« Pourquoi je crois que je n’ai pas besoin d’un chéri ? » – Isabelle

Isabelle : pourquoi Isabelle n’a-t-elle pas de question ?

L’être : ne t’inquiète pas, nous allons en trouver. Qu’est-ce qui manque dans ta vie et qui n’est pas encore là ?

Isabelle : j’ai l’impression que c’est déjà là, mais ce n’est pas encore matérialisé.

L’être : qu’est-ce qui concrètement n’est pas là ?

Isabelle : concrètement, c’est le chéri, l’abondance financière…

L’être : il manque tout ! Et tu n’as pas de question, n’est-ce pas ? C’est marrant.

Isabelle : je n’ai pas le manque, je n’ai pas peur, je sens que c’est là, je suis confiante.

L’être : oui, mais en fait, ce n’est pas là techniquement.

Isabelle : en tout cas, il y a des réactions et des actions pour que ça se matérialise.

L’être : la vraie question, c’est : pourquoi Isabelle se raconte des histoires ?

S’il n’y a pas de chéri, il n’y a pas de chéri !

Si tu as une question, tu vas avoir une réponse, mais si tu n’as pas de questions, tu n’auras pas une réponse.

Isabelle : je me dis que c’est bien pour moi.

L’être : quoi donc ?

Isabelle : de pas avoir de chéri.

L’être : c’est important de sortir de la confusion identitaire. Isabelle se dit : « C’est bien comme ça. »

Isabelle : oui, sûrement.

L’être : alors pose la vraie question.

Isabelle : pourquoi Isabelle imagine qu’elle n’a pas besoin de chéri ou d’abondance financière ?

L’être : oui, ça retombe sur la question de tout à l’heure : pourquoi Isabelle se raconte des histoires ?

Je me racontais des histoires pour ne pas vivre ma vie, pour ne pas ressentir la tristesse.

Je me racontais des histoires pour ne pas vivre les émotions. Les émotions étaient jugées trop fortes.

J’avais une capacité à me raconter des histoires et à me convaincre de plein de choses fausses. Ça te parle ou pas ?

Isabelle : oui, un bon petit gardien à intérieur.

L’être : c’est une forme d’auto-manipulation là, c’est pire qu’un gardien. C’est une jolie histoire que tu te racontes là. Je te parle d’auto-manipulation.

C’est la capacité à se raconter des histoires et à éviter de regarder les choses en face.

Isabelle : c’est horrible.

L’être : c’est un système en tout cas qui n’aide pas à voir le réel. C’est assez amusant. Je le ressens dans ton énergie et lors de notre conversation.

Cela a commencé lorsque tu as dit : « Je n’ai pas de questions, pas de problèmes, j’ai tout ce dont j’ai besoin dans ma vie », mais lorsque l’on creuse davantage, on réalise qu’il manque tout, comme un partenaire affectueux et une abondance financière.

Tu verras comment tu es arrivée dans l’émission et notre discussion, tout est enregistré, donc c’est hyper pratique.

Il faut creuser pour se rendre compte que je me raconte plein d’histoires et que je ne veux pas voir la vérité en face, car la vérité est moche.

En réalité, elle n’est pas moche. Elle est simplement ce qu’elle est.

Il y a plein de gens qui n’ont pas de chéri, ce n’est pas un problème.

Si je ne regarde pas en face le fait qu’il n’y a pas de chéri pour le moment, et si je ne cherche pas à comprendre pourquoi il n’y en a pas, alors le chéri ne va pas apparaître, c’est là que réside le problème.

Je ne peux pas résoudre un problème qui n’existe pas en fait, c’est ça le truc.

C’est comme les alcooliques, j’ai besoin de prendre conscience de ma consommation excessive d’alcool, afin de pouvoir faire face à mon alcoolisme.

Donc j’ai besoin de prendre conscience qu’il n’y a pas chéri et que j’ai besoin d’un chéri. Ainsi, je pourrais créer un chéri, après ce sont des étapes.

Isabelle : parce que c’est plus une envie qu’un besoin.

L’être : si je suis dans le déni, je ne peux pas régler le problème. Est-ce que c’est compris ça ?

Isabelle : oui.

L’être : j’ai besoin d’être honnête avec moi-même et d’accepter de voir les manques.

C’est une question d’honnêteté vis-à-vis de soi, mais ce qui se passe, c’est que le « je », l’égo, l’identité ne veut pas toujours voir ou auto voir la réalité en face.

Cela concerne pratiquement tout le monde, ce n’est pas seulement toi, ne t’inquiète pas.

Il existe des systèmes inconscients, des systèmes psychiques qui nous empêchent de percevoir toutes les constructions de la personne en réalité.

Ça s’appelle les angles morts. Il y en a aussi chez Sébastien, partout, d’où l’intérêt de sortir de l’identité.

Quand vous sortez de l’identité, il y a plus de zone l’ombre. C’est comme ça que je peux faire dialogue avec l’être et que je peux vous aider, sinon je ne pourrai pas vous aider.

