« Pourquoi Isabelle ne se sent pas libre d’avancer ? » – Isabelle

L’être : coucou,  bienvenue Isabelle, gratitude.

Isabelle : merci, gratitude.

L’être : c’est la première fois que tu passes.

Isabelle : oui, tout à fait.

L’être : c’est chouette, la première fois, un rendez-vous amoureux une première fois, c’est beau.

Allonge-toi, ferme les yeux comme ça, tu vas avoir à l’intérieur tout ce qui se passe.

Comment tu te sens dans ton corps ?

Isabelle : je ne me sens pas libre.

L’être : et là, c’est comment dans le cœur ?

Isabelle : ça palpite

L’être : est-ce que tu es allongée, les yeux fermés.

Isabelle : oui.

L’être : pieds nus ?

Isabelle : non.

L’être : c’est important d’être pieds nus, des vêtements détachés pour se sentir totalement libre dans le corps.

Alors, quelle est la question ? Pourquoi Isabelle ? Pourquoi je ?

Isabelle : pourquoi Isabelle ne se sent pas libre d’avancer alors qu’elle sent son potentiel ? Qu’elle ne s’autorise pas à…

L’être : à quoi par exemple ?

Isabelle : à plein de choses, je pense à plein de choses.

L’être : oui, mais concrètement ? Un truc simple ?

Isabelle : ne s’autorise pas à aimer ou à être aimé ou à faire pleinement ce qu’elle a envie.

L’être : qu’est-ce qu’elle a envie ?

Isabelle : alors, elle a envie d’une vie amoureuse et elle a envie aussi, professionnellement, ce n’est pas vraiment passer à autre chose, mais exploiter d’autres domaines, notamment  j’anime des cercles de femmes et quand je fais ça une fois par mois, c’est un épanouissement total.

L’être : pourquoi tu ne fais pas toutes les semaines ?

Isabelle : je ne sais pas.

L’être : voilà une idée.

Isabelle : j’ai peur de ne pas avoir assez de monde ou je ne sais pas.

L’être : j’avais besoin de sortir d’Isabelle pour pouvoir faire plus de choses.

C’est Isabelle qui a peur, ce n’est pas toi.

Si tu sors d’Isabelle, tu n’auras plus de peur, pas les peurs d’Isabelle en tout cas. 

Comment t’es arrivé là ? Tu connais depuis longtemps l’émission ?

Isabelle : ça fait quelques mois sur YouTube, ça faisait longtemps que je voulais passer, mais le fait de passer en direct, c’était aussi une appréhension.

Peut-être la peur d’Isabelle entend des choses qu’elle n’a pas forcément envie d’entendre.

L’être : c’est sûr, je t’aime, je te fais plein de bisous et de câlins.

Vivement que je vous retrouve en stage parce que ça passe plus encore dans les câlins.

Tu fais les méditations du dimanche matin, peut-être ?

Isabelle : alors le dimanche matin, je trouve que c’est vraiment très long.

J’ai du mal à me concentrer pendant tout ce temps, mais sinon tous les matins, je fais de la pratique de 6h à 7h.

Je fais des pratiques de yoga, de méditation et de danse selon ce que j’ai envie le matin.

L’être : c’est bien.

La vraie question en fait, c’est : pourquoi j’en ai marre ? Pourquoi c’est chiant ? Pourquoi je commence à m’ennuyer ? Pourquoi il n’y a pas assez de sens encore dans la vie ? Pourquoi il y a toujours cette sous personnalité de contrôlant, protectrice qui ne veut rien lâcher ? Pourquoi je suis toujours sur le qui-vive.

Laisse pleurer ça va ? T’arrives à pleurer ou non ?

Isabelle : oui.

L’être : c’est comme une contraction, dans tout le corps, c’est la personne qui est contractée, tu sens ce que je veux dire, non ?

Isabelle : oui, complètement.

L’être : elle est contractée, elle est sous tension, elle est en résistance par rapport à la vie.

Et si je lâchais prise voir quelques secondes, et si je pouvais être juste moi, quelques instants ? Si je pouvais sortir d’Isabelle pour quelques secondes.

Comment tu te sens ?

Isabelle : parfois, j’ai l’impression d’avoir beaucoup trop d’amour et je ne sais pas quoi en faire.

L’être : alors, on va utiliser l’illéisme.

J’ai beaucoup d’amour dans mon cœur à donner et recevoir.

Je suis amour, et Isabelle, elle ne sait pas comment gérer cette situation.

Tu vois la différence. C’est trop pour Isabelle, mais pour ce que tu es, c’est tout à fait normal.

Tu es l’amour infini. Il y en a plein dans le groupe qui ont le cœur ouvert.

Et vous vous demandez, pourquoi tout le monde n’est pas comme moi ? Pourquoi les autres n’ont pas le cœur ouvert ?

La réponse est : des milliers de vies, de guerres, de souffrance, d’isolement, de confusion identitaire.

Voilà la réponse, pourquoi le cœur s’est fermé.

D’où l’intérêt de cette émission, et tout ce qui se passe, la planète, elle s’éveille pour sortir de ça.

