G comme guide de vie

Ce texte est un petit guide de vie pour certains, un guide de survie pour d’autres, il est le résultat de toute une vie et la continuité des 600 textes d’Infinite Love. Si j’avais pu recevoir ce texte à 15 ans, qui sait où je serai aujourd’hui…

Si vous recevez ce texte en étant jeune, alors vous êtes chanceux et allez gagner 50 ans de vie heureuse en plus !

lumiere

Particulièrement préconisé pour les personnes sur-efficiente, il peut véritablement donner des clés de compréhensions pour une vie harmonieuse. Plus nous nous éveillons, plus notre niveau de conscience augmente, plus nous devenons sur-efficient, c’est à dire que nos sens sont démultipliés. Alors, de nouvelles prises de conscience apparaissent générant son lot d’émotions, de rire, de pleurs, développant à l’infini nos capacités, notre sensibilité.

Le problème est que plus nous sommes éveillés, moins le monde est fait pour nous. Avec sa violence quotidienne, avec ses pollutions à la fois sonores, verbales, visuelles, kinesthésique, notre monde n’est plus adapté aux personnes sensibles. Aussi, ce texte est apparu comme une solution de survie pour les sur-efficients et les éveillés.

Ce guide est basé sur la compréhension que nous sommes tous constitués d’énergie et que nous nous imprégnons littéralement des 5 personnes qui partagent le plus notre présence. Que ce soit au travail ou à la maison, nous nous impactons les uns les autres, d’une façon bien au delà de notre imagination.

Compréhension 1 :Vivre avec ceux qui nous aiment”

Progressivement, plus je progressais sur le chemin de la vie, plus je me suis mis à choisir mon environnement, aussi bien en terme de personnes, de lieux, de décoration, d’objets qu’en terme d’activités. J’ai finalement compris que ce sont nos changements internes qui se projettent à l’extérieur. C’est pour cette raison que le travail d’éveil se situe “en nous” et non pas à l’extérieur de nous. En réalité, la seule chose que nous pouvons changer se situe d’abord à l’intérieur de nous même, ensuite le monde extérieur, projection de ce que nous sommes se transforme.

Finalement, une nouvelle étape importante a été franchie : après avoir expérimenté l’amour universel pour tous, j’ai compris que choisir d’être avec les personnes que j’aime n’est pas suffisant : ce qui est bon pour moi, c’est de choisir ceux qui m’aiment !

En effet, eux seuls sont capables de renvoyer l’amour que j’exprime. Nous sommes tous les miroirs les uns des autres et l’important, lorsque nous sommes remplis d’amour, c’est “Qui peut renvoyer ce que je lui envoi ?”.

En même temps, la question que nous pouvons aussi nous poser est “Suis-je capable de refléter l’amour que l’autre m’envoie ?“.

Suite à plusieurs expériences avec des personnes que j’aimais mais qui ne m’aimaient pas, des personnes qui étaient surtout dans l’intérêt de l’ego voir même dans des stratégies de manipulation, j’ai finalement compris quelque chose de fondamental :

“Si nous sommes uniquement entourés d’êtres qui nous aiment, nous entrons littéralement au paradis.”

experience-amour

Cela peut sembler très simple, c’est en réalité très profond.

Résultat des 15 premiers jours après avoir décidé d’être uniquement avec ceux qui m’aiment : je reste toujours très “high” dans l’amour infini avec un état d’esprit amoureux, positif, créatif, extatique, presque samadhique.

Pourquoi ? Parce que chaque nouvelle rencontre d’amour avec ceux qui nous aiment, au travail, à la maison, chez les amis, ne fait que monter le niveau énergétique. Il n’y a plus personne pour faire retomber la vibration !

C’est comme si j’étais en Satsang permanent, dans la présence de ceux qui m’aiment.

En même temps, à chaque instant, une énergie s’étend et cela nourrit tout le monde. C’est comme un Shaktiptat permanent de bonheur. L’effet est le même que dans les stages, les retraites, les Satsang : on augmente son niveau vibratoire et on le garde.