Pour vous aider, il est nécessaire de sortir de la matrice, de sortir de l’identité et de tout concept identitaire. Sinon, ce sont toujours les identités qui se racontent des histoires. Comment tu te sens ?

Isabelle : ça chauffe et ça fait du bien que cela puisse ouvrir quelque chose.

L’être : est-ce que tu as envie de voir le réel ?

Isabelle : oui, j’ai envie.

L’être : est-ce que tu serais prête à faire ce qu’il faut ?

Isabelle : oui.

L’être : ce qu’il faut, c’est juste vivre les émotions. Ne t’inquiète pas, ce n’est pas « grand-chose ». Le système de fuite refuse de faire face à la réalité, juste pour éviter de vivre les émotions.

Isabelle : j’ai envie des émotions.

L’être : d’accord, mais certaines émotions ne souhaitent pas être vécues, d’où l’émergence de l’histoire qui se raconte.

Isabelle : cela se découvre progressivement en vivant sa vie.

L’être : nous allons voir l’un des sujets concrets : l’amoureux.

Quelle est l’histoire qui se raconte, qui dit que je n’ai pas besoin d’un amoureux ?

Isabelle : l’histoire c’est que j’ai suffisamment d’occupations dans ma vie et peu de temps à offrir à quelqu’un.

L’être : et ça semble crédible comme excuse ? C’est drôle.

Et le besoin d’affection, le besoin d’amour, qu’est-ce que tu en fais ?

Isabelle : je le partage avec les enfants.

L’être : mais avec les enfants, tu ne vivras pas du tout une relation amoureuse comme tu le ferais avec un partenaire amoureux, ça n’a rien à voir.

Isabelle : oui, je pense qu’il y a une peur profonde de tomber amoureuse.

L’être : oui, c’est sûr, exactement. Mais en réalité, ce n’est pas tant la peur de tomber amoureuse, mais plutôt la crainte d’être déçue et trahie.

Tomber amoureux, si tout se passe bien, il n’y a aucun problème, n’est-ce pas ?

Isabelle : oui, mais ça, c’est toutes les trahisons.

L’être : ce n’est pas être amoureuse, si ça se passe mal. Tu es d’accord ?

Isabelle : oui, de se tromper, puis de tomber dans le piège.

L’être : isabelle a peur de se tromper, comme si elle pouvait se tromper. Que signifie se tromper pour elle ?

Isabelle : qu’il la trahirait.

L’être : ça parle que du passé, ça ne parle pas de maintenant ni du futur.

Parce que je n’ai pas guéri ni pardonné le passé, je ne m’autorise pas à vivre maintenant.

Tu trouves ça logique ou acceptable de ne pas vivre maintenant à cause du passé ?

Isabelle : pas du tout.

L’être : et si nous guérissons le passé, qu’est-ce que t’en penses ? Ainsi, nous pourrions véritablement vivre le maintenant.

Dis avec moi :

Dans cette vie et dans toutes mes vies,

à tous ceux et celles qui m’ont trahi,

à tous ceux et celles qui m’ont déçu,

je suis désolé,

pardonnez-moi,

je vous pardonne tout,

je refais ma vie maintenant.

J’avais besoin de comprendre que je crée ma réalité de l’intérieur vers l’extérieur.

J’avais besoin de voir que si je change, je vais créer une nouvelle réalité, car la réalité est une projection de ce que je suis de l’intérieur vers l’extérieur.

Comment tu te sens avec cette idée que c’est toi qui crées la réalité de l’intérieur vers l’extérieur en fonction de ce que tu es, de ta vibration ?

Ce que tu étais il y a un an, n’est plus du tout la même chose que ce que tu es maintenant.

Ce que tu étais à l’époque à créer un chéri qui t’a trahi parce qu’à ce moment-là, tu n’avais pas le discernement.

Il n’y avait pas le discernement qui te permettait de voir que ce gars-là était identifié au « je », au « moi », à l’égo et que je ne peux pas lui faire confiance.

Il est important de comprendre que la confiance ne peut réellement être accordée qu’à l’être, car le « je », l’identité, l’égo, le « moi », il est dans la stratégie.

Quelle que soit la stratégie adoptée, cela peut être de sortir avec toi pour les plaisirs physiques ou toute autre série de stratégies.

Si l’autre, il est amoureux de toi, il est dans l’être et s’il est dans l’être, c’est l’être qui va être amoureux de toi, ce n’est pas son égo, ce n’est pas son « je ».

Il ne te trahira pas, car il s’abandonnera à toi. Il n’y a pas de trahison dans l’abondant.

C’est bien un manque de discernement entre l’égo et l’être qui fait qu’à l’époque, tu as choisi quelqu’un qui était identifié, qui était dans une stratégie. Sa stratégie, c’était de t’utiliser.

C’était une stratégie de l’être, une stratégie de l’identité.

Le véritable amour, c’est quand les deux s’abandonnent à l’amour. Cela signifie que les « je », les égos, les « moi » et les  identités vont décider de s’abandonner à l’autre, quitte à disparaître en tant qu’identité.

C’est ainsi que les deux « je », les « deux personnes », en tombant amoureuses l’une de l’autre, vont s’abandonner et va émerger, apparaître le « nous ».

