Il n’y a aucune différence entre toi et moi, nous sommes la même substance, la même âme, nous sommes la même conscience, nous sommes tous Dieu.
E comme Expériences
Qui suis-je ? Question / Réponse
La question : qui suis-je ?
Souvent, la difficulté n’est pas de trouver la réponse mais de se poser la bonne question, celle qui est la plus pertinente.
Comme la réponse ne peut exister sans la question, comme la réponse fait toujours “un” avec la question, de la même façon que l’observateur et l’observé ne font qu’un, si nous trouvons la bonne question, nous trouvons automatiquement la bonne réponse.
Il est beaucoup plus important de trouver la bonne question que de trouver la bonne réponse à une mauvaise question.
A la question : qui suis-je ?
Si l’on creuse un peu, la véritable question ne serait-elle pas : pourquoi ai-je oublié qui je suis ?
Si nous avons compris que notre âme, que notre essence est immortelle et infinie, alors c’est la bonne question.
Pourquoi n’ai-je pas accès à cette information ?
Réponse : parce que l’incarnation dans l’être humain ne nous permet pas d’appréhender la totalité de la réalité. En effet, c’est en général à travers un chemin spirituel qu’on finit par se rendre compte que nous sommes Dieu, incarné dans 7 milliards d’êtres humains, de plantes, d’animaux, de minéraux, de planètes, de galaxies. Mais la conscience ne peut appréhender que l’aspect “local” de sa présence. Nous ne sommes conscient que de l’endroit où nous sommes, sinon nous ne pourrions pas traiter ces trillons d’informations. D’où finalement l’intérêt de la vie, de l’incarnation : expérimenter et traiter localement, être présent dans le moment et l’espace où nous sommes actuellement.
L’incarnation peut se résumer à un point de vue : le point de vue, la perspective de celui qui expérimente dans ce corps d’être humain par exemple.
Nous sommes tous la conscience infinie, mais par un processus de dualité, de séparation, nous nous incarnons dans un corps physique puis nous “oublions” momentanément qui nous sommes.
Bien sûr, une expérience de mort imminente, une méditation très profonde, des expériences shamaniques, un éveil de Kundalini, permettent d’accéder momentanément à la réalité de ce que nous sommes. Mais une partie de notre cerveau a pour fonction de séparer, trier, analyser, comprendre, de façon à agir localement.
Si nous restons en permanence dans des états modifiés de conscience où nous sommes l’amour infini, Dieu, la conscience infinie, l’espace, la présence, la paix, la lumière, il n’y a plus rien à faire et plus rien ne se passe.
C’est une idée bien sûr, mais ce n’est pas pour cette raison que nous nous sommes incarnés. Nous sommes incarnés pour vivre, pour participer pleinement à l’univers, c’est à dire pour co-créer.
Notre essence même est création. Nous sommes incarnés pour vivre pleinement ce que nous sommes : un dieu incarné qui crée un monde à son image.
Si l’on regarde attentivement notre environnement, nous pouvons constater que tout ce qui nous arrive est le reflet de nos comportements, de notre état d’esprit.
Nous avons entièrement le choix de sourire ou de faire la tête aux personnes que nous croisons. Nous avons à chaque instant le choix de nous unir ou de nous séparer.
La façon dont résonne le monde est directement en relation avec ce que nous exprimons, ce que nous sommes.
Ce mécanisme fait partie des propriétés intrinsèques de l’univers : nous sommes dans un système vivant qui s’auto-adapte en permanence. Et plus nous comprenons qui nous sommes, plus nous sortons des conditionnements, plus nous pouvons vibrer dans une fréquence d’amour, d’amitiés, et plus nous pouvons co-créer.
Plus nous restons dans l’identification à l’ego, plus nous avons l’illusion de nous séparer des autres.
Alors, à la question “pourquoi ai-je oublié qui je suis ?”, peut être pouvons-nous répondre par : “pour redécouvrir et revivre ce que nous sommes”. La vie est un chemin d’éveil, que nous en soyons conscient ou pas.
Kunzang aout 2013
“J’ai oublié qui je suis pour me redécouvrir”
Kunzang août 2013
L comme langage
Le langage écrit et parlé que nous utilisons est très limitant. Inventons de nouveaux mots, de nouveaux concepts.
“Un monde nouveau ne pourra émerger qu’avec un langage nouveau, basé sur des idées nouvelles.” Kundun mai 2013
Au delà des concepts obsolètes et erronés, créons un langage permettant d’appréhender la réalité qui désormais s’ouvre à nous.
