« Pourquoi je n’arrive pas à trouver l’amour, un compagnon qui me correspond véritablement ? » – Edwige

Edwige : pourquoi Edwige n’arrive pas à trouver un compagnon qui lui correspond véritablement et à être aimée ?

L’être : tu sens que ça a activé le système émotionnel ?

Edwige : oui.

L’être : tu es empathe. Tu es en réalité une personne sensible.

En fait, tu es remplie d’amour et tu as des difficultés à trouver un chéri, c’est ça ?

Edwige : oui, quelqu’un qui me correspond.

L’être : qu’est-ce que tu entends par quelqu’un qui me correspond ?

Edwige : quelqu’un qui m’aime autant que je peux l’aimer.

L’être : c’est-à-dire que j’ai le cœur ouvert, je peux envoyer beaucoup d’amour, mais jusqu’à présent, personne ne m’a renvoyé ce que j’envoyais.

Dis avec moi :

Je vais lire l’inconscient, il suffit d’écouter et de garder les yeux fermés.

Es-tu allongée, les yeux fermés ?

Edwige : oui.

L’être : j’avais besoin de fondre dans l’amour, j’avais besoin de laisser amour s’exprimer à travers mon corps et mon cœur. J’étais venu sur Terre pour cela.

J’ai absolument besoin d’un chéri, d’un amoureux.

J’ai besoin de vivre amour pour pouvoir m’éveiller et réaliser ce que je suis.

Comment tu te sens avec ça ?

Edwige : ça chauffe.

L’être : est-ce que tu sens l’émotionnel qui pleure ou non ?

Edwige : oui.

L’être : et ça pleure ?

Edwige : oui, ça pleure.

L’être : j’avais besoin de comprendre que, pour rencontrer quelqu’un capable de renvoyer l’amour que je lui envoie, j’ai besoin de rencontrer quelqu’un qui sait se désidentifier de la personne et de l’égo.

Quelqu’un qui sait se fondre dans l’amour, quelqu’un peut-être qui est identifié de la personne d’ailleurs, quelqu’un qui n’a pas peur de mourir d’amour.

Alors évidemment, c’est un petit peu un oiseau rare, il n’y en a pas tant que ça, mais il y en a quand même.

Comment tu te sens avec ça déjà ?

Edwige : je me sens chaude à l’intérieur.

L’être : j’ai besoin de rencontrer quelqu’un qui n’a pas froid aux yeux, capable de s’abandonner à l’amour.

J’ai besoin de rencontrer quelqu’un qui veut s’éveiller, se désidentifier de l’égo de la personne, ou bien quelqu’un qui a déjà de l’expérience amoureuse et qui a déjà vécu le processus de disparition.

être amoureux c’est la disparition de l’égo et du « je ».

J’avais besoin de comprendre le fonctionnement. As-tu déjà été amoureuse ?

Edwige : oui.

L’être : et tu as déjà vécu avec un chéri qui était amoureux de toi aussi ?

Edwige : oui.

L’être : et c’était comment alors ?

Edwige : on n’était pas en phase.

L’être : qu’est-ce que n’est pas en phase ?

Edwige : nos attentes par rapport à ça et on n’a pas évolué de la même façon, je ne me retrouvais plus du tout pour finir dans cette personne.

Il m’a aidé parce que j’ai manqué d’amour. Ça m’a aidé un petit peu.

L’être : il y a des choses qui ne sont pas très claires, nous allons éclaircir.

Si tu es amoureuse et que tu es avec ton amoureux, c’est extrêmement simple : l’amoureux, il s’abandonne à toi et toi, tu t’abandonnes à lui et les égos se dissolvent.

Cependant, cela peut être très désagréable, je ne dis pas que c’est facile à vivre, surtout au début.

Au début, c’est terrible parce que c’est comme si tu mourais vivante en fait.

Il y a une dissolution du « je », du « moi » qui est terrible à vivre, qui est horrible quand vous n’êtes pas habitués au début, mais après quelques semaines et mois passés ensemble, cela s’améliore.

Il n’y a plus personne, mais il reste quand même le « nous », amour qui s’est constitué avec l’abandon de l’un à l’autre.

Ça ne s’est pas passé comme ça avec l’amoureux ?

Edwige : non.

L’être : pourquoi ?

Edwige : il n’y a pas eu cette fusion, mais avec le recul, il manquait une dimension, il manquait quelque chose.

L’être : est-ce que lui, il pouvait s’abandonner à ton être ?

Edwige : non.

L’être : voilà, c’est ça le problème.

Est-ce que toi, tu pouvais t’abandonner à son être ?

Edwige : au début, je l’ai fait.

L’être : c’est-à-dire que tu le considérais comme un dieu vivant ?