Ton système, il a rebooté complet.

Je t’aime, tu vois ce n’est plus du tout la même qu’au début.

C’est bon, je suis dans l’être.

Comment tu sens dans le cœur là ? Tu vois la différence ?

Isabelle : oui, plus ouvert bien sûr.

L’être : il y a plus la contraction, le truc qui tenait tout.

Là, tu es juste toi. Tu sens bien que c’est ok d’être toi, non ?

Isabelle : oui.

L’être : c’est ça la différence, c’est important que tu mémorises la différence.

Isabelle : mais je la connais cette différence, mais Isabelle, a toujours une protection, un carcan, comme s’il y avait des choses qui débordaient et pas savoir quoi en faire donc Isabelle met des barrières.

L’être : pour se protéger.

L’image que j’ai de toi, c’est le Chevalier qui a enlevé son armure, le chevalier, il est tout nu.

Isabelle : l’armure, j’aimerais bien qu’elle parte tout le temps.

L’être : ça dépend des fois, ça peut être utile, quand tu vas au combat.

Il y a des gens très violents dans la vie, non, garde l’armure, mais enlève-la de temps en temps quand tu te sens en sécurité.

Elle est très bien ton armurier, il faut la garder, ça peut servir parce qu’il y a de tout sur Terre, gardez votre armure et votre identité.

Il n’y a aucun problème d’avoir une identité et une armure, même une identité guerrière pourquoi pas.

Le problème, ce n’est pas d’avoir une identité ou d’avoir un système de protection.

Non, le problème, c’est que vous n’êtes pas libre, mais si vous arrivez à en sortir quand vous voulez, alors là y a plus de problème.

Ça, c’est l’intérêt des méditations, à un moment, je lâche les barrières, je lâche l’armure.

Quand tu vas dormir, tu n’as plus besoin de ton armure, tu fermes ta porte à clé, et puis t’es tranquille, tu n’as pas besoin de ton armure.

Quand tu auras un chéri, ça sera bien d’enlever l’armure aussi. 

Est-ce que t’as une autre question, on va quand même prendre soin d’Isabelle. Même s’il y a plus de questions-là, tu sens que c’est un endroit où y a plus de questions ?

Isabelle : oui.

L’être : il y a tellement de d’amour, d’être étude, de bien-être, viens dans les méditations, tu vas voir c’est top et il y a ça tout le temps, et ça fait du bien.

Tu es à la maison, c’est chaud, c’est câlin, c’est tendre, c’est accueillant, c’est la maison.

Ça, c’est ce que tu es, c’est ton intérieur, c’est ce que tu es vraiment.

Isabelle, c’est juste un outil, une identité comme ça qui a été construite, mais ce n’est pas toi.

Depuis, cet espace du cœur et d’amour, cet espace d’être là, tu peux recréer une vie à ton image, réellement ce que tu es.

Quelle que soit la question que tu pourrais poser, revois la question depuis cet endroit pour rigoler, et tu verras qu’il n’y a aucun problème en fait et que je suis la créatrice du monde depuis cet endroit.

Isabelle : c’est vrai, je l’ai déjà identifié et ça part souvent.

L’être : oui, ça dépend des vibrations avec qui.

Avec l’être, tu pars dans l’être c’est un peu logique, je t’aime.

Tu vois l’amour que tu es, ce n’est pas de trop, c’est parfait comme ça.

Isabelle qui ne sait pas quoi faire avec ça.

Qu’Isabelle se fasse des amis ou un chéri avec qui elle va pouvoir vivre ça.

Isabelle : avec Isabelle, c’est possible !

L’être : bien sûr que c’est possible, sort d’Isabelle, arrête de croire Isabelle et toutes ces pensées, ce sont juste des pensées.

Isabelle croit que ce n’est pas possible parce que par rapport à son vécu et sa construction, parce que le modèle des parents, ce n’était pas un modèle d’amour.

D’ailleurs, c’est intéressant comme sujet, on n’a jamais parlé.

Si vos parents ne s’aimaient pas vraiment, alors qu’est-ce que l’enfant, il a créé comme modèle d’amour dans sa vie ?

Il n’a pas le modèle d’amour alors heureusement, il y a des films.

Regardez les films, les films en général, c’est une histoire vraie, l’amour, c’est possible, ce n’est pas qu’au cinéma, le cinéma, c’est pour vous donner envie, mais c’est à vivre.

Vous avez cette capacité à aimer, à être aimé. C’est juste une question de volonté et de pas avoir peur.

Qu’est-ce que c’est que la peur de souffrir ?

Isabelle : oui, c’est ça.

L’être : qui c’est qui a peur de souffrir d’après toi ?

Isabelle : Isabelle.

L’être : et l’être, qu’est-ce qu’il dit ?

Isabelle : il dit qu’il a envie.

L’être : il dit oui, tous les gagnants ont tenté leur chance, l’être, il s’en fout si ça va durer longtemps ou pas.

C’est comme s’il allait se nourrir en fait de l’amour même si ça dure une semaine. Le cœur s’ouvre, tu as le bénéfice du cœur qui s’ouvre, tu as la réalisation de ce que tu es vraiment.

