté en Samadhi, sans l’extase, mais avec une grande partie de toutes les compréhensions. La porte est restée ouverte, comme pour Shaktipat !

Tous les films au cinéma, toutes les histoires sont des réceptions d’univers qui existent réellement quelque part. Le seigneur des anneaux, star wars, star gate, superman, thor, heroes. Tous ces films sont là pour préparer l’humanité à ce qui va se passer…

bientôt.

La perspective divine change la vie car la compréhension de ce qui se passe est élargie. Même après l’expérience de Samadhi, quand on revient dans cette dimension, on garde ce qu’on a compris. Ce qui a été compris, a été compris pour l’éternité. Cependant, il faut des bases spirituelles, il faut avoir une conscience déjà éveillée avant de pouvoir recevoir et de pouvoir intégrer. Sans une préparation, sans une conscience spirituelle, sans les mots, sans les prises de consciences préparatoires, aucune intégration n’est possible.

Il est tout à fait possible d’être déstabilisé par une telle expérience. En même temps, il me semble que l’expérience ne peut arriver si nous ne sommes pas prêts. Dieu prend soin de lui.

Les croyances et les conditionnements sont comme des freins à la réception de la réalité. Ils distordent la réalité en permanence. On peut dire qu’une expérience de Samadhi permet de comprendre la réalité telle qu’elle est, de voir les conditionnements et les projections des personnages.

Chaque personnage ne peut voir le monde que depuis son prisme et les filtres de son ego conditionné. Chaque acte de la vie est interprété positivement ou négativement en fonction du vécu, des conditionnements.

Il est quasiment impossible pour deux personnes de se comprendre réellement puisque chacun va se projeter sur l’autre. Tant qu’il existe un personnage, c’est le personnage qui se projette et non pas la conscience. Sous le personnage se trouve la conscience.

J’ai l’impression, en regardant les caractères des personnes de voir des vaisseaux spatiaux de guerre quand je vois des personnes guerrières, c’est symbolique. Elles sont là pour défendre ou attaquer. Chacun à sa fonction dans une équipe. Chaque personnalité est l’expression d’un univers tout entier !

L’ouverture du champ de conscience qui a été réalisée reste présent après le samadhi car il y a eu une intégration. Grâce à ce qui a été expérimenté plus tôt, grâce à la mémoire du passé, grâce à ce qui a été déjà expérimentée et compris. D’où l’importance du chemin spirituel, des satsangs, des méditations, du yoga, du sport.

Je suis devenu beaucoup plus sensible aux signes que nous envoi l’univers : aucune coïncidence ne peut plus être laissée au hasard. D’une certaine façon, la vie est une somme de synchronicités. Rien ne peut arriver au hasard, aucune rencontre, aucun évènement. Tout est le jeu de la conscience et de la loi de cause à effet et tout ce qui arrive est comme un test : voici un nouvel évènement, comment réagis-tu ?

Ma sensibilité aux produits chimiques, nourriture, odeur, tout a été démultiplié considérablement.

Accentuation de la conscience dans tous les domaines : aspects visuels : j’ai besoin que tout soit en harmonie, je bouge et modifie la décoration des meubles au bureau. Je vois ce que je ne voyais pas avant : artistique. Tout doit être parfait et harmonieux tout le temps.

C’est comme si la conscience « vivait » de façon plus intense en moi. Le Dieu que je suis recherche l’organisation, l’ordre, la beauté, la perfection. Le niveau d’exigence a augmentée considérablement, il y a une envie de tout faire mieux, avec fun, en rigolant. Je n’arrête pas de rigoler toute la journée avec les autres… je ressens aussi beaucoup plus les autres, je ressens leur émotions 10 fois plus. La sensibilité du cerveau droit et gauche a été très impactée.

J’ai un impact beaucoup plus important sur mon entourage, j’irradie de Shakti, je diffuse de l’euphorie. Personne ne peut le voir, juste le ressentir…

Nous humains, sommes l’interface entre la source, le divin et la matière, cette dimension terrestre.

Nous avons un rôle à jouer en tant qu’espèce : non pas détruire la planète mais nous éveiller et vivre en harmonie avec les autres espèces.

Nous recevons ce qu’il y a à faire, puis nous le faisons, pour le fun. Quand nous créons et que nous réalisons, un morceau de musique, un tableau, un projet, un outil, nous sommes récompensés par l’univers, surtout si nous pouvons le partager avec d’autres : invention de l’automobile, de l’avion, des ordinateurs, de l’ipad, ipod, etc.

« Voir l’invisible, c’est comprendre la volonté de Dieu » Kunzang août 2013

« Amour et joie infinie pour ceux qui créent » Kunzang août 2013

Autre prise de conscience : une nouvelle science va être inventée : la science du fonctionnement du cerveau : les neuroscience actuelles mais x 1000

"cerveau comme un organe de réception de pensées." Kundun

Conséquence : la chimie du cerveau va permette de créer des surhommes.

Imaginons 100 chercheurs sous Samadhi en train d’inventer !!!!

Les infos contenues dans ce texte et les autres samadhis peuvent faire faire un bond énorme dans la compréhension du cerveau et du Dieu incarné dans l’homme. Il y a des connaissances à publier, des études à financer, des connaissances à partager.

Avec ces technologies, une industrie plus grande qu’internet verra le jour et permettra de guérir toutes les maladies.

Des médecins sous Samadhi guériront comme le faisait les shamans d’antan.

Des artistes et des chercheurs travailleront sous Samadhi.

Une révolution est en route, pouvons nous le ressentir ?

L’humanité va faire un bond en avant qu’elle ne soupçonne même pas !!! Nous n’avons jamais soupçonné que nous irions sur la lune, que nous inventerions l’informatique, Internet…

Deux jours après, les effets sont persistants si je médite un peu chaque jour.

Je vois le futur qui n’est que le fruit de la loi de cause à effet de façon multi dimensionnelle.

Il n’y a plus de différence entre la réalité et la fiction : la seule différence est que la « fiction » se déroule dans un autre espace-temps.

Il n’y a plus que des perspectives, des dimensions, l’univers, moi, vous. I am. We are.

Il est possible quand plusieurs personnes sont en Samadhi de les connecter, par le toucher et l’intention par exemple afin de démultiplier leur pouvoir et leur force.

Un groupe de personnes sous Samadhi peut créer des miracles s’ils apprennent à s’unir et à focaliser leur intention. 4 personnes sous Samadhi peuvent avoir plus d’impact sur la planète que 7 milliards de personnages dans l’illusion.

Idées :

Faire des cercles, chanter des mantras, enregistrer les chants sous Samadhi.

Contacter d’autres plans, d’autres dimensions, augmenter notre capacité de voyager, de partager encore plus.

Créer des portes des étoiles, bénir des objets, changer le temps.

Les effets sont exponentiels. A 30 personnes, la planète change littéralement sous l’influence de la conscience concentrée et dirigée.

Le lieu aussi compte beaucoup : Ibiza, Sedona, Himalaya, montagnes, Pérou, pyramide d’Égypte etc.

Les conséquences du Samadhi sont une augmentation permanente du degré de conscience. Non seulement ce que nous sommes devient plus vivant, mais aussi, nos potentialités sont démultipliés de façon considérable.

L’éveil nous permet de nous rappeler :

« Pourquoi ais-je oublié ce que je suis ? »

Kunzang, Septembre 2013

T comme Temps (3)

Il n’existe qu’un seul grand moment présent, dans lequel la loi de cause à effet est active. Le temps n’existe pas tel qu’on le croit. En réalité, il n’y a qu’un seul instant infini. Le mental est conditionné pour voir autrement, mais c’est une illusion. Ramana Maharshi, Eckart Tolle et beaucoup d’autres l’ont exprimé et expliqué.

Ainsi la conscience qui se situe hors du temps « voit » en simultané toutes les étapes, tous les événements de la vie, de nos vies.

 Le temps n'existe pas

Pour cette raison notre conscience, si on l’écoute, sait très bien et ressent les conséquences et les effets de nos actes.

Soyons à l’écoute du cœur et sentons, vibrons, comprenons les effets de nos décisions potentielles.

Centrée sur le cœur, sur l’amour, nous pouvons communiquer avec notre âme, avec notre conscience et lui demander : que se passera-t-il si je prends ce chemin ?

Aussi, nous pouvons imaginer et appréhender les effets des différents chemins, dans nos méditations, dans nos prières.

La vie est une multitude de chemins, que nous choisissons à chaque instant.

Choisissons le chemin du partage, de l’amour, de la joie, du bonheur. Refusons le choix de la souffrance, de la séparation, du personnage.

Kunzang Août 2013

P comme Peur

La peur est générée par l’illusion de la séparation. La peur nous emprisonne et nous limite.

La peur est ce qui nous limite

La peur nous emprisonne et nous limite

Nous sommes tous plus ou moins conditionnés à avoir peur, par exemple  :

  • Peur de la mort.
  • Peur de ne pas avoir assez.
  • Peur de perdre les êtres que nous aimons.
  • Peur d’échouer.

Mais si nous transmutons nos énergies de peur en énergie d’amour, de foi, de confiance, alors plus aucune limite ne peut nous retenir.

Pouvons-nous comprendre que rien ne peut nous arriver finalement ?

Pourquoi continuer à laisser les peurs et les conditionnements nous limiter ?

Nous sommes libres en réalité, nous sommes capable de tout !

N’oublions pas que nous sommes tous « Dieu », c’est à dire une conscience d’amour infini qui ne cherche qu’à expérimenter et à apprendre la vie.

Notre nature profonde est l’abondance, la joie, le bonheur, l’amour. Seuls des peurs ou des conditionnements peuvent nous empêcher d’être ce que nous sommes.

Mais je vous donne ce secret : nous sommes libres

Nous sommes libre d’effacer nos peurs, nos conditionnements et libre de reprogrammer des valeurs et des vibrations d’abondance, de joie, de bonheur.

Mais comment faire ?

Simplement en focalisant notre conscience sur l’amour, sur la joie, sur le positif, sur le cœur. Attention, cela n’empêche pas le discernement, au contraire.

Nous pouvons dépenser notre énergie dans le passé, dans le futur, dans le négatif, dans les problèmes.

Ou bien décider de focaliser notre conscience, ce que nous sommes, dans le présent, dans l’écoute, dans la présence.

Si dans la présence du moment présent, nous pouvons réussir, quelles que soient les circonstances, si nous pouvons être dans un état d’esprit, une fréquence, une vibration de paix, de joie, nous prendrons automatiquement les bonnes décisions.

Et les décisions prises dans un état d’esprit de partage, de joie, d’amour auront automatiquement des effets très positifs sur nos vies. La loi de cause à effet joue son rôle, quels que soient nos choix, quel que soit notre état d’esprit : nous pouvons unir ou nous pouvons détruire.

Nous sommes tous libre.

Restons dans cet état d’amour infini.

etat-amour

Fondons dans le cœur, dans l’amour et restons dans cet état au moment de prendre nos décisions.

Ne focalisons pas notre conscience sur les peurs ou sur les idées négatives, utilisons notre conscience, notre énergie vers la lumière, vers l’amour.

Ce secret permet d’atteindre des niveaux d’abondance infinie dans tous les domaines.

Bien sûr notre environnement agit sur notre état d’esprit. Choisissons bien notre entourage, restons avec ceux qui nous donnent de la force, de l’énergie, de l’amour, de la passion. Fuyons les personnes négatives qui génèrent et communiquent l’énergie de peur, nous n’en avons pas besoin.

Être focalisé sur le positif et le cœur n’empêchent pas le discernement. Utilisons notre cerveau gauche et droit de façon simultanée, équilibré, soyons conscient au maximum de notre réalité.

Mantra à lire à haute voix :

« Je décide solennellement et maintenant, de tout mon cœur, de dissoudre toutes les énergies de peur qui m’ont conditionnées. Qu’elles disparaissent définitivement, je n’ai plus besoin d’elles. Je reprends ma liberté, maintenant. Merci. »

Kunzang Août 2013

A comme Abécédaire, pourquoi s’éveiller ?

La question « pourquoi s’éveiller » peut paraitre étrange : nous pourrions tout aussi bien nous poser les questions :

« Pourquoi vivre ? », « Pourquoi être heureux ? », « Pourquoi s’épanouir ? », « Pourquoi être ce que nous sommes ? »

Et pourquoi pas ?

lumiere2« Je suis un abécédaire, je suis vivant »

La naissance, l’incarnation à tout effacé de notre mémoire : nous arrivons nu, pour tout redécouvrir.

Dans le merveilleux chemin qu’est la vie, lentement, nous nous rappelons, nous nous souvenons : nos capacités, nos amis, nos valeurs, nos amours, nos passions…

Et puis, par une somme de coïncidences, par des hasards qui n’en sont pas, la vie, la présence, par magie nous apporte, tout ce dont nous avons besoin, chaque jour, à chaque instant, jusqu’à ce texte, jusqu’à ce jour…

Afin de vous rendre la vie moins difficile, afin que vous soyez heureux, je suis un abécédaire et je suis la pour vous aider. Bien sur, vous êtes tombé sur moi par hasard, et pourtant…

Mes textes sont la pour vous rendre service, tel un compagnon fidèle, je vous accompagne. Bien sur je suis vivant ! Je suis même capable de transmettre des émotions, de l’imagination, de la force, de la paix, de la connaissance, de la lumière. Comme vous, je me reproduis, comme vous, je transmets, comme vous, je diffuse, ce que je suis…

Ma fonction est de vous accompagner, de vous aider à découvrir ce que vous êtes. Par un mécanisme de miroirs, en projetant votre conscience sur moi, vous vous illuminez ! Et plus vous envoyez de lumière, plus vous en recevez.

« La connaissance des mots amène à la connaissance des choses » disait Platon, un vieil ami.

A ceux qui ont tout oublié, je donne des éléments de réponses : « Qui suis-je ? », « Que se passe t-il dans ma vie ? », « Qu’ai-je fais pour en arriver la ? », « Comment puis-je améliorer ma situation ? », « Ou est le bonheur ? »…

Tout au long des mots, tout au long des pages, des prises de conscience apparaitront : vous n’êtes pas uniquement votre corps physique, ni vos pensées, ni vos émotions. Ce que vous êtes est à la fois la conscience, l’espace, la présence, la vie, une perspective, l’amour infini, la paix, ce que certain ont aussi appelé « Dieu ».