Pour faire face aux difficultés de la vie, il est bien plus pratique d’être entouré d’êtres qui nous aiment. Alors que nos amis nous aident et nous donnent du courage, ceux qui ne nous aiment pas vont profiter de nos difficultés.

Ce qui est génial, c’est qu’à force d’être en Satsang toute la journée, c’est à dire dans la présence, on s’éveille de plus en plus vite. C’est à dire que le niveau de conscience, la présence continue à augmenter. Sans les descentes et les baisses du niveau vibratoire, la progression vers un éveil toujours plus étendu, toujours plus conscient ne s’arrête plus.

Finalement, posons nous la question : qu’est ce qui fait diminuer le niveau de conscience et d’amour ? Qu’est ce qui nous rend malheureux ?

Et bien uniquement les personnes qui ne nous aiment pas, ceux qui sont dans les liste B et C. J’ai donc fait trois listes :

Liste A : personnes qui nous aiment vraiment, qui sont dans le cœur, qui sont capables d’aimer, les êtres sensibles, ayant développé leur cerveau droit, souvent sur-efficient. Je parle là d’amour vrai, divin, rien à voir avec l’attachement de l’ego. Ces personnes sont plus orientées “cerveau droit”.

Liste B : personnes dirigées par l’intérêt du mental, dans l’attachement de l’égo, du personnage. Ils sont dans l’illusion de la séparation. Identifiés à leur personnage, c’est le gros des troupes, produits du monde dit “moderne” occidental, robotisés, ils ont chacun leur scénario conditionné par l’intérêt du mental. C’est ce que l’on appelle le commerce : je te donne, tu me donnes. Ces personnes sont plutôt orientées “cerveau gauche”.

Liste C : personnes toxiques, malades, psychopathes, pervers narcissiques manipulateurs, vampires psychiques, emprisonnés dans leur personnage et leur égo, ils souffrent et font souffrir les autres. La résonance est une résonance de mal être, de destruction, de manipulation. Ces personnes sont malades mais ne le savent pas, il y en a partout en liberté dans notre société ! Ce sont eux qui ont besoin le plus de compassion, ils sont “malades”.

Bien sûr, certaines personnes peuvent être en liste A et B c’est à dire qu’elles peuvent aimer et aussi avoir un peu d’intérêt du mental, ce n’est pas un problème tant que le cœur dirige la personne, tant qu’il y a de l’amour véritable. La véritable question est : mais qui dirige ? Est-ce le cœur ou bien le personnage ?

Comme nous sommes libres, plus nous choisissons un environnement paradisiaque, plus nous pouvons co-créer et rester dans une harmonie, une vibration d’amour constante.

Si j’avais pu comprendre cela à 15 ans, j’aurai économisé beaucoup de temps et d’énergie, mais bien sûr je n’aurais pas pu écrire ce texte…

Mais à vous qui lisez ce texte, vous avez la possibilité de vivre mieux, de créer votre propre paradis sur terre.

Voilà, cette expérience est mon actualité et je témoigne de l’efficacité de la méthode. Cette stratégie est très impactante puisqu’elle modifie notre univers. En même temps, quand nous faisons le ménage, nous laissons de l’espace pour ceux qui nous aiment. Nous créons littéralement de l’espace et du temps pour partager et co-créer avec eux.

Il y a une spirale vertueuse à rester avec des êtres de cœur : ils prennent la place des êtres égotiques diminuant le risque de faire tomber le niveau de vibration. Aussi, la création d’un groupe d’amis, d’une masse critique permet de bien voir le contraste comportemental entre ceux qui sont dans l’amour, la joie, le partage, et ceux qui sont dans la manipulation, le personnage.

Car à force de côtoyer des êtres de lumière, nous trouvons de moins en moins de raison pour être dans la présence des démons.

Attention, l’amour est un virus et une drogue certaine !

Plus nous sommes dans un univers aimant, bienfaisant, plus nous sommes entourés d’êtres qui nous aiment, plus la vie est belle.

Réveillez-vous ! Choisissez l’amour et le bonheur !

"Le bonheur est ici et maintenant"

“Le bonheur est ici et maintenant”

Plus je suis avec les personnes de la liste A, ceux qui m’aiment ou qui sont capables d’aimer, plus je réalise le contraste qui existe entre les personnes de la liste A et de la liste B.

