« Pourquoi j’ai du mal à me laisser aimer ? » – Laurence

Laurence : pourquoi Laurence a beaucoup de mal à être aimée, à accueillir l’amour et à l’exprimer ?

L’être : je vais lire l’inconscient et je te dis ce que je ressens.

Je croyais que si j’étais aimée, je devais le rendre. Je croyais que je devais quelque chose.

Il y a de l’émotion, tu la sens ?

Laurence : oui comme si j’avais coupé l’émotion.

L’être : oui, il y a un système qui ne veut pas.

Dis avec moi :

Je m’autorise des émotions,

je m’autorise à pleurer.

j’ai le droit de pleurer,

pleurer ne me rend pas faible.

Comment tu te sens avec le fait que si quelqu’un vous aime, il va falloir que je lui rende l’appareil et cela me pose un problème d’aimer ? Cela te parle un peu ?

Laurence : oui ça me parle le fait de recevoir sans forcément rendre.

L’être : est-ce que c’est parce que je ne veux pas rendre, que je ne veux pas recevoir ? Parce que si je rends, cela me pose problème. Je vais m’attacher et perdre de ma liberté, je vais me dissoudre.

J’ai peur d’entrer dans une relation amoureuse parce que je sais que je vais disparaître.

Une relation amoureuse égale s’abandonner à l’amour dans l’autre ou à l’être dans l’autre.

S’abandonner équivaut à la dissolution de l’égo, du « je » et du « moi ». Cela signifie que si je m’abandonne, si je tombe amoureuse, ce ne sera plus « moi », mon identité, le « je », mais ça sera « nous ».

Et ça, le « je », l’égo, il n’en veut pas en fait. Il ne veut pas du « nous », il veut que du « je », du « moi », car il y a une insécurité.

Parce que je n’ai pas confiance. Ce n’est pas le « je » qui n’a pas confiance, en fait, c’est Laurence. Laurence n’a pas confiance, c’est pour cela qu’il y a le « je ».

Elle n’a pas confiance parce que la vie lui a montré qu’elle avait raison de ne pas avoir confiance. Chaque fois qu’elle a fait confiance, ça s’est planté, ça s’est mal passé.

Ce que je te recommanderais, c’est d’activer ton discernement.

Si, par exemple, tu avais un discernement plus important, tu pourrais choisir plus judicieusement un partenaire, un amoureux, et avoir confiance, non pas en lui, mais en toi-même, en ton discernement pour voir qui est vraiment l’autre.

Cela résoudrait en fait beaucoup de choses. La clé est dans le discernement, c’est-à-dire ta capacité à être la clarté, à voir les choses, à accepter le bien, le mal et tout dans l’autre.

Voir les zones d’ombre et les zones de lumière dans l’autre, ça implique évidemment que tu les vois en toi.

La vraie question dans le choix d’un partenaire amoureux, c’est : qu’est-ce que je ne veux pas voir en moi ? C’est là que l’idée du chemin spirituel et de l’éveil prend tout son sens.

Et si j’allais voir à l’intérieur grâce aux méditations du dimanche que tout ce que je suis est la construction de ma personne, incluant ce que j’aime de moi et ce que je n’aime pas de moi ?

C’est une question d’authenticité et d’honnêteté vis-à-vis de soi pour augmenter la clarté, le discernement et la confiance, afin d’avoir des expériences amoureuses où je peux clairement voir qui est l’autre.

J’avais besoin de voir que la confiance que je pouvais donner à quelqu’un, elle pouvait être relative dans un domaine.

J’avais besoin d’enlever cette idée de confiance absolue dans l’autre.

Et si je créais la confiance relative ?

Mon futur chéri, admettons, il est super fort pour faire du yoga, mais pas pour faire à manger… Ça ne veut pas dire que je vais faire une confiance absolue dans tout !

Pour faire le ménage, je n’ai aucune confiance dans ce domaine-là, mais pour faire l’amour ça va très bien. Tu vois ce que je veux dire ?

Laurence : oui.

L’être : c’est-à-dire que la confiance, elle est par domaine et c’est normal. D’ailleurs, chacun d’entre a des domaines de compétence.

Pourquoi voulez-vous que l’autre ait confiance en vous dans tous les domaines ? C’est absurde, car vous n’êtes pas compétent dans tous les domaines, et cela est tout à fait normal.