Le mot “arbre” permet-il une représentation réel de ce qu’est un arbre ?
Non mais franchement ?
Le mot “oiseau”, le mot “homme”, le mot “amour” ?
Les mots ont fait leur temps, entrons désormais dans l’univers de demain, ou grâce à la poésie, mélangées aux images, aux vidéos, aux senteurs, au toucher, nous pourrons communiquer réellement.
Les mots sont trompeurs car leurs définitions sont différentes pour chacun d’entre nous.
Heureusement, nous pouvons nous connecter à la conscience de l’auteur, heureusement, nous comprenons au delà des mots, entre les lignes.
Comme toujours, c’est le silence entre les notes, l’espace entre les mots qui transmet véritablement.
Comment pouvons nous espérer créer un monde nouveau en restant coincé et emprisonné par des concepts anciens et obsolètes ?
Car c’est toute la société, et sa façon de communiquer qui est en train d’évoluer devant nos yeux, maintenant. Grâce a internet, chacun a la parole, chacun peut partager, les personnes se dissolvent un peu plus, à chaque Satsang, à chaque lecture de livre, à chaque rencontre.
Mais comment évoluer et recevoir des pensées au delà des anciens concepts, des anciennes programmations mentales ?
En changeant certains mots bien sur, en les utilisant d’une nouvelle façon. En mixant les contenus multimédias et les mots.
La communication par l’image et par le son apparaissent alors comme une évidence. Compréhensible par tous, nous avons alors la possibilité d’exprimer plus de choses.
L’humanité a changé de langage, le cinéma et le multimédia sont les nouveaux moyens permettant de transmettre la connaissance et les compréhensions.
Texte de Kundun, Mai 2013
E comme État, P comme Psychologique
C’est notre état psychologique, notre façon d’appréhender les choses, notre perspective, notre point de vue qui crée, détruit et transforme notre univers.
En fonction de notre état psychologique, nous allons générer des attitudes qui ne manquerons pas d’agir sur notre environnement et notamment sur les autres.Si nous pouvons, en devenant le moment présent, rester centrer sur ce que nous sommes réellement : une présence d’amour, alors notre impact sur le monde change.
Si nous pouvons garder notre meilleur état psychologique possible, à chaque instant, si nous pouvons être cet amour infini, sans se laisser influencer par l’environnement, quoi qu’il arrive, alors dans ce moment de pleine conscience, nous ne pouvons qu’agir justement, et prendre les bonnes décisions. Alors, Dans un esprit de fraternité et de partage, nous pouvons exprimer ce que nous sommes : l’amour et non pas l’identification à nos croyances.
Alors la vie devient vrai, alors la vie devient réel, alors la vie devient profonde et juste.
Notre état psychologique est tout ce que nous avons, c’est lui qui va générer notre monde.
Pouvons nous comprendre que l’amour engendre l’amour et que la haine engendre la haine ?
Dans un cycle infini de destruction et de création, notre état d’esprit va se manifester en créant des unions et des séparations. La même rencontre, dans deux moment différents, avec des états d’esprits différents engendrera des conséquences diamétralement différentes.
Sachons cultiver l’amour, la fraternité, la paix afin de co-créer ensemble un monde qui nous reflète ce que nous sommes.
Dans quels états d’esprit sont les gens autour de nous ? Que diffusent nos amis, notre famille, les personnes qui travaillent avec nous ?
Comme un virus, l’état psychologique d’une personne se propage et se transmet. Soyons attentif aux êtres qui sont en contact avec nous.
Pouvons nous être naturel, pouvons nous être nous même auprès d’eux ?
L’état psychologique des êtres, qu’ils soient dans un état d’union ou de séparation ne manquera pas de nous influencer. C’est l’histoire de l’homme qui rentre du travail énervé et fatigué de se faire engueuler toute la journée et qui est violent avec sa femme le soir. Car chaque violence, chaque état psychologique de l’autre, qu’il soit positif ou négatif agit sur nous. Il faut un certain temps pour revenir dans un état psychologique d’amour infini après s’être fait agressé. Pour certains, l’amour est naturel, pour d’autres c’est la violence, en fonction de leur état psychologique de base.
Sachons nous centrer sur le cœur, apprenons à cultiver un état psychologique d’amour et de bien être.
Partageons et diffusons la joie, le bonheur, l’amour d’être ce que nous sommes.
Osons répandre la joie, ayons le courage d’être nous même, au delà des évènements, au delà des circonstances.
Concentrons nous, sur le cœur, sur l’amour et voyons comment notre monde change avec nous.
Kundun, Mai 2013