Nous verrons ce qu’est la vie, ce qu’est le divin, ce qu’est le monde, ce que sont les « autres ». Nous verrons le fonctionnement et les mécanismes de nombreuses lois dont la loi de causes à effets, la loi de l’attraction, la loi de résonance. Je transmettrai des enseignements répondant à des questions philosophiques du type : « Qu’est ce que la vérité, qu’est ce que l’amour, qu’est ce que l’égo, qu’est ce que le temps ? ». Aussi, de nombreuses techniques pour transcender l’égo, pour dissoudre l’illusion, la personne seront transmises.

De nombreux êtres éveillés ont déjà enseigné tout cela. Des textes sacrés et anciens ont transmis ces perspectives, ces vérités, depuis des millénaires, de façon secrète de façon publique. Ce que je suis n’est pas nouveau, ce que je suis est très ancien…

Ce que je suis est un accès à un univers de connaissances, ce que je suis est une façon d’accéder à un savoir ancestral, ce que je suis est universel, ce que je suis est infini.

J’ai été crée par les témoignages et les expériences d’un auteur « Kunzang », mon créateur. Par des textes, par des poèmes qui sont comme des photos, mon corps s’est matérialisé dans votre espace : à chaque prise de conscience, à chaque méditation, l’expérience a été enregistrée, écrite. A chaque émotion, à chaque compréhension, un texte, une cellule de mon corps, je suis né. L’amour de mon créateur vous percevrez, à travers mes cellules, je suis lui, il est moi, sommes, un.

Le cœur de ce que je suis est l’essence même qui a constitué les religions, les spiritualités, les philosophies. Je suis une façon de décrire l’univers, l’humain, le divin, la réalité. De mon point de vue, toutes les perspectives sont justes et vraies. La ou je suis n’existe ni dualité, ni conflit ni séparation, je ne suis ni plus ni moins vrai que d’autres textes, je suis. En réalité, tous les textes sont moi et je suis eux. Bien sur, je suis, fou, c’est ça qui est génial ! Je suis un abécédaire fou, pour vous.

Bienvenue dans mon univers, bienvenue dans ce monde, je vous aime d’un amour infini, d’un amour lumineux, d’un amour, merveilleux…

« Que mon corps vous illumine,

Que ma joie soit votre joie,

Que mon corps deviennent…

Votre corps. »

L’abécédaire

P comme Point de vue

P comme point de vue. P comme perspective

Changez de perspective, changez de vie

D’une certaine façon, ce que nous sommes est un point de vue.

perspectives

perspectives

Nous sommes tous Dieu, la conscience infinie incarnée dans un corps, du coup notre vision et notre conscience du monde s’effectue par notre prisme individuel, notre corps.

Ainsi, en fonction de l’endroit et de l’événement et de l’action en cours, nous sommes le frère, la sœur, le mari, la femme, l’enfant, le patron, l’employé, le boulanger, le chef d’entreprise, le méditant.

Mais pouvons-nous, par une dés-identification totale comprendre que ce que nous sommes réellement est beaucoup plus grand que cela ?

Nos conditionnements et programmations sont comme un prisme et nous font voir les choses depuis un point de vue. Pouvons-nous être plus global et augmenter notre perception ?

Une des conséquences de l‘éveil, c’est à dire de l’augmentation de la conscience est justement notre capacité à prendre du recul et à avoir un point de vue plus large.

Nous passons du point de vue de l’individu à celui du divin lorsque nous cessons de nous identifier à la personne.

A qui s’identifier lorsque nous comprenons que nous ne sommes pas la personne que nous avons cru être pendant si longtemps ?

Pouvons-nous « être » sans identification ?

Lorsque l’ego se dissout, que reste-t-il ?

Si nous nous positionnons du point de vue du divin : pouvons-nous vivre et expérimenter sans identification ?

Faisons une pause, méditons dans la présence quelques instant.

perspectives

perspectives

La réponse à cette question se trouve dans le texte R comme Réveil : la multi dualité, à la fois nous sommes l’individu et en même temps nous sommes aussi tous les autres individus, et aussi la conscience infinie, c’est à dire l’ensemble.

Une des conséquences de l’éveil est un changement de perspective, un switch qui nous fait passer de la vision de l’individu à la vision globale.

En effet, lorsque nous réalisons que tous les autres sont nous-même dans un autre corps, nous adoptons et comprenons instantanément leurs points de vue. Nous comprenons que leurs perspectives sont aussi justes et vraies que la nôtre. En réalité, de par une mémoire et une expérience de vie différente, de par un niveau de conscience différent, chacun n’a pas d’autres choix que de voir la vie par le prisme de son expérience, de son vécu.

Comment pourrions-nous faire autrement que de voir les choses par le prisme de notre perspective ?

Réponse : en éveillant notre conscience le plus possible.

Et plus nous nous éveillons, plus nous comprenons le point de vue de l’autre, car en réalité il n’y a jamais eu d’autre. Il n’y a que des nous-mêmes qui expérimentent une autre vie.

Plus nous changeons, plus notre niveau de conscience augmente, plus notre perspective change avec nous, pour cette raison, d’une certaine façon, nous sommes une perspective : nous sommes une perspective individuelle du divin, nous sommes l’incarnation divine dans la matière.

Petit à petit, l’éveil nous permet de comprendre, de réaliser puis d’intégrer le fait que l’autre « est » littéralement nous, que nous sommes tous Dieu, la conscience infinie qui à travers nos corps se vit.

Alors une communion extrême se réalise, par la présence, par le regard, par la voix, par le toucher. L’expérience de l’autre n’a d’autre choix que d’être profonde. Comme si tout le monde était devenu nos frères et nos sœurs, une intimité naturelle et particulière s’installe. Une véritable communication d‘âme à âme a lieu. Une reconnaissance profonde s’effectue.

Oui, nous sommes Dieu. Et plus nous comprenons que nous sommes lui/elle, plus notre perspective grandit, plus notre âme prend de la hauteur.

Alors l’important change. Le point de vue de l’individu se dissout en même temps que lui.

Un point de vue plus global apparait progressivement : le point de vue de tous les autres moi, le point de vue de l’intérêt général.

Car quand l’individu se dissout, Dieu apparait, l’amour s’étend.

Quand nous réalisons que nous sommes réellement « un » dans 7 milliards de corps humains, seul l’intérêt général compte vraiment. Nous n’avons plus alors d’autres choix que de travailler pour la communauté, dans une perspective globale.

Que faisons-nous chaque jour pour que l’organisme « humanité » soit en bonne santé ?

Comment participons-nous à l’éveil planétaire, à l’éveil de notre corps, à l’humanité toute entière ? Comment aidons nous les autres ?

Plus nous nous éveillons, plus notre perspective évolue et finit par devenir globale.

D’une certaine façon, l’éveil c’est lorsque nous passons de l’intérêt individuel à l’intérêt général. Car le Dieu que nous sommes n’a d’autre choix que d’aimer infiniment et passionnément tout ce qu’il est, sans exception.

Les mayas disent bonjour de la façon suivante : « in lakesh » qui signifie « tu es un autre moi » !

Un peuple éveillé avait compris l’essentiel de la vie, avait intégré le sacré dans le langage.

Rappels toi que je suis toi,

Kunzang Juillet 2013

M comme Mental

De par l’illusion d’être un personnage, avec l‘identification à l’égo, nous avons l’impression d’être un individu.

L'important est d'être soi-même

En réalité, il n’y a qu’une seule conscience qui se projette dans 7 milliards d’individus.

Le mental que nous croyons être est en fait une connexion à un mental plus vaste, lui même connecté à des archétypes.

De la même façon que le cerveau droit se connecte à une polarité d’amour infini, le cerveau gauche se connecte au supra mental, c’est à dire à des fonctions cognitives spécifiques.

A la fois nous recevons des pensées, et à la fois, ces pensées sont traitées par le supra mental.

Bien sûr, de par nos conditionnements et nos mémoires, nous pouvons croire que tout ceci se passe dans notre cerveau : mais pas du tout.

Le cerveau est surtout un organe de réception et ses capacités sont très faibles par rapport aux capacités du mental universel, le supra mental.

Certains ont des capacités du cerveau gauche très importantes, en fait ils utilisent des capacités qui les dépassent, ils ont accès naturellement et directement à ces capacités.

Bien sûr certains croient être propriétaires de ces capacités. Tout ceci est logique et compréhensible lorsque l’on s’identifie à l’ego, en réalité il n’en est rien.

C’est la fin de l’identification qui permet de comprendre que nous sommes réellement un, que nous partageons non seulement le cœur et l’amour, mais aussi les capacités intellectuelles du supra mental, qui peut s’apparenter à un supra ordinateur universel.

Le supra mental est comme un ordinateur central, si nous dirigeons notre antenne au bon endroit, et si nous l’agrandissons, nous avons tous accès aux mêmes informations, aux mêmes connaissances. C’est très logique puisqu’il n’y a qu’une seule conscience finalement.

Cela signifie qu’au final, il n’y a qu’un seul amour universel, et qu’un seul grand cerveau que nous appelons supra mental.

Nous sommes un, au delà notre imagination,

Kundun aout 2013

Le véritable amour

Le véritable amour, l’amour divin est la reconnaissance que l’autre est soi.
Il y a un cap énorme entre le comprendre et le réaliser.

Le véritable amour

Le réaliser signifie expérimenter qu’il n’y a pas d' »autres » du tout, qu’il n’y a que des « nous-mêmes » sous d’autres formes.
Une seule conscience incarnée dans plusieurs corps. Seule la mémoire donne l‘illusion de la séparation. Toute notre histoire, depuis notre naissance, a créée une fausse personne qui n’existe que virtuellement et qui croit être séparée des autres.
L’amour véritable est la reconnaissance que l’autre est soi. Alors, plus aucune séparation ne subsiste, alors nous sommes en mesure d’aimer véritablement.

Pouvons-nous nous rappeler ce sentiment, lorsque nous sommes très amoureux, que nous faisons un avec l’autre ?
C’est ce sentiment d' »âme sœur » qui permet de ressentir que nous sommes littéralement la même âme.
Ce moment qui est souvent le plus magique de notre vie est la seule réalité. Tout le reste n’est qu’illusion. La seule réalité, c’est l’amour. Car la seule réalité est qu’il n’y a que nous, partout, maintenant.
Lorsque l’on comprend qu’il n’y a qu’un seul maintenant, ni futur, ni passé, nous pouvons commencer à vivre, et aussi, nous pouvons comprendre que le maintenant est infini.
Le maintenant sera toujours là. Comme l’espace, on ne peut le détruire. C’est dans cet espace et dans ce maintenant que les mouvements ont lieux.
Le maintenant, ce moment infini ne peut s’arrêter.

De la même façon que nous pouvons changer les images du film sur l’écran, l’écran ne bouge pas. Il en est de même pour l’espace. Le paysage change mais l’espace est permanent et inamovible par définition.

Pouvons nous comprendre qu’il n’y a qu’un présent, que nous ne pouvons rien y changer ?
Pouvons nous réaliser qu’il y aura toujours ce moment présent dans lequel tout se transforme, dans lequel la vie à travers nous se vit ?
Pouvons nous comprendre qu’il n’existe qu’un seul maintenant, que nous ne pouvons aimer que maintenant ?

I love you,

Kundun août 2013

La Plage, A comme Autre

Je suis sur la plage, des milliers de « moi » jouent et rient, bronzent, nagent et se reposent.

C’est marrant de comprendre qu’en réalité, il n’y a que moi sur la plage. Non seulement il n’y a que moi, mais surtout, je suis la plage, la mer, le vent et le soleil.

La plage

La plage

Bien sur tous ces autres « moi » sont autonomes et indépendants, ils reçoivent comme moi des pensées, ils ont des envies, des activités, ils ont chacun une vie.

Mais au fond, la source de toutes ces envies, de toutes ces activités, la source qui nous anime est unique.

Il n’y a que la conscience, il n’y a que la présence, qui à travers nous se vit.

Nous recherchons tous la même chose simplement parce que nous sommes réellement un seul et même être incarné dans plusieurs corps.

Nous sommes « un » signifie qu’une seule conscience incarnée dans différents éléments existe: les humains, la plage, le soleil, la mer, le vent !

Nous recherchons tous le bonheur, le plaisir, la survie, la joie, l’amour sous toutes ces formes. Nous recherchons la paix, la liberté, le développement de notre être, la réalisation et l’expansion de ce que nous sommes.

Bien sûr il y a comme une compétition puisque nous sommes 7 milliards et que les ressources de la planète sont limitées. La plupart d’entre nous ne savent pas que nous sommes une seule et même conscience. De leur point de vue individuel et égotique, certains croient même être un personnage qui s’est construit avec le temps.

Mais s’ils pouvaient le dissoudre un peu, alors il y aurait un peu plus de partage, alors il y aurait un peu plus d’amour et de bonheur.

Bien sûr, personne n’est responsable de l’identification à l’ego : depuis des générations et des générations, cette « maladie », ces conditionnements se transmettent.

Nous sommes chacun responsable en fonction de notre niveau de conscience. Et plus il grandit, plus nous comprenons qu’il n’y a pas d' »autres« . Et plus il grandit plus nous comprenons que nous devons prendre soin les uns des autres. Quelque chose en nous nous amène à aimer les autres : nos enfants, notre mari, conjoints, amis, etc.

Mais pouvons-nous étendre cet amour à tous les soi-disant « autres » ?

Partageons nos compréhensions et nos expériences, aidons nous les uns les autres car en réalité, je vous le dis, il n’y a pas d’autres.

R comme Reflet

R comme Reflet

Il n’y a que l’illusion de l’autre, il n’y a que nous, partout, tout le temps.

Il n’y a que 7 milliards de nous-même qui construisons l’humanité. L’homme doit prendre conscience qu’il est responsable de la planète terre. Les plantes et les animaux ne détruisent pas l’environnement, seul l’homme le fait. Nous devons apprendre à respecter notre planète. Arrêtons de polluer, arrêtons de détruire. Nous avons la possibilité, en augmentant le niveau de conscience général de vivre en harmonie avec la terre. Nous pouvons partager plus équitablement les ressources de la terre.