Edwige : non !

L’être : parce que c’est ça l’amour. Quand vous êtes amoureuse ou amoureux, c’est l’être qui tombe amoureux, amoureuse, ce n’est pas la personne, ce n’est pas le vrai vous, et l’autre devient instantanément une divinité.

Il est reconnu comme tel en tout cas.

Ensuite, il y a un abandon total à cette divinité. C’est pourquoi il n’est pas si facile de tomber amoureux, amoureuse car l’égo résiste farouchement pour éviter de perdre le contrôle.

Ça demande beaucoup de courage en fait.

Edwige : je pense que je suis prête à ça.

L’être : donc ça n’a pas encore été vécu ?

Edwige : non.

L’être : je décris quand même le processus pour que tout le monde comprends comment ça se passe.

Donc, lorsque les amoureux sont ensemble, les égos se dissolvent et les deux réalisent le soi quelque part. C’est alors que existence qui commence à vivre à travers eux et les personnalités disparaissent, il n’y a plus que le « nous ».

C’est-à-dire qu’être amoureux et amoureuse, c’est vivre le « nous ».

Avant, j’étais « je », mais maintenant, il n’y a plus de « je », il n’y a plus que le « nous ».

Le « nous » ce n’est pas deux « je » ensemble, pas du tout. Le « nous » c’est quand il y a plus de « je ». Tu comprends ou non ?

Edwige : oui, complètement.

L’être : il y a plus de « je » il y a plus qu’un « nous » et c’est le « nous » qui va dans la fluidité décider de ce qu’il y a à faire, qu’est-ce qu’on mange ce soir, où on va, qu’est-ce qu’on fait, où on va en vacances.

C’est le « nous » qui décide de tout en fait, c’est plus le « je ».

Il existe de nombreux problèmes liés à cette vision des relations de couple, car beaucoup de personnes pensent que l’amour et la relation de couple impliquent qu’une personne domine l’autre.

Ce n’est pas de l’amour, mais plutôt de la domination.

Il peut également s’agir d’échanges de besoins ou d’une transaction basée sur des intérêts personnels. Ça n’a rien à voir.

Là, moi, je parle du vrai. Donc c’est ça que tu cherches ?

Edwige : oui, complètement.

L’être : j’avais besoin d’apprendre à m’abandonner à l’être.

J’avais besoin d’apprendre à m’abandonner à amour, car quand amour sera là, ça va être à toi de jouer au sens où. Il sera nécessaire de s’abandonner à amour et non pas s’abandonner à l’égo de l’autre.

Il faut faire attention, car s’abandonner à l’amour n’a rien à voir avec cela. C’est là que le discernement entre en jeu : est-ce que je m’abandonne à l’autre, c’est-à-dire à son égo ou à son être.

Ça dépend de chaque moment de la journée en fonction de comment l’autre réagit aussi.

Si l’autre est identifié à l’égo, je ne pourrai pas m’abandonner à lui, car son égo cherchera à profiter de moi. Du coup, pour que ça marche, il faut que les deux s’abandonnent l’un à l’autre.

Ça veut dire que les deux sont dans la capacité de s’abandonner.

Ça nécessite un désir profond de s’abandonner et ça nécessite aussi une compréhension quand même du mécanisme et de comment ça marche.

Vous n’apprenez pas ça à l’école. C’est ça le problème d’ailleurs. À l’école, il n’y a pas un cours d’amour.

Edwige : non.

L’être : il y a beaucoup de choses qui manquent à l’école.

Il manque les cours de méditation pour réaliser le soi et s’éveiller, il manque les cours relationnels : comment rentrer en relation avec les personnes, et il manque les cours d’amour.

Par contre, ils vont vous apprendre des trucs qui ne servent à rien, comme les mathématiques et les physiques, des trucs qui ne servent à rien dans la vie de tous les jours, sauf si vous voulez être ingénieur aéronautique, mais c’est très peu de gens.

Il y a un problème au niveau de l’éducation, mais je referme la parenthèse.

Si j’apprends à aimer, l’univers va m’envoyer du grain à moudre et puis je vais vivre l’expérience.

Après le deuxième point, c’est : où est-ce que je vais trouver un oiseau comme ça ?

Ce n’est pas dans un bar ou en boîte de nuit que je vais trouver ça en général.

Je vais le trouver dans les lieux où vont les personnes qui essayent de s’évader de leur égo, de se désidentifier de l’égo.

En général, c’est là où il y a la spiritualité qui existe, dans les cercles, les clubs, les associations ou les pratiques où les gens font de la méditation, ils font du yoga, ils font du Tai Chi, ils font du Qi Gong, ils font certains sports.