Le « nous », c’est bien la disparition des identités précédentes. Avant, il y avait un « je », un « moi », mais après, il y a un « nous ».

Le « je » il disparaît, il se dissout dans le « nous » et après, il y a un « nous ».

C’est plus « moi » qui décide, c’est « nous » qui décidons. C’est ça le couple, c’est ça l’amour. L’amour, c’est la disparition du « je ».

Toutes celles et ceux qui n’ont jamais vécu de « nous », ou qui ont été en couple avec deux « je » – avec deux égos, pas forcément égoïstes, mais les égos étaient par nature égoïstes – il n’y a jamais eu de « nous ». Ça, c’est très fréquent.

Le véritable amour, c’est quand il y a la disparition du « je ». C’est très désagréable, je ne dis pas que c’est facile, mais je dis que c’est une étape.

Le « nous » : qu’est-ce qu’on va manger, où est-ce qu’on va vivre, qu’est-ce qu’on fait, comment on gagne de l’argent, où est-ce qu’on va…

C’est passé du « je » au « nous », et ça fait partie de l’expérience humaine.

Si on est sur Terre, c’est bien pour vivre ça, pour vivre amour. Sinon, vous restez des fantômes et c’est autre chose.

L’intérêt de venir sur Terre, c’est bien de vivre amour. Comment tu te sens ?

Isabelle : ça pleure, ça bouge un peu partout.

L’être : parce qu’au fond de tous les êtres humains (et nous sommes tous humains, je signale), il y a cet élan du cœur de vivre ce que vivent tous les mammifères. C’est dans nos gènes, une relation affective avec un chéri.

Les enfants, c’est très bien, mais c’est autre chose, ça n’a rien à voir.

J’avais besoin d’être une femme dans ton cas et d’avoir un homme. Ça peut être deux femmes ensemble, il n’y a aucun problème aussi.

J’ai besoin de vivre une relation de couple, tu comprends ?

Isabelle : oui.

L’être : j’ai besoin de me sentir soutenue, aimée et j’ai besoin de le voir.

Regarde comment tu es arrivée dans l’être là. Tu n’es plus du tout dans Isabelle.

Tu es dans l’être, tu es dans ce que tu es, tu vois très clairement tes vrais besoins.

C’est normal d’avoir envie d’un chéri, il n’y a aucun problème. C’est tout à fait naturel.

Il y a cette réalisation que j’ai besoin d’un « nous ». J’ai absolument besoin d’un chéri pour m’endormir avec, pour être heureuse avec, pour être la vie. C’est normal, c’est tout à fait normal.

Dès que vous sortez des histoires, vous revenez dans le réel.

C’est normal qu’une femme ait envie d’un homme ; il n’y a rien de plus naturel au monde.

C’est au fond du cœur de chacun d’avoir envie de vivre l’amour, et il n’y a aucun problème. Mais c’est important de le voir pour l’accepter, pour ensuite le créer.

En acceptant ce besoin humain, intime, profond, vous allez créer le chéri.

En étant dans le déni du besoin, vous allez refuser tout chéri qui tapera à votre porte.

Je te fais un gros câlin. Je t’aime, je t’aime, je t’aime, je t’aime.

Il y a la réalisation : j’ai besoin d’amour, j’ai besoin d’être aimée et il n’y a rien de plus naturel que ça.

Nous sommes tous dans le même besoin, nous, les humains.

C’est bien de le voir, de ne pas se raconter des histoires.

Gratitude ! Tu fais du bien à tout le groupe, tu aides tout le groupe avec ta réalisation.

Gratitude à tous les amoureux, toutes les amoureuses, et je souhaite à chacun d’entre nous de vivre l’amour et de vivre l’aventure du « nous ».

Continue à écouter l’émission, laisse pleurer tranquillement. Après, tu vas t’endormir, puis ça va passer.

Je te fais un gros bisou. Je t’aime, je t’aime, je t’aime. Tu reçois plein d’amour.

Comment tu te sens ?

Isabelle : j’ai une grosse énergie à la gorge.

L’être : on va dire un mantra ensemble.

Dis avec moi :

J’accepte d’être aimé,

je m’aime.

Redis avec moi :

J’accepte d’être aimé,

j’accepte de recevoir de l’amour.

Gros bisous, je t’aime, je t’aime, je t’aime.

Isabelle : à bientôt, au revoir, merci.

L’être : à bientôt !

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Suite à un “éveil de Kundalini” en 2011, Sébastien Socchard a vécu la Réalisation du Soi en 2011 et la Réalisation du Non Soi en 2021.

Ses premières expériences sont bouleversantes. Ingénieur télécom avec un esprit scientifique, il écrit, publie et partage toutes ses réalisations. Une métamorphose profonde continue à le transformer, toutes ses perceptions continuent de s’amplifier et de s’affiner. Des capacités empathiques de clairvoyance lui permettent de « lire » l’inconscient et le fonctionnement de la psyché. Vous pouvez en être le témoin en participant à l’émission « Dialogue avec l’être » du dimanche.

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