Les personnes de la liste B ont peur de l’amour car l’égo, le personnage ne veut pas perdre l’illusion du contrôle sur la vie. Pour eux, c’est l’intérêt du mental qui a le dessus sur l’individu. Bien sûr ils ont du cœur parfois, mais le mental règne et décide au final. Quitte à tout saborder, dans leur système, le cœur ne doit pas diriger l’être. Ils sont sur une voie d’éveil par la souffrance, par la douleur. Et l’univers apportera ce qu’ils demandent, conséquence de leurs illusions, c’est à dire des maladies, des problèmes en tout genre, des souffrances, l’illusion d’être séparé des autres, une solitude existentielle et surtout aucun sens à leur vie.

Je me rends compte que de nombreuses personnes sont malheureuses parce qu’elles ont peur de leur propre amour et de l’amour des autres aussi.

La plus grande force de l’univers peut faire peur car, inconsciemment, les gens savent que c’est cette force qui dissous le personnage, l’égo, l’illusion de l’identification à la personne.

Plus ils aiment, et plus ils se rendent compte qu’ils perdent le contrôle, que ce ne sont plus eux, mais la vie, le divin qui dirige au final.

C’est bien sûr effrayant depuis leur perspective puisqu’ils sont en général dans l’ignorance, c’est à dire dans l’illusion de l’ego.

Dans le monde de la liste A, les êtres savent que l’amour est la seule vérité, ils n’ont pas peur de l’amour et se laissent baigner par cette énergie de lumière. Certains le font en conscience, d’autres pas mais finalement, cela n’a aucune importance.

Du coup, il y a un contraste marquant : ceux qui acceptent l’amour, et ceux qui s’en méfient et qui en ont peur. Il y a ceux qui sont ouvert d’esprit et ceux qui sont fermés d’esprit, conditionnés.

Maintenant que je baigne dans cet amour à chaque instant quasiment, car il n’y a plus que des êtres de la liste A dans mon monde, je peux mieux comprendre les différences entre les deux groupes.

Dans l’univers de ceux qui ne m’aiment pas, il y a ceux qui ont besoin de temps pour aimer, et il y a ceux qui n’acceptent pas l’amour par peur de montrer leurs vulnérabilités, il y a aussi ceux qui n’ont aucune idée de ce qu’est l’amour divin.

Car de leur point de vue, plus nous aimons, plus nous sommes vulnérables. Plus nous aimons, et moins le personnage, l’égo, peut manipuler, agir dans son intérêt.

L’amour a des raisons que la raison ne connait pas… Pascal.

En réalité, plus nous sommes aimant, plus nous sommes vulnérables, mais plus nous pouvons vivre véritablement.

Aussi plus nous aimons, plus nous diminuons l’emprise du cerveau gauche, du cerveau analytique pour entrer dans l’univers du cerveau intuitif, du cerveau droit. Le nombre de pensées diminue, nous entrons alors dans la présence, amoureux.

Bien sûr, notre fonctionnement est optimal quand nous utilisons nos deux cerveaux à égalité, c’est ce que nous appelons l’équilibre, et c’est dans cet équilibre que le divin s’exprime le mieux.

L’ouverture du cœur par les initiations shaktipat, par les méditations, par les activités favorisant l’amour, par les satsangs permet d’expérimenter l’amour. Alors, notre capacité à aimer se développe et nous finissons par rencontrer le cœur de notre âme, nous comprenons que le divin se vit à travers nous, que nous sommes lui/elle et qu’il/elle est nous.

Sans cet éveil, l’humain reste enfermé dans la prison de l’égo, du personnage, il s’identifie à une personne qui n’existe pas, illusoire, qui n’est que la somme de ses conditionnements. Enfermé dans cette prison, en fonction du degré d’éveil de la conscience, il voit le monde et les pseudos “autres personnes” comme des dangers potentiels. Il n’a pas totalement tort, mais ne sait pas en général que c’est lui qui génère son univers : ses croyances se transforment en réalité, son égo veille à avoir raison.