Ça, c’est la chose à discuter avec votre futur chéri. Vous pouvez déjà commencer à lui demander : quelle est ta capacité d’abandon à amour ?

Tu peux noter la question parce que ça, c’est une question à demander dès le début.

Je ne dis pas que l’autre doit être un expert dans le domaine, mais si l’autre a envie de s’abandonner à amour, déjà, c’est bien.

Mais si l’autre ne sait même pas de quoi on parle, si l’autre est super identifié à l’égo et qu’il ne connaît même pas l’illéisme, alors il y a déjà une préparation à faire.

Le problème, c’est que l’égo, le « je », le « moi », la personne ne va pas vouloir s’abandonner à toi, car il va considérer que c’est une perte de contrôle.

L’amour en fait, c’est « je » m’abandonne à mon chéri ou ma chérie. C’est ça l’amour.

Ça implique que l’égo, le « je », le « moi » ait envie, sinon il va appréhender le truc et faire croire que c’est de l’amour alors que ce n’est pas de l’amour.

Ça peut être du commerce de besoin : je te donne du sexe, de l’affection, du pouvoir, de l’argent en échange de sexe, de l’affection, de pouvoir, d’argent, des enfants, une famille ou une position sociale.

Tout ça, c’est du commerce de besoin, mais ce n’est pas de l’amour. Il y a beaucoup de trucs comme ça sur Terre, vous savez ?

Après, les gens, ils s’emmerdent dans leur couple et pensent que leur partenaire n’est pas le bon pour eux, et après, ils viennent dans dialogue avec l’être et ils disent : « Je voudrais quelqu’un qui me corresponde ».

Ce n’est pas quelqu’un qui me corresponde, c’est quelqu’un capable de s’abandonner à moi et moi capable de m’abandonner à lui.

Ça implique que les deux aient envie d’aller dans l’être. Si les deux restent collés dans leur égo, il ne va rien se passer d’intéressant.

Edwige : oui, je suis complètement d’accord.

L’être : est-ce que c’est plus clair maintenant avec ce que je viens de dire ?

Edwige : oui.

L’être : c’est important de clarifier parce qu’en général, ce n’est pas clair, j’ai remarqué.

Est-ce que tu as une autre question maintenant que tout est clair. Ça serait quoi la vraie question maintenant ?

Edwige : pourquoi je n’arrive pas à redémarrer dans la vie en général ?

L’être : non, mais il n’y a pas de question générale, c’est que les questions précises, comme ça je te donne une réponse précise et tu pars avec un truc en moi.

C’est très concret comme émission, ce n’est pas philosophie.

Edwige : pourquoi je n’arrive pas à redémarrer ?

L’être : démarrer quoi ? Qu’est-ce qui est arrêté ?

Edwige : la vie.

L’être : c’est quoi ta vie ?

Tu vas me trouver un peu extraterrestre avec ma réponse mais… Je lis l’inconscient d’accord ?

Tu es génial, je t’aime Edwige, je t’aime beaucoup !

Je croyais que c’était ma vie, il y a « je » et il y a « ma » donc déjà de toute façon, c’est perdu d’avance pourquoi ?

Parce qu’une fois que ce que tu es : l’être, la conscience, se désidentifie de l’égo, il y a la réalisation que ça n’a jamais été ma vie, mais que ça a toujours été « sa vie », la vie de l’être, la vie de la vie, la vie de l’univers.

C’est l’identification à la personne et la confusion identitaire qui fait croire que c’est ta vie, mais ça n’a jamais été ta vie.

Quand tu dis que c’est bloqué, cela est dû au fait que je suis trop dans la confusion identitaire.

Si je m’abandonne à l’être, des choses vont se passer dans sa vie et moi, je vais jouir de cette vie, je vais arrêter de me poser des questions.

Ce sont les méditations du dimanche qui font que je vais aller dans l’être plutôt que d’aller dans l’égo au niveau technique.

Ça te parle un peu l’éveil, la désidentification de l’égo ou pas ?

C’est nouveau peut-être, non ?

Edwige : non, loin de là. Ce n’est pas nouveau.

L’être : c’est vraiment une belle question, je vais répondre un peu plus.

Il y a un livre intitulé « Qui êtes-vous ? », publié en 2016, qui comprend un chapitre consacré aux étapes de l’éveil.

Progressivement, quand vous vous abandonnez, vous vous connectez à vos ressentis, à vos envies et il y a une fluidité.

La vraie vie, c’est quand vous écoutez votre corps, vos intuitions, quand vous écoutez l’être.

Ainsi, que sa volonté soit faite et non la mienne, ça, c’est la volonté de l’être qui va s’incarner en vous donc il y a plus de blocage possible.

C’est l’égo qui bloque. La vie est déjà là, elle suit son chemin.