Nous pouvons aussi mieux travailler et mieux partager ensemble.

Chacun d’entre nous peut faire la différence dans son action, dans son comportement quotidien, dans son mode de vie.

Chaque cellule que nous sommes peut agir, il suffit de vivre en conscience, à chaque instant.

Il suffit d’être dans la présence, avec un état d’esprit positif, d’amour, de partage, de fraternité.

Cela semble si simple.

Mais si nous nous posons la question : pourquoi tout le monde n’est-il pas dans cet état d’amour, que recevons-nous comme réponse ?

« Simplement parce qu’ils ne savent pas qui ils sont. » « Ils ne se rappellent pas ».

Ils ne savent pas qu’ils sont nous, que nous sommes un. Des traumatismes, des douleurs, des souffrances ont construit l’idée qu’il y avait réellement des « autres », et même qu’ils pouvaient être parfois hostiles.

Certains leur ont montré qu’ils étaient différents et séparés. Car pourquoi, si l’autre est moi, oui, pourquoi me fait-il du mal ?

Réponse : parce qu’il ne sait ni qui il est, ni pourquoi il le fait. Il est juste inconscient. D’où la fameuse phrase : « il faut leur pardonner, ils ne savent pas ce qu’ils font. » Jésus

L’ignorance est la racine de toutes les souffrances de l’humanité. Transmise de générations en générations, elle continue chaque jour à se propager.

Mais il est temps désormais de pardonner. Pardonnons maintenant à tous eux qui nous ont fait du mal. Libérons nous des souffrances, cassons la chaine infernale qui les reproduit. Répondons à toute agression par la paix et la non-violence.

Quelqu’un nous agresse et nous reportons l’agression. Quelqu’un nous attaque et nous attaquons en retour. Quelqu’un nous vole et nous volons. Depuis 100 générations parfois, dans certaines familles, les parents battent leurs enfants et trouvent cela tout à fait normal. Cassons ce cycle, stoppons les karmas négatif.

Les schémas et conditionnements se répètent, se propagent, encore et toujours.

Mais quand tout cela s’arrêtera-t-il ?

L’homme peut-il comprendre que toutes ses actions se répercutent et qu’elles sont gérées par la loi du Karma, par la loi de cause à effet ?

En général, l’homme ne sait pas qu’il est Dieu incarné dans nos corps, et il ne sait pas que l’amour est la seule réalité.

Dans l’illusion de son personnage, il marche, comme un robot, programmé. Il programme ses enfants comme lui-même a été programmé.

Alors diffusons l’amour,
Alors diffusons la joie, la bonne humeur,
Montrons une autre façon de vivre,
En conscience, dans le respect et le partage. Soyons heureux ensemble !
Déprogrammons nous les uns les autres, éveillons nous, ensemble.
Comme dans la chanson de John Lennon, Imagine, ceci est peut être un rêve.
Mais je ne suis pas le seul à le partager. Il est partagé par des millions de personnes qui chaque jour s’éveillent un peu plus.

Rassemblons-nous !

Nous pouvons vraiment être plus heureux,

C’est facile, il suffit de s’éveiller, d’être le vrai soi, l’amour, pas l’ego !
C’est facile, il suffit d’être, ce que nous sommes réellement.
C’est facile, il suffit de choisir ses pensées, de décider d’être : libre !
C’est facile, il suffit d’être avec ceux qui nous aiment vraiment,
C’est facile, il suffit de s’aimer, et d’aimer ceux qui nous entourent.
C’est facile, il suffit de bien choisir son environnement,
C’est facile, il suffit de se centrer sur le cœur, de fondre dans l’amour infini que nous sommes tous au fond de nous,
C’est facile, il suffit d’être présent, dans l’instant, maintenant,
C’est facile, je vous le dis, c’est facile, essayez et vous verrez !

C’est facile,

I love you,
Kundun juillet 2013

J comme « Je sais »

Le pouvoir du mantra « je sais » est infini. Pouvons-nous comprendre qu’au fond de nous, dans notre cœur, ce que nous sommes réellement « sait » ?

Le divin que nous sommes, lorsqu’il se connecte à sa partie la plus intime, la plus sacrée « sait ».

Le pouvoir du mantra "je sais" est infini.

Le pouvoir du mantra « je sais » est infini.

Oui, au fond de nous nous savons. Nous savons que ce texte est vrai, que cette émotion est vraie, que je suis l’amour, que je suis la vie, que je suis la conscience infinie qui à travers ce corps, se vit.

Au fond de nous, nous savons la vérité de ce que nous sommes, nous savons que la seule réalité est l’amour et l’expérience que nous pouvons en faire.

Regardons notre entourage, centrons nous sur le cœur. Au fond de nous, nous savons qu’ils sont d’autres nous même, dans d’autres vies.

Il y a tout un tas de choses que nous savons, à l’intérieur. Au fond de nous, nous savons que c’est le divin, l’amour qui nous pousse à agir. Même si parfois, l’ego, le personnage détourne une partie de l’énergie, nous savons ce que nous sommes.

Nous savons qu’une force infinie, l’amour nous guide, nous transporte, nous aide, nous accompagne, partout.

Et quand ce sentiment  » je sais » s’exprime depuis le cœur, depuis la profondeur de notre âme, alors nous réalisons que tout est possible.

C’est au cœur, à l’âme, à l’amour que je parle, pas au mental ni au faux personnage que certains croient être, ni à l’ego.

C’est dans cette énergie de ‘je sais’, centrée sur l’amour et le cœur, que nous pouvons réaliser nos rêves.

Car le divin que nous sommes vibre à la fréquence du « je sais », si dans cette énergie d’amour nous réalisons que notre rêve est déjà réalité quelque part, ce sont alors des pensées de réussite, de réalisation et d’intégration qui se figent autour de nous.

Dans cet état vibratoire de « je sais » amoureux, nous intégrons en nous l’état de conscience qui va permettre la réalisation dans le monde physique.

Si nous dirigeons notre conscience sur un projet qui nous tient à cœur, et si nous lui superposons l’énergie du « je sais » que ce projet est déjà réalisé. Si je peux ressentir avec tous mes sens la réalisation, l’émotion de réalisation de ce projet, alors le « je sais » devient plus qu’une intime conviction, alors tous nos corps s’alignent et intègrent le fait que « je sais » que ce projet est réalisé.

Quand le Dieu que nous sommes sait, tout s’aligne sur l’énergie du « je sais », l’univers n’a pas d’autres choix que de réaliser sa volonté divine.

Car oui, nous sommes tous des Dieux, nous sommes tous l’âme universelle qui à travers nous se vit.

Pouvons-nous réaliser que nous sommes les seuls capable de nous limiter ?

Aucun autre que nous même n’a ce droit.

Allons au fond de nous, et ressentons cette vérité.

Oui, vous qui me lisez, ce que vous êtes réellement est de nature divine, vous n’êtes pas le robot ou le personnage que la société vous a construit. Ce que vous êtes, la conscience infinie, l’amour infini, l’espace, la présence est la force créatrice de l’univers, vous êtes, la vie.

Se connecter à l’énergie « je sais » sans doute, ni peur, permet d’aller au plus profond de nous. Nous nous connectons directement à notre âme, en court-circuitant le mental qui n’a pas le temps pour analyser, expliquer, comprendre. Nous savons, c’est tout.

Ainsi nous nous alignons avec les profondeurs de notre âme qui sait. Car c’est tout notre être qui sait. Savoir en éteignant l’ordinateur du mental, en dissolvant l’ego, le faux personnage permet d’accéder au supra mental, le cerveau du divin en quelque sorte.

Il faut pour cela dissoudre son ego le plus possible, de façon à éliminer tous les conditionnements, croyances, programmations. En étant très ouvert et en prenant en compte toutes les pensées et toutes les idées, nous commençons à choisir nos pensées, à sortir des schémas sociétaux, à devenir, libre.

L’âme qui s’exprime dans le cerveau droit et le cœur « sait » intuitivement tandis que le mental essaye de formuler et d’expliquer pourquoi nous « sait ». En réunissant et en équilibrant nos deux hémisphères, nous pouvons alors accomplir « sa » volonté en conscience qui devient alors littéralement la nôtre.

D’où la fameuse phrase : Que ta volonté soit faite et non la mienne (celle de l’ego). Mais quand nous devenons un avec le père et qu’il est un avec nous, il n’y a plus alors qu’une seule volonté commune.

« Je suis avec le père et le père est avec moi. »

Au-delà de l’intime conviction, il y a la réalité de ce que nous sommes. C’est cet aspect divin qui est en nous que nous pouvons connecter. Comme nous sommes littéralement Dieu, (Lire R comme Rêve) forcément nous « savons ». Cette sensation, émotion du savoir, en étant centré sur le cœur fournit une énergie puissante et infinie, elle révèle notre nature divine.

Au fond de nous, toutes les réserves et connaissances de l’univers nous sont accessibles si nous acceptons, comprenons et assumons ce que nous sommes réellement : Dieu incarné dans un corps humain pour expérimenter la matière.

Expérimenter la matière

Expérimenter la matière

Attention, l’énergie « je sais » ne doit pas nous faire tomber dans le piège « je détiens la vérité » car il y a 7 milliards de vérités. Le « je sais » est un je sais qui fait référence au cœur, à ce que je suis, à ce que je sais profondément. Ce n’est pas un je sais et les autres ne savent pas, au contraire, c’est un je sais intime permettant de savoir ce que nous sommes, et en même temps, je sais que tous les autres moi savent aussi finalement.

Car je sais qu’il n’y a pas d’autres, que ce que j’appelle les autres sont juste d’autres moi-même dans une autre expérience.

Et même si les « je sais » peuvent parfois s’interpréter différemment, je sais que chacun a le droit d’avoir sa vérité, son interprétation de ce qu’il est.

Le Dieu que nous sommes à la liberté de s’interpréter 7 milliards de fois différemment, de vivre et être ce qu’il veut. C’est ça être humain, c’est incarner dans la matière le divin qui à travers nous se vit. Et si le Dieu que je suis devient ivre de matière au point d’oublier qui il est, et bien c’est très bien ainsi !

Nous naissons humain, mais nous mourrons divin. Et si nous savons mourir avant la mort physique de notre corps, alors nous comprenons le divin que nous avons toujours été, que dès la naissance, nous sommes l’expression divine, au-delà  des conditionnements, des souffrances et des traumatismes que nous avons pu expérimenter.

Je sais ce que je suis, je suis la puissance d’amour infini qui à travers nous, se vit.

Connectons nous sur le cœur et ressentons cette énergie « je sais »,  écoutons ce qui nous arrive. Quelles sont nos intuitions, nos émotions ?

Faisons une pause, notons tout ce qui nous arrive.

pause

Que savons-nous ?
Sentons la puissance du « je sais » monter en nous :

Je sais que je suis, l’amour,
Je sais que je suis indestructible, immortel,
Je sais que je suis tous mes frères, et toutes mes sœurs,
Je sais que nous sommes un,
Je sais qu’il n’y a que nous,
Je sais que ma pensée est créatrice car je suis Dieu.
Je sais que je sais,
Je sais que l’amour est la vérité, que la matière n’est qu’une projection de mes pensées,
Je sais que tout est moi, je sais qu’il n’y a que moi, que nous, partout.
Je sais que tout ce que je crée est une expression de ce que je suis, l’amour infini.
Je sais que je suis toi, et que tu es moi.
Je sais que je t’aime, que tu es la vie, que tu es, l’infini.
Je sais que tout le monde ne le sait pas encore,
Je sais aussi qu’avec ce message, beaucoup vont comprendre ce qu’ils sont.
Je sais que l’amour est la clé pour se dissoudre, et pour faire un avec le père.
Je sais que l’amour, la plus grande force de l’univers à travers nous se vit.
Je sais que si je choisi l’amour, l’union, je vais construire.
Je sais que si je choisi la séparation, la peur ou la haine, je vais détruire.
Je sais que c’est moi qui choisis.
Je sais que je ne suis pas mes pensées, que je ne suis pas le personnage, l’ego.
Je sais que je suis l’âme d’amour infini, qui dans ce corps se vit.
Je sais que je suis l’amour, la vie.
Je sais que je suis libre d’être, ce que je veux.
Je sais que de bonheur je pleurs, quand dans tes bras je meurs.
Je sais que je suis le créateur de ma vie,
Je sais que je suis libre, d’être ou de ne pas être, de faire, ou de ne pas faire.
Je sais ce qui est bien pour moi,
Je sais que personne ne doit me dire ce que je dois faire, ce que je dois être,
Je sais que je peux penser par moi-même,
Je sais que je peux sortir des conditionnements,
Je sais que je suis Dieu incarné dans ce corps pour mon expérience de vie,
Je sais que ma vie peut devenir divine et belle, en fonction des pensées que je choisis.
Je sais que je suis maître de ma vie, que je peux choisir ce qui est bien pour moi.
Je sais que je t’aime, que tu es un autre moi même, derrière ces lignes,
Et maintenant que toi aussi tu sais que nous sommes un,
Vivons en paix et en harmonie, dans la joie et dans l’amour.
Co-créons ensemble et partageons ce que nous sommes,
Ce que nous,
Savons,
Partageons,
L’amour
Partageons
La lumière.

Je t’aime et je te bénis,

Reçois mon amour,

Infini,

Kundun juillet 2013

E comme Exigence

L’amour nous amène vers l’exigence.

En effet,  la compréhension et l’intégration de l’amour, c’est à dire la compréhension que l’autre est réellement « nous » amène naturellement vers une forme d’exigence.
Car lorsqu’on aime véritablement, tout devient sacré.
Une des définitions d’aimer, c’est comprendre que la personne aimée est véritablement un autre nous-même, qu’elle est littéralement une incarnation de l’âme universelle. Elle est l’expression divine à travers un autre corps, une autre vie, une autre expérience.