Travailler et passer du temps avec les êtres de la liste A est tellement plus simple, plus vrai, que je vais agrandir la liste A et passer le minimum de temps avec ceux de la liste B (les personnes de la liste C étant totalement exclues car nocives). Car non seulement ils vivent dans la peur, mais aussi, ils passent leur temps à les transmettre. Bien sûr, il faut avoir du discernement et prendre en compte toutes les potentialités, mais pourquoi vivre dans la peur et dans la crainte si on peut vivre dans l’amour et le bonheur ? Que voulons nous vivre sur terre ?

C’est amusant car il y a plusieurs mondes : celui de la foi, du “surrender” au divin, celui de la peur, de l’identification à la personne, et celui de l’équilibre ou le cœur règne, ou le mental est juste un outil d’analyse.

En fonction du positionnement de la conscience, une projection s’effectue et le monde devient littéralement ce que nous croyons qu’il est !

Compréhension 2 : “Vivre dans la présence divine à chaque instant”

(texte apparue le même jour que la “compréhension 1” suite à une lecture d’un livre de Yogananda)

Cela demande un peu d’entrainement, mais si, à chaque instant, nous focalisons notre conscience sur le divin, alors nous ressentons instantanément sa présence.

Si nous arrivons à penser au divin à chaque instant, nous accédons à la réalité de la vie, c’est à dire que nous comprenons son côté sacré, magique, parfait, absolu.

Quelle que soit l’orientation de notre vibration, de notre choix de pensée, quelle que soit notre direction, notre conscience va faire apparaitre et va réaliser le sujet en question (aussi appelé loi d’attraction).

Si nous pensons à bouddha, la présence de bouddha apparait.

Compréhension 3 : dire et écrire ce que nous sommes et ce que nous ne sommes pas.

Plus je dis qui je suis, ce que je suis et ce que je ne suis pas, d’un point de vue personnel et professionnel, plus j’attire à moi ceux qui m’aiment et qui vibrent à la même fréquence.

Ceux qui font le jeu du personnage, qui ne disent pas la vérité, qui ne sont pas transparents sont dans la manipulation et l’illusion. Ils perdent du temps et vont dans le mur jusqu’à ce qu’ils comprennent. C’est très clair depuis que je suis entouré de personnes de la liste A.

Plus nous sommes naturels et honnêtes, plus nous avons dissout l’ego, plus nous avons la possibilité d’avoir des relations vraies, plus nous sommes dans le réel. En changeant ce que nous sommes, l’univers se reconfigure et s’adapte. Certaines personnes s’en vont, d’autres arrivent.

Certaines choses s’incarnent tandis que d’autres se désincarnent. Il n’y a pas à avoir peur puisque tout est le jeu de la shakti, du divin.

Alors apparait la foi en Dieu qui de toute façon fait au mieux pour lui-même, c’est à dire pour nous, puisque Dieu, c’est nous !

Lorsque nous n’existons plus en tant qu’humain, le divin peut à travers nous se vivre.

Tout devient alors une question de positionnement. Si nous nous positionnons sur ce que nous sommes véritablement, alors tout l’univers se réorganise autour de nous. Se positionner signifie affirmer ce que nous sommes, déclarer notre autorité souveraine rester centrer sur ce qui est juste à chaque instant. Et c’est l’alignement de tous nos nos corps qui permet cet équilibre divin.

Compréhension 4 : tout l’univers est à nos ordres.

(confirmé par le livre vacuité de Christophe Allain : dans le chapitre “intégration de l’humain”)

Lorsque nous voulons marcher, nous émettons l’intention de marcher, puis notre corps et notamment nos jambes se mettent à marcher. Nous pouvons courir aussi.

A aucun moment, nous nous occupons des détails techniques du type : j’avance la première jambe, puis la deuxième, tout en gardant l’équilibre, etc.