Si c’est bloqué dans ma vie, c’est parce que je ne suis pas aligné avec l’être, c’est parce que je ne me suis pas abandonné à l’être, parce que je ne fais pas de méditation et je reste dans la confusion identitaire.

Il suffit de voir les 42 témoignages de ceux qui ont été en stage en Dordogne et puis qui ont commencé ce travail : je m’abandonne à l’être pour reconnaître cette fluidité, ce naturel, cette authenticité qui fait que plus je sors de la personne, plus je sors de la matrice, plus je vais dans le réel, dans l’être.

Ça te parle ou pas ?

Edwige : oui ça me parle bien.

L’être : c’est ce que je ressens avec ta question.

Edwige : ça me permet de me rediriger vers ce que je fais déjà, je médite beaucoup, mais j’avais l’impression qu’il manquait une donnée quoi.

L’être : la vraie méditation, c’est quand il n’y a plus personne. Tu as essayé le dimanche ou pas ?

Edwige : non.

L’être : c’est gratuit, c’est tous les dimanches. C’est sur la chaîne et puis c’est sur Zoom.

Normalement, vous avez reçu des invitations et si vous n’avez pas d’invitation, allez sur « qui êtes-vous.com », et vous pourrez vous inscrire.

Tu peux réécouter ce que je viens de dire plusieurs fois si ce n’est pas clair, car c’était quand même assez complet.

Edwige : je pense que ça va m’aider à me débloquer.

L’être : et restez connectés au ressenti dans le cœur, dans le corps, dans l’émotionnel. 

La vérité n’est pas dans la tête, c’est très important de comprendre ça.

En général, la tête souhaite vous manipuler, souhaite vous raconter des salades.

Alors la tête ça permet le discernement, mais souvent ça raconte beaucoup d’histoires quand même.

C’est le propre de l’égo et des sous-personnalités qui racontent plein d’histoires.

Je vous recommande d’aller dans le corps physique, dans l’émotionnel et dans le cœur, tu verras que c’est infalsifiable.

Les émotions ça peut être un peu falsifiable mais pas le cœur. Vous aimez ou vous n’aimez pas, vous êtes bien avec quelqu’un ou pas.

Le corps, il ne va pas vous inventez un truc qui n’existe pas.

Donc, vous êtes avec quelqu’un, vous lui prenez la main, vous sentez tout de suite si le courant passe ou pas.

Vous faites un hug, vous sentez tout de suite si le cœur, il est ouvert, si ça explose ou pas.

On fait ça en stage, c’est un apprentissage.

Après, c’est simple, vous écoutez la voix de quelqu’un, ça vous fait du bien ou ça vous stresse.

C’est l’être ou l’égo qui parle à travers l’autre.

Dans l’émission dialogue avec l’être en fait, ce que je fais, c’est que je vais chez vous et puis après je vous amène chez moi.

Ça fait plus d’un an qu’il y a l’émission tous les dimanches, c’est toujours un peu pareil.

Je vais chez vous, je ressens de choses, je dis ce que je ressens, puis progressivement je vous amène chez moi et après vous vous sentez mieux.

Regardez tous les gens qui passent, ils sont toujours mieux après qu’avant, en général à 99.99 % c’est parce que « chez moi », dans l’être c’est rempli de bonheur, d’amour.

C’est ça qui vit dans le cœur, qui fait du bien, ça génère d’un point de vue technique de l’exotoxine, sérotonine, parfois même dopamine dans celles et ceux qui passent ou qui écoutent.

C’est physiologique, ce n’est pas du tout ésotérique.

Comment tu te sens par rapport au début ?

Edwige : apaisée.

L’être : tu sens la différence ?

Edwige : je sens une sérénité.

L’être : voilà, c’est là où je suis.

Edwige : j’arrive !

L’être : dialogue avec l’être, ça pourrait s’appeler dialogue avec la paix, le calme, dialogue avec la clarté, dialogue avec amour ! C’est beau ça.

Edwige : merci beaucoup.

L’être : je te fais un gros bisou.

Je t’aime, je t’aime, je t’aime, je t’aime.

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Suite à un “éveil de Kundalini” en 2011, Sébastien Socchard a vécu la Réalisation du Soi en 2011 et la Réalisation du Non Soi en 2021.

Ses premières expériences sont bouleversantes. Ingénieur télécom avec un esprit scientifique, il écrit, publie et partage toutes ses réalisations. Une métamorphose profonde continue à le transformer, toutes ses perceptions continuent de s’amplifier et de s’affiner. Des capacités empathiques de clairvoyance lui permettent de « lire » l’inconscient et le fonctionnement de la psyché. Vous pouvez en être le témoin en participant à l’émission « Dialogue avec l’être » du dimanche.

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