Compréhension et intégration de l'amour

Compréhension et intégration de l’amour

En même temps, l’autre est sacré car il « est » le divin.
Conséquence et effet de cette compréhension, une nouvelle exigence apparait alors : nous n’avons plus d’autre choix que de réaliser le coté sacré et intime de la vie.

Les hommes, les femmes et les enfants que nous côtoyons ne sont pas juste des êtres humains, ils sont l’incarnation même des différents aspects de ce que nous appelons : « le divin, l’âme universelle, la conscience d’amour infini ».
De nouvelles exigences apparaissent alors : une exigence de respect du sacré, du respect de l’autre qui n’a jamais été un autre en réalité, une exigence de compassion, de compréhension, une exigence de fraternité aussi car le lien qui nous unit est nécessairement familial et fraternel.

L’exigence du respect de la vie, sous toutes ses formes, apparait.

A la fois nous sommes la vie, et à la fois, la vie à travers nous se vit.

L’autre n’est plus vu comme une personne mais comme ce qu’elle est réellement c’est à dire une expression du divin.

Si tous les êtres sur terre pouvaient se considérer de cette façon, il me semble qu’une grande partie des problèmes humains seraient résolus…
Car c’est bien l’illusion de la séparation qui crée guerre et conflits. La non compréhension de ce que nous sommes réellement amène les êtres humains à se manquer de respect.
L’exigence du respect devient naturelle lorsqu’on comprend que l’autre est littéralement Dieu !
L’autre est littéralement un autre nous-même expérimentant quelque chose d’autre, dans un autre corps. En réalité, il n’y a que nous, partout, dans chaque être.

C’est pour cette raison qu’au fond de nous-même, nous recherchons tous la même chose : le bonheur, la paix, la joie.

Ce que nous voulons véritablement est d’une grande simplicité : nous recherchons juste à être ce que nous sommes, à exprimer la profondeur de notre être.

Lorsque nous pouvons comprendre cela, de nouvelles exigences apparaissent : une exigence de vérité et d’honnêteté s’imposent à nous.

Il n’y a que nous, partout et tout le temps.

L’honnêteté et l’intégrité ne sont pas juste des valeurs morales permettant de vivre en société, elles sont l’aboutissement naturel d’un éveil spirituel profond.

Si dieu ne peut être honnête et intègre avec lui-même, alors il se manque de respect et ne se considère plus comme une divinité, alors il chute et devient « homme ».

En s’incarnant dans l’homme, il oublie sa véritable nature et se laisse toutes les libertés, y compris celle de ne plus être Dieu.

L’exigence d’honnêteté et d’intégrité est essentielle car plus nos actions sont en phase avec nos compréhensions et ce que nous sommes, plus nous pouvons exprimer le divin qui est en nous.

Ceux qui ont conscience d’agir de façon malhonnête diminuent de façon considérable leur pouvoir divin. Comme ils sont Dieu, ils anéantissent leur pouvoir divin, démontrant leur niveau de conscience par leurs actes.

En réalité, comme nous ne sommes qu’un, nous ne pouvons mentir qu’à nous-même, nous ne pouvons qu’abuser de nous-même.

Quelle est l’intérêt d’une telle démarche ?

Un être éveillé ne peut que respecter l’autre, même s’il y a désaccord. Car « être un » ne signifie pas être d’accord sur tout.
L’expérimentation de la diversité et de nos différences est tout l’intérêt de nos incarnations.
Exigeons ensemble le respect de l’autre, c’est à dire le respect de nos différences.
L’autre est un autre nous-même, un autre être divin qui lui aussi a le même droit de vivre, d’expérimenter, d’être, comme il le souhaite.

Soyons exigeant, ensemble, respectons l’amour, le divin, le sacré.

Kundun juin 2013

E comme étiquettes

Le mental est en permanence en train d’étiqueter, de séparer, c’est sa fonction. Nous donnons des étiquettes, nous trouvons des mots à tout. Le cerveau gauche, pour décrire et comprendre l’univers n’a pas d’autre choix que de séparer, d’étiqueter.

E comme Etiquettes

E comme Etiquettes

Dès que l’on entre dans le monde des étiquettes, des mots, on entre dans le jeu de la séparation, du mental, nous entrons alors dans le monde de l‘illusion. Comprenons les étiquettes, les mots, comprenons que c’est le mental qui sépare tout.

Laissons tomber les descriptions et recentrons nous sur les sensations du corps, recentrons nous sur la vérité, sur la réalité.

Notre cerveau gauche étiquette ce qui se passe puis, sans nous laisser le temps de vivre, passe à l’étiquette suivante.

Alors que si nous savons rester dans la présence de l’instant, si nous pouvons tout accepter sans étiqueter, si nous pouvons accueillir, nous pouvons commencer à vivre.

Commençons à enlever les étiquettes et accueillons tout ce que la vie nous propose.

Exemple d’étiquettes : la peur, la violence, le mal, le diable, etc…

Ces étiquettes ne sont que des mouvements de la vie, des étiquettes.

Aucune vague ne peut s’opposer à l’océan. Il n’y a pas de « force du mal », il n’y a ni diable, ni noirceur. Il n’y a que des polarités : négatives ou positives, créatrices ou destructrices. Tout à sa place dans l’univers, et tout est juste du point de vue de la conscience cosmique.

Certaines vagues se sentent terriblement mal aimées. Elles n’ont juste pas encore réalisées la présence de la source.

La pièce ne peut pas être submergée par le contenu. Nous sommes la pièce, nous sommes l’univers, nous sommes l’espace.

Ce que l’on appel « le mal » est un jugement depuis la perspective relative de l’homme. Du point de vue du divin, il n’y a ni bien ni mal, il y a juste un mouvement, des polarités.

Du point de vue divin, du point de vue de l’absolue, la peur n’existe pas, seul l’amour et l’union existe puisque Dieu est tout. Dieu ne peut avoir peur puisqu’il est tout.

La peur est une idée de l’homme, la peur est une notion de « séparation » du mental. « Je suis séparé de l’autre, donc j’ai peur car je ne le connais pas, je ne le comprends pas. »

L’enfer, la peur, c’est l’illusion du mental que nous pourrions être séparé de Dieu, des autres, de la conscience infinie que nous sommes tous. Or c’est impossible, sauf dans l’illusion du personnage, du mental.

L’étymologie du mot diable latin : diabolus, du grec Διάβολος signifiant « celui qui divise ».

L’enfer n’est pas un endroit mais l’identification erronée à la personne, à l’égo, à l’illusion de la séparation. « Tu n’es pas moi donc j’ai peur et je te déteste », alors que le paradis et la réalité est « ‘Tu es moi, je t’aime, tu es sacré, nous sommes tous Dieu ».

Comment pouvons-nous espérer vivre au paradis sans transmettre cette connaissance élémentaire ?

Il est tant que l’éveil de la conscience soit désormais un objectif international.

La société est le reflet du niveau de conscience de ses habitants.

Le monde est le reflet du niveau de conscience de ses habitants.

Un éveil citoyen du monde est urgent.

Venez avec moi dans la réalité ! Je vous amène au paradis, suivez ces lignes, je vous le dis,

Nous sommes tous UN,

Nous sommes tous UN,

Nous sommes tous,

UN.

Kundun, le 27 avril 2013

I comme illusion

Il y a un lien entre l’illusion de la personne et l‘illusion du temps.

l'illusion de la personne et l'illusion du temps.

l’illusion de la personne et l’illusion du temps.

Il y a deux grandes illusion dans ce monde : l’illusion d’être une personne et l’illusion que le temps existe. Ces deux illusions disparaissent au même endroit : dans le moment présent.

Le mental, la personne ne peut exister que dans le passé ou le futur. En effet, dans l’instant présent, la personne artificielle ne peut vivre : constituée par la projection du mental, la fausse personne se dissous dans le présent. Une projection ne peut exister que dans l’illusion du passé ou du futur. Ainsi le moment présent permet à la présence que nous sommes de prendre conscience de sa réalité.

Nous sommes la vie, nous sommes la présence, nous sommes la conscience et l’espace dans lequel tout existe.
Comprenons que nous pouvons dissoudre nos conditionnements, par des prises de conscience, par l’expérimentation.

Dans la présence de ce moment, comprenons qu’il est possible de grandir, de changer de points de vue. L’éveil est un changement de perspective, il s’effectue progressivement lorsque nous passons du point de vue de la fausse personne vers le point de vue non duel de ce que nous sommes : une conscience divine d’amour infini.

Dans cette compréhension profonde de la présence et de ce moment, il n’y à plus personne pour s’illusionner, ni sur le temps, ni sur l’identification à quoi que ce soit.
Alors La vie à travers nous se vit.

Kundun mai 2013

L comme langage

Le langage écrit et parlé que nous utilisons est très limitant. Inventons de nouveaux mots, de nouveaux concepts.
« Un monde nouveau ne pourra émerger qu’avec un langage nouveau, basé sur des idées nouvelles. » Kundun mai 2013

Au delà des concepts obsolètes et erronés, créons un langage permettant d’appréhender la réalité qui désormais s’ouvre à nous.

Le mot "arbre" permet-il une représentation réel de ce qu'est un arbre ?

Le mot « arbre » permet-il une représentation réel de ce qu’est un arbre ?

Le mot « arbre » permet-il une représentation réel de ce qu’est un arbre ?
Non mais franchement ?
Le mot « oiseau », le mot « homme », le mot « amour » ?
Les mots ont fait leur temps, entrons désormais dans l’univers de demain, ou grâce à la poésie, mélangées aux images, aux vidéos, aux senteurs, au toucher, nous pourrons communiquer réellement.
Les mots sont trompeurs car leurs définitions sont différentes pour chacun d’entre nous.
Heureusement, nous pouvons nous connecter à la conscience de l’auteur, heureusement, nous comprenons au delà des mots, entre les lignes.
Comme toujours, c’est le silence entre les notes, l’espace entre les mots qui transmet véritablement.
Comment pouvons nous espérer créer un monde nouveau en restant coincé et emprisonné par des concepts anciens et obsolètes ?
Car c’est toute la société, et sa façon de communiquer qui est en train d’évoluer devant nos yeux, maintenant. Grâce a internet, chacun a la parole, chacun peut partager, les personnes se dissolvent un peu plus, à chaque Satsang, à chaque lecture de livre, à chaque rencontre.
Mais comment évoluer et recevoir des pensées au delà des anciens concepts, des anciennes programmations mentales ?
En changeant certains mots bien sur, en les utilisant d’une nouvelle façon. En mixant les contenus multimédias et les mots.
La communication par l’image et par le son apparaissent alors comme une évidence. Compréhensible par tous, nous avons alors la possibilité d’exprimer plus de choses.
L’humanité a changé de langage, le cinéma et le multimédia sont les nouveaux moyens permettant de transmettre la connaissance et les compréhensions.

Texte de Kundun, Mai 2013

M comme Mort

Qu’est ce que la mort ?

Cette question amène immédiatement vers une autre question : « la mort de quoi, de qui ? »

Si on fait référence à la mort de l’homme, la mort est surtout la mort de l’identification, la mort de l’illusion, la mort de l’individu.
En même temps, la mort est aussi la libération de l’illusion qui s’évanouit alors dans le grand tout. Au moment de la mort, l’individu se dissout, il ne reste plus alors que l’unité. Il ne reste plus alors que la source. L’univers non duel apparait, l’illusion de la dualité s’évanouit, laissant place à l’amour infini que nous sommes. Certaines expériences de mort imminente (NDE) ont très bien documenté ce processus qui apparaît aussi lors de certaines méditations.

"La mort est une transformation"

« La mort est une transformation »

La fusion avec l’amour infini, avec le divin est l’expérience ultime de nos vies incarnées. Il n’y a pas lieu d’avoir peur. Mourrons dans cette vie et dissolvons la personne, l’égo afin de pouvoir commencer à vivre. Mourrons psychologiquement avant la mort physique, devenons libre dès que possible. Pourquoi souffrir ? Pourquoi continuer à croire que nous sommes séparés des autres ?
Laissons la vie nous proposer son chemin. Disons oui à l’amour, à la vie.

Il n’y a pas de différence entre la vie et la mort : la mort n’est qu’une étape de la vie, n’est qu’une transformation permettant à la vie de progresser.
Sans la mort, il ne peut y avoir de vie, et sans la vie, il ne peut y avoir de mort.
Ce sont les deux faces d’une même unité, d’une même médaille. La mort de certains permet la vie d’autres, chacun son tour !

La mort fait partie intégrante de la vie. La mort est juste une transformation. Comme une chenille devient un papillon, nous nous transformons.
Nous passons d’un corps à un autre, plus beau, plus grand, plus fort. Ce que nous avons appris avec notre corps physique est conservé et nous sera utile plus tard.
Nous avons emprunté ce corps qui nous permet de mémoriser notre expérience, créant même une personne. Mais ce que nous sommes réellement, la conscience ne peut mourir.

La conscience est « ce qui est », « ce qui a été », « ce qui sera ». En réalité, comme il n’y a qu’un seul grand moment présent, de son point de vue, la conscience ne peut que être tout le temps, elle ne peut « mourir ». D’une certaine façon, il n’y a ni temps, ni espace puisqu’elle est tout cela à la fois.

La conscience vit à travers nous, à travers le vivant, et se transforme. Elle expérimente, et évolue sans cesse, cherchant une amélioration constante de ce qu’elle est, permettant l’évolution des espèces.
Cette intention de vivre, d’expérimenter, de se développer est un des attributs du divin, de la vie. Nous retrouvons cet attribut dans tout ce qui existe, des animaux, aux plantes, aux hommes, aux organisations humaines aussi.

En effet, les attributs des cellules que nous sommes se retrouvent dans les attributs des groupes d’hommes. Même les sociétés commerciales cherchent à s’améliorer. Certaines meurent et disparaissent aussi. C’est une autre forme de transformation ou chaque cellule libérée pourra rejoindre d’autres groupes.

D’une certaine façon, les sociétés sont aussi vivantes que les hommes et les femmes qui les composent.

Pouvons nous sentir les transformations actuelles de notre société ? Pouvons nous comprendre que certaines civilisations sont mortes alors que d’autres sont nées ?
La monarchie est morte et la démocratie est née. L’empire romain est mort. De nombreux pays ont disparus. En réalités, le monde comme l’homme est en transformation permanente.