Même si ça dure une semaine, c’est déjà bien, c’est mieux que rien.

J’avais besoin pour tout le groupe, de sortir de l’identité qui a des attentes.

L’identité a plein d’attentes tandis que l’être, il est.

Alors attention, y a un paradoxe, quand vous avez cet élan, d’avoir un chéri, ça empêche pas de créer l’environnement qui fait que peut-être, ça va être là et peut-être ça va se faire.

L’environnement, c’est quoi ?

C’est faire des rencontres, aller dans des endroits où il y a des chéris potentiels, ça, ce n’est pas une attente, c’est une action, je crée l’environnement, mais sans rien attendre, c’est là où il y a une subtilité ou un paradoxe.

Ça, il faut que je l’explique pour tout le monde : pour créer un chéri dans sa réalité, il est nécessaire de faire des rencontres, mais ça ne veut pas dire avoir des attentes, faire des rencontres, ce n’est pas pareil.

C’est-à-dire, j’ai le désir, l’envie de faire des rencontres, parce que je sais que statistiquement, sur l’ensemble des rencontres, il va se passer des choses.

Tu vois comment ça marche ? Mais pour autant, je n’ai aucune attente, ce n’est pas parce que par exemple, je vais sur des sites de rencontres… Admettons, je vais sur des sites de rencontres et puis je rencontre plein de profils où je choisis, mais dans cette énergie de : je n’ai pas d’attente.

Ça choisit à travers moi, ça sélectionne à travers moi, ça regarde à travers moi-même.

Si l’identité freine ce processus de : je vais me choisir un chéri sur catalogue, alors tu n’as pas le chéri, mais si tu laisses l’amour choisir sur catalogue : les sites de rencontres, les applis et tu laisses ton discernement choisir, alors il n’y a pas de problème.

C’est l’identité qui empêche que l’être crée son chéri ou sélectionne son chéri.

Isabelle : oui complètement.

L’être : donc ce sont les peurs de l’identité précisément qui disent non.

Alors que l’être, s’il a envie d’un chéri, ça met à peu près 24h.

La question, ce n’est pas pourquoi je n’ai pas de chéri dans ma vie, pour répondre à une grande partie du groupe.

La vraie question, c’est : qu’est-ce que je me raconte pour dire non à tout le chéri potentiel ? Qu’est-ce que je me raconte pour ne pas aller chercher un chéri au magasin ?

Non mais c’est vrai, tu me dis, je veux des tomates, va au marché chercher des tomates, je veux un chéri, alors va sur les sites de rencontre chercher un chéri.

C’est aussi simple normalement, mais nous créons tout un problème avec des croyances comme : « Non, ça ne se trouve pas là… »

Ah bon, tu ne trouves pas des tomates au marché ?

Bien sûr que vous pouvez trouver des chéris, c’est fascinant, après, c’est votre discernement qui va les sélectionner.

La vraie question, c’est, qu’est-ce que je me raconte pour ne pas y aller ? C’est ça la vraie question ?

Je crois que le temps a dû passer vite, oui.

Comment tu te sens-là avec tout ça ?

Isabelle : plus apaisé.

L’être : tu as vu, il y a un truc à lâcher.

Isabelle : complètement.

L’être : c’est flagrant, c’est toujours comme ça d’ailleurs dans dialogue avec l’être.

Celle qui arrive, ce n’est pas celle qui s’en va.

Vous arrivez avec vos vêtements, vous repartez toute nue.

Isabelle : oui, j’ai enlevé mes chaussures.

L’être : tu as surtout enlevé Isabelle.

Oui, la nudité est de mise dans cette émission. C’est ça qui est marrant.

Est-ce que faudrait-il renommer les l’émissions : Dialogue à poil ? C’est marrant.

Là où il y a des vêtements, enlève les vêtements, enlève l’identité, enlève tout ce qui n’est pas toi, c’est ça l’émission.

Je te fais un gros bisou.

Isabelle : merci infiniment, gratitude.

L’être : l’être déshabille les femmes et les hommes, parce que quand vous êtes nu, vous êtes dans l’être, vous êtes nu de l’identité et moi, je vous aime à poil, je vous aime bien nu, plutôt qu’habiller avec l’identité, le « Je », le « Moi », l’égo, la personne.

Non, ici, c’est tout nu, c’est une émission nudiste.

Je te fais un gros bisou, je t’aime, je t’aime, je t’aime, je t’aime, bisous, merci. Isabelle : bisous, je t’aime.

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Suite à un “éveil de Kundalini” en 2011, Sébastien Socchard a vécu la Réalisation du Soi en 2011 et la Réalisation du Non Soi en 2021.

Ses premières expériences sont bouleversantes. Ingénieur télécom avec un esprit scientifique, il écrit, publie et partage toutes ses réalisations. Une métamorphose profonde continue à le transformer, toutes ses perceptions continuent de s’amplifier et de s’affiner. Des capacités empathiques de clairvoyance lui permettent de « lire » l’inconscient et le fonctionnement de la psyché. Vous pouvez en être le témoin en participant à l’émission « Dialogue avec l’être » du dimanche.

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