L’être : coucou Florence.
Florence : coucou.
L’être : bienvenue !
Florence : merci, ça fait un moment que j’attends.
L’être : oui, tu as mis un message qui dit : « J’attends depuis trop longtemps, je voudrais passer ! »
Florence : oui, ça fait 2 mois, mais ce n’est pas grave.
L’être : je vais m’en occuper.
Florence : c’est génial, je suis contente.
L’être : est-ce que t’as pu t’allonger, fermer les yeux ?
Florence : oui.
L’être : comment tu te sens dans ton corps ?
Florence : ça va.
L’être : là, c’est la tête qui donne un avis, mais ce n’est pas la question en fait.
Florence : le mental, il ne décroche jamais, ma souris elle me grignote en permanence.
L’être : reste dans le cœur, ressens quelque chose se relâche et quelque chose ralentir. Comment tu te sens dans le cœur, dans les pieds, dans le ventre ?
Florence : je suis détendue.
L’être : alors, quelle est la question : “pourquoi je ?”, “pourquoi Florence ?” ?
Florence : pourquoi ma vie sentimentale est bloquée ?
L’être : l’illéisme, as-tu entendu parler ?
Florence : non !
L’être : c’est parler de la personne à la 3ᵉ personne. Tu connais l’émission depuis combien de temps ?
Florence : je l’ai découverte il y a 2 mois à peu près.
L’être : t’as regardé combien d’émissions ?
Florence : plusieurs.
L’être : et tu n’as pas vu que nous parlions d’illéisme pour sortir de la confusion identitaire ! Alors, reformule.
Florence : pourquoi Florence a sa vie bloquée sentimentalement ?
L’être : ça veut dire quoi “bloquée” ?
Florence : elle est bloquée !
L’être : je t’aime ! Qu’est-ce que tu entends par “bloquée” ? Soyons précis.
Il n’y a pas d’amoureux ou tu fais des rencontres ?
Florence : non, je ne fais aucune rencontre depuis 2 ans.
L’être : donc, Florence ne veut pas faire de rencontre et elle demande pourquoi les…
Florence : Florence, elle aimerait bien, mais elle…
L’être : non ! Moi, j’aimerais bien avoir un chéri et Florence ne veut pas rencontrer parce qu’elle sait que faire des rencontres, ça irait vers un éventuel chéri.
Elle coupe le processus dès le départ.
Florence : j’ai 59 ans…
L’être : et alors ?
Florence : c’était catastrophique.
L’être : quel rapport entre l’âge et…
Florence : à un moment, tu te dis : « Bon, allez, je coupe tout, comme ça, ça va bien ».
L’être : Florence a abandonné l’idée d’avoir un chéri capable de l’aimer.
Florence : sur ma route, je n’ai pas rencontré “the one”.
L’être : je vais faire une lecture parce qu’il y a plein de choses qui arrivent.
Il y a juste à écouter, garder les yeux fermés et voir ce que ça te fait.
J’avais besoin de comprendre que “le futur”, n’avait aucune raison d’être comme le passé si je changeais. Par contre, si je ne change pas, le futur sera comme le passé, pourquoi ?
Tout simplement, j’avais besoin de voir que ma vie est une projection holographique en 3 dimensions de mon intériorité, c’est-à-dire de l’intérieur vers l’extérieur, je projette ma vie.
Tu vois comment ça marche ?
Florence : oui.
L’être : ça veut dire que si je change à l’intérieur, si je commence à m’aimer, à ralentir, à prendre le temps, à ressentir mon corps, alors ma vie va changer.
Plus je m’aime, moins j’accepte l’envahissement et les abus des autres. C’est de l’intérieur à l’extérieur.
Plus j’ai confiance en moi, plus j’ose faire des choses et ma vie va changer parce que j’ose. Tu vois comment ça marche ?
Florence : oui, mais confiance en toi à 59 ans, quand ça a été catastrophique. J’ai une fille magnifique…
L’être : attends ! On va partir dans l’histoire, ça ne sert strictement à rien.
La vraie question, c’est : pourquoi je m’identifie à Florence ? Pourquoi je me raconte des histoires sur l’âge ?
Comme si la conscience avait un âge ! Comme si t’était Florence, et comme si tu avais un âge !
C’est important de rester dans le cœur et de voir que pour chacun dans le groupe, vous n’avez pas d’âge.
Non seulement vous n’avez pas d’âge et en plus le “je” n’existe pas vraiment.
Évidemment, vous vous identifiez à un “je” qui est factice, qui est illusoire, qui est faux, et dans le “je” il y a : « Je suis né tel le corps ».
Le corps est né à telle date et donc du coup, j’ai un âge !
“Je” m’appelle Florence, “je” ne suis pas Florence et “je” n’ai pas d’âge en fait.
De là où je suis, c’est comme ça que je vois les choses en tout cas.
Qu’est-ce que ça te fait cette vision ?