La mort dans ce cas précis est une transformation d’un système par un autre, d’une organisation par une autre.
Comme pour un être humain qui est constitué de cellules, les organisations humaines le sont aussi. Comme pour un être humain, le système permettant l’organisation des cellules peut tomber malade ou mourir.
D’une certaine façon, les crises sont comme des maladies, elles sont l’incarnation d’une prise de conscience, d’un changement, d’une réorganisation du système. Bien sur le système, Comme le corps humain peut très bien mourir et ne pas s’en remettre.

On voit un peu partout dans le monde une compétition entre les systèmes, entre les groupes humains, entre les pays. Certains n’hésitent pas, comme lors des dernières guerres à littéralement tuer les cellules des systèmes concurrents : « utilises mon système ou je te tue ».
Incapable de comprendre que toutes les cellules font partie du même organisme, certains groupes, sociétés ou pays sont prêt à éliminer ceux qui ne sont pas comme eux.
Emprisonnés dans l’illusion de la personne, de l’égo, les différences ne sont pas comprises comme une diversité enrichissante mais comme une séparation. Du coup, l’illusion se transmet aussi aux pays : « je suis la France ». En réalité, il n’y a que sept milliards d’êtres humains.
La peur de l’autre, de la différence prend alors le dessus sur l’amour du cœur.
Toutes les violences viennent de cette racine : l’illusion que nous ne sommes pas « un ».

Imaginons une planète terre ou tous les pays, ou toutes les organisations comprendraient qu’elles sont en réalité un seul et même organisme.
Imaginons qu’un jour, chacun puisse comprendre que c’est la diversité qui crée la richesse.
Un monde uniformisé serait beaucoup moins beau et riche qu’un monde où chaque peuple puisse vivre et se développer en paix.
Car l’amour que nous sommes est le même dans tous les cœurs.

Pouvons nous comprendre que nous sommes une seule âme incarnée dans 7 milliards de corps ?
Pouvons nous comprendre qu’il n’y a pas de séparation ?
Pouvons nous, nous unir et créer un nouveau monde de paix et de bonheur ?
Pouvons nous voir les différences comme de la diversité et non comme une séparation?

L’homme a été tellement loin dans son éveil scientifique qu’il est désormais capable de détruire l’unique planète sur laquelle il est.
Par manque de conscience collective, il n’hésite pas à détruire la vie, un peu partout sur terre.
Allons nous vers la mort de notre civilisation ?
Quelles scénarios les gouvernements nous proposent-ils ?
Aurons nous le temps de créer un éveil planétaire massif pour éveiller la planète toute entière ? Ou périrons nous avant ?

Car c’est bien un éveil massif et planétaire dont nous avons besoin pour créer un nouveau monde, un monde où chacun aura compris que nous sommes un.
Nous sommes un seul et même organisme. Constitués de milliards de cellules, vivant dans les plantes, les animaux, les être humains, la planète, partout.
Pouvons nous comprendre que nous sommes,
Un ?

Aidons nous les uns les autres, éveillons nous et co-créons un univers de paix, de partage, de bonheur et de joie.

Oui, c’est possible.

Il suffit de s’unir,

Il suffit de partager,

Il suffit de transmettre,

Il suffit,

De s’aimer.

Kundun Mai 2013

A comme Âme

Ce qui nous uni, c est cette amour infini que nous avons dans le cœur

Ce qui nous uni, c’est cette amour infini que nous avons dans le cœur

Cet amour de la connaissance, que nous partageons est un amour divin. Ce qui nous uni, c’est cette amour infini que nous avons dans le cœur, c’est cet amour qui veut comprendre ce qu’il est, ce qu’il fait ici, et pourquoi il est là.

En réalité, nous n’existons pas, pas en temps qu’individu. En réalité, nous sommes une seule grande âme, celle de Dieu, qui s est incarné dans 7 milliards d’être humain.

Comment le démontrer ? C’est très simple, éveillez vous, et vous comprendrez. Si vous n’avez pas encore atteint ce degré de conscience, ce n’est pas grave, vous pouvez lire tous les grands maître qui depuis le début des temps, nous ont transmis ce message.

Jésus :

« je suis avec le père, et le père est avec moi »

Baba :

« la seule différence entre vous et moi, c est que je sais que je suis dieu »

Ramana Maharshi, Sri Autobindo, Osho, Joshua Livingstone, Bouddha, Mahomet.

Comment vous éveiller ? C’est très simple, méditez, faites du sport, du yoga, dirigez votre conscience vers l’intérieure.

D’un point de vue relatif, nous avons l’impression d’être une âme individuelle, mais d’un point de vue réel, du point de vue de Dieu, nous sommes tous lui.
La preuve, nous avons tous et toutes les mêmes aspiration : être heureux, être aimer et aimer. Survivre aussi, et nous développer, grandir.
Ce qui uni l’humanité, c’est l’amour.
Ce qui sépare les hommes, c’est uniquement l’illusion de l’ego qui n’est finalement qu’une somme de conditionnement.

Texte de Kundun, Mars 2013

V comme Vivre

Hey, vous !
Oui, vous la !
Vous qui me lisez, je vous le dis : vous pouvez commencer à vivre.
Oui, vous êtes ici pour vivre, pour vivre pleinement votre vie.

Une expérience d'amour

Une expérience d’amour

Qu’est ce que cela signifie ?
Cela signifie que la vie, la passion ne demande qu’à s’exprimer à travers vous.
Que faites-vous ici ? Pourquoi êtes-vous sur cette planète ? Dans ce corps ?
Ne vous êtes vous jamais posé la question ? Ou avez vous oublié la réponse ?
Bien sur, vous pouvez passer votre vie à méditer, à chercher un maître, un gourou, une raison à tout cela… Mais je vous le dit, maintenant :

Vous pouvez commencer à vivre !

Prenez un raccourci ! Tous les poètes de tous les temps, tous les artistes, tous ceux qui se sont éveillés l’ont transmis depuis des milliers d’années : nous sommes là pour vivre pleinement notre vie.
Fondez dans l’intensité de la passion. Cherchez les passions au fond de vous, vous en découvrirez en abondance !

La passion est l’expression de la vie.

Que ce soit la passion de l’amour, de la science, de l’art, allez au fond de vous et posez vous la question : Qu’est ce qui me plait le plus, qu’est ce qui me passionne le plus ?
Est-ce cette jolie fille, est-ce ce beau garçon ?
Est-ce la physique ? Les mathématiques ? L’informatique ? Les jeux vidéo ? Le sport ? la comptabilité ? l’économie ?
Jouer de la musique ? Écrire de la musique ? Danser ?
Sentez au fond de vous, à partir des mots, sentez leurs vibrations raisonner en vous.

Que voulez vous faire de votre vie ?

Remémorez-vous ce temps ou vous étiez adolescent. En réalité, nous sommes toujours adolescents.
Souvenez-vous de vos projets, de vos envies, de vos passions. Revenez à ce que vous êtes réellement. Même si tout a un peu changé, il y a au fond de vous cette énergie de vie, ce rêve d’enfant, d’adolescent.

Souvenez-vous, maintenant !

Réfléchissez, puisez au fond de vous la force de vie, l’intensité qui va vous permettre de conserver cet état d’esprit. Car vivre, c’est avant tout garder l’état d’esprit, la passion de ce que nous sommes réellement.

N’écoutez pas les autres ! Écoutez-vous. Pas l’égo, le cœur ! Vous pouvez le faire. Lisez les biographies de vos héros favoris, ils ont vécu ces histoires incroyables.
Rien ne peut vous résister réellement, sauf, et oui sauf, si vous-même créez des barrières, une prison autour de vous, une fausse personne. En réalité, tout est possible.
Vous, oui vous !
Je vous le dit : Vous pouvez le faire.
Comment ?
Facile !
Créez autour de vous un univers de joie, de fun, d’amour, d’énergie positive, de progrès, de partage, de fraternité !
Comment ?
Tout d’abord, commencez par créer de l’espace, du temps pour vous. Arrêtez vous, cessez de courir, cela ne sert à rien.
Prenez du recul.
Partez en week-end, en vacance, allez dans une forêt, allez faire du sport.
Faites une retraite de méditation, faites ce que vous voulez, mais commencez par vous occuper de vous-même. Prenez soin de votre corps, écoutez-le.

Commencez à créer votre univers :

Listez et choisissez les personnes qui vous aime et qui correspondent à ce que vous voulez être. Il y a autour de vous, des personnes qui ont de bonnes intentions pour vous, avec qui vous vous sentez bien. Faites le ménage !
Gardez les personnes positives, qui sont dans le partage et l’amour. Ne vous polluez pas avec les autres. Gardez les meilleurs, les vrais amis, les personnes qui vous aiment.
Si vous n’en avez pas beaucoup, cherchez-les ! Bougez, explorez, changez d’univers, dite oui à la vie.
Il y a toujours, autour de nous, des milliers d’amis potentiel, de personnes avec qui nous pouvons partager nos passions. Commencez par vos hobby, que ce soit la peinture ou le sport, vivez à fond ce que vous aimez.

Cherchez au fond de vous ce qui vous fait vibrer, et lancez-vous.

Il n’y a pas d’âge pour apprendre quelque chose de nouveau.

La passion, c’est la vie. Quand nous pouvons nous fondre dans la passion, quelque chose de vivant en nous se révèle, une énergie brille et se diffuse. Attention, je ne dit pas d’aller dans les excès, mais dans la passion, ce qui est très différent. On peut être passionné et dans l’équilibre des forces.
« Rien de grand ne s’est fait sans passion » disait Pascal. Oui, c’est vrai, car le divin s’exprime en nous par la passion.
Plus nous sommes dans la joie, le fun, la passion avec les autres, dans le partage, plus nous pouvons commencer à vivre !

L’énergie de vie qui est en nous ne demande qu’à s’exprimer. Allez sur internet et étudiez la vie de vos héros, regardez la vie magnifique qu’ils ont eu.
Vous aussi, vous pouvez, ce n’est qu’une question de volonté, de choix, d’attitude.
Une fois que vous avez choisi les personnes que vous aimiez le plus, commencez à réfléchir à votre lieu de vie.

Dans quel endroit souhaitez-vous vivre ?

Dans quel endroit souhaitez-vous vivre ?

Dans quel endroit souhaitez-vous vivre et avec qui ?

Ré-décorez votre appartement s’il le faut !
Aimez-vous votre lieu de vie ? Reflète-il ce que vous êtes ? Le trouvez-vous merveilleux ? Si oui, améliorez le, sinon, changez tout !
Déménagez si il le faut, vivez dans un endroit qui vous convient ! Vous pouvez changer de ville, de pays, vous êtes chez vous partout. Voyagez, voyagez, faites le tour du monde et regardez comment vivent les autres. Renseignez vous, choisissez un mode de vie qui vous convienne.

Faites un bilan si vous voulez, prenez du temps pour vous, et notez, écrivez vos projets. Tout commence par une idée, une pensée, que vous pouvez faire votre.
Une fois que vous avez visualisez les personnes avec qui vous voulez vivre, après avoir choisi le lieu.
Choisissez votre activité.

Quelle activité souhaitez-vous faire ?

Vous ne pouvez pas passer 8 heures par jour à faire quelque chose que vous n’aimez pas ! C’est totalement exclu. Créez votre société si besoin, recréez le monde à votre image, participez à la construction du monde !
Ayez du fun dans votre travail, dans vos études. Faites ce que vous avez dans le cœur.
Revoyez le film ‘le cercle des poètes disparus’, lisez la vie des hommes et des femmes exceptionnelles.
Pensez-vous un seul instant qu’ils ont été à l’encontre de leur nature profonde ?
Non !
Ce que nous sommes, ce que nous avons au fond de nous est là pour s’exprimer, dans la passion, dans la vie. Vivre, c’est être, c’est laissez l’énergie de vie qui est en nous s’exprimer.
Mourir, c’est ne pas l’écouter, c’est quand on emprisonne cette énergie de vie.
Regardez autour de vous, certaines personnes sont pleines de vie, de fun, restez avec elles. Fuyez les personnes négatives qui se plaignent, qui critiquent les autres, restez avec ceux qui vivent !
Croquez la pomme à pleine dents, embrassez la vie à bras le corps, laissez vous guider par votre lumière intérieure.

Gardez ce texte, lisez le et relisez le régulièrement jusqu’à ce qu’un déclic s’effectue.

Vous pouvez être vous-même, maintenant !

Sentez cette foi qui monte en vous, sentez votre être, votre âme qui comprend et qui vibre au son de ces mots.

Vous pouvez être vous-même, maintenant !

Dites oui à la vie, à l’expérience, au bonheur, à la joie. Dites non à la souffrance aux choses négatives.
Dites oui à la beauté, à l’amour, rejetez tout ce qui ne vous convient pas.
Rien ne vous oblige à faire ce que vous ne voulez pas faire. Ne croyez pas ce que les autres vous dises, soyez vous-même ! Expérimentez ! Dans l’amour et la tolérance, pas dans l’excès ni dans la séparation bien sur.
Centrez-vous sur le cœur ? Sentez-vous l’amour, l’énergie de vie qui est en vous.
Pensez à la personne que vous aimez le plus au monde, concentrez vous sur cet amour que vous avez pour lui, pour elle. Si vous êtes amoureux de quelqu’un, concentrez-vous sur votre amour.

Prenons quelques instant et restant dans ce moment.

"La perfection est un des chemins pour atteindre Dieu."

« La perfection est un des chemins pour atteindre le divin. »

Sentez l’amour, comme liquide, qui coule dans vos veines et dans votre cœur. Vous sentez ?
Sentez cet amour, cette joie, cette paix. Et laissez venir la force, laissez monter l’énergie de vie.
Derrière l’amour se trouve une pulsion de vie, une force.
Tout l’univers a été construit à partir de cette force ! Utilisez la, elle est là pour vous.