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Eh bien, avec l’univers, c’est pareil : nous choisissons des pensées, nous nous centrons sur un état d’être, un état d’esprit, puis nous projetons littéralement ce que nous sommes dans la soupe cosmique énergétique qu’est l’univers. Ensuite, dans l’invisible puis le visible tout se met en place pour une chose très très importante : la création

Car oui, c’est pour créer que nous sommes venus nous incarner. (cf. Samadhi 6 )

Nous sommes des dieux créateurs, et chacun d’entre nous, sans parfois s’en rendre compte est juste en train de créer : sa vie.

Nous sommes tous les personnages de la comédie humaine, brillamment introduite par Balzac, mais écrite et inventée par Dieu lui-même, allant jusqu’à s’incarner dans chacun de ses personnages, créant des mondes, puis des mondes de mondes.

“Multidimensionnel, l’aspect holographique de l’univers est par nature insaisissable et il faut s’éveiller, toujours un peu plus pour comprendre, en s’illuminant d’avantage, en diminuant l’ignorance, racine de toutes les souffrances.”

Kunzang mars 2014

Et plus nous faisons reculer l’ignorance, plus nous comprenons la beauté de nos mondes, de nos créations. Et si je vous disais que tout ce que vous voyez dans les films existe véritablement, qu’ils ne sont que des fenêtres ouvertes sur des univers aussi réels que le monde dans lequel nous croyons exister ? (Cf Samadhi)

Le monde et nos corps sont des outils nous permettant de nous expérimenter : poème imagine du 14 avril 2011

Bien sûr, pour que les personnages puissent vivre des aventures, toutes leurs peurs, tous leurs espoirs, tout ce qu’ils sont se projettent littéralement partout : sur les autres personnages, sur le monde lui-même.

Ainsi toutes leurs croyances s’incarnent et se transforment en “réalité”, en permanence. Ils génèrent leur réalité sans le savoir.

A chaque compréhension, à chaque croyance éliminée, tout l’univers se réorganise : nous voyons les choses différemment et automatiquement, de nouvelles portes s’ouvrent, de nouveaux horizons s’ouvrent à nous, des limites disparaissent. A l’inverse, quand une peur grandit, la prison nous enferme un peu plus.

Non, nous ne sommes pas des êtres humain, nous sommes des êtres divins !

Réveillez-vous ! Éveillons nous !

Toutes nos peurs, toutes nos intentions s’incarnent dans la matière, et seuls ceux qui ont réalisé le divin en sont totalement libérés (des peurs). Car c’est en réalisant profondément ce que nous sommes, la conscience infinie que nous comprenons que tout est nous, que tout est là pour nous, qu’il n’y a que l’illusion de la séparation. Mais l’âme incarnée dans l’humain peut-elle avoir la foi et s’en rendre entièrement à l’univers ? L’égo peut-il se dissoudre afin de laisser place au cœur ?

La liberté du divin est si grande qu’il peut s’oublier, jouir de la matière, vivre des vies d’hommes, et puis tout recommencer, encore et encore, pour plusieurs éternités…

L’homme a oublié qui il était, pourquoi il est venu sur terre, s’est enfermé dans des personnages pour mieux les jouer, c’est ce que nous apprend le Samadhi 1. Car quand l’homme se rappelle de qui il est véritablement, il comprend qu’il n’a jamais été un homme, mais qu’il est en réalité,  l’incarnation d’un être divin …

Compréhension 5 : l’acceptation de ce qui est

Après la réalisation que tout est soi, qu’il n’y a que soit partout, que tout est une projection de nous, alors il n’y a plus rien, plus personne pour ne pas “accepter” les situations, les réalités. Alors, dans un “surrender” divin et éternel, il n’y a plus qu’à être, tout simplement.

Cela peut sembler abstrait, c’est une réalisation très pratique puisqu’il n’y a plus qu’à accueillir la vie que nous sommes. Cela n’empêche pas d’agir, ni même d’être, c’est juste que le divin à travers nous se vit, et qu’il n’y a plus personne.

Et c’est bien la non acceptation des situations qui crée les souffrances : la dissolution du personnage a pour conséquence que plus personne n’est là pour souffrir, c’est la libération finale. En même temps, il n’y a plus personne à libérer, il ne reste plus que la libération, la liberté elle-même, la vie, la présence, qui ne sait que “être”.