Par exemple, dans les histoires amoureuses qui se sont mal passées, es-tu d’accord avec moi pour dire qu’il y avait un manque de discernement et de clarté ? Des choses n’avaient pas été vues, c’est pourquoi cela s’est mal passé.

Plutôt que de rejeter l’amour en général en disant « non, je ne veux plus aimer », et si le discernement pouvait m’aider avec mon futur partenaire amoureux ?

Avec cette idée de confiance limitée dans un domaine, c’est à toi de choisir les domaines.

Ça peut être la tendresse, ça peut être plein de choses, mais c’est à toi de définir ce que tu veux.

Toi, tu sais pourquoi je te parle de tout ça, n’est-ce pas ?

Je réponds à des questions que tu n’as pas posées. C’est l’avantage du dialogue avec l’être. Quand je suis chez vous, je ressens des choses.

Laurence : j’aurais du mal à faire confiance à mon discernement.

L’être : il y a une erreur dans le langage : Laurence n’a pas confiance en son discernement. » Mais toi, tu n’es pas Laurence, tu es l’être, et ce que tu es n’a aucun problème avec ton discernement.

C’est là l’intérêt des méditations du dimanche, c’est pour que vous alliez dans l’être.

Quand je vous recommande et je vous propose d’aller dans l’être, c’est uniquement pour que vous augmentiez votre discernement et votre clarté.

Vous avez tout intérêt à être plus intelligente et plus intelligent, car cela augmentera votre clarté lors de la méditation.

Méditer c’est pour sortir du « je », de la personne, pour augmenter l’intelligence. L’intelligence, c’est d’avoir envie d’augmenter son intelligence. Après, vous avez l’intelligence que vous voulez.

Moi, je vous donne les clés. Si vous ne les prenez pas, ce n’est pas mon problème, c’est le vôtre. Après tout, vous avez créé une identité, vous vous êtes identifié à celle-ci.

Après, lorsque vous avez les clés, si vous ne voulez pas tourner le verrou pour sortir de la prison, cela relève de votre responsabilité, ce n’est pas de la mienne.

Moi, j’ai fait ma part du boulot. Je vous donne les clés, je vous dis : « Tiens, tu es en prison, si tu le souhaites, tu peux t’échapper, t’évader ». Mais si vous n’avez pas envie de vous évader, restez là où vous êtes, cela m’importe peu.

Laurence : Laurence ne comprend toujours pas comment sortir.

L’être : la clé, c’est la méditation.

Laurence : Laurence, elle en fait.

L’être : non, elle n’en fait pas, elle croit qu’elle en fait.

Dès les premières méditations, vous entrez dans des états modifiés de conscience si vous êtes avec un professeur de méditation qui sait guider efficacement la méditation.

Malheureusement, il y en a beaucoup qui font semblant. Dans cet état modifié de conscience, dans cet état second, dans une expérience transe chamanique douce, il n’y a plus personne.

Tu n’as pas besoin d’en faire pendant des années normalement.

C’est quoi ta méditation ?

Laurence : j’en fais depuis quelques semaines avec l’être.

L’être : est-ce que tu fais toute la méditation ou t’arrêtes-tu avant ? Ou bien est-ce que tu t’endors avant ?

Laurence : non, je ne m’embête pas et je ne dors pas.

L’être : est-ce que tu as été dans des états où il n’y avait plus personne ?

Qu’est-ce que ça te fait d’ailleurs la méditation du dimanche ?

Laurence : certaines choses dans le corps…

L’être : ça pleure des fois ?

Laurence : oui ça pleure, ça rit…

L’être : le processus est en route. Il y a juste à persister, persister et persister.

Si cela te fait du bien et que tu sens que ça t’apporte quelque chose, persiste.

Comment tu te sens dans le cœur ?

Laurence : calme.

L’être : ça te parle ou pas ce que je te dis ?

Laurence : Laurence ne comprend pas. Cela fait 5 semaines, 6 semaines que je fais des choses avec l’être…

L’être : mais 6 semaines, c’est court. Tu ne faisais pas des méditations de 4 heures avant ?

Laurence : non.

L’être : c’est comme la plongée sous-marine, il ne faut pas confondre avec le snorkeling.

Le snorkeling, c’est lorsque tu mets un masque et un tuba, tu descends à cinquante centimètres et là, tu vois des poissons. Ce n’est pas de la plongée, c’est du snorkeling.