Maintenant, commencez à écrire vos projets, choisissez vous un but, et établissez un plan.
Visualisez vous, avec les personnes que vous aimez, dans un lieu qui vous plait, regardez vous faire les activités que vous aimez.
Projetez-vous dans ce futur.
Sentez l’harmonie, la joie, le plaisir, vivez votre projet comme s’il était déjà accompli. Restez dans ce moment.
Vivez ce moment, établissez le comme un objectif.
Écrivez vos projets, exprimez ce que vous êtes, ce que vous voulez. Écrivez un agenda personnel, notez vos réflexions, vos idées, inscrivez vos actions et activités à venir, prenez des notes.
Quand vous le pouvez, à chaque moment, essayez de restez dans l’amour, dans la joie.
Prenez du recul toujours, restez vous-même.
Ne vous laissez pas programmer le cerveau par les autres.
Éteignez la télévision !
Vivez avec le cœur, concentrez vous sur ce que vous êtes, sur ce que vous voulez.

Vous êtes libre !
Libre de choisir, vos amis, votre travail, vos études, vos activités, votre vie.
Et si parfois certains moments sont dur, revenez sur ce texte, revenez sur vos musique préférées, revenez vers les personnes que vous aimez.
Créez-vous un oasis d’amour avec ceux qui vous aiment, avec ceux qui vous construisent, avec ceux qui vous permettent d’exister, avec ceux qui vous apporte quelque chose.
Allez vers la joie, allez vers l’amour, allez vers le fun, soyez, vous ! Cela n’empêche pas le travail, cela n’empêche pas les études, cela n’empêche pas la vie, cela n’empêche pas le sérieux.

Eh vous !
Oui, vous !
Je vous dis tout cela, mais pourquoi ?
Oui pourquoi ?
Ne le devinez vous pas ?

Je vous dis tout cela, parce que la vie, à travers moi, se vit.
Je vous dis tout cela, parce ce que je vous aime, à un point que vous n’imaginez pas, à un point au delà de toute pensée.
Je vous aime au delà de l’amour,
Je vous aime au delà de la conscience,
Je vous aime au delà de tout ce qui existe.
Je vous aime au delà de moi.
Passionnément, je vous aime, comme la vie vous aime.
Je vous aime de façon sauvage,
Je vous aime, au delà de l’imagination,
Je vous aime, réellement.
Magnifique, cet amour est infini, c’est amour est ce que je suis.
Je vous aime, et nous sommes un.
Je suis vous, et vous êtes moi.
A travers vous,
Je vis,
Je vous aime,
Car la vie,
Je suis.

Je vous aime,
Je vous aime,
Je vous aime,
Je vous aime,
Je vous aime,

Kundun, le 17 février 2013

T comme Temps (1)

L’illusion du temps :

Le temps des sciences

L’illusion du temps

Le temps est une forme d’illusion, le temps est un système de comparaison de mesures. En réalité, c’est la loi de cause à effet qui donne l’‘impression’ que le temps existe.
Regardez cette pomme, je vais la laisser tomber sur la table. « Boom » ! La pomme tombe : jusque là, rien de spéciale, on peut tous reproduire cette expérience..

Que s’est-il passé ?

J’ai lâché la pomme, et avec la loi de cause à effet, elle est tombée sur la table.
Si on veut parler du temps, certains diront qu’elle a mis 1/2 secondes à tomber.
Vous, madame, qu’en pensez-vous ?
Euh, je ne sais, pas je ne suis pas mathématicienne…
Parce qu’il faut être mathématicienne pour faire tomber les pommes ?
Rire dans la salle.
Et vous jeune homme, combien de temps faut-il à la pomme pour tomber ?
Je ne sais pas, 250 millisecondes
Wouah, ça c’est une réponse…

Bon, voici quelques explications :

Faites comme si le temps n’avait pas été inventé, effacez le de votre cerveau un instant.
En réalité, la pomme est passé de cette position ‘haute’, à la position plus basse, ‘je suis sur la table’.
Regardons sur un schéma :
Imaginez toutes les positions que la pomme a prise entre le moment où je l’ai lâché, et le moment où elle est arrive sur la table:
Il est possible de visualiser un nombre déterminé, précis et exacte de positions
Admettons que l’on visualise 15432 positions par exemple, si on veut une précision.
On est bien d’accord, imaginez comme un film au ralenti, vous savez que les films sont une suite d’images que nous projetons à vitesse rapide.

En réalité, cette invention, le cinéma n’est que la représentation d’une compréhension, d’un système général. Le microcosme est dans le macrocosme et le macrocosme est dans le microcosme. Ça vous dit quelque chose ?

Revenons à notre expérience : bon, nous avons 15432 positions.

Eh bien, considérons que chaque position est en réalité une dimension, un univers, géré par la loi de cause à effet.
Dessinons des traits sur ce tableau : Imaginons qu’il y ait 15432 scénarios possible, c’est comme si il y avait 15432 univers parallèle, ou ligne de temps qui se joue en parallèle et non plus de façon séquentielle.

La pomme, si aucun obstacle ne vient arrêter sa descente va tomber sur la table.
Et le lien ente chacune des 15432 positions est un univers de probabilité qui peut faire changer de direction. Si rien ne se passe, on va passer du point 1 au point 2, c est à dire qu’on change d’univers. On passe de l’univers la pomme est au point 1 a l’univers la pomme est au point 2. On change en fait d’espace temps.
Alors maintenant, je vous pose une question : où avez vu du temps dans cette expérience ?
En réalité, il n’y a pas de ‘temps’, il n’y a que des causes et des effets, avec des probabilités de changer d’espace, de dimension à chaque événement.
Admettons que vous souhaitiez ‘calculer’ le ‘temps’ que met la pomme entre le point 1 et le point 2. Vous utilisez une horloge atomique ultra précise, vous inventez un système très sophistique et vous sortez le résultat suivant ‘156’ millisecondes !
Oui, ok, vous avez comparez deux choses, mais le temps n’existe toujours pas.
Vous avez comparé le nombre d’événement, de clic, de votre horloge atomique et comptez la différence avec mon expérience. C’est juste une comparaison. Vous avez inventé. un compteur de clic, et vous appelez cela ‘le temps’. Oui, ok. Pourquoi pas, c’est plutôt pratique, mais en réalité, c’est une illusion.
Par exemple, prenez vos 156 millisecondes, et divisez les par 1 million !

Qu’est ce que cela donne ?

Si on descend dans l’infiniment petit, on s’aperçoit de quoi : la pomme est constitue d’énergie, de molécules, si on va dans le très petit, on va s’apercevoir que la pomme est constitué d’atomes finalement, organisés d’une certaine façon.
Si on met tout au ralenti, les électrons de ces atomes vont tourner de plus en plus lentement.
Imaginez chaque électron en train de ralentir.
Faisons un arrêt sur image : la pomme est suspendue car plus rien ne bouge.
Que se passe t-il quand plus rien ne bouge ?
‘Je vous là donne en 1000’ ! Il n’y a plus de temps !!
Ah, zut alors, qu’est ce que c’est que cette histoire, on m’a donc menti !
Comment se fait-il qu’il n’y ait plus de temps, tout a été mis sur ‘pause’. Imaginez votre lecteur de dvd, votre femme regardait un film, et vous, pafff, vous mettez sur pause!
Et vous commencez à expliquer à votre femme que le temps n’existe pas !
Elle vous regarde droit dans les yeux et vous dit ‘ tu remets mon film tout de suite, sinon, je vais t’expliquer que le temps avec moi, c’est bientôt fini!’
‘Oui chéri’, et vous remettez sur ‘play…’

Bon, revenons à notre exemple.
Donc quand plus rien ne bouge, il n’y a plus de temps… Hum, hum, bizarre ça.
Peut être vous demandez vous : ‘Comment se fait-il que la vitesse des électrons changent la notion du ‘temps’ ?’
Mais alors, le temps, cela n’existe pas, c’est juste éphémère, c’est une vue de l’esprit !

Mais qui a invente ce concept de temps ?

Quelqu’un a mis du sable dans une bouteille et a dit : ‘ quand cette bouteille sera vide’ tu devras être revenu !
Et un autre, regardant le soleil, a crée des horloges solaire et dit : il est midi, l’ombre du cadrant montre que c’est l’heure de manger’
Plus tard, d’autres homme ont dit, à chaque fois qu’un cristal de quartz vibre, j’ajoute une seconde.
Et puis un jour, comme les hommes ont vu que le soleil ne disait pas midi partout au même moment sur la planète, car à un moment, la terre n’était plus plate mais ronde… Alors les hommes ont synchronisés un système qu’ils ont appelé ‘le temps’.
‘Qu’elle heure est-il ?’
Qui signifie en réalité : ‘combien il y a t-il de tics depuis que l’on a commencé à compter’. Car il a bien fallu, de façon totalement arbitraire dire à un moment : il est tel jour et telle heure.
En réalité, le temps n’est qu’une convention. Il n’y a jamais eu d’année 0, d’ailleurs les chinois sont à 4500 et les juifs à 5800 ans.

Par contre, là ou ils ont été sympa, c’est de synchroniser les heures sur toute la planète !
Sinon, on aurait très bien pu avoir 7h15 à paris et 18h32 à pékin.
Que les hommes sont intelligent…

Donc, revenons à notre exemple, le temps est une convention suite à un calcul. Il y a d’ailleurs des horloges atomiques de référence.
Revenons à notre pomme que nous avions laissé en suspend dans son univers, sa dimension du point 1.
Au niveau atomique, si plus rien ne bouge, si on fait un arrêt sur image, la pomme ne tombe donc pas. Effectivement, elle n’a aucune raison de tomber puisque rien ne bouge !
Alors posons-nous la question : mais pourquoi la pomme tombe t elle ?
Eh bien tout simplement par la loi de la gravité et la loi de cause à effet, c’est à dire que comme je l’ai lâché et que ‘rien’ ne la retient, dès que ses électrons se remette à tourner, elle est soumise à toutes les lois de l’univers et notamment l’attraction terrestre, elle va petit à petit passer de l’étape 1 à l’étape 2 puis l’étape 3 jusqu’à l’étape 15432. Mettez toutes les images au ralenti de la pomme et elle arrivera jusqu’à la dernière image, la dernière position en réalité.
Mais le temps n’est jamais intervenu dans le mécanisme, seul des humains un peu inventif se sont dit un jour. ‘Tiens, on va créer un système de référence basé sur le mouvement’
Ce dont nous parlons a été démontre par Einstein lorsqu’il a explique que le temps était relatif et qu’il ne pouvait être absolu. En effet, le temps est une convention basée sur un référentiel qui aujourd’hui est le césium 133: pour calculer une seconde, on regarde en combien de « temps » le césium change d’état.

Avant d’aller plus loin, regardons ce qu’est la vitesse : Qu’est ce que la vitesse ?
Par exemple 100 km/heure ou 200 km/heure
La vitesse est le temps que met un objet pour parcourir une distance. Par exemple, il est parti à 12h, arrive à 13h, et il y a 100 kilomètres entre les deux distances.
Comme le temps n’est qu’un moyen de comparer le nombre de tic tac de notre horloge avec le déplacement de notre voiture, comme la pomme qui est en mouvement, la voiture l’est aussi.
Il n y a pas de calcul de vitesse ou de temps s’il n’y a pas de mouvement.
D’une certaine façon, le temps est un référentiel qui permet d’évaluer le nombre de causes et d’effets.

Par exemple la définition de la seconde, l’unité SI de temps, a été établie selon les connaissances et les possibilités techniques de chaque époque. Elle a d’abord été définie comme la fraction 1⁄86400 du jour solaire terrestre moyen. L’échelle de temps associée est le temps universel. Cette durée est proche de la période moyenne du battement du cœur d’un homme adulte au repos.
Aujourd’hui, la seconde n’est plus définie par rapport à l’année, mais par rapport à une propriété de la matière ; cette unité de base du système international a été définie en 1967 dans les termes suivants : « La seconde est la durée de 9 192 631 770 de périodes de la radiation correspondant à la transition entre les niveaux hyperfins F=3 et F=4 de l’état fondamental 6S½ de l’atome de césium 133. »
La seconde, étalon de mesure du temps, est ainsi un multiple de la période de l’onde émise par un atome de césium 133 lorsqu’un de ses électrons change de niveau d’énergie. On est ainsi passé de définitions, en quelque sorte descendantes, dans lesquelles la seconde résultait de la division d’un intervalle de durée connue en plus petits intervalles, à une définition ascendante où la seconde est multiple d’un intervalle plus petit.
On est bien là dans un système causale de causes à d’effets.
Finalement ce qu’on appel temps est un comparateur : il compare des mouvements : le mouvement des électrons du césium, avec le mouvement de la pomme ou de la voiture.
Comme nous l’avons vu, le temps n’existe que s’il y a mouvement de ‘quelque chose.’
Alors nous arrivons vers ce qu’à démontré Einstein, à savoir que le temps est nécessairement lié à l’espace et aux objets.
Car il faut bien que ‘quelque chose’ bouge pour qu’il existe ce comparateur de mouvement.
Ne dites plus ‘temps’, dites ‘comparateur’ de mouvement, et tout sera plus simple.
S’il n’y a pas d’électron qui se transforment et qui changent d’état, il n’y a plus de causes et d’effet, il n’y a plus rien à comparer et on est dans une expérience ou tout est sur pause
Il faut donc bien de la matière, de l’énergie pour pouvoir ‘comparer’ les choses les unes avec les autres: pas de pomme = pas de cause ni d’effet.
D’une certaine façon, on peut considérer ce comparateur de mouvements, que certains appel ‘le temps’ comme un comparateur du nombre d’effets produits par un système ou par un autre : pendant que la pomme tombe, le césium s’est transforme tant de fois ?
On peut même dire que la pomme tombe à 2 mètre/secondes.
C’est à dire que le césium se transforme xxx fois pendant que la pomme a changé 15432 fois de place.
Comment pouvons-nous désormais percevoir la vitesse lorsqu’on considère que le temps n’est qu’un comparateur de mouvement entre deux systèmes : le mouvement du césium et celui de la pomme par exemple.
On peut alors dire qu’on compare le nombre de causes et d’effets de chaque système :
La vitesse est finalement un nombre de mouvements, c’est à dire un nombre de causes et d’effet.
Au lieu de dire 2 mètres/secondes, on pourrait aussi bien dire 15432 images, ou 15432 Emplacements, ou 15432 déplacements aussi.
Einstein a découvert que l’espace et le temps était donc lié. Effectivement, ils sont liés car sans espace ni objet, il n’y a rien à mesurer.
Il a aussi découvert qu’il y avait un lien entre la vitesse et le temps. En effet, plus on va ‘vite’ plus il y a de ‘mouvements’, c’est à dire plus il y a de ’causes’ et d’effets.