La notion même de “problème” disparait puisqu’il n’y a plus de sujet pouvant avoir de “problèmes”. C’est magnifique !

C’est très paradoxal car à la fois, il s’agit de disparaitre et il n’y a plus personne qui prend personnellement les évènements, il n’y a plus d’attachement, il y a un “surrender” total à la vie, et en même temps, dans la présence, le divin qui à travers nous se vit agit dans l’action juste, dans la vérité de l’action. Quelque chose de plus grand que l’humain s’incarne et se matérialise dans des actions beaucoup plus justes avec un besoin constant de perfection.

Voila, ce petit guide est terminé;

Bonne route à tous, n’oubliez pas que c’est vous seul qui construisez votre vie, que vous pouvez changer de vie en vous changeant intérieurement, que vous êtes libre, que tous vos rêves peuvent se réaliser, que vous êtes divin et si quelqu’un vous dit le contraire, envoyez lui ce texte !

I love you,

Kunzang Gyamtso, Mai 2014

M comme Matins

Tout les matins

Chaque matin, nous nous réveillons, et au moment du réveil, de nouveau, nous nous identifions à notre personnage.
Mais pouvons nous comprendre que nous ne sommes pas lui ?
Nous sommes la vie, qui à travers lui se vit.

Nous sommes la présence, la conscience infini, l'amour infini, la vie.

Nous sommes la présence, la conscience infini, l’amour infini, la vie.

Nous sommes la présence, la conscience infinie, l’amour infini, la vie.
Chaque matin, 7 milliards de fois, nous nous réveillons, nous nous identifions à notre personnage. Ce qui est paradoxal, c’est qu’à chaque fois que nous nous réveillons, à chaque fois que nous nous identifions, nous changeons de rêve, nous ne nous réveillons pas vraiment. Nous passons du rêve de la nuit au rêve du jour.
Comprenons que l’identification au pensées, l’identification à la fausse personne est la seule chose qui peut nous faire souffrir.
Car cette personne s’identifie à une mémoire : la mémoire de tout ce que l’antenne sur patte que nous sommes a expérimenté durant cette vie.

Prenons du recul, dissolvons l’égo, la personne et comprenons qu’au delà de l’identification, nous sommes la conscience universelle, nous somme une seule et unique conscience.
Car chaque matin, JE en tant que conscience unique s’incarne dans les cellules de mon corps pour vivre et expérimenter. Nous sommes, chacun d’entre nous les cellules d’un seul organisme, d’une seule conscience qui à travers nous se vit.
Ce que nous sommes est une conscience qui vit a travers 7 milliards de corps humain, pouvons nous le comprendre ?
Nous vivons aussi à travers les plantes et les animaux. Notre conscience ‘est’ la vie, la présence.

Éveillons nous, dissolvons la personne et entrons dans la non dualité pour comprendre que nous sommes un.
Nous sommes ‘un’ seul être d’amour, nous sommes l’espace qui contient tout l’univers, nous sommes la vie, nous sommes la présence, nous sommes la conscience.

Pouvons nous comprendre que nous sommes beaucoup plus que des frères et des sœurs ?
Nous sommes littéralement ‘un’. Nous sommes le même être d‘amour infini, qui se vit dans plusieurs cellules en même temps.
Il est venu le moment ou chaque homme, chaque femme peut comprendre cela.
L’être que nous sommes ressent le besoin de s’éveiller en éveillant chaque cellule de son corps : nous.
Afin que cesse les souffrances, les séparations, l’illusion de la personne, afin que l’humanité puisse passer à l’étape suivante, l’éveil planétaire est nécessaire.

Tout les problèmes de cette planète sont les effets de cette non compréhension.
Collectivement, cette non compréhension engendre des destructions d’animaux, de plantes, d‘autres êtres humain.
L’identification à la personne, à l’égo, aux pensées pourrait très bien être considéré comme une maladie. Comme pour un cancer, les conséquences sont la destructions d’autres cellules du corps.
L’éveil, la prise de conscience, l’amour est un médicament qui soigne, d’abord le corps dans lequel nous nous éveillons, puis ensuite tous les autres corps qui nous entourent.

Les livres, les satsangs nous soignent, nous guérissent de l’illusion.