Florence : tu as raison, mais c’est compliqué, c’est très compliqué.
L’être : pourquoi c’est compliqué pour Florence ? Pourquoi tu restes dans Florence surtout ? Qu’est-ce que tu fais comme pratique pour sortir de Florence ?
Florence : la méditation, je me balade dans la nature, j’essaye la méditation, mais le mental prend toujours, toujours…
L’être : non, mais arrête de dire ce mantra à la noix parce que c’est l’égo, le “je” qui dit ce mantra : « Le mental prend toujours. »
Alors dis avec moi :
Le mental à tort,
je m’abandonne,
je ne suis pas Florence,
je ne suis pas le “je”.
C’est comment dans le cœur ?
Florence : ça fait du bien.
L’être : super. Tout le monde dans le groupe dites avec moi :
Je ne suis pas la personne,
il n’y a pas de “je”.
Dites avec moi :
Ça vit sans “je”,
ça existe sans “je”,
il n’y a plus de “je”.
Comment tu te sens ?
Florence : je me sens bien.
L’être : L’amour est un processus, c’est-à-dire que dans Florence, il y a une sous-personnalité qui s’appelle la contrôlante protectrice.
Cette contrôlante protectrice n’a pas du tout envie de s’abandonner, car elle perdra le contrôle et donc elle va te raconter des histoires et toi, tu les gobes pour ne pas faire des rencontres.
Elle sait que s’il y a des rencontres, potentiellement, il y a peut-être “tomber amoureuse” et potentiellement perdre le contrôle.
Cette sous-personnalité, la contrôlante protectrice, elle te fait croire qu’elle est toi.
Comment tu te sens avec ça ?
Florence : c’est vrai, je le sens comme ça.
L’être : et pourquoi tu te laisses faire ?
Florence : parce que je suis habituée à contrôler. Je suis dans le contrôle.
L’être : arrête avec ton “je” quand ce n’est pas toi. À chaque fois, c’est la confusion identitaire. “Florence” est habituée à tout contrôler.
Tu es vraiment nouvelle dans l’émission ! je te recommande de regarder beaucoup d’émissions, parce que là, tu vas comprendre en fait un nouveau langage qui est l’illéisme : parler de la personne à la 3ᵉ personne pour sortir de la confusion identitaire.
Au début, ça peut sembler bizarre, c’est normal, mais à un moment, vous allez voir que c’est très clair pour tout le monde.
La confusion identitaire, c’est quand vous dites “je” quand ce n’est pas vous. Qui dit “je” à votre place ?
C’est la personne parce que vous, vous avez cru être la personne, c’est ça l’éveil.
La première étape, c’est sortir du “je”, de l’égo, du “moi”, de la personne et aller dans ce que vous êtes intimement : l’être, la source, la conscience, la présence, le silence.
Cela se fait par des pratiques de méditation, ça ne se fait pas comme ça, ça ne va pas venir tout seul parce que vous avez passé toute votre vie à vous adapter à un système, à un langage et en plus par-dessus le marché, le langage vous ramène dans l’identité en permanence.
C’est comme si vous vous auto-enfermiez au fur et à mesure que vous parlez, car vous ne pouvez pas parler sans le “je”.
Essayez d’avoir une conversation avec quelqu’un sans le “je”, vous allez rigoler.
Florence : donc il faut parler de soi à la 3ᵉ personne ?
L’être : il n’y a pas de “il faut”, mais ça recommande de ne plus utiliser le “je”, de dire “je” et parler de Florence quand c’est Florence.
Vous pouvez quand même dire “je” dans certains cas, comme quand tu dis : j’aime ou je n’aime pas.
Florence : c’est compliqué, mais Florence va essayer.
Florence, elle a vu beaucoup de chamans, elle a fait plein de choses, on lui a dit qu’elle avait de la magie noire.
L’être : arrête de raconter les histoires que les autres te racontent. La vérité n’est pas dans les histoires des autres, mais dans ton ressenti.
Il y a plein de gens qui vont vous raconter des histoires parce qu’ils ont intérêt à ce que vous gobiez leurs histoires.
Ensuite, la plupart des histoires, ce sont des projections de leurs problèmes. Je ne dis pas qu’il n’y a pas des vrais chamans, il y a des vrais.
Florence : ils s’autoproclament chamans, mais qui me le prouve ?
L’être : la question, ce n’est pas ça, la question c’est : qu’est-ce que je ressens dans mon cœur et dans mon corps ?
Et si mon discernement me permettait de ressentir le vrai du faux ?
Comment tu te sens avec cette idée ?
Florence : oui.
L’être : et si mon corps physique était mon GPS et me disait si c’est du lard ou du cochon ?
Florence : c’est rigolo ce que tu dis parce que c’est exactement ce que ma fille qui est très éveillée m’a dit.
Elle m’a dit : « Maman, c’est au fond de toi, c’est toi qui as les clés, c’est toi qui as les réponses ».