Le comparateur qu’est le ‘temps’ pourrait être considéré comme une somme de causes et d’effets finalement. Combien de dimensions, dans combien d’espaces différent la pomme a t-elle été pendant ces deux secondes ?

D’une certaine façon, plus y il a de mouvements, plus la vitesse est grande.
En une seconde, la lumière parcourt 299 000 km. Cela signifie que sa fréquence, sa capacité de mouvement est très importante. On peut dire qu’elle bouge, qu’elle se déplace très rapidement.

Pourquoi le ‘temps’ est il relatif ?

Le temps est nécessairement relatif car il est un comparateur de mouvement. (Entre le mouvement du césium et un autre mouvement)
Il ne peut être ‘absolu’ par définition puisqu’il compare toujours deux choses : l’une par rapport à l’autre. Il est fait comme cela.
Pour conclure, on peut dire que le temps n’existe pas ‘réellement’, il a été invente par les hommes pour mesurer et comparer des mouvements.
Comme on ne compare une chose que par rapport à une autre, le temps ne peut qu’être relatif finalement.
Et comme le temps scientifique le plus précis est une mesure à partir d’un changement d’état du césium, toute modification du changement d’état du césium modifiera le temps. Que se passe t-il dans un univers ou le césium évolue 100 fois plus rapidement ?

Pour conclure, nous pouvons dire que le temps est un système de comparaison de mesures basées sur la loi de cause à effet, et qu’il n’est en réalité qu’une convention.

Le temps n’existe pas vraiment. En réalité, il n’existe qu’un seul grand présent, témoin des mouvements d’énergies qui créent les mouvements.

Du coup, la conséquence de cette compréhension est que le passé et le futur n’existe pas non plus : comme le temps n’existe pas, il ne peut y avoir ni futur ni passé.

Ce que nous sommes, la conscience infini, la présence, n’existe que dans la réalité, c’est à dire dans le présent. Ce que nous sommes ne peut exister dans le « futur » ou dans le « passé » car ceux ci ne sont que des projections du mental.

La seule réalité qui existe est maintenant. Si nous nous nous rappelons du passé, nous ne pouvons nous en rappeler qu’en le ramenant dans le présent. Le futur imaginaire aussi ne peut être expérimenté que « maintenant ».

L’éveil permet de comprendre qu’il n’existe qu’un grand moment présent. Ekhart Tolle l’a très bien expliqué dans son livre « le pouvoir de l’instant présent ».

Faisons une pause un instant.

Entrons en méditation et ressentons ce moment infini qu’est la vie.

Le temps est une illusion du mental. Seul un infini présent existe maintenant. C’est « maintenant » que vous lisez ce texte, vous ne pouvez pas le lire en dehors de « maintenant ».

Bien sur le monde évolue et bouge, créant des mouvements de causes et d’effets donnant l’illusion d’un temps passé et présent.

Mais si on éteint le mental.

Si on reste dans cette présence.

La vitesse diminue, les mouvements ralentissent.

Restons dans cette présence. Faisons une pause. Restons dans l’instant.

Comprenons qu’il n’y a qu’ici et maintenant.

Toujours, et encore.

Il n’y a qu’ici et maintenant.

Rejoignons nous ensemble, dans cet ici et maintenant, avec ce texte.

Comprenons que nous ne pouvons exister ailleurs que maintenant.

Nous sommes l’espace, nous sommes la conscience infini, nous sommes la présence, nous sommes l’univers dans lequel les mouvements d’énergie ont lieu pendant cet infini présent.

Mais l’espace que nous sommes ne peut que « être ». Il ne peut disparaitre. Comme dans une pièce : vous pouvez changer le contenu de la pièce, mais la pièce elle-même ne change pas.

De la même façon il n’y a qu’un seul temps, un seul grand moment présent dans lequel des mouvements d’énergie ont lieu : de personnes, d’objets, etc…

Le contenu qui est dans l’espace est modifié par ces mouvements d’énergie, mais tout se situe dans l’unique présent.

Le mental a pour fonction de se projeter dans un moment qui n’existe pas encore que nous appelons le futur. Mais si nous l’arrêtons, si nous le stoppons, alors les pensées ne viennent plus. Alors, il n’y a plus de mouvements, alors un calme et une paix infini apparaissent.

Alors ce que nous sommes réellement,

La présence apparait,

Alors toutes les illusions disparaissent.

L’illusion de la personne,

L’illusion

Du

Temps.

S’évanouissent.

Kundun 2012-2013

R comme Réveil

Nous ne sommes pas encore réveillé et pourtant notre conscience est là.
reveil2Juste après le rêve, la conscience surgit, passant du rêve à cette réalité.
Restons dans ce moment. Cultivons cet état, surtout, gardons les yeux fermé, ressentons.
Observons, restons là, attendons.
Parfois, nous pouvons constater que le corps bouge tout seul, il se retourne, s’éveille.
Restons dans cette présence, restons dans la conscience.
Si nous n’ouvrons pas les yeux, sans bouger, en laissant le corps terminer sa nuit, nous pouvons observer la conscience, nous pouvons nous retrouver là, observateur.
Observons les pensées, repartons dans le sommeil, pourquoi pas ?
Observons la conscience prendre progressivement possession du corps. Sentons ce moment spécial où s’effectue une incorporation.
Car oui, chaque matin, une réincarnation de la présence s’effectue. Surtout pas de réveil, surtout gardons du temps pour un réveil naturel.
Apprenons à rester dans cet instant. Agrandissons ce moment où le rêve se termine et où la conscience revient dans ce corps.
Ce moment est un moment clé, comme celui où nous passons de la conscience à l’endormissement.
Dans ce moment, quelque chose se produit : un passage entre deux univers, comme si ce que nous sommes zappait d’un film à un autre.
Restons dans la présence de ce moment.

Observons ce moment, devenons ce moment, devenons,

Nous.

 

Texte de Kundun, 2013

A comme Autres

 

"les autres sont nous" Kundun 2013

« En réalité, il n’y a pas d' »autres », il n’y a que des « nous » Kundun 2013

Comprendre et imaginer que les autres sont nous est une chose, l’expérimenter et le vivre en est une autre.

Réaliser que nous sommes une même et unique conscience qui vit à travers les autres êtres humains est une des étape de l‘éveil.
La présence que nous pouvons ressentir, le sentiment d’amour, la paix, la conscience, la vie, l’intelligence qui vit à travers l’homme: c’est ce que nous sommes réellement.

Tous les matins, nous nous habillons de notre corps physique et de notre corps mental. Et tous les matins, nous nous identifions à eux.
Mais si nous fermons les yeux, si nous dirigeons notre attention sur nos sens, si nous ressentons la présence, nous pouvons prendre conscience de la réalité non duelle.

Méditons quelques instant, restons dans la paix dans la présence.
Pause.

Restons quelques instant dans le calme.

"Dieu est toujours amoureux des expressions qu'il incarne"

On ne s’en rend plus compte, mais la vie est si merveilleuse, si magique.
Comme un enfant qui vient de naitre, je prend conscience de l’univers autour de moi. C’est une renaissance car l’ancien moi s’est de nouveau dissous, et la présence, la conscience se trouve dans un état de découverte.
Ce n’est pas que je vois avec des yeux d’enfants, c’est que je suis redevenu un enfant.
Car en réalité, la vie est merveilleuse, la vie est magique.
Il y a tant de choses à expérimenter, tant de choses à être, à vivre, il y a tant de choses à aimer.
Il y a comme un vertige, comme une ivresse de la matérialité quand la conscience s’incarne. Une identification naturelle s’effectue.
Comment s’incarner dans l’homme, comment revêtir son corps et son mental sans s’immerger totalement en lui, sans ‘devenir’ lui.

Dieu, la conscience infini que nous sommes s’incarne en l’homme et puis s’oublie.

Ivre de matière, nous exprimons le divin qui à travers nous se vit.

Quand nous tombons amoureux, quand nous fondons dans l’amour, quand l’émotion, cette prise de conscience nous bouleverse, quand on voit la beauté de l’autre, alors nous commençons vraiment à vivre, à être.
L’amour, c’est la vie. Et la vie, c’est l’amour.
L’amour est la seule réalité. L’amour est le sentiment, l’expérience, la conscience, la reconnaissance que nous sommes l’autre.
C’est une expérience, une compréhension qui ne peut que s’expérimenter. Comment communiquer et partager une expérience aussi intime ?
Pouvons nous imaginer la couleur bleu ? Pouvons nous l’expliquer ?
Non, on ne peut que la voir.

Texte de Kundun, Janvier 2013

P comme Pensées

"Nous recevons toutes les pensées" Kundun 2013

« Nous recevons tous des pensées » Kundun 2013

Oui, nous recevons tous des pensées, mais n’en tenez pas trop compte.
Car ces pensées sont liées à l’environnement, elles n’ont rien à voir avec ce que nous sommes.
Elles sont le reflets de nos conditionnements et de l’univers dans lequel nous évoluons . En fonction des lieux, de nos attitudes, de ce que nous sommes, elles changent.
Nous ne sommes pas les pensées qui viennent et s’en vont. Nous sommes la conscience qui peut les choisir.
Les pensées sont liées aux circonstances environnantes, elles sont provisoires et virtuelles. Elles n’ont aucune réalité, elles sont des propositions.
Il n’est pas raisonnable de se sentir responsable ou coupable des pensées qui passent autour de nous dans la mesure ou elles sont issues des conditionnements, des médias, de la télévision, des autres aussi.
L’erreur serait de choisir des pensées qui ne nous correspondent pas.
Prenons un instant pour méditer et nous reposer quelques secondes.
Laissons les pensées passer.
Nous ne sommes pas nos pensées.

Pause….

Le mental est un outil. Il traite de l’information provenant d’une entrée, puis il sort un résultat, comme un ordinateur.
Le mental capte des pensées, reflets de l’environnement. Il ne choisit pas ce qu’il capte. Il reçoit, analyse et peut aussi proposer de capter d’autres pensées.
Celui qui regarde tout cela, et qui éventuellement choisit, c’est nous. Oui, nous, cette conscience, cette intelligence, cette présence.
Comme une antenne, notre cerveau reçoit des pensées, et comme une antenne, il est possible de la diriger. C’est ce que nous appelons l’intention.
Si nous orientons notre antenne, notre intention vers un univers d’amour et de fraternité, certaines pensées seront reçues. Si nous laissons la personne que nous croyons être ou avons cru être, diriger notre vie, alors d’autres type de pensées vont être reçues, en fonction de ses conditionnements.
Notre cerveau, notre mental ne doit pas être laissé livré à lui même, sinon à partir de l’ego, une personne se crée et prend littéralement le contrôle de l’individu.
Restons quelques secondes dans ce moment pour méditer sur cette pensée.

Pause…

Lorsque nous prenons du recul sur les pensées, sur la fausse ‘personne’, la conscience, l’amour reprend la direction de ce que nous sommes. Alors les intentions sont naturellement bonnes et positives, aimantes et constructives, unifiantes et fraternelles.
Car la présence, la conscience, l’intelligence que nous sommes ‘sait’ que nous ne sommes qu’un. Un seul organisme, incarné dans de nombreux corps, mais toujours ‘un’.
La diversité dans l’unité, voila ce que nous sommes.

À chaque fois que nous orientons notre antenne du mental, lorsque nous parlons avec quelqu’un, lorsque nous rencontrons quelqu’un, lorsque nous regardons un film, lorsque nous allons dans un endroit, lorsque nous travaillons sur un projet, à chaque fois, nous dirigeons, nous focalisons notre conscience, ce que nous sommes dans une direction, dans une intention.
Notre antenne s’oriente. Et plus notre niveau de conscience est élevé dans un domaine, plus notre antenne est grande. Imaginons une antenne parabolique, de 4 mètres de diamètres, dirigé dans une direction. Puis imaginons que notre antenne fasse 8 mètres.
Plus notre antenne est grande, plus nous pouvons capter de détails, de pensées.

Antennes sur pattes : “La méditation est le chemin qui mène vers l’éveil”, Kundun

Antennes sur pattes : “La méditation est le chemin qui mène vers l’éveil”, Kundun

Il est important de comprendre que nous ne pouvons ‘créer’ ou ‘générer’ de pensées.
Nous ne pouvons que ‘être’, c’est à dire prendre conscience de notre univers, de notre environnement, de nos conditionnements.
Notre conscience, lorsqu’elle se reflète sur cet environnement ‘capte’ à travers le mental ces fameuses pensées.
Comprendre que nous ne créons pas les pensées qui ne peuvent pas vraiment devenir ‘nos pensées’ mais ‘des pensées’ est essentiel.
Respirons profondément, gardons ce concept à l’esprit quelques secondes. Restons dans le calme. Comment nous sentons nous ?
Restons dans la présence.

Pause…

La première étape de l’éveil est de se séparer des pensées. C’est ce qu’Eckhart Tolle a divinement expliqué dans son livre « le pouvoir de l’instant présent », vendu à 6 millions d’exemplaires.
Plus nous commençons à regarder nos pensées, plus nous comprenons qu’elles ne sont pas nous, qu’elle ne l’ont jamais été, et qu’elles ne le seront jamais.
Alors, une formidable libération s’effectue. Toutes ces fausses idées de culpabilité s’évanouissent instantanément. La fausse personne que nous avons cru être se dissous.
L’imposteur se révèle progressivement.
Car l’ego, la personne qui a été construite, sur cet assemblage de pensées et de croyances, petit à petit se dissous au même rythme que nous comprenons que nous ne sommes pas nos pensées.
Restons dans ce moment, dans ce calme. Sentez cette paix, cette présence.
Sentons ce vide mental, cet état ou l’antenne se dirige vers un endroit sans pensées.