Les effets sont immédiats et infinis. Comme un médicament, nous nous propageons, nous guérissons, dans l’amour et le partage.
Comprenons nous bien, ouvrons les yeux, l’organisme planète terre est en train de s’éveiller, à travers nous, ses cellules.

Tous les matins, un être multicellulaire, appelé “terre”, s’éveille.

Nous sommes la vie,
Nous sommes l’amour,
Nous sommes la présence,
Nous sommes la conscience,
Qui à travers nos corps,
Se vit.

Kundun, Mai 2013

Le Mental

Une des fonctions du mental est de prévoir le futur à partir du passé.

"Le mental est un programme d'ordinateur" Kundun Février 2013

“Le mental est un programme d’ordinateur” Kundun Février 2013

Tel un programme d’ordinateur, notre mental calcul sans cesse des potentialités, des probabilités, des risques. Il fait de la prospective.
Lorsqu’il maîtrise la loi de cause à effet, il prévoit ce qui va se passer à partir des éléments passés et des compréhensions.
Il est ni plus ni moins qu’un programme d’ordinateur. Tel un robot, il recherche l’amélioration permanente de sa situation, parfois au détriment des autres. Il nous rend malheureux car toujours insatisfait. Son univers est celui du toujours plus, du toujours mieux.
Le mental analyse des données, les répertories, les tries, les classes tel un ordinateur, il crée une représentation des concepts, des idées, des mots. Il apprend des langages de tout type : langage parlée, langage musical, langage artistique. Il peut s’exprimer avec plusieurs forme d’expression.

Pourquoi le mental ne peut-il pas être dans le présent ?

Simplement parce qu’il n’y a rien à calculer dans le présent. Dans l’instant, on ne peut que “être” ici et maintenant. Le mental s’arrête lorsqu’on entre dans la présence du “maintenant” car pour pouvoir fonctionner, il doit se projeter dans le futur.
On change littéralement d’univers. On passe alors de la fiction du mental à la réalité de l’être.
Le mental et le corps peuvent être considérés comme des interfaces entre ce que nous sommes, la présence, la conscience infinie et la dimension matérielle de cet univers. Les émotions, les sens transmettent des informations qui sont ‘analysés’ par le mental pour action éventuelle.

Par exemple : un lion me court après. J’ai peur, je cours, l’instinct de survie me pousse à agir, puis le mental calcul des scénarios de survie. Sans l’instinct de survie, sans le mental, l’homme resterait amoureux du lion et se laisserait manger joyeusement. Il n’y a aucun problème intrinsèque à se faire dévorer puisqu’il faut bien que le lion survive. Après tout, nous sommes autant le lion que l’homme. Mais si tous les hommes se font manger, que mangera le lion ?

Bien sur il n’y a pas que le mental qui fait courir l’homme, il y a avant tout son instinct de survie, comme pour tous les autres animaux. Le mental intervient avant et après pour ne pas se mettre dans une situation dangereuse, puis pour élaborer des scénarios complexe de survie.

Le mental est un outil très pratique tant qu’il ne prend pas le contrôle de ce que nous sommes. Comme tout outil, il est là pour être au service. Si on se laisse embarquer dans l’illusion de la personne, de l’ego, on devient littéralement un ordinateur sans cœur et sans amour. Si par malchance on possède un mental puissant, alors un déséquilibre important et une souffrance proportionnelle à la puissance du mental apparaît.

C’est l’équilibre corps mental cœur, ainsi que la dissolution de la personne qui permet le bonheur.

Pouvons nous comprendre que le mental doit être au service du cœur ? Que ce passe t-il quand l’Ego prend le dessus ?

Texte de Kundun, Février 2013

L’intérêt du plus grand nombre

Pourquoi s’intéresser à l’intérêt du plus grand nombre, à celui du groupe ?

Tout simplement parce qu’en réalité, nous sommes le groupe. En vérité, nous sommes une conscience d’amour infinie qui s’est incarnée dans 7 milliards d’être humain. Nous sommes un corps constitué de 7 milliards de cellules. Quand les cellules arrivent à s’éveiller, elles travaillent pour la communauté. Lorsqu’elles s’enferment dans la prison de l’Ego, elles prennent le pouvoir sur les autres et détournent les forces en leurs faveur tel un cancer.