L’être : oui, elle est éveillée, je te le confirme. Écoute ta fille !
Florence : elle m’a dit qu’il faut que je change ton mindset.
L’être : I love your daughter! Tu dois changer ton état d’esprit.
Florence : je sais, je suis en train de faire une formation sur les neurosciences : connexion neuronale pour enlever tes peurs, enlever les croyances limitantes que tu as eu tout au long de ta vie.
L’être : il y a plein de chemins qui marchent bien.
Florence : tu parlais l’autre jour des méditations que tu fais le dimanche, c’est ça ?
L’être : oui, à 9h45 chaque dimanche depuis des années, avec des très bons résultats pour ceux qui persistent.
Florence : oui, on va sur ta chaîne.
L’être : oui, c’est sur la chaîne et sur zoom aussi. Comment t’es arrivée là, toi ?
Florence : en fait, j’avais envie de parler avec mon frère qui est décédé.
L’être : Sébastien, il ne veut pas se spécialiser dans la corporation des défunts ! Mais il le fait en stage.
En stage, c’est arrivé plein de fois cet été. Il y a des défunts qui arrivent et qui sont bien contents d’avoir un canal.
Un message de ton frère, c’est : « Je t’aime ! Je vais bien, ne t’inquiète pas, je t’aime de là où je suis. »
J’aimerais te serrer dans mes bras pour te faire un hug !
Florence : il est parti tellement jeune, il avait que 13 ans.
L’être : les anges sont avec toi. Continue à écouter les guidances, les signes.
Comment tu te sens ?
Florence : triste.
L’être : laisse vivre la tristesse, sors de la tête. J’ai besoin de vivre la tristesse pour faire le deuil.
Florence ne voulait pas vivre la tristesse, les deuils, parce qu’elle s’est attachée et parce que la contrôlante protectrice croit qu’elle peut contrôler les choses, et la vie lui montre avec les gens qui meurent qu’elle ne contrôle rien.
Un jour, c’est elle qui partira aussi, comme tout le monde, et elle n’est pas contente, elle n’aime pas, Florence.
C’est la réalité qui gagne, c’est la vie qui va gagner.
Florence, elle peut vouloir ne pas être d’accord avec la mort, avec la vie, avec le divin, avec tout, mais la vie, elle s’en fout complètement et la vie va continuer à vivre.
Florence : Florence va continuer à vivre encore longtemps, non ?
L’être : ça dépend de toi.
Ce n’est pas la bonne question si je vais mourir ou pas, évidemment que tu vas mourir, tout le monde va mourir, ne vous inquiétez pas, vous allez mourir. Vous allez y passer comme tout le monde.
Il y a madame la mort qui se ramène : « Je vous avais dit que de toute façon, vous avez un rendez-vous ! »
Florence : je croyais que la mort n’existe pas et que c’est juste…
L’être : si, bien sûr qu’elle existe.
Florence : oui, mais c’est le passage d’un état à un autre, c’est le corps physique qui meurt ! L’enfer est sur Terre.
L’être : non, l’enfer n’est pas sur Terre ; le paradis est sur Terre.
Florence croit que l’enfer est sur Terre, du coup, elle manifeste l’enfer.
Sébastien croit que le paradis est sur Terre, du coup, il manifeste le paradis. Qui a raison ?
Les deux ont raison.
Tout ça pour vous démontrer que ce que vous croyez devient vrai. Après, vous choisissez l’enfer, le paradis, ça, c’est un choix personnel.
Ma chère Florence, je te fais des gros bisous, j’espère que tu vas faire les méditations et continuer à écouter.
La recommandation, l’ordonnance qui ne va pas fonctionner en pharmacie, mais c’est quand même une ordonnance : s’abandonner à la méditation, au yoga…
Florence : j’ai commencé vendredi le yoga.
L’être : super et puis vraiment commencer à apprendre ce qui n’a pas encore été appris.
Florence : d’accord.
L’être : je te fais un gros bisou, je t’aime !
Florence : merci, au revoir.
L’être : à bientôt.
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– Dialogue avec l’être. Le podcast qui fait du bien. Posez vos questions « pourquoi je ? » et fluidifiez votre vie chaque dimanche à 14:00. Inscription gratuite ici : https://www.anatman.tv/0f7ef2fb-7d649c52-d99e7ed4-2bf033a9
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Suite à un “éveil de Kundalini” en 2011, Sébastien Socchard a vécu la Réalisation du Soi en 2011 et la Réalisation du Non Soi en 2021.
Ses premières expériences sont bouleversantes. Ingénieur télécom avec un esprit scientifique, il écrit, publie et partage toutes ses réalisations. Une métamorphose profonde continue à le transformer, toutes ses perceptions continuent de s’amplifier et de s’affiner. Des capacités empathiques de clairvoyance lui permettent de « lire » l’inconscient et le fonctionnement de la psyché. Vous pouvez en être le témoin en participant à l’émission « Dialogue avec l’être » du dimanche.
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