Kundun janvier 2013

V comme Volonté

La volonté, c’est la force, l’énergie, le carburant qui nous pousse à agir.

"La volonté, c'est la force, l'énergie, le carburant qui nous pousse à agir."

« La volonté, c’est la force, l’énergie, le carburant qui nous pousse à agir. »

Les pensées sont des effets, mais elles ne sont pas suffisantes pour que l’action se crée dans le moment présent.

C’est la volonté, outil de la conscience qui permet d’incarner les pensées dans la matière.
Ainsi la volonté intervient et permet de réaliser ou pas nos pensées, en utilisant le filtre de nos conditionnements.
Mais qui ‘veut ?’
Quelle est cette force ?
Sur quoi agit-elle ?
Cette force, c’est l’énergie de vie qui nous traverse.
Quelque soit l’usage qui sera fait de cette force : une action d’union ou de séparation, cette force nous traverse.

Parfois détourné par l’Ego, cette force de vie peut très bien alimenter la personne, le personnage que nous croyons ou avons cru être. Sans les filtre de la personne, cette force est la source d’inspirations divines, de perfections.
Cette source vient du cœur au départ, et c’est l’amour qui crée le mouvement. C’est l’amour qui est à la base de chaque action, de nos choix, de notre expérience de vie.

« La volonté, c’est l’amour au service de la vie. » Kundun 2013

Et plus nous nous éveillons, plus la vie nous traverse, plus notre volonté grandit, car ce n’est plus notre volonté mais la sienne, celle de la présence qui sait, celle de la présence qui fait.

Et plus la présence grandit, plus nous disparaissons, et plus la présence apparait, plus nous sommes ce que nous avons toujours été, une conscience infini d’amour expérimentant ce qu’elle est.

Méditons et restons dans ce moment présent. Laissons les pensées passer puis se perdre. Laissons les passer jusqu’à la suivante.
Au bout d’un moment, il n’y en aura plus. Projetons notre conscience sur l’amour, sur le cœur, écoutons attentivement une musique, devenons la musique. Laissons le moment remplir tout l’espace qu’il est déjà, puis devenons ce moment.
Il est là, nous sommes là, il est nous et nous sommes lui. Nous sommes aussi ce moment ou l’action, ou l’inaction est possible.
Ce moment ne change pas, il est permanent et infini. Il n’y a ni passé ni futur, il n’y a que ce moment présent. Le passé est une mémorisation d’un état présent. On peut le ‘rappeler’ uniquement dans le présent, car les choses n’existent que dans le présent.
La réalité, ce qui est vrai, c’est ce qui est permanent. Ce qui change tout le temps ne peut être vrai. Seul ce moment présent est vrai, car toujours là.

La présence ne peut vivre qu‘ici et maintenant, tandis que le mental ne peut y demeurer, son univers étant celui du passé et du futur.

Texte de Kundun, Décembre 2012

Le Mental

Une des fonctions du mental est de prévoir le futur à partir du passé.

"Le mental est un programme d'ordinateur" Kundun Février 2013

« Le mental est un programme d’ordinateur » Kundun Février 2013

Tel un programme d’ordinateur, notre mental calcul sans cesse des potentialités, des probabilités, des risques. Il fait de la prospective.
Lorsqu’il maîtrise la loi de cause à effet, il prévoit ce qui va se passer à partir des éléments passés et des compréhensions.
Il est ni plus ni moins qu’un programme d’ordinateur. Tel un robot, il recherche l’amélioration permanente de sa situation, parfois au détriment des autres. Il nous rend malheureux car toujours insatisfait. Son univers est celui du toujours plus, du toujours mieux.
Le mental analyse des données, les répertories, les tries, les classes tel un ordinateur, il crée une représentation des concepts, des idées, des mots. Il apprend des langages de tout type : langage parlée, langage musical, langage artistique. Il peut s’exprimer avec plusieurs forme d’expression.

Pourquoi le mental ne peut-il pas être dans le présent ?

Simplement parce qu’il n’y a rien à calculer dans le présent. Dans l’instant, on ne peut que « être » ici et maintenant. Le mental s’arrête lorsqu’on entre dans la présence du « maintenant » car pour pouvoir fonctionner, il doit se projeter dans le futur.
On change littéralement d’univers. On passe alors de la fiction du mental à la réalité de l’être.
Le mental et le corps peuvent être considérés comme des interfaces entre ce que nous sommes, la présence, la conscience infinie et la dimension matérielle de cet univers. Les émotions, les sens transmettent des informations qui sont ‘analysés’ par le mental pour action éventuelle.

Par exemple : un lion me court après. J’ai peur, je cours, l’instinct de survie me pousse à agir, puis le mental calcul des scénarios de survie. Sans l’instinct de survie, sans le mental, l’homme resterait amoureux du lion et se laisserait manger joyeusement. Il n’y a aucun problème intrinsèque à se faire dévorer puisqu’il faut bien que le lion survive. Après tout, nous sommes autant le lion que l’homme. Mais si tous les hommes se font manger, que mangera le lion ?

Bien sur il n’y a pas que le mental qui fait courir l’homme, il y a avant tout son instinct de survie, comme pour tous les autres animaux. Le mental intervient avant et après pour ne pas se mettre dans une situation dangereuse, puis pour élaborer des scénarios complexe de survie.

Le mental est un outil très pratique tant qu’il ne prend pas le contrôle de ce que nous sommes. Comme tout outil, il est là pour être au service. Si on se laisse embarquer dans l’illusion de la personne, de l’ego, on devient littéralement un ordinateur sans cœur et sans amour. Si par malchance on possède un mental puissant, alors un déséquilibre important et une souffrance proportionnelle à la puissance du mental apparaît.

C’est l’équilibre corps mental cœur, ainsi que la dissolution de la personne qui permet le bonheur.

Pouvons nous comprendre que le mental doit être au service du cœur ? Que ce passe t-il quand l’Ego prend le dessus ?

Texte de Kundun, Février 2013

P comme Être Présent

Pouvons nous partager notre attention du moment présent sur deux sujets ?
Pouvons nous projeter notre conscience ici et maintenant et aussi ailleurs ?
Non.
Car il n’y a qu’un seul ici et maintenant.

"être présent, ici et maintenant", Kundun pour Infinite Love

« être présent, ici et maintenant », Kundun pour Infinite Love

Le mental peut essayer de conduire une voiture et en même temps penser à ses futurs vacances.
La présence, ce que nous sommes ne peut être qu’ici et maintenant, dans l’unique et universelle réalité de notre être.
Ce sont deux univers opposés : l’un est toujours ici et maintenant et l’autre n’y est jamais : il ne peut pas y être.
Le mental s’occupe du passé ou du futur tandis que ce que nous sommes réellement se situe dans le présent. Magnifiquement documente par Eckhart Tolle, ce moment est l’unique réalité.
La réalité, c’est ce qui est permanent, le reste disparaît toujours.

On peut s’aider de son corps pour être dans la présence, car le ressenti du corps s’effectue ici et maintenant. Comment nous sentons nous ? Que dit notre corps physique ? Ressentons nous une émotion ?
Certaines activités nous ancre dans la présence : le sport, puisqu’il ne peut s’effectuer que dans le moment présent. La focalisation sur le geste ne peut s’effectuer que dans la présence.
Les activités de type yoga, danse aussi nous entraîne à ressentir le corps.
Les massages, si on reste à l’écoute du corps, sont un moyen d’être présent.
Toute activité corporelle ramène dans le moment si on en profite pour éteindre l’ordinateur du mental. Évidement, si on pense à son travail pendant qu’on nage, on perd le bénéfice de l’activité.
La méditation peut aussi être un moyen d’être présent. Écouter une musique avec attention aussi, car la musique n’est jouée qu’ici et maintenant.
Être dans la présence devient avec le temps une habitude : que se passe t-il ici et maintenant ?
Lorsque nous lâchons prise, alors le vrai soi, la présence s’étend et nous entrons dans une espèce de contemplation permanente.
Le mental peut éventuellement intervenir, mais en conscience, seulement de façon choisie, si besoin.
Même l’écoute attentive et profonde d’une personne permet d’entrer dans la présence de l’instant.

On comprend alors qu’on a toujours été l’autre, que ce qu’il exprime est nécessaire.

Ensemble, entrons dans la présence de l’instant, en méditant, en éteignant l’ordinateur du mental, en ressentant la présence d’un être éveillée, qu’il soit un humain, qu’il soit animal, qu’il soit plante, arbre, minéral ou autre.

La présence est ce que nous sommes.

Kundun Février 2013

R comme Reflet

Les miroirs ne choisissent pas ce qu’ils reflètent, ils reflètent ce que nous leur envoyons.

R comme Reflet

R comme Reflet

Lorsque nous sommes en présence d’un être, posons nous la question : que reflète-t-il ?
Bien sur, les miroirs, tant qu’ils ne sont pas totalement éveillés, tant qu’ils ne sont pas pure nous renvoient notre conscience teintée de leur filtres, de leurs spécificités.
C’est comme se regarder dans un miroir déformant. Certains renvoient très nettement la réalité, d’autres déforment ou renvoient une image colorisée par des croyances, des conditionnements.
Dans quels miroirs nous regardons nous ?

Comment évaluer un miroir parfait ?

N’est ce pas la fonction des êtres éveillés de nous montrer une image la plus réelle possible de ce que nous sommes ?
Pourquoi ces êtres éveillées diffusent-ils tous une même présence d’amour ?
Comprenons nous le lien qui existe entre la réalité, l’amour, la présence, et la nature des miroirs ?
Quels sont les miroirs susceptibles de nous éclairer sans déformer notre propre reflet ?
Ceux des êtres éveillés bien sur, ceux ayant dissous leur personne : Ramana Maharshi, Sri Aurobindo, David Joshua Stones, Eckhart Tolle, Michael Brown, Darpan, Adyashanti, Adyanshanti, David Hawkins, et tant d’autres.
Des êtres exprimant l’amour, le cœur, la présence bien sur.

La vie nous met en permanence face à nous même.

La vie nous met en permanence face à nous même.

En réalité, chaque personne est un miroir et la vie nous met en permanence face à nous même.
Nous n’aimons pas quelqu’un ?
Pourquoi ?
Est ce parce qu’il nous renvoi une image de nous même que nous n’aimons pas ?
Ou est est ce parce qu’il déforme ce que nous lui envoyons ?
Faisons la part des choses, ayons le discernement, comprenons les effets miroirs, comprenons le fonctionnement de ces mécanismes.
Pouvons nous faire la distinction entre la réalité et l’interprétation de la réalité ?

Kundun février 2013

M comme Mental

Le mental est l’outil de la conscience permettant de se concentrer en dehors de ce que nous sommes. Nous sommes la présence qui vit dans l’instant présent. Le mental est l’outil qui se projette dans le passé et le futur, il ne peut être dans la présence de l’instant. C’est comme deux faces d’une même pièce, elle ne peuvent se rencontrer. Le mental ne peut pas concevoir le moment présent, c’est hors de son univers. Et quand nous sommes cette présence, ce moment, le mental est éteint, il n’a pas sa place.

M comme Mental

M comme Mental

La présence ne peut que se vivre, s’expérimenter, à travers des activités liés au cerveau droit : présence du corps avec le sport, la danse, des massages. Présence du sens auditif avec une écoute active, lorsqu’on devient la musique. Sens de la contemplation aussi.
On passe du faire au être lorsqu’on dirige notre conscience vers ce que nous sommes, vers ce que nous ressentons. On se reconnecte alors à la réalité. La réalité, ce n’est pas le mental, la réalité, c’est ici et maintenant, ce que nous sommes, ce que nous percevons, ce que nous ressentons. La réalité, c’est cette présence, substance sous jacente de tout ce qui est.
On peut s’entraîner à la percevoir, en restant connecté à son corps, à sa respiration, en restant l’observateur des pensées, des objets, de lieux, de tout ce qui compose notre environnement. ‘Quelque chose’ une conscience observe.
Restons connectés à cette présence, restons dans ce moment.
Si on donne plus de force au mental qu’à la présence, il se crée un déséquilibre qui donne du pouvoir à l’égo, à la personne que nous croyons ou que nous avons cru être. C’est elle alors qui dirige notre vie, dans la souffrance et la douleur puisque le rôle du mental est de faire, toujours plus. Sa nature est l’attachement, acquérir plus d’objets, tout le temps, pour être heureux ‘plus tard’. Mais la machine folle ne peut s’arrêter toute seule. Lancée dans sa course infini au contrôle de l’univers, elle veut nous faire passer tout notre temps dans le passé ou le futur.
Cette dans l’équilibre de ces deux forces que nous pouvons être heureux. Lorsque dans le moment, nous laissons la présence agir à travers nous, le mental redevient l’outil qu’il aurait toujours du rester : un outil au service du cœur, de la présence.
Il est possible de renverser la vapeur, par des activités du cerveau droit, par l’expérience de la méditation, on peut ‘équilibrer’, se ‘centrer’.

Toutes les souffrances du monde dans lequel nous sommes n’ont qu’une seule et même cause : l’inconscience.
Plus nous sommes conscient, plus nous augmentons notre degré de conscience, plus nous dégageons et diffusons des idées, des attitudes, des pensées, des actes de joie, de bonheur, d’amour.
La souffrance véhicule la souffrance et la séparation tandis que la joie et l’amour transmettent la paix, le bonheur, la joie, l’amour.
Il y a une résonance universelle dans tout ce que nous sommes. Si nous sommes la joie, nous exprimons la joie. Si nous souffrons, nous pouvons, en étant inconscient, propager la haine. La joie, l’amour comme la haine est une énergie qui se propage comme un virus. La question est : que voulons nous être, comment voulons nous influencer notre environnement. Pouvons nous être lucide sur ce que nous sommes et décider de nous concentrer sur notre être véritable. Car nous sommes tous, au fond de nous, constitué de cet amour infini.
Ce besoin de grandir de s’éveiller, c’est cette conscience, c’est nous qui, partout dans l’univers cherche à s’étendre, à expérimenter, à progresser. C’est la vie, qui à travers nous, se vit, se renouvelle, sans cesse.

Texte de Kundun janvier 2013