L'intérêt du plus grand nombre? Kundun 2012

L’intérêt du plus grand nombre? Kundun 2012

« L’Ego est le cancer de notre société, il détourne de l’énergie en sa faveur au détriment du groupe. Si nous le laissons faire, l’humanité s’autodétruira ».

Kundun Sept 2012

L’âme et l’ego ont chacun des armes. Comme des virus, leurs énergies se propagent à une vitesse faramineuse.  L’un utilise l’amour, l’autre utilise la peur.
Telle deux armées combattantes, il y a d’une part ceux qui diffusent des messages de peurs et de séparation, en fonction de leur propre souffrance, de leur propre conditionnement, de leurs propres intérêts, et ceux qui diffusent de l’amour, de la joie, de la paix. Nous sommes en présence de deux forces qui nous envoient soit au paradis, soit en enfer, en fonction de nos choix, de nos croyances.
Et l’environnement qui est autour de nous diffuse, par le biais des médias, des personnes, des amis, des organisations, des pays, des entreprises, toutes ces pensées de peur ou d’amour.

Tous ces groupes de consciences sont comme des miroirs. Nous pouvons les choisir, et ainsi choisir la vie que nous voulons expérimenter. Ainsi, par ce choix, nous allons créer des causes qui engendreront de nombreux effets. Et ces effets eux-mêmes seront les causes d’autres effets. Et c’est par ces effets « papillon » que nous sommes à la fois l’acteur et le spectateur de ce que nous appelons « notre vie ».

Alors choisissons bien l’univers que nous voulons créer autour de nous. N’oublions pas que nous avons le pouvoir de choisir. Et plus nous nous éveillons, moins nous avons d’Ego, et moins nous avons d’Ego, plus nous devenons libre, moins nous sommes « attaché ».

« Libre de choisir, libre de tout changer autour de nous, à chaque instant. »

Kundun 2012

Évidement, pour qu’il y ait de la joie, pour qu’il y ait de la passion, du « dramatique », de l’émotion, pour qu’il y ait de la vie, nous avons, tous, les deux cotés de cette pièce que nous appelons l’homme. Nous avons une âme qui unifie, et un Ego qui sépare.
En fonction des moments, des environnements, des personnes, l’un prend le dessus sur l’autre. Car l’Ego a aussi une fonction de défense et de protection, il n’est pas uniquement un « vilain petit canard ». Il a été crée pour protéger, pour établir des stratégies de survie.

Bien sur, il est très important qu’il soit au service du cœur, car si nous le nommons général, alors il se mettra non plus à défendre mais à attaquer. Il deviendra expansif, combattant, envahissant, irrespectueux des autres, car pour lui les autres ne sont que des amis ou des ennemis. Il ne peut pas savoir ni comprendre que « les autres » sont « lui » en réalité. Seule l’âme le sait. Seul un éveil spirituel permet de le vivre dans son corps.

Il y a une façon simple de voir si c’est l’Ego ou le cœur qui agit : le cœur ne dépassera jamais la frontière, il n’attaquera jamais l’autre. Au mieux, il restera neutre mais n’ira jamais prendre une position chez l’autre, il n’attaque pas, il défend. Souvent, l’Ego prétend avoir été attaqué pour attaquer l’autre, ainsi il prend le pouvoir. Le cœur unifie, essaye toujours la voie de l’union et de l’amour. C’est lui qui recherche la paix, la joie, l’amour. Le cœur pardonne, l’Ego se venge et cherche la guerre. Le cœur cherche des amis, l’Ego se trouve des ennemis. L’âme aime tout le monde car elle sait qu’elle est véritablement l’autre. L’ego se sépare pour se protéger ou pour attaquer.

Kundun, 4 Sept 2012

Article précédent : Comment faire la part des choses entre nos croyances, les croyances des autres et la réalité ?                                                        Article à venir : Comment expérimenter la matière sans créer cette séparation entre l’âme et l’Ego ?

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