La plongée, tu prends des bouteilles et tu descends à moins 20 mètres. Ce n’est pas du tout la même expérience.

C’est pareil le dimanche, ce que nous faisons, c’est de la plongée et il nous faut trois heures pour nous y rendre. C’est en profondeur.

Évidemment, avec le temps, l’expérience, le yoga et tout le reste, vous y arrivez en un quart d’heure.

Au début, il faut bien trois heures pour plonger, et une fois que vous savez comment faire, vous y allez plus rapidement car les neurones dans votre tête ont appris le chemin.

À force d’y aller, à un moment donné, vous connaissez le chemin par cœur, et ensuite, vous fermez les yeux et vous y êtes.

Alors là je vous ai fait un raccourci, ça va prendre quelques mois ne vous inquiétez pas, mais au moins, vous faites le chemin.

Au début, il y a un investissement en temps pour apprendre quelque chose comme le piano, le ski ou la natation, où vous consacrez du temps à l’apprentissage. Ensuite, cela devient de plus en plus rapide et facile.

Comme avec le chant, au début, vous apprenez à chanter, puis à un certain moment, vous chantez juste et ensuite, vous ressentez du plaisir.

C’est pareil dans tous les aspects de la vie, pas seulement dans la méditation. Faire la cuisine, c’est pareil, tous les sports, c’est pareil, c’est tout pareil, partout.

Ce n’est pas parce que tu as appris à faire du piano pendant 4 semaines que tu deviens pianiste.

Il y a comme quelque chose qui voudrait tout de suite chez toi, non ?

Laurence : je ne sais pas.

L’être : il y a quelque chose qui ne veut pas lâcher, qui ne veut pas se désidentifier, c’est cette partie-là qui a peur, qui n’est pas en sécurité.

Elle dit : « C’est trop beau pour être vrai ». Tu la vois, tu la sens ?

C’est la sous-personnalité, la contrôleuse protectrice, qui dit cela, car elle n’a pas intérêt à s’abandonner à l’amour, à la vie, à l’être, car si elle s’abandonne, elle perdra le contrôle.

Étant donné qu’elle est dans l’insécurité et qu’elle a peur, elle cherche à maintenir le contrôle.

Cela se résout en lui apprenant qu’il est acceptable de partir en méditation, d’explorer de nouveaux horizons et de sortir de sa zone de confort.

Il est également acceptable d’accroître son discernement afin de se diriger vers la zone d’inconfort et de renforcer la confiance en soi.

Ça fait beaucoup ! Ça s’appelle le chemin spirituel, c’est une pratique que nous faisons.

Comment tu te sens ?

Laurence : c’est compliqué…

L’être : pourquoi est-ce si compliqué d’être simplement Laurence ? Pourquoi y a-t-il tout ce programme qui cherche à vérifier ce qu’il y a à dire ? Tu vois ce que je veux dire, n’est-ce pas ?

Laurence : oui.

L’être : il y a tout un bloc, un machin, et je ne peux pas parler, je ne peux pas m’exprimer, je ne peux pas juste être ce que je suis. Il y a tout ce programme qui doit vérifier s’il y a des gens qui écoutent peut-être ?

Pourquoi est-ce que j’ai l’impression que nous sommes seuls tous les deux ?

C’est la première étape. Ce qui compte, c’est que tu le vois. Tu peux repasser notre passage et comme ça tu le sentiras, tu le verras.

Je t’encourage à pratiquer le dimanche, c’est gratuit. Avec le temps, cela devrait évoluer progressivement.

Je te fais un gros bisou Laurence.

Laurence : merci, à bientôt.

Je t’aime, je t’aime, je t’aime.

Gratitude, à bientôt.

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Suite à un “éveil de Kundalini” en 2011, Sébastien Socchard a vécu la Réalisation du Soi en 2011 et la Réalisation du Non Soi en 2021.

Ses premières expériences sont bouleversantes. Ingénieur télécom avec un esprit scientifique, il écrit, publie et partage toutes ses réalisations. Une métamorphose profonde continue à le transformer, toutes ses perceptions continuent de s’amplifier et de s’affiner. Des capacités empathiques de clairvoyance lui permettent de « lire » l’inconscient et le fonctionnement de la psyché. Vous pouvez en être le témoin en participant à l’émission « Dialogue avec l’être » du dimanche.

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